Les invités du jour - Virginie Hocq et Jonathan Lambert
Thomas Sotto et Marie Portolano reçoivent ce matin sur le plateau de Télématin, Virginie Hocq et Jonathan Lambert. Les comédiens sont en couple actuellement dans une pièce intitulée « L'amour chez les autres », au théâtre Edouard VII.
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00:00 Vous l'avez compris, les invités de Télémathins nous ont rejoint Virginie Hoque et Jonathan Lambert.
00:05 Bonjour messieurs-dames.
00:06 Bienvenue messieurs-dames.
00:07 Merci beaucoup d'être avec nous. On a appris donc déjà que vous êtes nés le 11 février.
00:11 Non mais non, en fait c'était février, c'était parce que j'avais très envie qu'on me le fête
00:14 et c'est le moment pour le dire à plein de gens, moi c'est le 26 février, n'hésitez pas j'adore les cadeaux.
00:19 Ah d'accord, on peut même dire que c'est aujourd'hui si vous voulez vous souhaitez voir l'anniversaire.
00:22 Oui d'accord.
00:23 Bon anniversaire Virginie.
00:24 Bon anniversaire.
00:25 C'est le temps d'acheter les trucs les gens.
00:26 C'est les cadeaux qui m'intéressent. Vous êtes en couple en ce moment au Théâtre Édouard VII
00:30 dans une pièce qui s'appelle "L'amour chez les autres" jusqu'au 19 mai.
00:33 C'est une histoire de couple, de mariée, de cocu, la vie j'ai envie de dire, la vie normale des gens.
00:39 Il y a beaucoup de monde sur scène, c'est vivant, c'est riant.
00:42 Comment ça se passe pour vous parce que vraiment ça va à mille à l'heure.
00:45 Comment vous faites pour vous repérer, vous organiser ?
00:47 Oui, c'est une pièce qui est en fait extrêmement technique et donc c'est assez compliqué d'être dans cette technicité
00:54 et à la fois d'être dans l'émotion, d'être dans les intentions de jeu.
00:58 Parce qu'il faut expliquer que ce sont des scènes qui se jouent en simultané dans un appartement et dans un autre
01:06 et que parfois on ne se donne pas la réplique mais on attend que ça se finisse d'un côté.
01:10 On est en suspens.
01:11 Et donc on joue beaucoup à l'oreille.
01:13 On a l'impression de décoller, on se dit "ok voilà" et puis on doit attendre parce que les autres parlent en même temps
01:17 et retourner dans la même émotion.
01:19 Donc c'était un peu laborieux les répétitions mais maintenant c'est jouissif pour le spectateur et pour nous.
01:23 Ah ouais parce qu'on a vraiment l'impression d'être une petite souris en train de trinquer tout ce qui se passe entre ces trois couples.
01:27 On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer.
01:29 On va se mettre tout de suite dans l'ambiance.
01:31 Autour de cette table, six personnages, trois couples.
01:35 Les hommes se connaissent bien, ils travaillent ensemble.
01:38 L'un est le chef, les autres ses employés.
01:42 Les femmes sont très différentes.
01:45 Il y en a une qui trompe son mari avec le mari d'une autre.
01:50 Il y a un couple qui a été invité à dîner deux fois.
01:54 Il n'aurait jamais dû accepter.
01:56 Dans ce jeu de dupe, tout le monde ment.
02:00 Ou presque.
02:01 Mais qui ?
02:03 Je vais le faire moi-même.
02:08 Le teaser est génial.
02:10 Vous avez joué hier soir ?
02:11 C'est la voix de Ladislas Schola qui est notre metteur en scène.
02:13 Vous êtes mari et femme sur scène.
02:15 Franck et Fiona Foster si je ne dis pas de bêtises.
02:17 Moi c'est Franck Foster.
02:18 Moi c'est Fiona Foster.
02:19 FFF.
02:20 Je ne suis pas Fiona.
02:22 Vous vous connaissiez dans la vie ou vous avez commencé par le mariage ?
02:26 Comment ça ?
02:27 Vous vous connaissiez dans la vie ou vous avez commencé par vous marier sur scène ?
02:29 On se connaissait.
02:30 On n'avait jamais véritablement travaillé ensemble.
02:32 Mais on s'était croisés à plusieurs occasions.
02:35 Je suis très contente qu'il soit mon mari.
02:37 Son petit mari, sa petite chose.
02:38 Vous êtes content qu'elle soit votre femme ?
02:40 Bien sûr.
02:41 Ça compte aussi.
