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PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 – Vous en voulez plus les annonces du Premier ministre ou pas du tout ?
00:02 – C'est très léger quand même, très très très léger.
00:05 – C'est vrai que quoi ? Qu'est-ce que vous attendez ? Ça ne va pas ?
00:09 – Inexistant, il a annoncé quelques points comme des points bloquants pour nous,
00:13 c'est l'OFB, il a annoncé le désarmement de l'OFB,
00:16 il a mis sous la responsabilité des préfectures,
00:19 bon c'est des premiers points mais après le reste c'est quasi inexistant.
00:23 Il a parlé du carburant des agriculteurs, mais la liste est tellement longue
00:29 qu'il va falloir aller bien plus loin que ça.
00:32 – Vous n'êtes pas satisfait aujourd'hui ?
00:33 – Non, du tout.
00:35 – Vous non plus ?
00:35 – Bonsoir à tout le monde, effectivement c'est un bel effet d'annonce,
00:41 on voit qu'on a une écoute, maintenant on attend des réponses concrètes.
00:45 On a fait une liste de doléances et on souhaite qu'en face de toute cette liste
00:49 il y ait une réponse concrète du gouvernement pour nos revendications.
00:53 Il y a un enjeu majeur, il y a environ la moitié des exploitations agricoles
00:56 qui d'ici 10 ans vont être à reprendre.
00:58 C'est environ 160 000, 180 000 exploitations agricoles.
01:01 Si on ne donne pas un nouvel élan à l'agriculture française,
01:05 tous les jeunes qui regardent ce soir ne seront pas intéressés
01:07 pour reprendre les exploitations et on va encore augmenter
01:10 les importations de produits étrangers en France.
01:13 – Est-ce que vous pouvez nous dire, déjà les deux, j'adore discuter avec vous,
01:17 je vous le dis, et tous les agriculteurs avec qui je parle,
01:20 je vous jure, je trouve qu'à chaque fois ce sont des mecs incroyables.
01:22 J'en ai croisé plein ce week-end et ils sont d'une gentillesse,
01:27 ils sont tellement, je vous le dis, vous êtes tellement ouverts au dialogue
01:30 et ouverts à la négociation et vous êtes tellement dans un truc,
01:33 ils ne sont pas agressifs.
01:37 Franchement, je vous jure, je voyais les gendarmes avec les policiers,
01:40 les gendarmes avec les agriculteurs, tout se passe bien,
01:42 les gendarmes sont contents d'être là.
01:44 J'ai vu les gendarmes, la police disait "on est là juste pour les protéger aussi
01:48 parce qu'il ne faut pas qu'il y ait des fous,
01:50 parce qu'il se passe des trucs de fous".
01:51 Moi il y a un mec qui m'a raconté, un gendarme,
01:53 il y a un mec qui avait un barrage, il est arrivé avec un couteau comme ça,
01:55 il a voulu crever les pneus, tous les trucs,
01:59 ça a été un truc de fou, il s'est barré après, ils ont dû le poursuivre.
02:02 Donc je vous dis, il y a quand même des mecs qui font des actions,
02:04 mais ils sont tellement, je vous dis, leur action,
02:09 on la comprend tous parce qu'ils ont des normes et on les étrangle.
02:14 Les agriculteurs, on en parle depuis des années dans cette émission,
02:16 mais en plus, je vous dis, il n'y a aucune agressivité sur les barrages,
02:22 il y a ces bons enfants, c'est vraiment, ils veulent que ça avance,
02:26 mais c'est dans la bonne humeur et toujours dans le respect de l'autre.
02:30 Et même, je n'ai pas vu un agriculteur avec qui j'ai discuté ce week-end
02:33 qui avait de la méchanceté ou qui avait de la haine ou de la harme
02:37 envers le gouvernement, ils sont tous, on a envie de discuter,
02:40 on a envie qu'on se penche vers nous et on a envie à un moment qu'on nous aide.
02:42 C'est ça, et moi je trouve ça exceptionnel
02:44 et je trouve que le mouvement que vous mettez en place depuis quelques jours,
02:48 c'est un mouvement qui fait plaisir.
02:49 Je le dis parce que je trouve que vous faites ça vraiment dans les règles
02:52 et vous faites ça vraiment, on a tous envie d'être derrière vous.
02:56 Parce que, je vous dis, il n'y a pas de débordement,
02:59 enfin voilà, mais en tout cas, ce n'est pas de votre fait à chaque fois.
