• il y a 10 mois
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Transcription
00:00 [Musique]
00:06 [Musique]
00:33 Du Céleste pur et légère
00:38 [Applaudissements]
00:59 Belle énergie et belle ambiance dans ce studio. On va encore s'applaudir et se donner de la force.
01:05 [Applaudissements]
01:08 Et oui, c'est la pause après des huitièmes de finale, choc, des matchs à rebondissement, des rencontres d'envergure qui nous ont permis encore une fois d'apprécier la beauté du football.
01:19 Bonjour à tous, c'est Aquabas sur Arte 1 pour la canne de l'hospitalité, le point des huitièmes de finale.
01:26 Et pour en parler, nous sommes en compagnie d'un avance centre qui aura fait mordre la poussière à plusieurs défenseurs en Afrique et dans le monde.
01:33 Il s'agit de Pakaïko Ibrahima.
01:35 [Applaudissements]
01:39 Un plaisir pour nous que de vous avoir sur ce plateau. Bonjour.
01:42 Le plaisir aussi est partagé.
01:43 Ça va bien ?
01:44 Oui, ça va.
01:45 Il est en train de pronostiquer juste match après match.
01:47 Oui, c'est vrai. Et c'est un plaisir de finir, faire un bilan, vu que la Côte d'Ivoire est toujours en compétition.
01:53 Et c'est vraiment cette joie-là qui nous anime de venir au Japon et de passer ces moments-là.
01:57 On ne pouvait pas espérer mieux. La Côte d'Ivoire toujours en compétition.
02:00 Noel Boli, bonjour et merci d'être là.
02:02 [Applaudissements]
02:05 Bonjour Samuel, bonjour à tous.
02:07 Plaisir d'être là, toujours, comme d'habitude.
02:10 Qui l'aurait cru ? Nous sommes là et la Côte d'Ivoire y est encore.
02:12 La Côte d'Ivoire y est encore là et j'espère qu'elle ira au bout.
02:15 On espère tous, on croise les doigts.
02:17 On croise les doigts et ici on reste optimistes et confiants.
02:20 C'est cela, c'est notre marque de fabrique.
02:23 Et pour naturellement continuer sur cette lancée, nous sommes avec Emmé Kéké.
02:28 [Applaudissements]
02:29 Bonjour Samuel.
02:30 Bonjour, comment allez-vous ?
02:32 Très très bien, merci.
02:33 Vous restez aussi toujours confiant, c'est ça ?
02:34 Oui, toujours.
02:35 Et serein.
02:36 Votre sérénité nous effraie.
02:39 [Rires]
02:40 Djamil Sekana est avec nous aussi, bonjour.
02:43 [Applaudissements]
02:45 Ça fait plaisir de vous avoir.
02:47 Alors messieurs, c'est avec vous que nous allons naturellement parcourir toutes les lignes de ces huitièmes de finale.
02:52 Nous avons vu véritablement de beaux matchs.
02:55 Cette deuxième partie de la compétition, si on peut l'appeler ainsi, nous a donné de belles leçons.
03:01 Mais qu'est-ce qu'on a retenu concrètement Emmé Kéké ?
03:04 Alors Samuel, retenons que l'Afrique de l'Ouest se taille la part du Lion avec cinq nations présentes en quart de finale.
03:12 Il s'agit de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Nigeria et du Cap Vert qui vont représenter l'Afrique de l'Ouest dans ces quarts de finale.
03:21 Il y a en Afrique australe l'Angola et l'Afrique du Sud.
03:26 En Afrique centrale, il y a un seul club.
03:29 La RDC.
03:30 Une seule nation, c'est la RDC.
03:32 Donc voilà, c'est une Coupe d'Afrique qui marque les esprits.
03:36 On remarque également l'absence des quatre derniers quarts finalistes de 2021. Ils sont tous partis.
03:42 C'était le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte qui ont repris leur avion pour repartir.
03:49 Et puis de Côte d'Ivoire 84, on retient qu'il y a deux survivants.
03:56 Le Nigeria et la Côte d'Ivoire.
03:59 Ça, ça me réjouit de l'applaudissement.
04:05 Le niveau de la compétition reste donc toujours relevé.
04:09 En tout cas, c'est ce qu'il a remarqué. Il a tenu à le dire au micro de Jean-Sylvain Ressault.
04:13 Lui, c'est le président de l'Olympique de Marseille, de passage en Côte d'Ivoire.
04:17 Pablo Longoria, nous l'écoutons.
04:19 Félicitations pour le dernier résultat.
04:23 Au tir au but pour la Côte d'Ivoire.
04:26 Surtout, c'est une compétition ouverte.
04:28 C'est une compétition de surprise.
04:30 Dans ce moment, il y a donné un favori.
04:32 C'est très compliqué.
04:34 J'ai beaucoup de souhaits.
04:36 De bien à la Côte d'Ivoire.
04:38 Ça m'a surpris.
04:39 C'est comment le niveau du football africain, chaque année, se développe.
04:42 Aussi surprenant que l'on puisse le savoir,
04:50 il faut le dire, le niveau du football africain, il a dit, se développe année après année.
04:55 Bakayeko, naturellement, vous partagez cet avis.
04:58 C'est une canne assez élevée.
05:00 Oui, très élevée.
05:01 On le voit, il y a eu moins de buts pendant les huitièmes de finale.
05:06 Et puis, toutes les équipes sont munies de beaucoup de techniques, on va dire technologies,
05:11 pour suivre l'alvessaire.
05:13 Il y a beaucoup de sciences vidéo qui se font.
05:16 Vous allez voir qu'au fur et à mesure, les matchs seront très très très très serrés.
05:20 Les matchs seront serrés au fur et à mesure.
05:22 Et d'ailleurs, nous voulons revenir sur cette qualification de la Côte d'Ivoire,
05:28 partagée entre doute et espoir.
05:30 Les supporters ivoiriens ont été délivrés dans ce duel entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire,
05:36 au pied de la Basilique.
05:38 Un match qui finit par les tirs au but, un match à suspense, chargé d'émotion,
05:42 qui a permis aux éléphants d'obtenir leur ticket pour les quarts.
05:45 Jean-Sylvain Ressaud revient sur cette qualif.
05:48 Les éléphants ont attendu le tenant du titre, le Sénégal,
05:53 avant de livrer une prestation digne de leur statut de pays hôte.
05:57 Dans une configuration de 4-3-3, avec le retour dans le 11 de départ de Cossonou Odilon en défense centrale,
06:04 Céry Jean-Michael à la place de Kessier au milieu et Max-Alain Gradel dans le couloir gauche de l'attaque,
06:11 ce système a mis du temps à fonctionner.
06:13 Le but matinal concédé a fouetté le mental des joueurs ivoiriens,
06:17 qui ont fini par obliger le portier Edouard Mendy à la faute sur Nicolas Pépé à 5 minutes de la fin.
06:24 La pression était énorme sur les épaules de Franck Kessier au moment de l'exécution.
06:29 Impatient de redonner le sourire à son pays, le joueur ivoirien ne manque pas cette opportunité.
06:36 Autre moment difficile à regarder dans ce derby face au Sénégal, la séance de tir au but.
