• il y a 11 mois
Le coup de gueule de Périco Légasse contre la volaille ukrainienne, vendue plus de deux fois moins cher que le poulet français, sans respecter les mêmes normes

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Perico Légas, vous étiez aussi auprès des agriculteurs, auprès des éleveurs de volailles dans la Sarthe.
00:04 C'est un sujet qui les préoccupe, ces importations de volailles ukrainiennes.
00:09 Je rappelle le contexte, l'Union Européenne, la Confédération... la... la... la... comment elle s'appelle ?
00:15 La Commission.
00:16 La Commission, la Commission Européenne.
00:18 Il est tard, c'est normal.
00:19 A exonérer de droits de douane, par solidarité avec l'Ukraine qui est en guerre,
00:23 l'importation de poulets industriels ukrainiens, ce sont des élevages d'un million de têtes,
00:28 vers l'Union Européenne.
00:31 Pas un centime ne va dans les caisses du peuple ukrainien,
00:35 puisque ça appartient à un oligarque dont le siège social est à Chypre.
00:38 La Fédération Volaillière Française s'empare du dossier,
00:42 interpelle le gouvernement, Madame la Première Ministre et le ministre de l'Agriculture,
00:47 en disant "Est-ce que vous allez utiliser votre droit de sauvegarde,
00:50 qui est un droit que l'Union Européenne accorde à un pays,
00:52 si le préjudice de l'exonération est avéré par rapport à l'économie française ou d'un autre pays ?"
00:58 Le gouvernement refuse d'utiliser le droit de sauvegarde et on laisse inonder.
01:02 - On verra demain.
01:03 - C'était il y a deux ans.
01:04 - Oui, mais là on verra demain.
01:05 - Et renouvelé en juillet.
01:06 Et de Stockholm, hier, nous avons un communiqué du président de la République,
01:11 qui, parfaitement au courant depuis le début, parce qu'il y a des blocages,
01:15 consent, et là je lui en veux, il prouve qu'il pouvait le faire,
01:19 consent à dire qu'il va falloir réfléchir à la régulation de cette importation
01:22 sauvage et brutale, exonérée d'impôts, de ce poulet ukrainien, qui est une infamie.
01:26 Je rappelle seulement que malgré tout, il y a une dérogation dans le droit et le règlement européen,
01:32 quand vous importez un produit de l'étranger,
01:34 s'il y a la moindre transformation de ce produit,
01:36 qu'il vienne de l'Europe ou d'extérieur de l'Europe,
01:38 dans un pays européen, en l'occurrence le poulet ukrainien, il passe par la Pologne,
01:42 il est juste réemballé au Pologne, il prend l'étiquette polonaise.
01:45 Le consommateur sur le marché, dans les grandes surfaces,
01:47 ne sait pas que c'est du poulet ukrainien, et aujourd'hui il est en train de ravager le marché,
01:50 parce que tout le monde s'achète de ce poulet, qui est 40% moins cher,
01:53 et ce poulet est une infamie.
01:55 Là je pense que l'Europe peut reprendre la situation en main,
01:58 et le gouvernement français prend des dispositions,
02:01 mais à sauver l'honneur ! Ils auraient pu utiliser le droit de sauvegarde,
02:03 c'est quand même malheureux qu'ils aient attendu que la France soit en bataille.
02:05 - Ce sera un sujet à aborder demain. - Bah oui, voilà.
02:07 - Je pense qu'on aura une réponse concrète demain,
02:08 on pourrait dire la même chose du poulet brésilien à 2,50€
02:11 quand le poulet ukrainien est à 3€ et que le poulet français est à 7€.
02:14 - Le corps français doit triompher des courriers.
02:16 - Gros enjeu donc ! Gros enjeu !
02:18 - L'Ukrainie a été exonérée, et pourquoi le droit de sauvegarde n'a pas été utilisé ?
02:21 C'est tout ce que je demande à savoir. J'ai une petite idée.
02:23 Parce que les capitaux initiaux sont des capitaux français
02:25 qui ont installé l'élevage industriel en Ukraine.

Recommandations