• il y a 8 mois
Nous recevons ce matin la comédienne Nicole Calfan, qui vient nous présenter la nouvelle série signée France 2 et intitulée Tout cela je te le donnerai. Nicole Calfan y joue le rôle d'une marquise. La saga arrive dès le mercredi 7 février sur la 2. 

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Transcription
00:00 C'est le moment d'accueillir notre invité du jour, c'est la comédienne Nicole Calfon.
00:04 Bienvenue sur notre plateau.
00:05 Nicole, bonjour.
00:07 Vous allez nous parler de cette saga qui arrive sur France 2 à partir de mercredi.
00:12 Deux épisodes par mercredi, trois mercredis de suite.
00:14 Moi, ça m'a rappelé les grandes sagas d'été, sauf que là, on est en hiver.
00:17 Ça s'appelle "Tous là".
00:19 - Ouais, super spécale. - Tu m'as dit d'où ?
00:21 "Tous ça", je te le donnerai.
00:22 J'ai adoré. On a adoré.
00:24 C'est un thriller haletant, impossible à lâcher.
00:26 Elle a une magnifique distribution, Bruno, Solo, Rélien Vic notamment,
00:30 David Camenot, Suize Monod, vous évidemment.
00:32 Quel rôle ! Vous jouez une marquise épouvantable.
00:36 Oui, presque. Elle est indéfendable, quoi.
00:39 On est d'accord.
00:40 À la fin, on peut un petit peu la racheter, mais j'en dirai pas plus.
00:43 Mais elle a des défauts tellement extrêmes.
00:45 Raciste !
00:46 Raciste, homophobe.
00:47 Cruelle !
00:48 Cruelle, rageur, méchant, hypocrite.
00:50 Une horreur.
00:51 Ça doit être jubilatoire à jouer.
00:53 C'était assez jubilatoire.
00:56 Allez, on va vous montrer un extrait.
00:58 Ça arrive dès le premier épisode.
01:00 On peut simplement dire, Nicole, sans trop en dévoiler,
01:03 votre fils aîné meurt accidentellement.
01:06 Vous vous retrouvez, donc, touche chez le notaire.
01:09 Et patatras, regardez ce qui se passe.
01:11 Je suis désolé que nous nous rencontrions dans un moment aussi doureux.
01:15 Que savez-vous de notre douleur, monsieur ?
01:20 Maître, vous pouvez me donner la raison de cette intrusion, s'il vous plaît ?
01:25 Si.
01:26 Je suis le mari d'Emeric, madame.
01:29 Le mari ?
01:34 Vous osez me dire que mon fils aîné avait un mari ?
01:37 Jamais un fable de Castelmort ne s'abaisserait une union si révoltante.
01:42 L'union de votre fils aîné et de monsieur Ortigoza
01:44 est parfaitement légale au regard du droit.
01:46 Ça y est, tout le monde va savoir que mon frère a été pédé.
01:48 Récidivement, mon fils aîné nous aura rien épargné.
01:52 Sachez, monsieur, que pour ma famille et pour moi, vous n'existez pas.
01:55 - Ambiance ! - Ça démarre fort !
01:59 - Ah bah oui ! - Ton petit Daniel peut aller se rhabiller !
02:01 Ce livre, c'est l'adaptation du best-seller mondial de Dolores Redondo.
02:07 Attention, je vais le dire avec l'accent.
02:08 - Est-ce que vous l'aviez lu ? - Non, pas du tout.
02:13 Et qu'est-ce qui vous a plu en découvrant la lecture du scénario ?
02:17 Moi, j'ai découvert le scénario en français.
02:20 Je me suis passionnée pour les personnages, mais pour tous les personnages.
02:23 Je trouve qu'on a tous une couleur, une histoire.
02:26 Et qu'il n'y a pas de petit rôle dans cette série.
02:29 Et puis, ce qui m'a surtout énormément plu, c'est que je retrouvais,
02:33 sur quoi vous faisiez allusion tout à l'heure, les sagas de l'été.