06:42 Si les éléphants ont pris un léger avantage après ce tir manqué du malheureux Moussa Niakate sur le poteau de Yahia Fofana,
06:50 le pénalty de Franck Kessier semblait être le plus difficile en ce temps de cette soirée pour les Ivoiriens.
06:56 Pour la seconde fois, le milieu ivoirien ne rate pas l'occasion de punir Edouard Mendy.
07:02 Une qualification pour les quarts de finale arrachées au bout du suspense,
07:06 mais surtout qui vient reconforter l'équipe ivoirienne qui a vécu une semaine rocambolexe
07:12 depuis la claque reçue de la part de la Guinée équatoriale 4-0.
07:18 Et oui, et oui, et oui, pour parler comme les Ivoiriens, si tu es fatigué, il faut ?
07:27 Il faut ? Parce que nous on est encore ? Ah ben c'est ça.
07:32 Les Ivoiriens, Diaby Seccana, ont retrouvé, on dirait un mental d'acier pour venir à bout de Lyon, du pays de la Teranga.
07:44 Concrètement, est-ce qu'on peut parler de l'exploit ivoirien ?
07:48 Sur la physionomie du match, je dirais non. Après, il faut souligner aussi l'audace de l'entraîneur.
07:55 Fayé qui a mené quelques changements, notamment Esséry, qui était un peu plus bas, plus près des défenseurs,
08:02 qui sortait les ballons comme il fallait. Et la rentrée aussi de Kessier, qui nous a fait beaucoup de bien,
08:09 Gradel, Parsanyak, tout ça. Sur le contenu, je ne dirais pas cela, la Côte d'Ivoire, à mon avis, a mérité sa victoire, largement.
08:19 La Côte d'Ivoire a mérité sa victoire et avec vous, Noël Boli, quand même revenir sur trois faits de jeu
08:24 qui auraient pu changer littéralement la physionomie de ce match, carrément.
08:29 Cela nous permet de mettre sur la table aussi l'arbitrage qui a été décrié.
08:33 C'est vrai qu'on ne va pas faire la fine bouche. On a gagné, on est heureux nous de cette victoire.
08:38 Mais ce sont des choses et des réalités dans le football sur lesquelles on devrait revenir pour ces huitièmes de finale.
08:44 Oui, enfin, je veux dire, moi, hier, je l'expliquais sur ce plateau que lorsqu'un entraîneur commence à parler des faits de jeu,
08:50 il n'a rien à dire concernant le contenu. C'est cela.
08:54 Parce que les aléas, tout le monde les a vus. On a été malheureux. Eux aussi, ils ont été malheureux.
09:02 Sadio Mane devait sortir, je crois, à la huitième minute si on veut rester sur ses analyses.
09:06 Ce n'est pas été le cas. Nous, on s'est reconcentré sur nos objectifs pour produire du bon football.
09:11 Après, ils n'ont pas sifflé Peineau pour eux. Est-ce qu'il y avait Peineau ? Est-ce qu'il n'y avait pas Peineau ?
09:14 C'est l'éternelle discussion. Toujours est-il que nous, on a produit un très bon jeu.
09:19 C'est vrai que les cinq premières minutes, on était un petit peu grogui parce qu'on sortait encore,
09:23 on était encore dans les restes de ce qui s'était passé contre la Guinée équatoriale.
09:27 Et après, on s'est dit bon, là, il faut y aller. Là, on n'a plus le choix, il faut y aller.
09:31 Et Dieu merci, les Sénégalais ont commencé à jouer sur le reculoir, ce qui nous a favorisé de nous installer dans le jeu,
09:38 de nous installer dans le match. Et lorsqu'on a marqué le but, ce n'était qu'une conséquence naturelle et normale
09:45 de ce qu'on produisait depuis la cinquième minute. Donc voilà, après, on a pris l'ascendant psychologique
09:50 pour aller au tir au but. Et les tirs au but, on a constaté aussi qu'on a marqué nos cinq tirs au but.
09:56 Donc ça veut dire qu'on a travaillé en entraînement. Et ça, ça m'étonnerait que les Sénégalais n'ont travaillé
10:01 parce que dans leur tête, ils se sont dit, je ne pense pas qu'on va arriver jusque là.
10:06 Donc voilà, on a bien négocié cette partie. Et tant mieux pour nous.
10:10 Il fallait en parler dans ce bilan. On en parle et puis voilà, on passe parce que la Côte d'Ivoire est en quart de finale.
10:19 Mais c'est quand même un match incroyable auquel on a assisté avec des joueurs et une équipe de Côte d'Ivoire
10:24 méconnaissable dans le sens positif s'entend. Et surtout, un entraîneur que vous avez toujours défendu sur ce plateau,
10:30 quand même, Faye Emers, qui, on l'a vu, concerné par le jeu. Il était sur les joueurs, en train de leur demander
10:37 de se replacer. Pour nous qui étions dans le stade, on a vu tous ces gestes et tous ces déplacements.
10:42 Mais concrètement, pour en parler, il a été aussi le moteur de cette victoire.
10:46 Avant d'arriver à Fayet, on a tous été éduqué dans cette Coupe d'Afrique en termes de supporters de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire.
10:53 On s'est enflammé, nous tous. Et comme je disais toujours, quand on a joué notre premier match, malgré qu'il y avait des critiques,
10:59 c'était normal parce que les deux premiers buts n'ont pas été marqués sur la construction du jeu.
11:05 Et le deuxième match, ce n'était pas rassurant. Et l'entraîneur a toujours joué avec les mêmes joueurs.
11:11 Et à la fin, on a eu le raclée contre Diné et L'Antoine. Et puis on revient de loin.
11:20 Mais ce que je voulais souligner au niveau de Fayet, il a préparé toutes les possibilités qui pouvaient arriver.
11:27 C'est dans son interview que j'ai beaucoup écouté après la victoire. Il dit qu'on a imaginé tous les scénarios.
11:33 On peut prendre un but, mais il faut continuer à jouer comme il faut. Et les joueurs ne peuvent pas paniquer.
11:38 Ce qui a rassuré les supporters déjà, malgré le 1-0, on a continué à jouer, on a sorti le ballon, comme disait le grand frère Diaby.
11:46 Et on a continué à jouer sans paniquer. On a contenu le Sénégal. Il faut le dire, c'est vraiment la nation qui est très en forme en ce moment.
11:55 La seule fois où on les a laissés sans faire spray, c'est là où on discute le pénalty et tout.
12:01 Mais dans l'ensemble, on n'a pas pu éviter sur le côté où les buts sénégalais viennent.
12:06 Mais il faut féliciter Fayet qui a été courageux, qui a sorti ce coup.
12:10 Il fallait le faire. Qui a démontré que ceux qui n'ont pas joué de match, comme Seri Mikaël, qui avaient de la fraîcheur.
12:18 Et Kosonou qui avait de la fraîcheur. Et Max Gradel. Les anciens ont apporté leur expérience.
12:25 Et après, quand Kaysi rentre, il a montré qu'il était conséné. Et puis il y avait à droite, Pepe, qui a retenu la leçon.
