• il y a 10 mois
« Une société ne se perd jamais quand elle cherche à avancer. (…) Quand elle doute, elle perd. » Pendant une heure et vingt minutes, Gabriel Attal a prononcé devant l’Assemblée nationale son discours de politique générale, ce mardi 30 janvier. Trois semaines après sa nomination, le premier ministre a présenté les grands axes de travail de son gouvernement, et a annoncé de multiples mesures, relatives au travail, à la santé, à l’éducation, à l’autorité.

Il a notamment annoncé la généralisation du conditionnement du RSA à quinze heures d’activité « d’ici le 1ᵉʳ janvier 2025 », la suppression de l’allocation spécifique de solidarité, la réforme de l’aide médicale d’Etat, une réforme de « la formation initiale des enseignants », et son souhait de créer des « peines d’intérêt éducatif », équivalent des travaux d’intérêt général pour les moins de 16 ans.

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Transcription
00:00 Tu casses, tu répares, tu salies, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter.
00:05 Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs de toute société humaine, c'est de regarder en face l'avenir qui se...
00:27 Il y a et il doit y avoir une exception agricole française.
00:31 C'est lucide face à l'empilement des normes, face aux décisions qui tombent d'en haut et qui parfois tombent d'on ne sait où.
00:37 L'agriculture doute, elle aussi, et elle attend des réponses et des solutions.
00:42 Nous serons au rendez-vous sans aucune ambiguïté.
00:56 À tous les échelons, il faut débureaucratiser la France.
00:59 Avec les Français, avec les professionnels, avec les élus.
01:02 Nous regarderons les démarches qui peuvent être améliorées. Tous les sujets sont sur la table.
01:06 Mon seul objectif, c'est de libérer les Français dans leurs initiatives, c'est de les laisser vivre.
01:10 Il faut désmicardiser la France.
01:23 On ne peut accepter une France où beaucoup sont condamnés à rester proche du SMIC toute leur carrière.
01:30 Je vous annonce que nous généraliserons ce dispositif à tous les départements de France d'ici le 1er janvier 2025.
01:50 Je nommerai un émissaire chargé d'aller chercher à l'étranger des médecins qui voudraient venir exercer en France.
01:54 Et nous devons trouver les moyens de faire revenir nos jeunes Français qui sont partis étudier à l'étranger.
02:00 Je souhaite un principe simple qui se traduise par des mesures claires dès cette année.
02:10 Quand on a rendez-vous chez le médecin et qu'on ne vient pas sans prévenir, on paye.
02:14 Pour tous les domaines, j'y suis très attentif.
02:20 Nos accompagnements de nos citoyens en situation de virulent, à tous les niveaux, particulièrement en Allemagne,
02:26 depuis des années, c'est un enjeu de solidarité, de dignité, d'inconnaissance.
02:32 Préalablement, je peux le dire également, j'ai vocalié un enfant dès le plus jeune âge.
02:37 Nous devons disposer de sanctions adaptées pour les mineurs de moins de 16 ans.
02:40 Pour eux, on ne peut pas aujourd'hui prononcer de peine de travaux d'intérêt général.
02:45 Je vous annonce que nous créerons des travaux d'intérêt éducatif qui seront leur équivalent
02:49 et seront donnés plus facilement que des peines d'intérêt général.
02:52 Dès le plus jeune âge, il faut en revenir à un principe clair.
02:55 Tu casses, tu répares, tu salies, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter.
03:01 [Musique]
03:23 Notre jeunesse veut s'engager, participer, aider, elle le fait déjà beaucoup d'ailleurs.
03:26 Elle se demande parfois comment être utile pour la planète.
03:29 C'est pourquoi nous lancerons un service civique écologique qui rassemblera d'ici à la fin du quinquennat
03:34 50 000 jeunes prêts à s'engager concrètement pour le climat.
03:37 [Applaudissements]
03:39 [Musique]
03:41 [Musique]
03:43 [Musique]

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