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  • il y a 7 mois
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00:00 Moscou et Kiev annoncent avoir échangé environ 200 prisonniers de guerre,
00:05 une opération qui a eu lieu une semaine après le crash d'un avion militaire russe.
00:09 La Commission européenne propose d'autoriser les États membres à limiter les importations de produits agricoles venus d'Ukraine,
00:15 mais elle souhaite aussi faciliter l'accès de Kiev au marché unique.
00:19 Le président de la Catalogne appelle tous les partis indépendantistes à la raison pour adopter la loi d'amnistie.
00:28 L'échange s'est fait sous haute tension.
00:31 Kiev et Moscou ont annoncé avoir échangé près de 200 prisonniers de guerre de chaque camp ce mercredi.
00:36 C'est l'un des échanges de prisonniers les plus importants en deux ans de guerre.
00:40 Le ministère russe de la Défense a déclaré que 195 soldats russes avaient été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens.
00:47 Le président ukrainien s'est lui réjouit du retour de 207 de ses concitoyens,
00:51 et a annoncé que le président de la République a été élu.
00:54 Il a promis dans la foulée de ramener chez eux tous les captifs combattants ou civils.
00:58 Dmitry Lubinets, le médiateur ukrainien pour les droits de l'homme, a déclaré qu'il s'agissait du 50e échange de ce type,
01:04 avec 3035 prisonniers de guerre rapatriés depuis le début de la guerre.
01:08 Une opération qui s'est déroulée sans accroc, une semaine après le crash d'un avion militaire russe qui a tué tous ses occupants.
01:15 Selon la Russie, l'appareil qui transportait 74 personnes, dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens qui allaient être échangés,
01:21 a été abattu par l'Ukraine. De leur côté, Kiev et les alliés occidentaux tentent toujours d'obtenir des preuves des allégations russes.
01:28 La Russie a mené une nouvelle attaque nocturne contre plusieurs villes de l'est de l'Ukraine, avec 20 drones et 3 missiles balistiques.
01:40 A Kharkiv, régulièrement ciblée depuis le début de la guerre,
01:43 plusieurs personnes auraient été blessées par une explosion de drones dans un quartier résidentiel.
01:47 La déflagration a endommagé plusieurs bâtiments et laissé un profond cratère sur l'une des routes principales de la ville.
02:14 A Mykolaiv, un homme a été blessé dans une attaque contre un entrepôt.
02:19 De son côté, Kiev affirme avoir endommagé une raffinerie de pétrole près de Saint-Pétersbourg.
02:24 L'Ukraine multiplie elle aussi les frappes contre les infrastructures russes ces dernières semaines.
02:28 Seul opposant à Vladimir Poutine dans la course à l'élection présidentielle russe,
02:38 Boris Nadezhdin a réuni les 100 000 signatures des lecteurs le soutenant.
02:42 Condition obligatoire pour valider sa candidature,
02:45 qui avait suscité un engouement auprès des partisans de la paix en Ukraine.
02:48 Ce mercredi, il s'est rendu à la commission électorale pour déposer les signatures.
02:53 Interrogé par la presse, le candidat en a profité pour taquer le président américain.
03:10 La candidature de Boris Nadezhdin avait créé la surprise dans le pays.
03:14 Des milliers de Russes se sont mobilisés pour lui permettre de collecter les signatures.
03:18 S'il est élu, il promet de mettre fin à la guerre et de libérer les prisonniers politiques.
03:23 Mais de son propre aveu, Vladimir Poutine ne le considère pas comme une menace.
03:27 Le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu du 15 au 17 mars prochain.
03:32 Alors que les agriculteurs européens expriment leur colère,
03:37 la commission européenne a proposé mercredi des mesures pour pouvoir limiter,
03:41 si nécessaire, les importations agricoles ukrainiennes.
03:44 L'institution suggère d'une part d'élargir dans l'ensemble l'accès de Kiev au marché unique,
03:49 mais d'autre part, elle compte permettre aux Etats membres d'autoriser des restrictions nationales
03:53 sur certains biens alimentaires venus d'Ukraine, comme les céréales et le blé.