12:34 Sur le pénalty où il devait tomber contre la Guinée équatoriale, qu'il n'a pas fait.
12:38 Et cette fois-ci, non seulement il est tombé, mais on a vu un Christian qui était nerveux parce que la bite n'a pas sifflé automatiquement.
12:46 Une bonne réaction des Ivoiriens.
12:48 Voilà. Et tous les supporters ivoiriens ont été fiers de voir une équipe qui joue ensemble, pas d'individualité.
12:55 Et il faut que ça continue. Parce que pour gagner une canne, on n'a pas vu en 2015, la Côte d'Ivoire gagner avec une équipe.
13:04 Et en 1992, ça a été pareil.
13:06 C'est le groupe qui gagne. Les individualités peuvent mener à des exploits, mais c'est le groupe qu'on met en avant.
13:16 C'est Richand Michael, homme du match, et Franck Kessier, capitaine déclassée, qui redevient l'homme providentiel de cette équipe.
13:26 Ça vous a interpellé pendant ces huitièmes de finale ?
13:29 Oui, mais ça montre simplement le caractère du sélectionneur. Être capable de faire asseoir ceux qui ne peuvent pas être titulaires, même s'ils portent le brassard.
13:40 Il l'a fait. Ce sont des faits qui se font remarquer.
13:45 L'entrée de Richand Michael était attendue depuis longtemps. Il a fait combien de matchs amicaux ? Peut-être un ou deux.
13:52 Il a fait un ou deux matchs de préparation, et après, il a été mis au placard. C'est un garçon qui a tout le potentiel.
14:03 En tout cas, ce match nous a montré que le sélectionneur ne s'est pas trompé pour le titulariser devant la défense.
14:09 C'est ce qu'on appelait depuis.
14:11 En face, les Sénégalais se sont vus très beaux. Pour eux, rien ne peut leur arriver.
14:18 Surtout quand ils marquent ce but, ils se regardent et se mirent pendant que les Ivoiriens mettent la pression.
14:25 C'est vrai qu'il y a des faits. Le GES l'a souligné, Noel Boli, l'arbitre, était complètement à la rue.
14:33 Il est complètement passé à couler son match. Il aurait pu faire basculer le résultat de ce match en faveur des Sénégalais.
14:42 Heureusement qu'avec Lavard, même s'il ne s'est pas rattrapé, c'était difficile.
14:50 Au total, on a vu Faye Emers prendre des décisions rigoureuses.
14:58 Une équipe de Côte d'Ivoire a décidé de fréquenter...
15:01 Je vais rester avec vous pour Faye Emers. Vous avez décrié un fait. Les Ivoiriens nous regardent.
15:09 Mbetchéki est là. Guy Demel, à côté de Faye Emers.
15:14 On a vu que c'était un groupe assez solide. Vous vous demandiez bien ce qu'ils faisaient là.
15:19 Sur ce match, on les a vus, tous concernés. Ils se parlaient.
15:23 On n'a pas vu Guy Demel aller parler aux joueurs sans passer par Faye Emers.
15:28 C'est dire que c'est un groupe qui est en train de se mettre véritablement en marche.
15:32 Je suis très heureux de voir des anciens footballeurs être sélectionneurs et encadreurs de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire.
15:43 C'est très important et je les félicite.
15:47 Ce que je dis par contre, c'est que Guy Demel est adjoint de Faye Emers au niveau de l'I23.
15:57 Je ne supporte pas que pendant une compétition internationale, de cette envergure,
16:05 les sélectionneurs nationaux soient sur d'autres chaînes de télévision.
16:10 C'est maintenant qu'on vous comprend mieux. C'était cela votre position ?
16:15 Voilà, je ne peux pas comprendre cela.
16:17 Voilà qui est clair. Je pense qu'il n'y a plus de polémique.
16:19 Les anciens vous ont entendu. Pendant ce match, ils n'étaient pas sur le banc.
16:24 Tous les anciens, donc Ahmed Ouattara, Aruna Dindane, Cyril Domoro étaient dans les tribunes.
16:30 Sauf Calou Bonaventure.
16:32 Oui, sauf Calou Bonaventure, bien entendu.
16:34 Justement, on parlait de ce surnombre des anciens sur le banc des éléphants.
16:38 Quelque part, ça a été aussi quelque chose de bien.
16:40 Calou n'était pas trop présent sur le banc des éléphants. Cette fois-ci, ils l'ont mis là.
16:44 J'ai beaucoup aimé Calou après la défaite, qui a affronté dans le bon sens.
16:49 Les journalistes vous expliquaient que non, ça va aller.
16:51 Il fallait le faire. Tout le monde fuyait les médias.
16:54 On a vu cette fois-ci les joueurs ivoiriens qui sont venus parler aux médias.
16:58 Il faut le faire. Ça fait partie de notre métier.
17:00 Pour revenir au grand frère, je pense qu'on doit plus mettre Faye et Enes au devant.
17:07 Parce que c'est un ancien joueur aussi, ivoirien.
17:09 D'accord.
17:10 Chaque fois qu'ils allaient dans les vestiaires, il était toujours disponible.
17:14 Il est venu vers nous, discuter du football.
17:16 On n'est pas étonné que nos critiques ont payé aussi.
17:21 Comme je disais pour revenir à C.Mickaël, c'est vrai qu'il a joué des matchs avec Jean-Luc Gassé,
17:26 qui n'a pas été fameux. Il faut le dire.
17:28 Il avait besoin de se rattraper. Il a été très bon là.
17:32 D'accord.
17:33 Messieurs, on va avancer. La Côte d'Ivoire, naturellement, croise le Mali.
17:36 C'est le prochain match, c'est samedi.
17:39 Est-ce qu'on peut dire un mot sur Emers Faye ?
17:41 Parce qu'ils ont dit un mot.
17:42 Très rapidement.
17:43 Il n'y a pas de temps.
17:44 Mais en même temps, vous rebondissez sur la deuxième question.
17:46 Laissons-le travailler.
17:47 On ne va pas dire que c'est le meilleur entraîneur du monde.
17:49 Non, laissons-le travailler.
17:50 Il a fait des changements très optimales la dernière fois.
17:56 Des changements qui ont porté leurs fruits.
17:58 Moi, j'ai toujours défendu C.Mickaël.
18:00 J'ai quand même eu peur en témoigner.
18:02 J'ai toujours défendu C.Mickaël parce que j'estime que C.Mickaël,
18:04 c'est l'un des seuls dans notre milieu terrain à pouvoir donner le ballon,
18:08 la passe qui casse les lignes.
18:10 Il n'y en a pas dans notre milieu terrain.
18:11 Malheureusement, il n'y en a pas.
18:12 C.Mickaël est capable de le faire.
18:14 Sauf que malheureusement, il n'a pas toujours 90 minutes.
18:17 Là, il a vraiment serré les dents pour aller au bout.
18:19 Mais il a 60 minutes.
18:20 Il peut faire 60 minutes de très haut niveau.
18:22 J'en suis persuadé.
18:23 90 minutes, ça commence à être difficile.
18:25 Vous avez bien vu ce match.