02:37 En effet, ça me faisait penser à ces séries chorales
02:42 que j'avais tournées avec Sagols, Les Grandes Marées, tout ça.
02:45 Et on a tous tellement aimé travailler comme ça.
02:48 Bruno Solow est un lieutenant de gendarmerie, un peu un colombeau, on va dire.
02:52 Un peu négligé sur lui, mais qui a un flair incroyable.
02:55 Et puis, sans trop en révéler, il va y avoir un déchirement autour de l'héritage.
02:59 Ça, on peut le dire, puisque ça arrive dans le premier épisode.
03:02 Et alors vous, votre personnage, la marquise,
03:04 imaginez que ce domaine viticole de Provence tombe aux mains du mari de son fils.
03:10 Elle découvre que c'est impossible.
03:12 Donc, elle va mettre le maximum dans la balance pour l'empêcher d'hériter.
03:16 Oui, de toute façon, moi, ce que je pense, c'est que c'est une série très moderne.
03:20 Parce que l'homophobie, c'est formidable,
03:23 que ce soit mis en avant de la part d'une mère, déjà.
03:26 Donc ça, c'est intéressant.
03:28 Et puis, elle est sans foi ni loi.
03:30 Elle fait plier tout le monde.
03:32 En tout cas, c'est ce qu'elle essaye de faire.
03:33 Je voulais juste revenir sur ce que vous disiez.
03:35 Oui, c'est jouissif de jouer la méchante des méchantes.
03:38 Oui, c'est jouissif.
03:39 Il y a un côté honte des foules ?
03:40 C'est jouissif, mais à tous les niveaux.
03:42 C'est-à-dire que moi, j'ai une voix qui chante, par exemple.
03:44 C'est ce que dit Michel Faux.
03:46 J'adore ta voix qui chante.
03:47 Là, je ne pouvais pas.
03:48 Il fallait déchanter, en fait.
03:50 Il fallait déchanter.
03:51 Une voix un peu plus grave.
03:52 C'est ça.
03:53 Donc, j'ai baissé de ton.
03:54 Mes fins de phrases sont sourdes.
03:56 Et techniquement, c'était déjà intéressant et déjà un travail.
03:59 Est-ce que ça plombe ou pas d'être une méchante ?
04:01 Non.
04:02 Pas spécialement ?
04:03 Surtout, car j'imagine, il y a aussi l'ambiance du tournage.
04:05 Puisque c'est un tournage long qui a duré, je crois, deux mois et demi en Provence.
04:08 Est-ce qu'on lit des amitiés avec les autres acteurs ?
04:11 On lit des amitiés toujours en extérieur.
04:13 Moi, j'adore travailler en extérieur.
04:15 Parce qu'on se fait des room service ensemble le soir.
04:18 On va au restaurant.
04:19 Quand vous dites extérieur, de Paris.
04:20 Vous êtes d'accord ?
04:21 Oui, c'est pour dire en extérieur.
04:22 Autrement, vous vous retrouveriez chez vous si vous étiez à Paris, si vous tourniez en région parisienne.
04:25 Ce n'est pas du tout pareil.
04:26 On rentre chez soi.
04:27 C'est comme au théâtre.
04:28 On joue, on rentre chez soi.
04:29 Là, on est en extérieur.
04:31 Et c'est jubilatoire parce qu'on peut lier des amitiés.
04:34 J'en ai lié avec Annie Grégorio, par exemple.
04:37 Qui joue la gouvernante.
04:39 Elle est formidable.
04:40 Elle éleve les enfants.
04:41 Parce que vous, dans votre personnage…
04:42 Elle n'élève personne.
04:43 Elle n'élève personne.
04:44 Je m'en vais dans ma carte.
04:45 Elle s'aime toute seule.
04:46 Donc, Annie Grégorio est merveilleuse.
04:47 C'est vrai.
