Jean-Sébastien Ferjou, directeur d'Atlantico, évoque le cas de Dominique Pelicot qui fera son retour à son procès ce mardi, après des problèmes de santé.
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00:00Non mais bien sûr, on ne peut que comprendre la frustration et l'émotion qui étaient celles de Mme Pellicot,
00:05mais pour aller dans le sens de ce que disait Judith Ventrem, je trouve que ce qu'on a appris là,
00:10les derniers éléments qui sont apparus sur Dominique Pellicot sont profondément perturbants,
00:15parce que non seulement il y a tous les faits dont il est accusé concernant son épouse ou d'autres membres de sa famille,
00:22mais il semble aussi mis en cause et être soupçonné, en a retrouvé son ADN,
00:26sur les lieux d'une agression sexuelle qui avait été subie par une femme,
00:31qu'un homme avait voulu violer, il y a de forts soupçons sur sa personnalité,
00:37et une autre, dans des circonstances très similaires à Jean Immobilière dans le cadre d'une visite,
00:42qui à elle, malheureusement et tragiquement, finit assassinée.
00:47Et donc on est face à quelqu'un que les psychiatres d'ailleurs décrivent comme un pervers total,
00:52et donc on n'est effectivement pas dans le discours qu'on a entendu auprès de certaines...
00:56féministes sur quelque chose qui serait représentatif des comportements masculins,
01:02même si par ailleurs incontestablement, et on l'a vu ces dernières années,
01:05oui, il y a beaucoup de choses à remettre en cause dans les regards ou la manière dont la société a pu gérer les agressions sexuelles.
01:11Mais là, la perversité de M. Pellicot ne me paraît pas correspondre à cet espèce de discours politique qui s'est installé sur ce cas.