03:58 Certains pays comme la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie ont déjà imposé l'année dernière
04:02 des restrictions présentées à l'époque comme illégales par la commission.
04:07 C'est un soutien continu de l'Ukraine,
04:12 alors qu'ils combattent une guerre, combattent l'invasion russe,
04:17 mais en même temps, d'une manière qui s'introduit dans la proposition
04:23 des assurances qui sont basées sur les préoccupations justifiées et documentées.
04:30 C'est une proposition de balance qui, nous pensons, adresse les principaux délais politiques.
04:37 Les agriculteurs soulignent que les importations ukrainiennes entraînent une chute des prix
04:42 sur les marchés locaux et donc réduisent les revenus à cause de l'offre excédentaire.
04:46 La commission propose donc un frein d'urgence pour les produits dits sensibles,
04:50 comme les oeufs, le sucre et la volaille.
04:53 Les droits de douane d'avant-guerre pourront être réintroduits
04:56 si les volumes d'importations dépassent le niveau des deux dernières années.
04:59 Ce n'est pas sensible si, d'une part, nous ne permettons pas à l'Ukraine de vendre ses produits,
05:05 et d'autre part, nous leur donnons 50 millions d'euros pour soutenir l'économie.
05:10 Donc, à mon avis, la commission devrait trouver un moyen,
05:14 par exemple, d'acheter le sucre des agriculteurs ukrainiens
05:19 et le envoyer aux troisièmes pays comme l'a fait l'Ukraine avant.
05:22 C'est une possibilité.
05:25 Le gouvernement ukrainien a contesté l'année dernière les décisions unilatérales prises par la Hongrie et la Pologne.
05:31 La commission affirme être en contact avec l'Ukraine à propos de ses propositions
05:35 qui doivent maintenant être adoptées par le Conseil,
05:38 l'institution qui représente les États membres et par le Parlement européen.
05:42 L'Union européenne intensifie sa pression auprès de la Hongrie à la veille du sommet de jeudi
05:52 afin de convaincre Budapest d'approuver une aide de 50 milliards d'euros pour l'Ukraine.
05:56 Lors du dernier Conseil européen au mois de décembre,
06:00 le premier ministre hongrois Viktor Orban a fait usage de son veto à ce projet.
06:04 Mais plusieurs États membres perdent désormais patience face à l'opposition systématique de la Hongrie.
06:09 Les capitales semblent désormais prêtes à agir.
06:13 Nous n'avons jamais vu une telle isolation contre un nouveau pays,
06:18 contre d'autres nouveaux pays,
06:21 et il semble vraiment être un test pour l'Union européenne
06:26 sur combien elle peut gérer ses désaccordations internes.
06:31 Les institutions européennes et les capitales s'activent pour trouver des solutions.
06:36 Les États membres envisagent des alternatives pour aider financièrement Kiev
06:40 sans avoir recours au budget de l'Union.
06:43 Certains pays suggèrent aussi de priver la Hongrie de son droit de vote
06:47 à travers l'accélération de l'article 7 du traité sur l'Union européenne.
06:50 La procédure de ce dispositif de sanction est déjà lancée contre Budapest
06:54 à cause des atteintes portées à l'État de droit.
06:57 Nous verrons si les leaders auront assez de patience
07:04 pour négocier avec Viktor Orban
07:07 ou s'ils vont prendre un autre chemin en utilisant l'article 7.
07:13 Mais c'est juste une spéculation.
07:15 La Hongrie semble envoyer des signaux positifs
07:18 et serait prête à un accord en échange d'un contrôle annuel de l'aide à l'Ukraine.
07:22 Mais le compromis ne satisferait pas les 26 États membres.
07:25 Budapest demande aussi des concessions à propos des 20 milliards d'euros de fonds de l'Union
07:30 destinés à la Hongrie, actuellement gelées.
07:34 Orban a toujours une sorte de logique de transaction
07:39 qui signifie que si il reçoit des offres bonnes,
07:43 il peut abandonner son approche de véto et d'obstruction dans le processus de décision.
07:52 Mais je ne pense pas que cela peut résoudre le problème à long terme.
07:56 Le problème à long terme semble être que le système légal et politique de la Hongrie
08:02 ne sont pas adéquats à la structure et aux valeurs de l'Union européenne.
