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00:00 [Musique]
00:05 ... en Europe entre mes visites ici au Sénégal.
00:11 Et il y a aussi l'équipe cadre avec 10 experts,
00:16 qui sont des experts sur l'analyse politique, juridique,
00:20 les processus électoraux, les droits de l'homme, les médias,
00:25 et aussi une analyse rigoureuse qui va se poursuivre.
00:36 Ce qui est important dans la mission de l'Union européenne,
00:39 c'est qu'on a aussi des observateurs et observatrices de longue durée.
00:44 Et donc, ils viennent d'arriver, ils sont à 32,
00:48 et ils vont être déployés dans toutes les régions et dans tous les pays.
00:53 Donc c'est 16 équipes avec 2, ils travaillent en binôme,
00:56 ils vont être déployés dans tous les pays.
00:58 Et ça c'est très important, une partie très importante de notre méthodologie,
01:02 qu'ils puissent voir et parler avec des gens,
01:05 avec tous les partis prenants dans tous les pays.
01:11 C'est nos oreilles et nos yeux sur le terrain.
01:15 Et ils vont évidemment faire ce qu'ils ont fait ici au niveau de Dakar,
01:20 ils vont rencontrer les partis politiques, les candidats, les citoyens,
01:26 les sociétés civiles, et parler avec les électeurs,
01:30 et pouvoir suivre les campagnes et les préparations techniques,
01:35 mais aussi au niveau de campagnes et débats.
01:40 Et donc voilà, ils seront déployés vendredi.
01:45 Il vient d'arriver, ils seront déployés vendredi.
01:50 De plus, pour les élections mêmes, il y aura une délégation de 7 députés du Parlement européen
01:57 qui se joindra à notre mission le jour des élections.
02:01 Et le jour de vote, la mission de l'Union européenne
02:06 disposera au total de plus de 130 observateurs sur le terrain,
02:11 issus de 27 États membres de l'Union, ainsi que Norvège, Suisse et Canada.
02:17 Par contre, nous sommes, comme j'ai dit, tenus par l'importéalité et l'indépendance,
02:23 et on présentera publiquement nos premières observations
02:27 lors d'une conférence de presse qui se tiendra ici à Dakar,
02:31 deux jours après le vote, ça veut dire le 27 février.
02:35 Et la mission sera présente au Sénégal jusqu'à la mi-mars en cas d'un seul tour,
02:41 et évidemment plus loin s'il y a un deuxième tour.
02:45 Le rapport final de notre mission sera présenté aux autorités et au public quelques semaines plus tard,
02:51 après un éventuel premier tour ou un éventuel deuxième tour.
02:55 Et cet rapport comprendra une évaluation plus approfondie de processus électoral,
03:01 ainsi que des recommandations pour les scrutins futurs.
03:06 Et donc, juste pour conclure, j'aimerais souligner qu'au cours des processus électoraux,
03:15 et surtout peut-être particulièrement pendant la campagne,
03:19 nous appelons au respect des libertés d'expression des réunions,
03:24 ainsi qu'au rejet de violences et de messages de haine.
03:27 Et notre objectif, c'est de contribuer positivement à une élection présidentielle
03:33 que nous souhaitons inclusive, transparente et libre.
03:38 Et en tant qu'élu de mon pays, la Suède, les élections, c'est un moment important dans chaque pays.
03:46 Mais c'est aussi un moment heureux pour les politiques d'aller à la rencontre,
03:52 et les électeurs d'aller à la rencontre, de débattre, discuter, de se mobiliser,
03:57 de... pour les électeurs, ce n'est pas chaque jour, les citoyens, qu'on est demandé de donner son avis.
04:04 Mais les élections, c'est un moment comme ça.
04:06 Et donc, dans chaque pays, et évidemment ici au Sénégal aussi,
04:12 c'est un moment important, et j'espère, j'espère pour tous les citoyens sénégalais
04:18 que ce sera un moment de transparence, d'inclusivité et d'une expression vers l'avenir pour le peuple sénégalais.
04:29 Avec ça, je m'arrête et je suis à votre disposition pour des questions.
04:34 Merci. Pendant que vous préparez vos questions, je vous rappelle que vendredi prochain, à 8h30,
04:43 vous êtes tous invités à assister au déploiement de nos 32 observateurs de longue durée
04:51 qui partiront d'ici pour les 14 régions du Sénégal.
04:55 Donc, rendez-vous vendredi matin ici à 8h30 sur le parking de l'hôtel.
05:02 Pour vos questions, je vous demande de lever la main, et un assistant vous apportera un micro.
05:10 Veuillez vous présenter et nous dire quel média vous représentez, et nous prendrons deux ou trois questions à la fois.
05:20 Bonjour. Je suis Lozano, journaliste à l'AFP. Vous m'entendez ?