02:43 Puisque vous vous connaissez bien, je vous propose de jouer au jeu de la vérité.
02:47 Allez, c'est parti.
02:49 Ne pensez pas.
02:52 Toute cette carrière pour finir aux amours.
02:54 Alors Jonathan, combien mesure Virginie ?
02:57 Plus grande que moi.
02:59 Mais après, ça ne m'intéresse pas.
03:01 Dès que ça me dépasse.
03:02 Dès que je ne vois plus rien.
03:04 Si, je vois sa glotte quand je joue.
03:07 C'est vrai, ce n'est pas ma culotte.
03:09 1m80.
03:11 1m80.
03:12 Et bien oui.
03:13 Et je ne te fais pas de remarques.
03:15 Moi, on me les a toutes faites.
03:17 Virginie, en quelle taille s'habille Jonathan ?
03:20 Lui, il met du S.
03:22 Non, du 16 ans même.
03:23 C'est vrai ?
03:24 Parce que c'est moins cher.
03:25 Et notamment dans les marques américaines, le 16 ans me va largement.
03:30 Donc là, c'est 16 ans.
03:31 Ça, c'est à mon fils.
03:33 Ça, c'est un pull qu'il a découpé dans l'écharpe de Christophe Barbier.
03:37 Je vais même vous dire, ça c'est un pull qui appartenait à ma femme.
03:40 Et je récupère même les trucs de mes enfants maintenant.
03:43 C'est super pour les fans soldes quand même.
03:45 Il ne reste que des tailles extrêmes.
03:47 Je vous assure que le 16 ans, j'engage tous les gens qui ont cette taille ridicule comme la mienne
03:53 d'aller faire un tour chez les enfants parce que déjà...
03:56 La bonne taille, c'est quand les pieds touchent par terre.
03:58 Moi, je mets du 16 ans, mais c'est pour les crop tops.
04:00 Virginie, quelle est la chanson qui fait toujours pleurer Jonathan ?
04:03 Est-ce que vous le savez ?
04:04 Non, pas du tout.
04:06 Non, je ne sais pas du tout.
04:08 Jonathan, est-ce que je peux tenter de vous dire "Lover, you should come over".
04:12 Ah oui, de Jeff Buckley.
04:14 Et pourquoi ?
04:15 On va vérifier.
04:16 Parce que c'est une voix...
04:18 Ce n'est pas lié à...
04:19 Non, non, non.
04:20 Sa voix, je crois qu'il n'a fait qu'un album.
04:24 Et c'est une voix qui...
04:25 Donc là, on va mettre une caméra sur vous.
04:27 On laisse les musiques jusqu'à ce que vous pleuriez.
04:28 Oui, d'accord.
04:29 Jonathan, sur quelle musique Virginie aime-t-elle faire ?
04:35 Le ménage.
04:36 J'ai eu peur.
04:38 Killy Watch, non ?
04:39 Non, je fais ça sur toute...
04:42 Sur quoi que je fasse.
04:43 Jonathan, il y avait du pom-pom-pom-pom, non ?
04:45 Je ne sais pas.
04:46 Beethoven ?
04:47 Du Beethoven.
04:48 Ah oui ?
04:49 Ah non.
04:51 Eh bien, visiblement, c'est une information en bois.
04:53 Mais qui vous donne ces informations ?
04:55 Déjà, on avait tout bon jusqu'à maintenant.
04:56 C'est vrai.
04:57 C'était pas mal.
04:58 Moi, j'ai d'autres informations, affirmations.
05:00 Donc vous avez quand même pas mal de points communs.
05:02 Vous aimez faire les clowns tous les deux.
05:03 La preuve en est.
05:04 Mais je nettoie, je vois comment je peux.
05:06 Vous étiez...
05:07 Vous êtes tous les deux habitués à des sols en scène.
05:09 D'accord.
05:10 Donc tous les deux, comment ça se passe ?
05:11 Qui est-ce qui tire la couverture ?
05:12 Est-ce qu'il y en a un qui tire ou pas ?
05:13 Non, mais d'abord, on avait déjà vu du théâtre.
05:15 Enfin...
05:16 Moi, c'est les fondations, c'est le théâtre.
05:18 Du coup, c'est vrai que l'idée de retourner dans une pièce chorale
05:22 me permet aussi de faire très attention à justement
05:25 ne pas avoir cette tendance à jouer des coups.
05:28 Je n'ai pas envie de ça.
05:29 Et là, on a bien compris que dans ce spectacle,
05:31 on était au service de cette chose.