03:02 C'est-à-dire que je vois, et ils m'ont dit, dès qu'il y a un mec qui fait malin
03:06 ou qui n'est pas dans les clous, on le sort, c'est ça ?
03:10 – C'est ça, tout à fait.
03:11 – Exactement, en tout cas, merci d'être là.
03:13 Régis et Christophe, est-ce que vous pouvez nous dire, à 20h24 en direct,
03:17 vous êtes initiateur d'un barrage dans l'Oise,
03:21 deux mesures, vraiment les deux mesures,
03:23 qui feraient que tout ça s'arrête et que tout reprend et qu'on repart ?
03:28 Alors Christophe ?
03:30 – La surtransposition des normes.
03:32 – Alors est-ce que vous pouvez nous expliquer pour nos téléspectateurs ?
03:34 – Il y a des normes qui descendent de Bruxelles, de l'Europe,
03:38 qui quelque part nous montrent des voies d'amélioration de nos pratiques agricoles
03:43 et on les respecte.
03:43 Mais par contre, le côté français d'en rajouter toujours une couche
03:46 par rapport à mon voisin allemand, mon voisin belge, ça me gêne.
03:49 Parce que c'est de la distorsion de concurrence.
03:51 – Ça on le dit à chaque fois.
03:52 Donc ça c'est la première mesure, justement,
03:53 on va s'arrêter deux petites secondes sur celle-ci.
03:54 Qu'est-ce qui fait que le gouvernement aujourd'hui,
03:56 il ne dit pas "on va se faire comme nos amis européens",
03:58 parce qu'on prend souvent l'Europe en exemple.
04:01 Là il faut prendre l'Europe en exemple, les autres pays européens en exemple,
04:04 et dire "on va faire exactement comme eux"
04:06 et on ne va pas rajouter des normes sur déjà de la norme.
04:08 – Exactement.
04:09 – Alors qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui ils disent non ?
04:12 Parce que ça pour moi, ça je ne comprends pas.
04:14 Ça normalement, ça ne devrait poser aucun problème.
04:17 – On a plein de réunions parisiennes, notamment Eco-Fito, les lois sûres,
04:21 et à chaque fois la France, quel que soit le gouvernement,
04:24 bien sûr ils sont tranquilles, ils crantent toujours plus fort.
04:27 Il arrive un moment où nous agriculteurs,
04:28 on veut bien avoir des normes plus contraignantes.
04:31 On comprend que le consommateur n'ait pas envie
04:33 d'avoir des produits phytosanitaires dans son assiette,
04:34 mais il n'empêche que nous, on nous interdit plein de solutions françaises,
04:37 et par contre les voisins les utilisent largement
04:40 et on importe ces produits chez nous.
04:42 C'est ça qui nous gêne.
04:43 – Voilà, c'est ça, c'est uniquement ça qu'on a.
04:45 Alors on respecte la réglementation européenne, point barre,
04:48 mais qu'on ne mette pas plus.
04:49 – Alors ça c'est la première mesure.
04:50 La deuxième.
04:51 – Les jachères.
04:52 – J'adore Christophe qui a fait…
04:53 – Les jachères.
04:54 – Ça c'est Régis.
04:55 – Mais non mais on se partage.
04:56 – Les jachères, les zones improductives, c'est-à-dire,
04:59 du jour au lendemain on vous dit supprimez 4% de vos terres de production.
05:04 – Pourquoi ?
05:05 – Comme ça.
05:06 – Voilà, une décision de l'Europe, c'est comme ça, ça tombe.
05:10 Ce matin on était sur un barrage avec,
05:12 il y avait un jeune agriculteur qui vient de s'installer,
05:14 il a repris 60 hectares, 60 hectares.
05:18 Il devra laisser 4% cette année de zones de jachères.
05:24 – Improductives.
05:25 – Improductives, donc c'est inadmissible.
05:27 – Bien sûr.
05:28 – C'est 4% du revenu qui saute tout de suite.
05:30 Ces choses-là, il faut qu'ils nous l'annoncent très vite.
05:33 C'est pas de jachères.
05:35 Voilà, ces terres-là servent à produire des céréales, du sucre.
05:40 Pour les éleveurs c'est nourrir les animaux, c'est tout ça.
05:43 Et ça c'est inadmissible.