05:27 Oui.
05:29 Vous avez dit que vous souhaitiez... Merci d'organiser cette conférence de presse.
05:34 Vous avez dit que vous comptiez rencontrer tous les candidats à la présidentielle.
05:39 Est-ce que vous avez déjà formalisé une demande pour rencontrer M. Bassirou Namaïfaï ?
05:45 Et avez-vous déjà obtenu une réponse ?
05:52 C'est une autre question.
05:54 On va prendre une autre question, s'il vous plaît.
05:59 Bonjour à tous. Est-ce que vous m'entendez ? C'est bon.
06:02 Bonjour à tous. C'est...
06:07 Bonjour à tous. Vous m'entendez ? C'est Pablo Carmo, journaliste à E-radio, E-tv, E-média.
06:13 Je voudrais savoir... Vous avez dit que vous allez examiner le processus électoral,
06:16 et le processus électoral comprend la période préélectorale, la période électorale et la période postélectorale.
06:25 Et j'ai pu voir sur le rapport de 2019 que vous préconisiez l'abandon du parrainage.
06:34 Et je voudrais savoir, par la même occasion, sachant que l'Union européenne n'a pas un pouvoir injonctif,
06:41 quelle est justement la valeur de ces recommandations ? Merci.
06:49 Je vais commencer par... Donc, comme j'ai dit, nous avons comme objectif de voir tous les candidats
06:54 qui ont été validés par le Conseil constitutionnel, et donc quelle que soit leur situation.
07:04 Donc, on espère pouvoir aussi rencontrer Monsieur Diomaye, ou que ce soit possible.
07:16 On est en train de faire les démarches. Ça, c'est pour cette question-là.
07:20 Par rapport aux questions de parrainage et le processus préélectoral,
07:29 tous les pays ont des méthodologies et des procédures pour être sûrs qu'on a une représentativité,
07:42 qu'il y a une participation inclusive dans les élections.
07:48 On a déjà fait des recommandations par rapport aux procédures de parrainage.
07:53 On sait que ça fait partie d'un dialogue ici au pays. On reviendra sur...
08:00 Avec l'analyse qu'on est en train de faire, mais c'est trop tôt pour dire par rapport aux procédures de parrainage maintenant.
08:07 Mais on reviendra sur ça dans nos recommandations et dans l'analyse qu'on fait.
08:11 Et je ne vais pas m'avancer aujourd'hui pour avoir plus de conclusions que ça,
08:17 mais c'est clair que c'est une discussion qui va continuer, je pense, au-delà des élections.
08:25 Mais j'espère que ça se fera dans un esprit constructif,
08:30 et aussi ici, au peuple sénégalais, aux acteurs politiques sénégalais,
08:35 de trouver les bonnes modalités pour cette question.
08:41 Mais je ne peux pas avoir plus d'analyse pour l'instant par rapport à ce processus.
08:46 Bonjour. Moi, c'est Vincent Marny, journaliste à la CTV.
08:53 En fait, on l'a constaté, vous l'avez dit tantôt, que vous avez pu rencontrer la Sénat et aussi la Direction générale des élections.
09:01 Et on sait bien qu'il y a eu une polémique concernant les fichiers électoraux cette année.
09:05 Il y a eu plus de 40 candidats qui ont été recalés, et tous reviennent tout le temps sur la transparence concernant les fichiers électoraux.
09:14 Qu'est-ce que vous en pensez ? L'autre chose est que mon collègue l'a aussi soulevé, la question de Bachir Djamalfa et le candidat de Pasteur, il faut le dire.
09:21 Ils prennent pour qu'ils soient en tout cas, sont mandataires, avant de soulever la dernière fois, le principe d'égalité des candidats.
09:28 Il est en prison. Il ne pourra pas, en tout cas pour le moment, battre campagne.
09:32 Est-ce que vous, à votre niveau, vous faites partie, vous êtes de ceux qui pensent qu'il doit être libéré
09:38 afin qu'il puisse bénéficier, comme tous les autres candidats, de pouvoir battre campagne, malgré qu'il soit toujours en prison ? Merci.
09:46 Est-ce qu'il y a d'autres questions, s'il vous plaît ?
09:53 Bonjour à tous. Je suis Amouddou Dia, journaliste au quotidien sur ça.
09:59 Bon, sauf heureusement, je pense que nous sommes dans la période préélectorale.
10:03 Vous, en tant qu'observateur, ce que vous avez déjà eu à observer, est-ce que cela vous convient à propos d'une élection libre, démocratique et transparente ? Merci.