04:48 Pour en revenir à ce que vous disiez, l'extérieur, la douceur, l'embesque et puis une troupe.
04:54 Donc, c'est très agréable de pouvoir échanger, prendre le temps de bavarder pendant qu'ils sont en train d'éclairer.
05:02 Il y a quelqu'un que vous avez retrouvé, c'est Bruno Solo.
05:04 Bien sûr.
05:05 Quand on regarde votre filmographie, Nicole, 2001, La vérité si je mens 2, il y avait évidemment Bruno.
05:12 C'est vrai que les gens, encore maintenant, vous reparlent de cette réplique culte.
05:16 On prendra notre traiteur, le nôtre.
05:18 Ah oui, le vôtre, qui dure deux minutes avec Gladys Cohen.
05:21 On m'arrête encore dans la rue, Damien, pour me dire le nôtre, le vôtre.
05:24 Ça ne m'étonne pas.
05:25 Vous dites que cette réplique a relancé ma carrière, pratiquement.
05:28 Mais c'est vrai.
05:29 Mais c'est vrai.
05:30 C'est terrible parce qu'en même temps, c'est dérisoire ce que je vous raconte.
05:33 Mais une réplique qui est devenue une réplique culte efface tout ce que vous avez fait avant.
05:39 La comédie française, avoir peur tous les soirs au théâtre, jouer sa vie au théâtre tous les soirs.
05:46 Une réplique, un ping-pong, et là, vous devenez populaire.
05:50 Mais c'est bien, ça remet les choses à leur place.
05:52 On parlait d'amitié.
05:54 Bintili, ce matin, vous avez décidé de nous parler d'une belle histoire d'amitié entre Nicole Calfon et un monstre sacré du cinéma.
06:00 Oui, Nicole Calfon, Alain Delon, c'est plus de 50 ans d'amitié pour vous.
06:04 Vous vous rencontrez en 1969.
06:06 C'est sur le tournage de Borsalino.
06:08 C'est le troisième film que vous, vous tournez.
06:10 Dans ce film, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo qu'on voit à l'écran, jouent deux voyous qui veulent dominer Marseille.
06:16 On a retrouvé un extrait du tournage.
06:18 Regardez.
06:19 Ça me fait plaisir.
06:20 Et c'est toujours Jean-Paul Belmondo qui rentre à gauche, cette fois-ci en mauvais garçon marseillais des années 30.
06:29 Il retrouve Alain Delon, mauvais garçon marseillais, tout comme lui.
06:32 Et toujours en 1930, Alain Delon de surcroît producteur du film.
06:37 Mais en ce qui concerne Borsalino, pourquoi producteur?
06:39 Parce que depuis très longtemps, j'avais envie d'associer Belmondo et Delon dans un même film.
06:43 C'est une chose que je pourrais dire.
06:46 Je reprocherai à certains producteurs de n'avoir pas pu le faire ou ne pas pu réussir à le faire.
06:53 Il me paraît, Nicole, qu'Alain Delon, dès les essais, dès le casting, a été très sympathique, très protecteur envers vous.
06:59 Vous confirmez?
07:00 Extrêmement protecteur.
07:02 Et c'était surtout très touchant de voir chez lui comme une évidence de travailler ensemble.
07:09 Donc, j'ai fait des essais rapides parce que l'agent de l'époque m'avait dit Marseille 1830, c'était Marseille 1930.
07:16 Ah oui.
07:17 Donc, je suis arrivée comme une surlétante, toute bouclée.
07:20 Et toutes les filles se faisaient raser la tête, couper les cheveux à la garçonne.
07:25 Et donc, ça ne l'a pas gênée.
07:27 Et puis, comme j'avais vraiment des cheveux très longs, Jacques Deray me dit "mais vous êtes venu en fiacre".
07:33 Le réalisateur.
07:34 Le réalisateur.
07:35 Et j'ai répondu non en hostine.
07:36 Je crois que c'est là que j'ai eu le rôle.
07:38 C'est pas vrai.
