• il y a 11 mois
Le sélectionneur du XV de France a expliqué ce qui avait présidé aux choix de Yoram Moefana et Paul Gabrillagues plutôt que Louis Bielle-Biarrey et Cameron Woki pour affronter l'Irlande vendredi soir à Marseille. 

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Transcription
00:00 C'est toujours des réflexions qu'on a avec le staff, donc Patrick ici présent.
00:06 Peut-être je pourrais donner la parole à Patrick pour échanger sur la réflexion qu'on a eue,
00:11 puis après je vous dirai sur le choix final.
00:13 Mais c'est intéressant qu'on partage aussi la méthode de notre sélection, si tu veux bien Patrick.
00:18 Bonjour à tous.
00:21 On avait deux profils, on le voit bien sur les caractéristiques, sur les deux postes en l'occurrence.
00:28 C'est deux profils très différents.
00:30 Yoram en l'occurrence qui est très en forme depuis le début de saison, très très en forme avec son club.
00:38 Et qui a une dimension physique, un potentiel physique de pénétration, de contest,
00:44 d'enchaîner les tâches, même sur mettre de la pression sur les rugs.
00:50 Paul c'est un peu la même chose, quelqu'un qui a une grande capacité à enchaîner les tâches,
00:56 les tâches obscures aussi, sur tous les déblayages, tous les rugs, enchaîner beaucoup de plaquages.
01:01 Et puis ils étaient en balance un tout petit peu pour démarrer avec Cameron et Louis,
01:08 qui sont aussi des profils avec un potentiel, un X-Factor très très fort.
01:15 Louis dans l'explosivité, dans sa vitesse et dans sa capacité à finir les coups.
01:19 Cameron avec sa qualité de touche, comme on l'a vu pendant les quatre années du mandat de Fabien, du premier.
01:30 Donc voilà, on a fait une réflexion là-dedans pour essayer d'équilibrer, d'être sans doute avec un match au départ.
01:37 On sait que les Irlandais vont nous proposer énormément de séquences, avec énormément de possessions.
01:42 Il faudra résister à ça et ensuite il faudra être capable, sur les finisseurs, de pouvoir aller chercher ce match-là.
01:51 Donc on a plutôt pensé dans cette logique-là.
01:54 Pour synthétiser en fait, le choix c'était intensité courue ou intensité combattue.
02:03 On a choisi l'intensité combattue pour commencer le match.
02:09 D'abord c'est l'occasion de saluer Antoine qui se prépare à voyager avec le rugby A7.
02:15 Qui d'abord continue à jouer avec son équipe et qui a été excellent l'an dernier au Racing.
02:20 Donc ça fait partie de cette vision qu'on a aussi avec les joueurs de développement.
02:28 Cette vision partagée avec la DTN, la Fédération et son club, le Saint-Toulousain.
02:34 Il a choisi une ouverture, une parenthèse qui sera le rugby A7 et les Jeux Olympiques.
02:41 Et je l'en félicite une fois de plus parce que je trouve que c'est bien de respirer, de sortir du cadre, d'une manière ou d'une autre.
02:49 Ce qui laisse la place, ce qui laisse l'opportunité à d'autres joueurs de venir dans le vestiaire et de chercher le maillot.
02:57 Max Hucu qui est avec nous depuis le début du mandat, quasiment, a toujours été bon, voire très bon dans ses matchs.
03:09 Donc c'est à lui maintenant de prendre la charge, on va dire, de prendre la charge.
03:15 Avec sérénité, avec ce qu'il sait faire, avec ses atouts, ses qualités.
03:20 Et puis Nolan Le Garrec qui a été avec nous depuis le Japon, qui a toujours été très très bon dans les entraînements,
03:28 toujours convaincant dans les temps passés avec nous, jamais rentré sur le terrain, jamais capé.
03:35 Puis reparti en club, avec le Racing, très performant avec le Racing.
03:39 C'est un sentiment que Nolan est prêt aussi à prendre le relais.
03:45 Donc en fait cette émulation dans le rugby français, je la vois positive.
03:52 Pour l'équipe aussi, c'est-à-dire que Greg, Capitaine, les leaders, dans lesquels Thomas Ramos et Max Hucu sont aujourd'hui partie prenante,
04:04 ont maintenant à jouer, sans Antoine, mais surtout avec toutes les qualités que cette équipe porte en elle.
04:15 Donc ça va être intéressant de voir ce visage différent de notre équipe de France.
04:22 Le public, je crois que sur les derniers chiffres, je vais être...
04:31 On aurait pu remplir 3 stades de vélodrome.
04:36 Le stade de vélodrome c'est 67 000 places.
04:40 Il y a 4 ans, lorsqu'on a pris le mandat, il y avait 45 000 places vendues au stade de France.
04:45 Donc il me semble que le public est là, très présent.
04:50 4 fois le stade de Lyon, 2 fois le stade de Lille.
04:56 Donc le public est présent.
04:58 On suit de près, vous savez, notre mission c'est rassembler, fédérer, partager, avec le public.
05:05 C'est le sens de notre mission.
05:07 Donc on suit de près ce qui se dit.
05:09 Les dernières études, 98% de la population française soutient l'équipe de France.
05:15 Donc on est là où on voulait être et on a ce qu'on voulait, c'est-à-dire un public.
05:20 Un public avec qui on partage.
05:23 Et le stade de vélodrome, je ne laisserai pas Patrick en parler,
05:29 mais l'équipe de France, elle l'aime.
05:32 Elle aime le stade de vélodrome.
05:34 Très fort.
05:36 Merci.

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