05:44 – Mais cette jachère elle existe aussi bien en Italie, en Espagne,
05:47 ou il n'y a qu'en France ?
05:48 – Non, non, non, là je crois que c'est partout en Europe.
05:50 – Mais vous savez les autres pays sortent aussi,
05:52 vous avez vu ce qui se passe au niveau européen ?
05:54 – Non, non, ça c'est partout.
05:56 Mais bon, eux ils ont déjà, comme ils ont dit tout à l'heure,
05:59 on a déjà énormément plus, ça il faudrait que même au niveau européen,
06:02 parce que tous les pays européens et tous les agriculteurs d'Europe
06:05 ils aimeraient que ça, on annule cette mesure qui est…
06:10 qui pour eux les étreint totalement.
06:13 Donc si on arrive à enlever ces deux mesures-là, déjà on repart.
06:16 – Il n'y a pas que celles-là, il y en a d'autres, c'est le bon sens.
06:19 – Non mais il faut aller vite.
06:20 – On parle de deux, voilà, après il y a plein d'autres dossiers,
06:23 mais voilà, c'est les deux effectivement, les leaders.
06:26 – Voilà, c'est ça.
06:27 Alors juste Christophe, avant que je vous libère,
06:30 juste parce que je vous dis tout ce qu'on m'envoie,
06:32 on me dit voilà, on m'envoie votre profil, Christophe Grison,
06:35 on me dit que vous êtes président d'une grosse COP dans l'Oise, et alors ?
06:39 – Alors je ne sais pas c'est quoi une grosse coopérative,
06:42 il faut savoir qu'en France on livre nos céréales à un organisme stalker.
06:45 Et l'organisme stalker, il y a deux choix, soit des privés, soit des coopératives.
06:48 Les coopératives appartiennent à leurs agriculteurs,
06:50 on a un capital social et je suis entre guillemets le garant financier
06:54 que le retour financier quand la coopérative gagne de l'argent,
06:57 ben ça retourne aux agriculteurs.
06:59 Par exemple on a envoyé 13 millions d'euros l'été dernier à nos agriculteurs,
07:02 à nos 1400 agriculteurs.
07:03 – Mais non, mais il n'y a pas de mal en fait.
07:05 – Non, je suis juste le garant que l'argent retourne à mes agriculteurs.
07:08 – Mais oui, vous avez le droit quand même de défendre vos agriculteurs,
07:10 et vous avez le droit d'envoyer aussi ça.
07:11 – C'est parce que tu as reçu un texto qui te dit "je suis président de coopérative",
07:14 oui, Val-France coopérative qui livre en plus tout son blé,
07:17 on collecte 800 000 tonnes autour de Paris,
07:19 ça va de Pont-Sainte-Maxence à Fontainebleau,
07:22 et ça va à destination de tous les gens ici,
07:24 parce qu'on est fournisseur assez large de la meunerie parisienne.
07:28 – Alors, il paraît qu'il y a quelqu'un qui me disait,
07:31 vous payez la viande 4 euros, on leur paye la viande à 4 euros le kilo,
07:36 et nous on la vend 30 euros le kilo derrière.
07:39 Ils la vendent 30 euros le kilo derrière.
07:41 Donc c'est des gens quand même qui se gavent sur vos côtes.
07:45 – Alors, les négociations justement, on appelle ça la loi Egalim.
07:49 Nous ce qu'on demande aujourd'hui c'est le partage de la marge.
07:51 – Ah oui c'est ça.
07:52 – On ne demande pas que le produit augmente aux consommateurs,
07:57 aujourd'hui c'est compliqué pour se nourrir.
07:59 Enfin on est tous pareil.
08:00 Ce qu'on demande c'est un tiers, un tiers, un tiers.
08:02 – Bien sûr.
08:03 – Ce n'est pas dur.
08:04 – Je suis d'accord avec toi.
08:05 – Le bon sens, le bon sens.
08:07 – Mais bien sûr.
08:08 Non mais tout ce que vous dites, je tiens à le dire,
08:10 ce que disent les agriculteurs, les agriculteurs ils ne font chier personne,
08:13 ils n'ont jamais fait chier personne, ils travaillent, ils font leur truc,
08:15 et c'est grâce à eux qu'on arrive à se nourrir.
08:17 Ça fait des années qu'ils ne font chier personne,
08:19 et qu'ils sont étranglés de plus en plus,
08:21 et qu'ils ne disent rien et qu'ils continuent à aller travailler.