18:26 À la fin, il perdait beaucoup de ballons.
18:27 Mais il a serré les dents.
18:29 Il était porté par cet état d'esprit nouveau.
18:33 J'espère que ça va pouvoir perdurer dans le temps.
18:35 Parce que c'est tout ce qu'on espère.
18:36 Répétez les choses.
18:38 Une fois, c'est bon.
18:39 Deux fois, c'est encore mieux.
18:41 Deux fois, c'est encore mieux.
18:42 Et très rapidement, on va se projeter.
18:45 La Côte d'Ivoire croise le Mali samedi prochain.
18:48 C'est un autre défi pour l'honneur.
18:50 Un autre défi à relever.
18:52 À mon avis, il faut redescendre un tout petit peu sur terre.
18:56 On a une très belle équipe des commandiers maliens.
18:59 Qui a su asseoir son jeu.
19:03 Qui a une force de caractère athlétique, technique.
19:07 La Côte d'Ivoire a toutes ses chances.
19:11 Si elle produit le même jeu.
19:14 Si elle produit les mêmes prestations qu'elle a faites.
19:16 Et lors de son dernier match, il n'y a pas de raison.
19:21 Maintenant, je voulais un tout petit peu revenir sur notre jeune frère Faé.
19:27 Et notamment tout ce qu'il y a autour.
19:29 On a parlé un tout petit peu de toute la bande.
19:32 Cyril, Arunan, tout ça.
19:34 Ce ne sont pas des gars qui font partie du staff technique.
19:38 Ils ont d'autres missions à mener auprès de l'équipe.
19:43 Même si techniquement, ils peuvent approcher des jeunes gens.
19:46 Donner 2 ou 3 billes par-ci, par-là.
19:48 Et en même temps, il résume d'ailleurs que les deux coachs actuels.
19:53 Ils arrivent à se parler.
19:54 Est-ce que je devrais demander à Tchetché si j'étais son adjoint.
19:57 Et M. Tchetché, il faut que j'aille parler à Pierre.
20:00 Parce que je pense que non.
20:02 Ils prennent les responsabilités pour l'instant, ça nous récit.
20:06 C'est un ami pour la nation.
20:08 Comme quoi, on a encore des jeunes gens qui ont fait du foot.
20:12 Qui peuvent mener à bien notre équipe nationale.
20:15 Très clair.
20:16 Alors, nous allons poursuivre.
20:18 Si certaines personnes se plaisent à dire et à parler de surprise.
20:22 Donc, Ivoirienne, Roméo Coulivali, lui, plutôt, nous dit que la surprise est signée Réquimbleu du Cap Vert.
20:29 Suivons.
20:31 Dans la coupe B, avec de multiples champions d'Afrique que sont le Ghana et l'Egypte,
20:36 le Cap Vert a réussi à terminer en tête de la poule.
20:40 Tout débute par une victoire 2-1 sur le Ghana.
20:43 Ensuite, les Réquimbleu ne font qu'une bouchée de Mozambiquain avant d'accrocher l'Egypte de 2 lors de l'ultime troisième journée.
20:51 Avec 7 points, 7 buts marqués et 3 encaissés,
20:55 le poulain du coach Pedro Bobista Brito se présente face à la Mauritanie avec un max de confiance.
21:01 Ryan Mendes, leader technique et capitaine d'équipe.
21:05 Thiago Bebe, attaquant puissant et Carlos Roberto sur le côté ont dominé dans le jeu le joueur mauritanien.
21:12 Ryan Mendes ne tremble pas et prend à défaut le portier Baba Karnias sur ce pénalty en fin de partie.
21:19 Offrant ainsi la victoire au Cap Vert.
21:22 C'est la deuxième fois que le Cap Vert atteint ce niveau de la compétition après 2013.
21:28 L'objectif affiché est d'accéder au dernier carré de la compétition.
21:32 Pour ce faire, le Cap Vert devra se défaire de la sélection sud-africaine qui est venue à bout des grandissimes favoris marocains.
21:40 Une opposition sans pression pour ce petit pays du football qui tout doucement s'affirme dans le gotha du football africain.
21:48 Chaque jour, ce sont quelques milliers de kilomètres parcourus pour vous apporter une eau pure et légère, indispensable à une bonne santé.
22:06 Vous livrer une part de bien-être est ma meilleure récompense d'une journée de travail ardue.
22:11 Céleste, pure et légère.
22:16 Un match rythmé entre le Cap Vert et la Mauritanie où les joueurs de la Mauritanie se sont heurtés au réalisme des requins bleus.
22:28 Est-ce que ce match suffit pour dire que le Cap Vert est un candidat sérieux au titre ?
22:36 Oui, très sérieux même. On peut le dire. Parce qu'on était convaincu sur le plateau ici qu'en deuxième mi-temps, la Mauritanie aura des difficultés à avoir la victoire.
22:46 Parce qu'on sentait qu'ils n'avaient pas beaucoup d'arguments offensifs. Et puis le Cap Vert défend très bien.
22:52 Et ils ont réussi quand même à provoquer un pénalty. Puis ils ont marqué. On n'a pas senti un Cap Vert qui a forcé.
22:59 Ils ont essayé mais ils se sont condamnés d'un but pour juste être qualifiés. Ils n'ont pas forcé et ils sont restés là.
23:06 C'est vraiment un candidat très très très très sérieux à prendre aussi.
23:10 C'est l'agréable surprise de cette compétition finalement.
23:13 Oui, on peut le dire. Mais bon, il déploie quand même un beau jeu. Le Cap Vert aujourd'hui, surprise.
23:18 On peut le dire, on peut pas le dire. C'est mi-figue, mi-raisin.
23:22 Mais toujours est-il qu'il produit du très bon jeu qui s'appuie sur l'esprit portugais et espagnol.
23:29 Donc vraiment, c'est très agréable à voir jouer.
23:32 Mais la crainte que j'ai pour les Cap Vertiens, c'est qu'en termes d'effectifs de profondeur de banc, ils soient justes.
23:41 Et là, à un moment ou à un autre, ça va poser problème.
23:43 Parce que même je suis persuadé que les remplaçants n'ont pas la même qualité ou la qualité égale avec les titulaires.
23:48 Donc à un moment ou à un autre, ils puissent tellement dans les organismes qu'à un moment ou à un autre, ça va poser problème.
23:53 Parce que leur attaquant, Ryan Mendez, n'est pas un tout jeune, il a quand même 34 ans.
23:59 On joue sous des températures assez fortes, assez chaudes, avec des taux d'humidité assez importants.
24:04 À un moment donné, le corps dit stop.
24:07 Et là, il sera moins bon, il sera moins fort, moins présent physiquement.
24:11 Et à ce moment-là, l'équipe qui va les recevoir pourra faire la différence.
24:15 Le Cap Vert qui va donc jouer un quart de finale, la deuxième fois de son histoire,
24:19 nous permet également à côté de dire quand même mention spéciale à la Mauritanie qui n'a pas démérité sur ce huitième de finale.
24:25 Ah oui, ah oui. Ils voulaient réaliser un espoir.
24:29 D'abord gagner un match, ensuite s'y faire un pas en huitième, c'était bien pour eux.