10:18 Donc, pour commencer par le fichier électoral, ça fait partie de, justement, l'équipe cadre ici qui va étudier le fichier électoral
10:32 et les questions techniques autour de ça. Et je ne peux pas, vu que ça ne fait pas longtemps qu'on est ici encore,
10:42 me prononcer sur les éventuels problèmes qu'il y a eu. Mais ça va faire partie de notre analyse, ça c'est certain.
10:53 Par rapport à la participation aux candidats de campagne, tout en égalité, il me semble très important que les candidats qui ont été retenus par le Conseil constitutionnel
11:08 puissent faire campagne en toute égalité. Et donc, évidemment, nous espérons que ça peut se faire. Parce que pour un processus électoral démocratique,
11:26 c'est important que tous les candidats puissent faire campagne en égalité.
11:32 Est-ce que vous pensez que le marché du jour sera plus facile ?
11:37 Nous, on ne peut pas se prononcer sur les procédures judiciaires. Ça c'est clair. Je constate juste que c'est important que les candidats puissent faire campagne
11:48 et que c'est important pour les citoyens et pour le processus électoral.
11:54 Oui, bonjour. Clément Baudreau de TV5MONDE. Il y a eu ces derniers jours des tensions. Certains partis politiques s'en sont pris à des institutions du pays.
12:02 Deux membres du Conseil constitutionnel ont été accusés de corruption. Est-ce qu'à moins d'un mois de l'élection, c'est quelque chose qui vous inquiète ?
12:09 Bonjour. Je m'appelle Jacob Bamba. Je suis à Pôle compte de Sud-Orient.
12:35 J'aimerais avoir des précisions au niveau de l'Union européenne. Vous savez certainement qu'au Sénégal, actuellement, il y a beaucoup de tensions.
12:44 Notamment, le Conseil constitutionnel est accusé de corruption. La Sénat reçoit tardivement le fichier électoral.
12:54 Entre autres, est-ce que vous pensez que l'Union européenne a pris les dispositions nécessaires, ou à la moindre de sa politique, pour que sa mission avance ?
13:11 C'est clair que, par rapport à la première question, il y a des institutions clés dans ce processus électoral.
13:18 Il y aura notamment la DGEU, le Sénat et le Conseil constitutionnel.
13:26 C'est important que toutes ces institutions puissent opérer pleinement selon leurs mandats et selon la loi sénégalaise.
13:36 Notre analyse va évidemment porter sur les processus qui se passent maintenant. On suit de très près les discussions et les mouvements autour de toutes ces institutions, et aussi leurs actions.
13:56 On ne pourra pas faire une analyse de tout ça avant la fin du processus électoral, parce qu'on est tenu par notre mandat aussi de ne pas interférer dans le processus électoral.
14:08 Je tiendrai tout pleinement à ça. Et ça répond un tout petit peu à votre question aussi, peut-être par rapport aux institutions et à la possibilité de l'Union européenne.
14:20 Notre mission ici, nous sommes en partenariat avec le Sénégal.
14:27 J'ai travaillé beaucoup sur les questions de l'état de droit et la démocratie en Europe, à l'intérieur de l'Union européenne, pendant mes dix ans comme députée européenne.
14:38 Et je vois les processus électoraux et démocratiques, que ce soit en Europe ou que ce soit ici au Sénégal ou dans d'autres parties du monde.
14:48 On est dans un partenariat pour la démocratie et pour des processus électoraux les plus inclusifs, démocratiques, transparents et libres possibles.
14:58 Et c'est un engagement qu'on a pris ensemble et qu'on va réaliser ensemble.
15:03 Et notre mission ici, on va apporter notre petite contribution, j'espère, à ce processus.
15:09 Ça veut dire qu'on ne va pas interférer dans le processus électoral tant qu'il est, mais on va venir avec des recommandations, avec une analyse approfondie,
15:19 aussi basée sur toutes les observations de nos observateurs de longue durée qui seront sur le terrain pendant plusieurs semaines et aussi après les élections,
15:28 qui pourront suivre tous les processus.
15:31 Et avec ça, on aura une imagerie, j'irais dire, très approfondie et assez complète de la situation ici.
15:40 Et on pourrait, avec vous, engager une discussion avec des recommandations.
15:44 Mais je le vois vraiment comme un partenariat où votre pays, mon pays, la Suède et l'Union européenne, plus globalement,
15:53 se sont engagés ensemble pour renforcer les structures démocratiques dont le processus électoral en fait partie.
16:02 Je ne sais pas si ça...
16:04 Merci d'avoir assisté à cette conférence de presse.
16:10 Quand vous sortez de cette salle, vous trouverez notre communiqué.
16:22 Vous trouverez notre communiqué de presse ainsi qu'une fiche informative sur la mission.
16:27 Et on va vous envoyer tout ce matériel aussi pour le courrier électronique.
16:34 Merci à tous.
16:39 [Applaudissements]
16:41 [Musique]