05:33 Parce que la mécanique est tellement dingue
05:35 que si tout à coup, on sort du cadre en se disant
05:37 "Ah, c'est à moi", c'est déjà fini puisque c'est aux autres.
05:39 Et dans les coulisses, c'est fou aussi, d'après ce que j'ai vu.
05:42 Moi, j'aimerais bien qu'on filme dans les coulisses.
05:44 C'est vrai qu'on n'a plus de pudeur.
05:45 C'est toi qui as dit ça.
05:46 Oui, oui, ça va très, très bien.
05:47 Et vas-y, que je suis en culotte.
05:48 Et vas-y, que je change de truc.
05:50 Non, mais encore une fois, ce qui est intéressant,
05:52 c'est qu'au théâtre, et notamment dans ce genre de vaudeville,
05:54 ce sont les situations qui priment.
05:56 Donc il ne s'agit pas d'être drôle,
05:58 parce que sinon on dessert les situations,
05:59 enfin d'être drôle, d'en rajouter,
06:01 puisque ce qu'il faut, c'est servir une situation.
06:03 Donc il faut être extrêmement sincère
06:05 pour mettre en place cette situation
06:07 et que le spectateur en rie à l'insu du personnage.
06:11 Parce qu'il n'y a pas les vannes qui marchent.
06:12 Voilà, on a juste à y...
06:13 Sur le texte, il n'y a pas véritablement des vannes.
06:15 C'est vraiment les situations qui sont échappotées.
06:16 Je rappelle donc qu'il y a trois couples sur scène.
06:18 On va quand même citer les autres comédiens.
06:19 Ariel Malet, Julie Delarme, Sophie Bouilloux et Andy Koch
06:23 qui jouent les autres couples.
06:25 Et il y a ce garçon-là.
06:26 Pourquoi il s'appelle maintenant R. Jonathan Lambert ?
06:29 C'est quoi ce R sur l'affiche ?
06:31 Non mais ça fait cinq ans maintenant.
06:32 Mon véritable prénom, c'est Rodolphe Jonathan.
06:35 C'est pour ça que j'avais fait mon spectacle précédent,
06:37 mon seul en scène s'appelait Rodolphe.
06:38 Parce que c'était le prénom que m'avait donné mon père.
06:41 Ma mère voulait m'appeler Jonathan.
06:42 Ils n'étaient pas tombés d'accord.
06:43 Donc ça avait donné Rodolphe Jonathan.
06:45 Et quand mon père est parti, j'ai voulu remettre au goût du jour.
06:49 Comme on dit, le roi est mort, vive le roi.
06:50 J'ai fait pareil avec le Rodolphe.
06:52 Virginie, vous aussi, vous avez un problème,
06:54 qui n'est pas vraiment un problème,
06:55 mais avec les prénoms, qu'est-ce qui s'est passé avec votre fille ?
06:57 Mon enfant n'a pas eu de prénom pendant 15 jours.
07:00 15 jours, mais est-ce que c'est possible ?
07:02 Oui, mais c'est-à-dire que j'avais du mal à nommer cette personne
07:05 que je ne connaissais pas.
07:06 J'avais déjà l'impression de lui imposer des choses.
07:08 Ce que j'allais faire et ce que je fais tous les jours.
07:10 Je lui ai imposé des trucs.
07:11 Elle range bien sa chambre.
07:12 C'est comme ça.
07:13 Mais les prénoms, j'avais du mal.
07:14 Donc tous les jours, quand elle est née,
07:16 ils m'ont dit comment elle s'appelle, je ne sais pas.
07:18 Ils ont fait, ce n'est pas grave,
07:19 bébé-fille sur le petit bracelet.
07:20 Le lendemain, l'infirmière est revenue, elle me dit,
07:22 alors, je ne sais pas, elle a fait, hein, hein.
07:24 Et le troisième jour, elle a fait, non, ça, non,
07:26 alors ça, je n'ai jamais vu.
07:27 Bébé-fille, c'est mignon comme prénom.
07:28 Oui, mais c'était difficile.
07:30 Donc tous les jours, quand je la présentais au papa,
07:32 je dis, elle s'appelle, non, non, non.
07:34 Elle a quel âge aujourd'hui ?
07:35 Maintenant, elle a 14 ans, elle n'a toujours pas de prénom.
07:37 Vous l'appelez bien ici.
07:39 Bien, truc, chose, enfant.
07:41 Est-ce que vous savez que Jonathan a commencé sa carrière à la télé ?
07:45 Oui.
