• l’année dernière
Hormis la titularisation de Mohamed Haouas au poste de pilier droit, Fabien Galthié a choisi de miser sur la continuité pour affronter l'Écosse dimanche (16 heures), deux semaines après la défaite en Irlande. Le sélectionneur du quinze de France s'explique.

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Transcription
00:00 Depuis 4 ans maintenant et 33 compositions d'équipes, nous avons essayé d'avoir une cohérence,
00:08 une lecture, une vision qui nous amène sur une période qui est bien définie qui est de 4 ans.
00:14 Notre équipe de France a remporté 80% de ses matchs, sort d'une série de 14 victoires consécutives.
00:22 Les joueurs qui la composent et qui ont été associés ont prouvé face à différents adversaires et dans différentes conditions
00:31 qu'ils étaient tous capables de relever tous les défis, n'importe quel défi.
00:36 Il s'avère que votre question j'imagine elle est liée à la défaite et donc la défaite peut être entre guillemets synonyme de sanction.
00:45 Qui dit sanction dit changement.
00:48 Nous avons jugé bien sûr qu'avec notre premier cercle, notre staff, après réflexion,
00:55 puisque nous prenons le temps une fois par jour de travailler sur la composition d'équipe,
01:01 qu'il n'y avait pas de raison de modifier cette composition d'équipe,
01:05 hormis vous l'avez dit, Buini et Antonio qui est suspendu pour deux matchs.
01:09 Et donc nous avons intégré dans cette composition d'équipe un Moorouaz qui était dans le groupe des 28
01:16 et qui a déjà joué avec nous à différentes occasions,
01:20 ce qui nous permet d'essayer de conserver une expérience collective qui reste conséquente.
01:29 Si, bien sûr, je répète, ça fait quatre ans qu'on travaille sur ce groupe là,
01:34 il y a des joueurs qui sont absents, je pense à Jean-Baptiste Augreau par exemple qui est blessé,
01:38 il y a Gabin Vierre par exemple qui est aussi blessé, il y a Cameron Wauquiez qui est blessé,
01:43 je pourrais rajouter Arthur Vincent,
01:47 bien sûr qu'il y a des joueurs qui peuvent revenir encore en fonction de leur récupération
01:52 et de leur niveau de performance.
01:55 Le vestiaire, il est ouvert, le dernier exemple c'est quand même Etandu Mortier.
02:00 Etandu Mortier, il est arrivé il y a trois matchs pour l'ouverture du tournoi.
02:06 Et un joueur sur quinze, c'est beaucoup.
02:09 C'est beaucoup parce que de par notre configuration, on va dire, liée au calendrier,
02:15 l'équipe de France Premium, elle ne fait que huit matchs,
02:18 quand les autres équipes internationales en font au moins onze, voire douze.
02:23 De par le choix qu'on a fait de protéger l'intégrité physique
02:27 et laisser des plages de récupération aux joueurs premium,
02:29 on a huit matchs pour faire jouer les meilleurs ensemble
02:32 et puis trois matchs pour travailler sur le développement.
02:36 C'est une très bonne question, je l'ai vu, ça a été commenté,
02:39 mais Antoine, cette année, il a fait deux matchs en novembre
02:44 et deux matchs avec nous pour le moment, ça lui fait quatre matchs.
02:47 Est-ce qu'au niveau vie collective dans une équipe,
02:51 quatre matchs dans la saison et si tout va bien, il en fera sept, c'est beaucoup.
02:56 Je vous laisse commenter, juger, interpréter.
03:00 Donc notre capitaine, le joueur qui est considéré comme un des meilleurs joueurs au monde,
03:04 aura fait quatre matchs pour le moment et peut-être sept.
03:09 Pour nous, mettre les meilleurs joueurs sur le terrain, c'est le principe de sélection.
03:15 Le principe de sélection.
03:17 Lorsque l'an dernier, on a sorti Antoine et on l'a fait rentrer Max Lecoux comme finisseur,
03:27 c'était un principe de sélection cohérent.
03:30 C'était quelque chose que l'on ressentait, la possibilité de faire en sorte que le joueur qui rentre
03:36 va apporter un supplément et va suppléer le joueur qui sort.
03:42 C'est le principe de la rotation et du coaching.
03:45 L'équipe d'Ecosse, aujourd'hui, dans cette compétition,
03:50 elle a commencé par une victoire avec bonus offensif à Londres, à Tukendam.
03:56 Elle a enchaîné ensuite par une victoire avec bonus offensif face au Pays de Galles.
04:01 Quand on regarde la compétition d'équipes qui viennent de sortir ce matin,
04:05 que vous avez, je pense, tous à disposition,
04:09 on se rend compte qu'aujourd'hui, les Ecossais nous proposent leur meilleure équipe.
04:17 Par le jeu des blessures, par le jeu des retours de blessures, par le jeu des joueurs en forme,
04:23 les 23 Ecossais qui vont rentrer samedi au Stade de France,
04:28 c'est leur meilleure équipe d'Ecosse qu'on ait jouée depuis maintenant,
04:32 puisqu'on les a jouées deux fois chez eux, une fois chez nous, trois fois.
04:35 C'est leur meilleure équipe. Ils ont aligné leurs meilleurs représentants.
04:40 Aujourd'hui, ils sont premiers ex-aequo avec l'équipe d'Irlande
04:43 et ils sont en capacité, comme les Irlandais, mais comme nous, et comme les Anglais, de gagner le tournoi.

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