07:39 Oui.
07:40 Et Alain Delon, donc?
07:41 Et Alain Delon m'a raccompagnée jusqu'à la porte très très lourde qu'il a ouverte pour moi.
07:47 Et il m'a dit "je crois que nous allons nous retrouver très vite".
07:49 Et je me suis dit "là, j'ai le rôle".
07:51 Ah oui, vous vous avez passé le message que probablement vous étiez sélectionnée.
07:53 Il a fait passer le message.
07:54 Vous allez retrouver Alain Delon en 1976 sur le film "Le Gang".
07:59 Là, c'est une histoire de cambrioleurs qui sont plutôt très bons dans leur métier.
08:02 On a retrouvé une magnifique archive de vous.
08:04 Vous parlez d'Alain Delon qui est encore une fois sur ce film acteur et producteur.
08:08 Regardez.
08:09 Qui est Alain Delon pour vous?
08:11 C'est quelqu'un d'absolument extraordinaire.
08:14 D'abord, pour moi, c'est un mythe.
08:16 C'est encore un des rares mythes qu'on ait, je trouve.
08:19 Et c'est quelqu'un d'étonnant parce que c'est vraiment quelqu'un de professionnel.
08:23 Professionnel jusqu'au bout.
08:25 C'est-à-dire que je l'ai côtoyé en tant qu'acteur puisqu'il m'a donné la réplique pendant tout le film.
08:29 Et je le côtoie maintenant en tant que producteur.
08:31 Je suis étonnée de le voir se battre parce qu'il défend un film qu'il aime.
08:37 Vous n'aviez pas vu cette archive.
08:39 Non, non, non.
08:40 Vous ne l'aviez jamais vue.
08:41 Elle est formidable, cette archive.
08:42 Et vous disiez que vous aviez presque le même film.
08:44 Oui, il y a juste quelques années qui sont passées.
08:46 Justement, cette amitié avec Alain Delon, on l'a compris, elle naît dans le cinéma.
08:51 Elle a perduré à l'extérieur.
08:53 Quel ami il a été pour vous tout au long de ces années?
08:56 Il ressemblait à quoi, votre amitié?
08:58 Notre amitié est une amitié extrêmement profonde.
09:01 Et je peux même aller jusqu'à dire un amour platonique.
09:04 Et ça, c'est important.
09:06 Il me disait toujours, j'ai eu deux amours platoniques dans ma vie, Bardo et Canefan.
09:10 Alors, c'est quand même extrêmement touchant.
09:13 Il y a plein de gens qui pensent que ça a été un méfiant.
09:15 Ce n'est pas du tout.
09:16 Oui, c'est vrai que les gens pensent que vous avez été amoureux.
09:18 Oui, on me pose tout le temps la question.
09:19 Ça ne me choque pas du tout.
09:20 Vous brisez des fantasmes.
09:21 Oui, mais c'est bien de briser des fantasmes.
09:23 Surtout que ça n'a pas existé.
09:24 Non, pas du tout existé, absolument pas.
09:26 Restons dans la poésie, dans le rêve, dans tout ce qui est inaccessible.
09:30 Et c'est pour moi quelqu'un de très, très protecteur jusqu'à ce jour.
09:36 En 2003, vous retrouvez Alain Delon à l'écran pour un téléfilm.
09:42 Oui, l'ex-commissaire Franck Rivat qui va reprendre du service pour régler ses comptes un peu avec la mafia.
09:48 Et il retrouve, je crois, une ex-amoureuse.
09:50 Et c'est vous qui l'incarnez.
09:52 On a retrouvé un extrait du tournage de ce téléfilm.
09:54 Regardez.
09:55 Bienvenue pour des bons.
09:58 Dites pas ça, je m'adis. Tu sais bien.
10:00 Je sais, oui.
10:02 Toute ta vie, tu n'as fait que passer.
10:04 T'as fait le bon choix.
10:08 Oui.
10:11 J'ai posé ce qui reste.