07:47 Est-ce que vous savez dans quelle émission ?
07:49 La grosse émission ?
07:50 Pas du tout.
07:51 Et non.
07:52 Regardez.
07:53 Les sandwichs, ça mérite quand même du pain convenable,
07:55 du jambon convenable, du beurre convenable
07:57 et du cornichon autant qu'on en veut.
07:59 Ne nous mégotez pas le cornichon.
08:01 Nous voulons du bon sandwich.
08:03 Nous voulons des bons sandwichs.
08:05 Nous voulons des bons sandwichs.
08:07 Ah !
08:08 Avec Jean-Pierre Coff,
08:09 qu'est-ce que ça vous a appris de travailler avec lui ?
08:11 Ah, ben, c'était mes premiers pas à la télé.
08:13 Moi, je regarde de super souvenirs à chaque fois qu'on en parle
08:16 parce qu'on est restés en contact.
08:18 Donc, il a vu ma famille grandir.
08:21 Il a vu tous mes enfants déjeuner ou en dîner une fois par an au moins ensemble.
08:27 Et en fait, ce qui me trouble à chaque fois,
08:29 c'est que c'est une émission qui n'a duré que six mois
08:32 et souvent, les gens m'en parlent.
08:34 Enfin, les gens âgés, pour être honnête,
08:36 parce que ça fait un moment.
08:38 Les gens m'en parlent, donc c'est drôle d'avoir à la fois...
08:40 Parce qu'il l'a marqué. Il l'a beaucoup marqué.
08:42 Oui, évidemment, c'était une personnalité hors du commun.
08:44 Et puis, non, non, c'est aussi des souvenirs de resto.
08:48 On ne peut plus dire comme ça. Mais c'est de la merde.
08:50 Mais il faut qu'il y ait quelque chose.
08:52 Les guignols avaient contribué aussi à sa gloire et à son image.
08:55 L'amour chez les autres, c'est donc le nom de cette pièce de théâtre.
08:58 L'amour, on va le traiter en consultation médicale.
09:01 Vous avez vos cartes victales, j'espère ?
09:03 On a le docteur Kierzek qui est avec nous.
09:05 Une petite consultation, docteur.
09:06 C'est un vrai docteur, c'est pas une blague.
09:08 Est-ce que l'amour, le mariage, c'est bon pour la santé, docteur ?
09:11 C'était pour une consultation médicale.
09:13 Je me suis fait rester, j'ai cru que c'était pour le théâtre, l'amour, justement.
09:16 Non, mais je suis allé regarder un peu l'amour et les bienfaits de l'amour sur le corps.
09:20 En fait, c'est une cure de jouvence, l'amour.
09:24 Parce que l'amour, dans le baiser, par exemple, c'est un anti-infectieux.
09:27 Parce que dans le baiser, avec la langue, je ne sais pas si...
09:30 Baiser de théâtre, je ne sais pas s'il y a la langue ou pas,
09:32 mais quand vous faites un vrai bisou, il y a 80 millions de bactéries, quand même.
09:36 Et donc, ces échanges de bactéries, ça permet de se protéger,
09:38 de doper son système immunitaire.
09:40 La mononucléose, d'ailleurs, n'avait pas le surnom de la maladie.
09:43 C'est la maladie du baiser, alors ça, ce n'est pas vraiment anti-infectieux.
09:45 On peut attraper des maladies aussi avec le baiser.
09:47 Ça réduit le stress. L'amour, ça réduit le stress parce que c'est des bonnes hormones.
09:51 C'est des endorphines.
09:52 Mais l'amour, faire l'amour ou "Oh, je t'aime, je suis content de te voir" ?
09:55 Non, mais faire l'amour, l'amour, le sentiment amour,
09:58 parce que c'est l'hormone du plaisir, c'est l'ocytocine, c'est l'amour de l'attachement.
10:02 L'ocytocine, par exemple, l'attachement d'une maman avec son enfant,
10:05 ou dans un couple, c'est cette hormone-là.
10:07 Et ça, ça rend heureux et ça baisse le stress.
10:09 J'ai juste un cadeau pour Jonathan.
10:12 Ah oui ?
10:13 Pour la mononucléose ?
10:14 Pourquoi ?
10:15 Non, parce que je suis…
10:17 Nozophobe.
10:18 Je suis précautionneux.
10:20 J'en mets dans la bouche avant d'embrasser ma femme.
10:23 Mais du coup, avant de faire un baiser de cinéma ou de théâtre,
10:25 c'est compliqué pour vous ?
