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Transcription
00:00Dans ce convoi, il y aurait des armes à feu et ce convoi a bel et bien été arrêté.
00:08Il a été fouillé de fond en comble et on n'a jamais trouvé d'armes à feu.
00:13Mais ce que je voudrais dire, et c'est le plus important, c'est que durant cette campagne,
00:20nous sommes peut-être la seule coalition ou l'une des seules coalitions qui avons battu campagne
00:27avec une équipe médicale et une ambulance médicalisée.
00:32Quand je quittais Thies pour rejoindre Dakar, ce convoi, dans ce convoi, je le répète,
00:40il n'y avait aucune personne malade. Aucune.
00:45Ce convoi arrivait à hauteur de Aloukagne et ce n'est pas un coin qui a été choisi par hasard.
00:56Il a été choisi à cause, un, de son isolement et deux, à cause de l'obscurité.
01:04Ils ont intercepté le convoi par le biais des éléments de la brigade d'intervention polyvalente
01:12avec des véhicules blindés et il y avait plus d'une centaine d'éléments de la BIP tous encagoulés et mentantes.
01:20Et nous n'avons pas communiqué là-dessus parce qu'on s'est dit que ce n'était pas la peine de verser dans l'émotion.
01:25J'accuse les éléments de la BIP, je le répète, d'avoir tiré sur les éléments de notre sécurité
01:35et d'avoir engendré des blessures et une mentante.
01:38Et le procureur de la République aussi, au besoin, peut me convoquer pour cela parce que les preuves sont là
01:44et les témoins sont là.
01:46J'accuse les éléments de la BIP d'avoir agressé les éléments de notre convoi,
01:52particulièrement les éléments de notre sécurité, avec une violence inuite et une violence inacceptable.
02:00Seulement, je le répète une fois de plus, parce que le prince aurait, semble-t-il, dit que le ministre de l'Intérieur ne faisait pas son travail.
02:09Alors, faire votre travail, chers policiers, ce n'est pas de tirer sur des citoyens.
02:17Parce que vous détenez certes le monopole de la violence légale, mais cela ne veut pas dire que vous avez le droit de faire ce que vous voulez.
02:26Vous n'avez pas le droit de tirer sur d'honnêtes citoyens désarmés.
02:30Vous n'avez pas le droit de maltraiter et surtout pas le droit de torturer d'honnêtes citoyens.
02:39Et c'est suite à tout cela que certains de nos éléments de sécurité, et je rappelle qu'il n'y a pas que Bassir Oujob actuellement qui est souffrant.
02:48Aujourd'hui, à l'heure où je parle, apparemment l'administration pénitentiaire s'est ressaisie entre-temps
02:53et nous avons certains de nos éléments qui ont été aujourd'hui conduits à l'hôpital de Saint-Louis.
02:58Parce que la vérité, c'est qu'ils sont arrivés tous à Saint-Louis mal en point sur instruction, une fois de plus, de ce prince
03:08qui considérait que M. le ministre de l'Intérieur n'avait pas assez fait son travail.
03:14Alors, ce sont des choses à dénoncer.
03:18Au-delà de mon interpellation envers M. le procureur de la République, je souhaiterais dire que ce dossier sera un dossier qui sera aussi bien défendu ici au niveau local
03:35parce qu'il n'est pas question qu'on laisse cela passer pour perdre des profits.
03:40La police est responsable de ce qui s'est passé lors de cette agression et non cette arrestation à Aloukane
03:49et le ministre de l'Intérieur a des comptes à rendre au peuple sénégalais.
03:54Je rappelle que M. Bassir Oujob est un citoyen sénégalais et il n'est pas mort de mort naturelle et il n'a surtout pas glissé sur une peau de banane.
04:04Et j'aimerais que le ministre de l'Intérieur puisse apporter des éclairages par rapport à ce que je viens de dire.
04:11Au nom de quoi et pourquoi la police a tiré sur nos éléments de sécurité ?
04:16Au nom de quoi et pourquoi seulement pour plaquer des gens au sol, il fallait utiliser à la limite des techniques qui relèvent des arts martiaux pour maltraiter des gens et torturer des gens ?
04:29Et ensuite, vouloir se comporter comme si on n'a absolument rien fait.
04:34Non, je suis désolé, vous êtes responsable de cette mort.
04:37Et à l'international aussi, ce qui devra être fait le sera.
04:41Il est temps que les gens qui dirigent ce pays comprennent une bonne fois pour toutes que le Sénégal est une république,
04:48est un État qui a signé et ratifié des conventions.
04:52On ne peut pas tuer comme on veut dans ce pays et on ne peut pas faire ce qu'on a envie de faire.
04:58Sur ce registre, je voudrais dire qu'avec la famille du défunt Bassir Oudiop, nous avons souhaité qu'une autopsie soit faite.
05:10Et après cette autopsie, nous accompagnerons notre ami, notre frère, Bassir Oudiop, vers sa dernière demeure.
05:21Que Dieu, dans sa miséricorde, l'accueille dans son paradis céleste.
05:28Mais je voudrais dire à ces autorités que ce que vous avez fait, c'est inadmissible et inacceptable.
05:36Seulement pour arrêter un homme politique, vous n'avez pas besoin de verser dans les ridicules.
05:41Ça, c'est ridicule.
05:43Vous ne pouvez pas dire qu'il y a eu une bagarre à Saint-Denis.

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