24:36 Et ils ont tout déployé. Ils ont tout déployé, cette équipe de Mauritanie.
24:42 Cet entraîneur qu'ils ont, Abdu Amir, il est vraiment fantastique.
24:49 Il regarde l'entraîneur algérien d'abord dans les phases là-bas, il dit on va vous battre.
24:56 Et ils réussissent à battre l'Algérie.
24:58 Ensuite, quand ils rencontrent le Cap Vert, ils mettent une équipe de guerriers.
25:05 On a l'impression de voir des gens courir dans le désert.
25:08 Oui, franchement, des mecs, ils courent.
25:12 Ils courent quatre mètres dix minutes sans s'arrêter.
25:14 C'est limite énervant.
25:16 Donc il a suffi d'une erreur défensive pour que les Cap Verts s'en sortent.
25:25 Et je me rappelle encore cette rencontre que j'ai eue avec le président de la Fédération Mauritanienne de Football
25:30 qui me disait en 2018, Monsieur Kikié, attendez-vous à recevoir la Mauritanie dans cinq ans.
25:40 Elle sera une grande équipe et je ferai tout pour que cette équipe soit d'abord à la canne et qu'elle vous fasse de grosses surprises.
25:46 Donc voilà.
25:47 En tout cas, belle prestation de la Mauritanie.
25:51 C'est un retour sur la scène footballistique qui est fort appréciable actuellement.
25:56 L'Angola, même diminué, continue de croire que c'est possible et se positionne en quarts de finale pour la troisième fois de son histoire.
26:07 Abdrahman Samassi et Roméo Colivali nous en parlent.
26:10 Les palancas négras de l'Angola attendaient ce moment de bonheur depuis plus d'une décennie.
26:18 Pour leur retour à la canne, après avoir manqué la précédente édition,
26:23 les palancas négras sont parvenus à créer la sensation.
26:26 D'abord en terminant leader de la Pool Day devant le Burkina Faso, la Mauritanie et l'Algérie.
26:32 Ensuite, en atteignant les quarts de finale.
26:35 Un nouvel exploit que la sélection angolaise a réalisé après avoir battu la Namibie en huitièmes de finale 3-0, soit le meilleur résultat du second tour.
26:44 Pour arriver à ce parcours salutaire, Pedro Gonçalves a su mettre en place une équipe compétitive
26:51 bâtie autour des attaquants assoiffés.
26:54 Le premier, Gelson Dalla, meilleur artificier de l'équipe.
26:57 L'attaquant du club qatari, totalise quatre buts et se positionne comme le deuxième meilleur buteur de la canne 2023.
27:05 Le second, Magu Loulou, auteur de trois buts.
27:08 Outre ces joueurs, le capitaine Freddy a su guider l'Angola qui rêve de faire mieux que ses précédentes campagnes
27:14 où elle a terminé deux fois en quarts de finale en 2008 et 2010.
27:19 Une mission que les hommes de Pedro Gonçalves tenteront de réussir en battant l'orgre nigérien.
27:25 Le grand absent de ce duel important pour les palancas negras est le défenseur de la gantoise Nurio Fortuna
27:32 en raison d'une déçue contractée avant les huitièmes de finale.
27:36 Les palancas negras justement qui font un beau retour sur la scène footballistique africaine
27:46 et cette équipe d'Angola avec son jeu très rapide, son jeu assez technique, continue de faire plaisir.
27:55 Non seulement ils ont un jeu assez athlétique et technique, c'est le prototype même de l'équipe qu'on n'aimerait pas croiser.
28:05 Vraiment ?
28:06 Parce que par un moment ils sauront faire le doran, vous attendre, résister dans l'impact physique
28:12 et en même temps sur un coup d'idée ils peuvent vous perforer.
28:16 Donc j'ai trouvé cette équipe là plaisante et elle mérite largement d'être à ces niveaux là.
28:24 L'Angola qui retrouve son dynamisme, ça peut faire mal pour la suite, surtout en quarts ?
28:29 Bizarrement c'est une équipe qui est très offensive, même dans toutes les phases finales de la Coupe d'Afrique,
28:36 ils ont toujours joué offensivement.
28:38 Ils ont une tripette qui joue tellement bien ensemble, même à 10 contre 11,
28:42 c'est là qu'ils ont réussi à marquer le premier but qui a déstabilisé la Namibie.
28:46 Mais ils sont plaisants à voir jouer.
28:48 Tu as l'impression qu'ils ne forcent même pas alors qu'il faut être beaucoup athlétique pour pouvoir faire tous ces efforts physiques
28:54 et puis pour pouvoir être efficace.
28:56 Je crois qu'ils font partie des meilleures nations les plus efficaces offensivement.
29:00 Actuellement, je vais dire, le meilleur but de la Cannes vient de chez eux.
29:04 Comme disait le grand Ferdinand, c'est une équipe qu'on n'a pas souhaité croiser,
29:08 mais on n'aura pas le choix si vraiment nos chemins doivent se croiser.
29:11 Mais c'est une équipe présente à voir jouer, et même physiquement, et techniquement aussi.
29:15 Une équipe séduisante, comme l'a dit Bakayeko Ibrahima, qui fait plaisir à voir,
29:21 finalement est en train de donner un signal fort pour la suite de la compétition.
29:24 Oui, c'est une équipe sur laquelle il faudra quand même compter.
29:27 Amené par ces deux flèches offensives, à savoir Dalla et Mabouloulou,
29:33 ça marque beaucoup de buts, ça joue de façon très malicieuse.
29:36 Souvenez-vous, le match contre la Mauritanie, il y a eu quand même un less pulsé,
29:41 c'était leur gardien de but, il me semble, et ils n'ont pas perdu pied.
29:45 Au contraire, ils se sont regroupés, ils ont joué de façon très malicieuse.
29:48 C'est contre la Namibie.
29:49 La Namibie, ils ont joué de façon très malicieuse, avec une intelligence de jeu,
29:54 et ils ont fini par remporter ce match.
29:56 Même mené avec ce désavantage numérique, dont ça voudrait bien dire quelque chose.
30:02 Cette équipe, on doit compter sur elle, elle n'a rien à perdre.
30:05 Aujourd'hui, elle arrive à maturité, et puis ça peut créer vraiment la surprise.
30:09 Ça peut créer vraiment la surprise.
30:11 On ne les attendait pas forcément à ce niveau de la compétition,
30:14 mais la RDC et l'Afrique du Sud ont bel et bien obtenu leur ticket pour les quarts de finale.
30:20 Moïse Yao nous en parle.
30:22 La République démocratique du Congo a obtenu son ticket pour les quarts de finale
30:28 de la Coupe d'Afrique des Nations en venant à bout de l'Egypte au terme d'une interminable séance de tir au but,
30:34 8-7, 1-1 à la fin des prolongations.
30:37 Un coup rétentissant pour cette équipe qui était jusque-là inattendue à ce stade de la compétition.
30:43 En effet, la dernière fois que les Léopards ont atteint les quarts de finale,
30:47 c'était à l'édition 2017 au Gabon, où ils avaient été sortis par le Ghana sur le score de 2-1.
