• il y a 10 mois
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.

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Transcription
00:00 Oui bien sûr, on a dit qu'on voulait maintenant travailler et avoir du concret, donc il y a assez de trois semaines,
00:04 et on a écrit qu'on se donnait jusqu'au mois de juin pour avoir une loi en dur,
00:08 parce qu'on sait bien qu'une loi ça ne peut pas se faire en 15 jours,
00:11 mais évidemment si finalement on n'était pas considéré ou si tout ça n'était qu'un feu de paille,
00:16 on remettra le couvert. Vous savez, il n'y a pas le choix.
00:18 Il n'y a pas le choix, on est plus de 400 000 agriculteurs aujourd'hui,
00:21 et on ne voit pas la ligne qu'on veut se fixer.
00:23 On a compris qu'il y avait des sujets français d'urgence, c'est ce qu'a dit le Premier ministre hier,
00:27 on a dit qu'il y avait des sujets européens, et le Président de la République s'est exprimé
00:30 en disant d'ailleurs assez vertement que la manière dont ça fonctionnait n'était pas au rendez-vous.
00:34 Il avait presque l'air d'être des vôtres.
00:37 En tous les cas, s'il a entendu les propos qu'on porte depuis quelques semaines, on s'en réjouit.
00:41 Mais il s'est réveillé là-dessus, vous avez l'impression ?
00:43 Je pense qu'il y a une prise de conscience, oui, il y a une prise de conscience,
00:45 qu'à la fois l'Europe auquel on est attaché, avec Canestoire...
00:48 Non mais comme si lui-même demandait à l'Europe, comme s'il regardait l'Europe presque de l'extérieur ?
00:53 Non, je pense qu'il est clairement dedans, on l'a vu sur le Mercosur,
00:58 on l'a vu prendre une position très précise, sur laquelle il est assez essolé,
01:02 mais pourtant il a tenu, me semble-t-il.

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