"Une belle opération de communication": le président de la FNSEA revient sur le déplacement de Gabriel Attal en Occitanie
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, est auditionné ce mercredi 31 janvier par la commission des affaires économiques du Sénat.
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00:00 On a eu d'abord une première phase qui a consisté à être invité, comme l'ensemble des partenaires sociaux,
00:05 à rencontrer le Premier ministre, que nous avons fait lundi, il y a une semaine. Voilà.
00:11 Donc avec un échange qui consistait à poser le diagnostic. Moi, j'étais très intéressé de savoir si nous partagions le diagnostic.
00:18 C'est important de savoir si, avant de démarrer à travailler ensemble, on est déjà au clair sur ce que sont les éléments de force et de faiblesse,
00:25 parce que je voudrais quand même rappeler, dans le moment dans lequel on est, que l'agriculture a des éléments de force
00:30 et que s'il y a des menaces, il y a aussi des opportunités. Voilà. J'essaie de regarder aussi comment, demain, on peut continuer à avancer.
00:38 Donc on a posé le diagnostic avec le Premier ministre. Et puis on en est resté là. Bon. Je ne reviens pas sur si c'est passé vendredi.
00:45 Le Premier ministre qui est descendu en Occitanie, qui a fait une belle opération de communication, qui s'est finalement traduit par une forme de suragacement.
00:54 Et puis qui nous a conduits dans la situation dans laquelle on est. Je dis aussi que beaucoup de gens, en ce moment, critiquent la FNSEA.
01:08 Je pense que le gouvernement est bien content de nous trouver, en ce moment, pour savoir avec qui négocier.
01:14 Je le dis aussi très clairement, parce qu'il n'y a d'abord pas que la FNSEA, d'autres syndicats. Enfin, chacun sera libre de porter ses revendications.
01:24 J'ai compris que le Premier ministre recevrait les autres syndicats. En tous les cas, pour ce qui nous concerne, après avoir fait des remontées du terrain,
01:32 on a aujourd'hui un certain nombre de propositions qui ont été adressées au Premier ministre et sur lesquelles on travaille.
01:37 Donc on a eu des séances de travail. Voilà. Donc le Premier ministre souhaite aller le plus vite possible.
01:43 Nous, ce qui nous intéresse, c'est qu'on puisse prendre point par point. Alors évidemment, en étant là aussi rigoureux,
01:48 entre ce qui est franco-français sur lequel il a la main, ce qui est franco-français sur lequel on a besoin du législateur...
01:54 Donc je sépare bien ce qui relève du décret de ce qui relève de la loi. Et puis ensuite, on a des sujets européens, voilà,
02:01 qui ne se régleront pas en quelques jours, même si le président de la République lui-même est à Bruxelles aujourd'hui et demain.
02:10 Et puis enfin, on aura un rendez-vous électoral européen dans lequel j'imagine que, d'ici cette échéance,
02:17 chacun portera les visions et les agriculteurs se définiront.