30:53 Vainqueur à deux reprises de la Coupe d'Afrique 1968 et 1974,
30:59 la RDC qui participe à sa 20e édition de la compétition ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
31:05 Et surtout, après les émotions de cette qualification face à l'Egypte,
31:09 emmenée par Chancel Mbemba, les Congolais n'ont gagné le moindre match pour se hisser au second tour de la Cannes 2023.
31:17 Pour ces quarts de finale, qui débuteront vendredi, les Léopards affrontent la Guinée au stade Alassane Ouattara des Bimpes.
31:25 L'autre inattendue de ces quarts de finale a presque avancé en mode camouflage dans cette Cannes.
31:31 Personne n'avait cru que les Bafanas-Bafanas survivraient dans une poule E,
31:35 où se trouvaient la Tunisie et le Mali, avant de sortir le mardi 30 janvier
31:40 l'un des grands favoris de la compétition, le Maroc, en 8e de finale.
31:45 La surprise est d'autant plus grande que les Bafanas-Bafanas n'ont même pas eu besoin de prolongation ou de tir au but pour réussir cet exploit.
31:53 Les buts de Maggoppa et de Mokwena auront suffi.
31:56 Absente de la Cannes 2021, l'Afrique du Sud avait atteint les quarts de finale de la Cannes 2019, avant d'être éliminée par le Nigeria.
32:05 Cette nouvelle génération de Bafanas-Bafanas, menée par Percy Tao,
32:09 ose dans le jeu son prochain adversaire, l'exposante équipe du Cap Vert.
32:15 Vainqueur de la Cannes 1996, l'Afrique du Sud n'avait plus jamais eu une équipe si audacieuse,
32:22 à croire que le dernier carré se dessinera avec elle.
32:26 - Maman, tu as changé de lait ? C'est très bon !
32:35 - Oui, c'est le lait Laetit, vitaminé, riche en calcium et au goût crémeux, il te fera déborder d'énergie.
32:41 - Maman, je suis à l'année ! - Tiens, il y a du nouveau par ici !
32:45 - C'est Laetit !
32:46 Laetit, lait en poudre instantané, vous garantit pleine forme et bonne santé.
32:50 Excellent pour les sportifs, Laetit, le maximum d'énergie.
32:54 - Et c'est l'occasion pour nous de remercier très sincèrement nos différents partenaires,
33:02 notamment le groupe Carré d'Or, vous pouvez le voir juste à ma gauche,
33:05 plusieurs lots à chaque plateau pour l'ensemble des téléspectateurs qui nous font confiance
33:11 et qui participent aux différents quiz.
33:14 Nous remercions aussi naturellement le conseil Café-Cacao et Smart,
33:19 qui permet à la RTI de remettre des réfrigérateurs, des machines à café, des micro-ondes,
33:24 de faire repasser les mixeurs à toutes ces personnes qui participent à nos jeux sur nos antennes.
33:31 Merci d'applaudir pour les partenaires.
33:33 Alors messieurs, finalement, ces Léopards, ils vous ont convaincus après le match face à l'Egypte ?
33:45 - Oui, oui, oui, c'était très contemporain pour eux parce que l'Egypte n'a pas joué.
33:49 Et moi j'ai toujours défendu les équipes qui produisent du jeu.
33:52 L'Egypte a essayé de jouer, dès qu'il y a eu l'expulsé, ils n'ont plus joué,
33:56 ils ont compté sur leur gardien Gabaski pour aller encore au tir au but et s'en sortir.
34:00 Non, j'espère que… enfin j'espère… je me suis dit, à un moment donné, il faut produire du jeu.
34:06 Et les Congolais ont produit du jeu. Malheureusement, ils ont été maladroits en certaines circonstances
34:12 où ils devaient faire la décision beaucoup plus tôt. Ça n'a pas été le cas.
34:16 Ils sont allés au tir au but, ils ont gagné. Je suis très content pour eux.
34:19 - Pour ces 8e de finale, nous avons eu finalement 16 buts marqués.
34:23 L'avance entre que vous êtes, c'est monter encore, une fois, montrer le niveau de la compétition.
34:28 16 buts, c'est dire qu'il y a suffisamment de phases offensives exploitées par les équipes.
34:37 - Oui, la plupart de ceux qui ont été offensifs ont beaucoup de joueurs techniques, capables de faire la différence.
34:42 On a vu la Mauritanie qui avait deux joueurs qui ont fait des chevauchées qu'on ne voit plus trop souvent.
34:49 Souvent l'entraîneur a besoin. L'entraîneur peut mettre tous les systèmes tactiques sur les pieds, sur le terrain.
34:54 Mais quand on n'a pas de joueurs talentueux, capables de mettre ça au service du collectif, c'est compliqué.
35:00 On trouve que toutes les équipes sont très bien organisées aujourd'hui.
35:03 Quand tu prends la RDC, comme ils aiment beaucoup danser, mais là on voit...
35:09 Non, c'est la vérité. C'est-à-dire qu'ils sont concentrés.
35:12 On a une équipe de RDC disciplinée. C'est aussi pareil pour la Guinée.
35:17 La Guinée, Konakry, qui avait tendance à jouer individuellement, on trouve que c'est ce qui fait qu'il aura moins de buts en avance de la compétition.
35:25 - D'accord. Alors, meilleur buteur, Nswe, de la Guinée équatoriale avec cinq buts, mais lui a éliminé.
35:33 Et il y a donc Gelson Dalla, qui a quatre buts, juste derrière Nswe, toujours en compétition avec, naturellement, l'Angola.
35:42 Pour parler de ces deux attaquants.
35:45 - Oui, je pense que ce sont les attaquants qui ont quand même marqué cette compétition.
35:49 Emilio Nswe est allé de ses buts à chaque match. Malheureusement, je crois qu'il rate le penalty qui élimine son pays.
35:59 Gelson Dalla est encore présent dans la compétition. On espère qu'avec l'Angola, il va faire monter l'équipe un peu plus haut.
36:10 Mais je voulais juste faire remarquer, si vous le permettez.
36:13 - Très rapidement, c'est la qualification de l'Afrique du Sud.
36:17 Une très belle équipe, mais qui a joué contre le Maroc. Le Maroc qui s'est donné à fond face à la Zambie.
36:26 Ils ont respecté l'éthique, les Marocains. Ils étaient déjà qualifiés, mais ils jouent ce match contre la Zambie à fond.
36:34 Et puis, ils y perdent deux joueurs essentiels.
36:37 - D'accord.
36:39 - Hakim Ziyech et Boufalle.
36:45 Je pense que les Sud-Africains méritent d'être en quart de finale.
36:53 - D'accord. C'est quelque chose sur lequel on voudrait revenir.
36:59 On parle également des cartons rouges et des cartons jaunes. Depuis le début de la compétition, on totalise 30 cartons jaunes et 9 cartons rouges.
37:10 - Ça montre qu'il y a de l'engagement.
37:15 Quand il y a de l'anti-jeu caractérisé, c'est déplorable dans un match de foot.
37:20 Parce que j'estime que le très haut niveau, on doit maîtriser tous ces gestes.