10:13 Encore bon souvenir, je suppose, Nicole.
10:18 C'est touchant parce qu'il m'avait appelé en me disant, écoute, on va se retrouver.
10:21 Évidemment, tu meurs un peu vite, mais tu meurs dans mes bras.
10:24 Ah, mais tu meurs dans mes bras.
10:26 Donc, j'ai dit, j'y vais.
10:28 Je voulais juste signaler combien je dois à Jacques Deray aussi.
10:31 Résateur.
10:32 Voilà.
10:33 Pour ces rencontres magnifiques avec Delon et Belmondo.
10:35 Bintili, difficile évidemment de parler d'Alain Delon en ce moment
10:38 sans parler de ce qui se passe en ce moment autour de ses enfants.
10:41 Oui, Alain Delon qui vient d'être placé sous sauvegarde judiciaire par un juge des tutelles.
10:46 En tant qu'ami, sans parler du tout, sans rentrer du tout dans les détails,
10:49 quel regard extérieur vous avez sur tout ça ?
10:52 J'ai un regard très extérieur, c'est-à-dire que je n'en parle pas.
10:55 Mais vous dites, il est votre ami jusqu'à ce jour.
11:00 Est-ce que vous avez de ces nouvelles ? Vous l'avez parlé ?
11:02 Non.
11:03 D'accord.
11:04 Non.
11:05 Il n'y a pas de nouvelles.
11:06 Si vous deviez garder un grand souvenir avec lui, votre meilleur souvenir ?
11:09 Je n'ai pas de meilleur souvenir avec lui.
11:12 J'ai tellement de grands souvenirs.
11:14 J'ai écrit un livre sur lui.
11:16 Il ne pouvait pas être là.
11:17 Je lui ai dit, ma première dédicace est pour toi.
11:19 Et puis, il me dit, à quelle heure, où seras-tu vers telle heure ?
11:24 J'avais un rendez-vous dans Paris et il était là.
11:27 Comment oublier ces choses pareilles pour que je lui donne en main propre le livre que j'avais écrit pour lui ?
11:32 Voilà ma relation avec Alain Delon.
11:34 Le reste, je reste en retraite.
11:36 Nicole, puisqu'on parle de moments forts, il y en a un qui n'a pas échappé à Adrien Roy.
11:41 Absolument.
11:42 Nicole, si je vous dis qu'il y a une lettre qui s'ébauche et se débauche sous mes doigts pour toi, vous répondez quoi ?
11:49 Ah si, vous savez forcément.
11:50 Vous savez forcément.
11:51 Ce sont des mots que vous avez chantés.
11:53 Oh là là, quelle horreur !
11:55 C'est moi qui ai écrit ça ?
11:57 Oui, c'est vous qui l'avez écrit et qui l'avez interprétée.
12:00 Alors, j'ai vendu trois disques.
12:02 Là, on va relancer les notes.
12:03 Deux à mes parents et un à mon frère.
12:04 Mais regardez quand même cette image.
12:06 C'est votre chanson.
12:07 J'ai fait toutes les promos.
12:08 Dans Champs-Elysées, nous sommes le 1er janvier 1983.
12:11 Coupes mulet et robes en lamé doré, on est ambiance années 80.
12:15 Et vous chantez en direct sans playback.
12:18 Écoutez.
12:19 Il y a une lettre qui s'ébauche et se débauche sous mes doigts pour toi.
12:25 Il y a des jours à passer sans toi.
12:33 Il y a l'amour à vivre sans toi.
12:36 Il y a des heures qui n'ont qu'une histoire.
12:40 Une passion.
12:44 Vous vous trouvez comment sur ce village ?
12:46 J'adore faire la chanteuse.
12:48 J'adore faire la chanteuse.
12:50 Donc, je n'ai vendu aucun disque.
12:52 Ce n'est pas grave, vous vous êtes fait plaisir.
12:54 Mais je me suis tellement fait plaisir.