08:10 L'Ukraine a besoin de l'aide européenne pour poursuivre la guerre provoquée par l'invasion russe.
08:15 Cette aide de l'Union est d'autant plus nécessaire
08:17 que le soutien américain pour Kiev est lui bloqué au Congrès.
08:20 Pour la première fois depuis le début de la mobilisation,
08:27 la police française a arrêté des personnes impliquées
08:29 dans les manifestations d'agriculteurs en cours à travers le pays.
08:32 79 personnes ont été interpellées après une intrusion et des dégradations
08:36 dans une zone du marché de Rungis, l'un des principaux objectifs du mouvement.
08:40 Les manifestants demandent une hausse des salaires,
08:43 une aide pour faire face à la hausse des coûts et moins de réglementation.
08:46 De son côté, le gouvernement a annoncé être prêt à faire des concessions,
08:50 mais n'a pas réussi à mettre un terme à cette action généralisée.
08:53 Près de 15 000 policiers ont été déployés, principalement en région parisienne,
08:57 pour empêcher le convoi d'encercler la capitale.
09:00 D'autres villes connaissent également d'importants blocages sur les grands axes routiers.
09:04 Des convois similaires paralysent également l'Italie.
09:07 Les agriculteurs ont envahi les autoroutes et les rues de plusieurs grandes villes du pays
09:11 pour dénoncer des problèmes semblables à leurs voisins européens.
09:14 Les gouvernements tentent de trouver des solutions avant les élections européennes de juin,
09:18 au cours desquelles les mouvements pro-agriculteurs devraient réaliser de gros succès.
09:25 Le président pro-indépendantiste catalan Pere Aragonès appelle à la responsabilité.
09:30 Il souhaite que la loi d'amnistie puisse être approuvée après le rejet du texte mardi
09:34 par les indépendantistes de l'opposition, le parti Junts.
09:38 Le projet prévoit d'amnistier toutes les personnes impliquées dans les référendums
09:44 sur l'indépendance de la Catalogne.
09:46 La loi concernerait donc le dirigeant de Junts et ancien président de la région, Carles Puigdemont.
09:53 La question n'est pas régionale car la formation de l'opposition
09:56 est l'un des soutiens clés à la reconduction de Pedro Sanchez à la tête du gouvernement espagnol.
10:00 La gauche républicaine de Catalogne, le parti de Pere Aragonès,
10:20 a aussi apporté son soutien à Pedro Sanchez en échange de concessions pour la région.
10:24 Toutefois, le parti Junts a préféré opter pour une stratégie plus conflictuelle.
10:29 Chacun décide de sa façon de travailler.
10:32 Pour moi, il me faut dépasser une question très importante.
10:37 Nous avons une opportunité historique.
10:40 Pour maintenir la stabilité du gouvernement espagnol,
10:44 il faut soutenir les 14 députés indépendantistes.
10:47 C'est une opportunité historique pour la Catalogne
10:51 et nous devons en profiter pour obtenir plus de compétence pour notre pays.
10:57 Pere Aragonès souhaite obtenir la tenue d'un référendum d'autodétermination,
11:01 un point déjà discuté avec le Premier ministre espagnol.
11:04 Interrogé sur la réalisation de ce projet,
11:07 le dirigeant catalan décroit en la force et la capacité de son parti.
11:10 De la même manière qu'il me disait qu'il ne voyait pas l'amnistie,
11:14 il me dit qu'il ne voit pas le référendum.
11:17 Je me réfère à ce que il voyait l'amnistie il y a un an et qu'il demandait le référendum.
11:21 Il me dit que l'amnistie est en campagne et que nous allons continuer à défendre le référendum d'autodétermination.
11:27 La Catalogne a tenu en 2017 un référendum sur l'indépendance,
11:31 un scrutin jugé illégal par la justice espagnole.
11:34 La moitié du gouvernement catalan de l'époque est son président d'alors,
11:37 car les spouts de monte ont fui le pays.
11:39 Les responsables restés sur place ont eux été emprisonnés, puis gracés en 2021.
11:43 Merci à toi.
11:44 Merci à toi.

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