37:24 Ça, c'est le très haut niveau. Sinon, on n'a rien à faire là.
37:27 Mais quand il y a beaucoup de cartons jaunes, ça montre qu'il y a de l'engagement.
37:31 Ça dépend de quelle lecture on a là-dessus.
37:34 Les cartons rouges, c'est déplorable. Mais les cartons jaunes, ça montre qu'il y a de l'engagement.
37:37 Ça montre que les équipes ne sont pas venues en ville légère à tuer.
37:41 Elles sont venues vraiment pour jouer une compétition et la remporter.
37:44 C'est comme ça qu'on peut interpréter.
37:46 Maintenant, il faut que les gestes soient maîtrisés pour qu'il y ait moins de fautes grossières.
37:52 Le défenseur qui lève voudrait également très rapidement dire quelque chose sur le nombre de cartons jaunes et de cartons rouges depuis le début de la compétition.
38:00 Djamil Sekhana.
38:01 Est-ce qu'il faut arriver à...
38:03 Un commentaire.
38:04 Là-dessus, je pense que l'excès d'engagement des cartons, si c'est rouge ou jaune, est mérité.
38:11 Mais à ce jour, on voit quand même des défenseurs qui arrivent à maîtriser leurs gestes techniques.
38:17 Ce ne sont pas des grossières erraires qui peuvent venir à la santé des joueurs.
38:22 Donc, du coup, c'est correct.
38:25 D'accord.
38:26 Bon arbitrage depuis le début de cette compétition.
38:29 En tout cas, les choses semblent être bien maîtrisées.
38:32 Messieurs, des valeurs locales sont de plus en plus promues, mais surtout lors de cette canne de l'hospitalité.
38:38 Et Roméo Coulibaly a décidé de nous en parler.
38:43 Faye Emers, actuel sélectionneur intérimaire des éléphants de Côte d'Ivoire, a été propulsé au devant de la scène
38:50 après le limogéage de Jean-Louis Gassé par la Fédération Ivoirienne de Football suite à la claque subie devant la Guinée Equatoriale.
38:58 4 buts à 0.
38:59 Faye Emers, ex-international ivoirien, passé par l'encadrement de jeunes de Nice et entraîneur de la réserve de Clermont,
39:07 hérite d'un groupe meurtri et sans repère.
39:10 Elle a réussi à donner un nouveau visage à la sélection et la qualification pour les quart de finale
39:15 peut renforcer la confiance d'un groupe qui veut écrire une très belle histoire en cette canne 2023 à domicile.
39:22 Kabba Diawara et Fuseni Diawara ont réussi le pari de qualifier la Guinée pour les quart de finale
39:28 après l'échec en huitième de finale lors de l'édition 2021.
39:32 Avec des gamins comme Agibou Okamara, elle a expérimenté Nabi Keïta et Issa Gassila, le Cilie national,
39:39 dans une poule avec le Sénégal et le Cameroun, a tiré son épingle du jeu.
39:43 Les larmes de l'ancien attaquant du PSG et de Arsenal montrent l'immensité du travail effectué
39:49 et la volonté de faire aussi bien qu'en 1976 où la Guinée avait terminé deuxième.
39:55 Eric Schell, ancien défenseur de Lens et de Istres, en poste depuis mai 2021 à la tête de la sélection malienne,
40:03 est invécu en quatre matchs dans sa citadelle de Corot.
40:07 Une équipe des aigles du Mali apporte par une jeunesse technique à l'image de Kamari Dumbia et Lassine Sinayoko,
40:15 qui bénéficient à leur tour de l'expérience des joueurs de métier que sont le portier Digi Diawara et Amari Traoré, le capitaine.
40:23 Les éléphants devront se méfier de cette équipe du Mali très joueur.
40:28 Deux techniciens européens peuvent être considérés comme des entraîneurs locaux
40:33 tant leur vécu sur le continent est ancré dans leur carrière.
40:37 Sébastien Dessabre, passé par l'ASSEC Mimosa et plusieurs clubs africains, est en Afrique depuis bientôt 30 ans.
40:44 Sa connaissance du football africain ressuscite la RDC en éliminatoire de la Cannes
40:49 et leur permet d'accéder en quart de finale de cette Cannes en terre ivoirienne
40:54 avec des joueurs d'expérience comme Bakambu et Chancel Bemba, l'inamovible capitaine.
41:00 Pedro Gonsalves, avec l'Angoula, connaît une ascension logique.
41:05 Présent avec cette équipe depuis 2015, il a accompagné les U17, les U20 et les U23 jusqu'à diriger désormais l'équipe senior.
41:16 Gelson Dalla et Mabouloulou ont une carte à jouer dans cette Cannes.
41:20 Quand on sait que les éditions 2019 et 2021 ont été remportées par des entraîneurs nationaux,
41:27 Belmady et Aliosissé, on est en droit de penser que la Cannes 2023 pourrait permettre de réaliser la passe de trois pour les techniciens locaux.
41:38 Là, c'est ma soeur Eny et moi c'est Soraya.
41:41 Voici Maman, un vrai rayon de soleil.
41:44 Elle nous propose toujours de bons plats.
41:47 Voici Chris, notre frère.
41:49 Maman, c'est notre meilleure amie.
41:54 Elle nous aime beaucoup et nous aussi nous l'aimons.
41:57 Aujourd'hui encore, devenu grand, Maman sait comment nous faire partager de bons moments en famille.
42:03 Maman sait comment nous faire partager de bons moments en famille.
42:06 Maman, c'est toi qu'on préfère.
42:08 Merci de rester connecté sur RTI 1 pour le bilan des huitièmes de finale.
42:18 La Cannes, c'est bel et bien chez nous, à Kouaba, sur notre chaîne.
42:20 Et ici, vous avez toutes les émotions nécessaires pour profiter de cette compétition.
42:27 Je vais me tourner vers Djamil Sekhana.
42:30 Il a été longtemps défenseur de cette Maxime.
42:33 Alors, voir aujourd'hui quelques valeurs locales sur les bancs des sélections africaines.
42:39 Pourquoi devrions-nous le faire de plus en plus?
42:42 Pourquoi l'on devrait promouvoir les valeurs africaines sur les bancs des sélections?
42:48 Déjà, parce que la gestion, par rapport à la gestion d'un groupe,
42:53 parce que quand vous avez été footballeur longtemps de haut niveau,
42:56 vous avez fréquenté des vestiaires, vous avez fréquenté pas mal d'entraîneurs.
43:01 En même temps, j'ai envie de dire que c'est un métier quand même.
43:05 Ce n'est pas parce qu'on a été ancien joueur que, brusquement, on peut s'octroyer ces valeurs-là.
43:13 Faïd, ce qu'il fait aujourd'hui, et les autres derrière.
43:17 Et avant tout, quand on est un groupe de ces gens, il faut déjà mieux connaître ces joueurs.
43:23 Il y a une gestion personnelle à voir, individuelle, par rapport aux joueurs.
43:28 Comme je parle à Tieté, je ne parlerai pas forcément à Ibrahim,
43:32 parce que ce sont deux caractères complètement différents.