08:23 On essaie de plonger dedans, tout ce qu'ils demandent,
08:27 franchement, c'est que du bon sens.
08:30 Il n'y a rien de fou.
08:33 Parfois il y a eu des gens qui ont fait des revendications ici,
08:36 on se disait, bon ils rêvent, ils sont complètement fous.
08:38 Je vais vous dire, à un moment on a eu des gens aussi,
08:40 je me rappelle à un moment, sur les chauffeurs à ATP etc.
08:45 qui font un gros travail, mais qui ont quand même des salaires
08:50 qui sont bien au-dessus de ce que touchent nos agriculteurs.
08:55 Les agriculteurs, aujourd'hui, tout ce qu'ils demandent,
08:58 c'est du bon sens et ce n'est pas de la folie.
09:00 Ce ne sont pas des mecs qui sont fous, qui se sont réveillés un matin,
09:02 qui se sont dit, non on veut gagner 10 000 euros par mois,
09:06 et moins travailler, et avoir des normes qui sont complètement impossibles à tenir.
09:11 Donc les mecs, ce ne sont pas des fous,
09:13 ce sont juste des gars qui prennent aujourd'hui 800 euros par mois,
09:17 alors qu'ils travaillent comme des chiens,
09:19 qui aujourd'hui ne peuvent pas vivre.
09:21 Moi j'ai parlé avec des agriculteurs ce week-end,
09:23 et ils m'ont dit, ça fait des années qu'on n'a pas été au restaurant.
09:26 Impossible d'aller au restaurant.
09:28 Et on a vu, j'ai vu des enfants d'agriculteurs,
09:30 le pire c'est que la plupart des enfants d'agriculteurs
09:33 aiment tellement le métier, ils ont tellement l'amour du métier,
09:35 qu'ils veulent faire agriculteur eux-mêmes.
09:37 Même si c'est difficile, même s'ils voient que leur père ne s'en sort pas,
09:40 même s'ils voient qu'ils n'ont pas de loisirs comme les autres enfants,
09:44 parce que c'est compliqué, ils veulent quand même être agriculteurs,
09:47 c'est ma passion, et quoi qu'il arrive, je veux être agriculteur.
09:50 Je voyais des gens qui étaient sur les barrages ce week-end,
09:52 qui me disaient, à 21h30, après on va aller nourrir les bêtes,
09:55 parce qu'on va quand même aller bosser, même le soir.
09:58 Et ce sont des passionnés, et je vous jure que ce sont vraiment des gens
10:01 qui n'ont jamais profité du système.
10:03 Ça a toujours été le système qui a profité des agriculteurs.
10:07 Et à un moment, il faut que le système arrête de profiter d'eux.
10:10 Et comme je le dis, il y a tellement de gens qui profitent du système,
10:13 et qui sont tranquilles chez eux.
10:14 Je parlais des agriculteurs ce week-end, je leur disais,
10:16 est-ce que vous vous rendez compte qu'il y a des gens qui ne foutent rien,
10:18 et qui gagnent plus d'argent que vous ?
10:20 Et donc ça, tu ne peux pas entendre ça.
10:22 Tu ne peux pas entendre ça quand tu travailles le matin,
10:24 quand tu travailles toute la journée.
10:25 Tu ne peux pas entendre qu'il y a des mecs qui connaissent bien le système,
10:28 et qui font des magouilles, enfin ce n'est même pas des magouilles,
10:30 parce qu'ils sont dans la loi.
10:32 Ils sont chez eux, et ils prennent des 2 500, 3 000 euros par mois
10:36 à rien foutre.
10:37 Et il faut dire qu'ils vont au restaurant, ils vont au cinéma,
10:39 ils kiffent leur journée, ce n'est pas comme les agriculteurs.
10:42 Et ça, c'est inadmissible.
10:43 Et ça, c'est la France qu'on ne veut pas.
10:46 La France qu'on ne veut plus.
10:47 Voilà.
10:48 On ne veut plus de ça.
10:49 Les assister, on n'en veut plus.
10:50 Voilà, je vous le dis.
10:51 Ceux qui sont capables d'aller travailler, il faut qu'ils aillent travailler.
10:53 Et je préfère donner l'argent à des agriculteurs,
10:56 je vous dis, qui se lèvent le matin, et les aider.