10:27 Non, alors en fait, il y a une sorte de schizophrénie
10:29 qui fait que dès lors que je suis notamment dans les coulisses,
10:32 comme ça va très très vite, je ne fais plus…
10:34 Parce que par exemple, je déteste marcher pieds nus
10:36 dans des endroits que je ne connais pas.
10:38 Mais quand on est en coulisses, comme tout va très vite,
10:40 là, je ne me pose absolument plus de questions, heureusement.
10:42 Imaginez, il met du papier au sol.
10:44 "Attention, Jonathan va marcher. Portez-le, portez-le !"
10:46 Au moment du Covid, il paraît que vous mettiez les courses dehors
10:48 pendant 24 heures avant de les rentrer à la maison.
10:50 Oui, c'est vrai.
10:51 Et j'allais plus loin, je me désapais dans le jardin.
10:54 Je mettais tout, entre guillemets, en décontamination,
10:56 enfin, dans la truc, et je rentrais tout le jour.
10:58 Il permettait de dormir en garde à vue tous les soirs.
11:00 Ah, mais moi, j'étais complètement folle.
11:02 Vous aussi ?
11:03 Je comprends très bien votre…
11:04 On a les images.
11:05 Vous n'êtes pas obligé de mettre la langue,
11:08 alors qu'il y aura moins de bactéries,
11:09 mais juste mettre les lèvres.
11:11 Il y a 12 muscles dans les lèvres,
11:13 donc c'est un botox naturel.
11:14 Et la langue, c'est encore mieux, parce qu'il y a 19 muscles.
11:16 Mais il y a des gens qui se musclent ?
11:18 Mais bien sûr, le matin, vous pouvez faire ça devant télé,
11:20 vous vous musclez, et c'est un antiride.
11:22 C'est très bien, le fait de s'embrasser,
11:24 ça permet de mettre en branle tous ces muscles…
11:28 Oh, Louis !
11:30 Pardon, je ne voulais pas la faire.
11:32 C'est trop tard, j'ai entendu.
11:34 C'est un botox naturel.
11:35 Bref, faites l'amour et pas la guerre,
11:37 ça, c'est bon pour la santé.
11:38 Et mariage ou hors mariage, alors ?
11:40 Non, mais Marie, l'amour, que mariage,
11:42 parce que là aussi…
11:43 Bien sûr, Gérald !
11:45 Intéressant, parce qu'il y a des études
11:47 qui ont étudié le mariage…
11:48 Il n'y a que le mariage, mais dans la pièce,
11:49 il est cocu, quand même.
11:50 Le mariage est bon pour le cœur.
11:52 Le mariage et faire l'amour ou être en amour
11:55 dans le cadre d'une relation légitime,
11:57 ça, c'est plutôt bon, et on voit qu'il y a
11:58 une mortalité, des maladies cardiovasculaires
12:00 qui sont plutôt en diminution.
12:01 En revanche, l'adultère, et dans la pièce,
12:03 oui, il y a de l'adultère.
12:04 Attention, le stress, ça, c'est mauvais pour le cœur.
12:07 42% de risque en plus, quand même.
12:09 C'est-à-dire qu'il y a davantage d'infarctus
12:11 chez les hommes infidèles.
12:13 Les femmes n'ont pas été étudiées.
12:15 Parce qu'elles sont parfaites, moi !
12:17 Ce sont les hommes infidèles.
12:19 Donc l'amour, oui, mais dans un cadre plutôt…
12:21 Et de ne pas stresser.
12:22 …convenu et de mariage, pour ne pas stresser.
12:24 On n'est pas obligés de consulter le docteur Kersak
12:26 chaque fois qu'on veut rouler une pelle.
12:27 Exactement.
12:28 Parce qu'il nous a quand même cassé notre délire.
12:29 Merci beaucoup Virginie Hoque et Jonathan Lambert.
12:31 On rappelle que votre pièce,
12:33 "L'amour chez les autres", c'est au théâtre
12:35 Édouard VII jusqu'au 19 mai.
12:37 On a beaucoup aimé.
12:38 C'est gentil, merci.
12:39 Une super énergie.
12:40 Approuvé.
12:41 Ah, ça fait plaisir !
12:42 Approuvé par Télématins.
12:43 Allez, on passe au Néanmouth.
12:45 Avec ou sans la langue ?
12:46 Avec la langue !
12:48 Dis donc, on va les séparer, ces deux-là.
12:49 Il va vous piquer votre meuf, j'ai l'impression.
12:50 J'ai l'impression. Merci beaucoup.