43:36 Il faut connaître les joueurs, il faut être très près des joueurs.
43:39 C'est en même temps, à la fois, par moment, pour les plus jeunes, on est un grand frère.
43:44 Pour les plus grands, vous êtes l'oncle.
43:49 Il y a un tout petit peu qui se mélange là-dedans.
43:52 Et ça, il faut avoir ces valeurs-là.
43:54 Et une fois qu'on a dit tout cela, ce n'est pas ce qui vous fera gagner des matchs.
43:58 Il faut avoir une connaissance, approfondie du terrain, sur le plan technique et sur le plan tactique.
44:05 De plus en plus d'anciens joueurs font leur diplôme, ont cette expertise.
44:09 Pourquoi, selon vous, Ibrahim Bakayoko, il faudra privilégier l'expertise locale ?
44:16 L'expertise locale, il faut parler des entraîneurs expatriés.
44:21 Certains aiment l'Afrique, comme l'entraîneur actuel du RDC.
44:26 Ça fait 30 ans qu'il est là.
44:28 Sébastien Dessabres, oui.
44:29 Ça fait plaisir.
44:30 Voilà, certains entraîneurs expatriés, quand ils viennent, ils sont débarqués.
44:36 Ils trouvent rapidement le chemin de la rue Port.
44:40 Alors que nous, c'est pareil.
44:42 Un entraîneur qui est d'ici, comme vous le connaissez, le grand Fred Diaby, c'est canadien.
44:45 Il a passé son diplôme.
44:47 Et aujourd'hui, il aime son pays, même si c'est ailleurs.
44:50 Mais le choix de son pays est prioritaire pour lui.
44:54 Diaby dit qu'il aimerait que nos anciens joueurs qui arrêtent, passent leurs diplômes.
44:59 Et il y a même les diplômes du manager.
45:01 Pourquoi il est important de les avoir, eux, sur les bancs ?
45:04 Ils ont d'abord l'expérience.
45:07 Et puis, s'ils ont la chance d'entraîner leur pays, le patriotisme est aussi derrière.
45:11 Vous savez, il n'y a rien d'étonnant d'avoir une victoire avec son pays qu'ailleurs.
45:17 Regardez l'équipe de France, il n'y a jamais eu un entraîneur expatrié.
45:20 Peut-être que je me rappelle un.
45:22 Mais ils ont privilégié la formation sur eux.
45:25 La plupart des entraîneurs, même qui ont entraîné des équipes nationales,
45:29 ils ont d'abord fait la formation avant de passer au devant.
45:32 Faye fait partie de ce genre. Voilà pourquoi il a eu le 1-23.
45:35 Et pour moi, il est très très important pour les anciens joueurs de passer leurs diplômes
45:42 et même de passer le côté managerial que, je me rappelle, Zidane l'a fait.
45:46 Et ce conseil, il vous concerne aussi ?
45:48 Non, moi j'ai toujours voulu être président de club parce que je veux donner les moyens aux entraîneurs.
45:54 Je l'ai dit, si Faye a le même salaire que Jean-Luc Gasset, je serais très heureux.
46:01 Même plus, il faut le faire.
46:03 Il faut le faire et il faut les respecter d'abord.
46:07 Il faut leur donner les moyens.
46:09 Il faut les respecter.
46:10 Faye a eu toute son indépendance.
46:12 Il a choisi qui il veut, il n'a remplacé qu'un joueur qu'il veut.
46:15 Et voilà, c'est ça qui est important.
46:17 Il faut donner les moyens aux entraîneurs locaux, même ceux qui sont ici, qui ne sont même pas de la sélection.
46:24 Il faut leur donner les moyens.
46:26 M. Chey, vous aussi défenseur de cette idée, est-ce qu'on peut s'attendre d'ici à la fin de cette compétition
46:39 qu'un entraîneur local puisse soulever le trophée avec sa sélection ?
46:44 On a eu Belmadie, on a eu Aliu-Sissé.
46:46 Est-ce qu'il y a quelque chose qui se profile à l'horizon ?
46:49 Oui, je crois que ça peut se faire cette année, pendant cette canne.
46:55 Mais sur le cas des entraîneurs dont vous parliez, on a été les premiers à dire qu'il faut faire appel à un entraîneur local, à un sélectionneur local.
47:08 Parce que pour moi, à diplôme égal, la compétence n'est pas une affaire de peau.
47:12 Mais à diplôme égal, je préfère prendre un Ivoirien qui connaît les réalités du pays,
47:18 qui connaît les réalités du fonctionnement du football africain que dans le plan européen.
47:23 Ce n'est pas une affaire de couleur.
47:25 On a décrit la présence de Gassé.
47:30 En 2012, quand Zawie partait avec ce résultat qu'il a eu, on l'a mis de côté pour appeler Hervé Réna.
47:37 Il a gagné.
47:38 Mais après, se sont succédés Baumel, Villemot et tout ce groupe-là qui n'ont rien apporté.
47:45 Alors qu'on a des jeunes sélectionneurs qui font leur preuve avec les Olympiques.
47:50 Pourquoi ne pas leur faire confiance ?
47:52 Si grâce à Faye Merce, avec cette victoire, on peut faire confiance aux Ivoiriens,
47:59 qui plus sont des anciens footballeurs, je dis bravo.
48:02 S'ils peuvent être reconduits, tant mieux.
48:05 C'est ce que nous souhaitons.
48:06 Donc forcément, si avec l'équipe nationale de Côte d'Ivoire, avec son manque d'expérience d'une équipe nationale,
48:13 s'il arrive à franchir les quart de finale, les demi-finale, la finale, qu'il gagne ou qu'il ne gagne pas,
48:18 il faut quand même qu'il soit reconduit.
48:21 D'accord.
48:22 Merci beaucoup.
48:24 Alors très rapidement, le programme des quart de finale.
48:28 Nous aurons Nigeria-Angola 17h au stade de Félix Oufet-Boigny, donc vendredi 2 février.
48:37 Nous aurons RDC Guinée à 20h au stade de Alassane Ouattara-Débimpé, le même vendredi 2 février.
48:44 Et le samedi 3 février, Mali-Côte d'Ivoire à 17h au stade de Lapet de Boakye.
48:50 Cap Vert-Afrique du Sud à 20h au stade Charles Konobani de Yamoussoukro.
48:55 Voici pour le programme. Merci beaucoup messieurs.
48:57 Vous avez été encore une fois avec nous pour donner ce point important du bilan pour les huitièmes de finale.
49:07 Nous terminons avec le top 5, début des huitièmes de finale.
49:10 Merci beaucoup à vous tous, chers téléspectateurs.
49:12 Merci à vous, chers invités.
49:15 Du Kaboli, viens me rejoindre rapidement.
49:20 Alors on finit rapidement. C'est mon partenaire qui est venu nous rendre une petite visite.
49:33 Merci à vous tous. Il supporte les éléphants.
49:35 Et puis on se dit à très bientôt. Au revoir.
49:39 C'est tout.
49:42 C'est tout.
49:45 C'est tout.
49:48 C'est tout.
49:50 ambitions,
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51:17 *Musique*

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