12:56 Et vous savez, toutes les actrices ont envie de chanter.
12:59 Et voilà.
13:00 Comment vous l'expliquez, ça ?
13:01 C'est absolument contraire à ce qu'on fait.
13:05 C'est-à-dire que là, on est entouré de monde.
13:08 Au théâtre, on est tellement solitaire.
13:10 Et là, il y a des choristes, il y a du public.
13:14 Il y a des gens qui savent faire autour de vous.
13:17 C'est délicieux.
13:18 Et cette robe à paillettes qui est absolument incroyable.
13:20 Il a roche.
13:21 Robe magnifique.
13:22 C'est un cadeau que vous avez fait à l'époque.
13:24 C'était dans Champs-Elysées, donc présenté par Michel Drucker.
13:26 Et à la fin de la prestation, vous échangez avec Michel.
13:29 Écoutons ses quelques mots.
13:31 Ce que je tenais à dire, c'est que c'est un pari vis-à-vis de moi-même.
13:34 Mais c'est surtout un pari vis-à-vis de vous, Michel.
13:36 Parce que ça fait au moins 5 ans que vous me demandez de faire quelque chose dans votre émission.
13:39 Exact.
13:40 Que je vous dis que j'ai envie de venir chanter.
13:41 Je le comprends.
13:42 Je le comprends.
13:44 Tu peux parler, oui ?
13:45 Oui, oui, oui.
13:46 Mais j'ai rien dit, là.
13:47 Et que là, je ne viens pas chanter la chanson de quelqu'un d'autre, mais ma chanson, mes textes et un disque.
13:52 Et ça, c'était un cadeau que j'avais envie de vous faire le 1er janvier et puis au public aussi.
13:56 Vous avez au passage recadré Guy Zanos.
13:59 Je crois que je n'aurais jamais refait ça.
14:00 Jamais.
14:01 C'est bien, c'est bien.
14:03 C'est l'inconscience, l'innocence.
14:05 C'est bien.
14:06 Donc là, si par exemple un réalisateur vous confie pour une prochaine saga le rôle d'une diva, d'une chanteuse, vous prenez ?
14:11 Ah oui, oui, oui.
14:12 Je n'irais plus faire ça.
14:13 Ah bon ?
14:14 Non.
14:15 Je n'irais plus faire la chanteuse comme ça, avec des émissions de variété extraordinaire.
14:19 Je me croyais une chanteuse, quoi.
14:21 Mais vous chantez bien.
14:24 Vous avez écrit.
14:25 Non, mais c'est charmant.
14:26 C'est une époque.
14:27 Bon, je vous montre une photo de vous hier matin.
14:31 Une jeune Nicole, années 60.
14:33 Ça vous émets quoi ?
14:34 Oh là là.
14:35 Quand vous voyez ce visage.
14:36 Oh là là.
14:37 Alors, ça me touche énormément parce que quand on entre à la comédie française comme pensionnaire.
14:41 Vous avez été à la comédie française.
14:43 Il y a deux choses qu'on vous impose.
14:45 Passer chez Harcourt et aller se faire faire un corset sur mesure.
14:50 Vous avez fait les deux ?
14:51 J'ai fait les deux.
14:52 On n'en saura pas plus.
14:54 En tout cas, merci d'être venu nous voir, Nicole Calfant, sur notre plateau.
14:56 On vous recommande, c'est pas "on vous recommande", c'est que c'est obligatoire.
14:59 Regardez à partir de mercredi 7/14/21 février.
15:02 Deux épisodes par mercredi.
15:03 C'est formidable.
15:04 Un thriller haletant.
15:05 Ça s'appelle "Tout cela, je te le donnerai".
15:07 Un casting formidable.
15:08 Et vous serez tenu en haleine jusqu'à la dernière minute du dernier épisode dans cette émission aux discompenses.
15:13 Et je suis absolument sincère.
15:14 Merci beaucoup, Nicole Calfant.
15:15 Merci infiniment.

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