10:58 Après, je vais dire, on va dire, c'est utopiste.
11:01 Non, pas du tout.
11:02 Moi, je vais vous dire, moi je préfère prendre l'argent qu'on donne
11:04 à des gens qui profitent du système, pour les donner à nos amis agriculteurs
11:08 qui se réveillent le matin, et leur débloquer des choses.
11:11 On fait chier toujours les mêmes.
11:12 Eux, ils font chier avec des normes, avec des trucs.
11:14 Voilà.
11:15 – Vous savez, on ne veut rien, on ne veut pas qu'on nous donne des choses.
11:19 On veut simplement vendre nos produits.
11:21 – C'est ça.
11:22 – Voilà.
11:23 Et du bon sens dans notre métier.
11:24 Ça va enlever le mal-être qu'il y a dans beaucoup d'exploitations.
11:27 Je vais vous donner un exemple.
11:29 Ce matin, on avait un ami, Pascal, qui est de l'Oise,
11:32 qui raconte un petit peu un contrôle qu'il a eu, il y a quelques mois.
11:36 Cet hiver, vous avez vu, enfin, depuis le mois d'octobre,
11:39 il pleuvait beaucoup, des fois 50 mm d'eau, les parcelles trempées.
11:42 Il faut nettoyer à un moment ou à un autre les animaux.
11:45 Il a nettoyé ses animaux, il ballait le fumier, donc dans sa parcelle.
11:49 Il a eu un contrôle, il a été quasi verbalisé,
11:53 parce qu'il n'avait pas aligné ses remords comme il fallait.
11:55 – Non mais trop fou.
11:56 – Voilà où on en est.
11:57 – Voilà où on en est, tu as raison.
11:58 – Ça, c'est des exemples.
11:59 Et tout ça, on va faire remonter ces exemples-là.
12:01 – C'est incroyable.
12:02 – Parce que c'est une… alors c'est ça, c'est ça, c'est ça.
12:04 Aujourd'hui, les gens en ont marre.
12:06 – Merci.
12:07 – Merci en tout cas d'avoir été avec nous.
12:09 Alors, je vous le dis, vous venez quand vous voulez, Régis et Christophe.
12:12 – Déjà, on doit visiter la maison.
12:13 – Exactement.
12:14 [Rires]
12:16 Avec plaisir, tu sais quoi ?
12:17 – On viendra y t'échequer.
12:18 – On a des amants et ne change rien.
12:20 Et on a tellement envie que ça s'arrange pour vous, je vous jure.
12:23 – Merci.
12:24 – Ça va s'arranger, ça va.
12:25 – Parce que vous le méritez tellement.
12:26 – On bloque que les autoroutes, on est vraiment désolés.
12:28 On ne veut pas bloquer les routes,
12:30 on ne veut pas bloquer les Parisiens qui vont au boulot.
12:32 On sait que c'est compliqué,
12:33 mais c'est un peu comme la personne d'avant,
12:34 si on n'a pas une revendication, on n'est pas écouté.
12:36 – Je vais vous le dire, ça fait des années qu'on dit que vous êtes dans la merde.
12:40 Et ça fait des années que ça ne bouge pas.
12:41 À un moment, là, il faut vraiment que tout le pays se mobilise, je vous le dis,
12:45 et que tout le pays soit derrière nos agriculteurs.
12:47 Parce que si ça bouge pour eux, ça bougera aussi pour nous.
12:49 – Et surtout, pas de casse.
12:50 – Exactement.
12:51 – Pas de casse.
12:52 – Voilà, bravo.
12:53 – Dans le respect des biens et des personnes,
12:54 on a nos gendarmes qui nous accompagnent, les forces de l'ordre.
12:56 Nous, ce qu'on veut, c'est… voilà, on ne marche plus sur la tête,
12:59 les panneaux, on les remet à l'endroit et on roule.
13:02 – J'ai vu un policier ce week-end qui était génial.
13:04 Je lui ai dit "alors, vous soutenez les agriculteurs ?"
13:07 Il dit "bon, je ne dis rien parce qu'on n'a pas le droit de le dire,
13:10 mais on les aime bien quand même, voyez-vous pas ?
13:12 Merci en tout cas d'avoir été avec nous.
13:13 – Merci à vous.
13:14 – Merci beaucoup.
13:15 – Merci à vous.
13:16 [Applaudissements]
13:17 [Musique]

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