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La série se renouvelle pour la saison 2, avec une nouvelle héroïne.

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00:00 Bonjour Céline Bail-Darco, vos invités médias ce matin sont au casting de la série de France 2,
00:05 l'école de la vie, dont la saison 2 démarre ce soir.
00:08 Julie de Bona, Bruno Sanchez, bonjour à tous les deux.
00:10 Bonjour !
00:11 Merci d'être là, quel beau duo, ça démarre très bien !
00:14 Alors cette série, elle a une particularité, c'est que le personnage principal n'est pas le même d'une saison à l'autre.
00:21 Alors on reste dans le même lycée, mais vous Julie de Bona, vous succédez à Guillaume Labbé,
00:25 dans le rôle d'une professeure de français.
00:27 En revanche, les rôles, on va dire secondaires, remplis, comme vous Bruno Sanchez, toujours prof de sport,
00:33 c'est agréable de changer de partenaire, qu'est-ce qui vous fait rire ?
00:36 Tu n'as pas changé de métier !
00:38 Comédien et prof de sport dans la série !
00:41 C'est facile de changer de partenaire au bout d'une saison ou c'est frustrant ?
00:46 Ben non, en fait je ne me suis pas trop posé la question, avec Julie ça a tout de suite matché,
00:51 et puis on a fait ce qu'on avait à faire de manière assez naturelle.
00:55 Donc oui, mon copain me manquait.
00:57 Mais ça amène un nouveau souffle !
00:59 Exactement, c'est exactement ça !
01:01 Et on s'intègre aussi facilement Julie, dans une série qui a déjà connu une première saison ?
01:05 Ah oui, ça a été incroyable, j'ai été accueillie, j'ai même pas pensé à ça !
01:09 Je connaissais quand même la plupart des récurrents pour d'autres projets dans le métier,
01:15 mais Bruno je ne le connaissais pas et ça a été immédiat.
01:18 On a fait notre première scène de jeu, au bout de deux prises,
01:22 tout le monde pensait qu'on se connaissait depuis longtemps.
01:24 Donc j'ai vraiment été très très bien accueillie.
01:26 Alors présentez-nous vos personnages, Alexandra Delage, c'est cette professeure de français que vous incarnez,
01:31 Julie de Bonnard, elle est aussi responsable d'un atelier théâtre, comment vous la définissez ?
01:35 Elle est prof principale aussi, c'est important, parce qu'elle est responsable un peu de ses élèves.
01:40 Moi je la définis comme quelqu'un de passionné, qui a une vraie vocation pour les livres,
01:48 pour les auteurs, pour la pensée,
01:50 et je crois que c'est comme une mission pour elle d'aider les ados à cette période, la charnière de l'adolescence,
01:57 où on peut décrocher, où on peut être déstabilisé, où on peut perdre espoir.
02:04 Il y a beaucoup beaucoup de problématiques à cet âge-là,
02:06 et elle est là pour comprendre, voir qu'il y a un problème,
02:10 et elle va les aider à se réorienter pour être les futurs citoyens de demain.
02:14 C'est vraiment quelque chose qui est une vraie vocation pour elle.
02:16 Donc elle a ça en elle, et en même temps elle a beaucoup de second degré, beaucoup d'humour,
02:20 et c'est là qu'on le voit beaucoup avec Bruno.
02:22 Et elle vit aussi un drame personnel à ce moment-là de la série.
02:25 Donc ça va la mettre à mal sur sa vocation, comment elle va pouvoir continuer à aider ses jeunes,
02:30 tout en s'aidant en soi-même, et finalement ça va être le lien avec ses élèves qui va être si fort,
02:36 que ça va l'aider aussi à affronter ses problèmes personnels.
02:38 Et Léo, qui vient parler...
02:40 - Je suis là !
02:42 - Alors maintenant présentez-nous Léo !
02:44 - C'est difficile, mais Léo est sympa !
02:46 Non mais Léo c'est le bon pote, énergique, fidèle, assez solaire...
02:53 - Et décalé un peu, il a beaucoup de fantaisie chez Bruno.
02:56 - C'est vrai, c'est vrai.
02:57 - Et toujours en jogging ?
02:58 - Bah ouais, il est prof de sport.
02:59 - Et il mange, et il mange beaucoup.
03:01 - Ça aurait été bizarre d'avoir un côtelet.
03:03 - Il est très chaud.
03:04 - Alors c'est vrai que ce sont des profs très à l'écoute de leurs élèves,
03:07 qui les soutiennent, les aident dans leurs problèmes d'ado.
03:09 Ça traite de la drogue, du deuil, des troubles alimentaires, de la famille, des agressions sexuelles.
03:13 Vous la trouvez très réaliste, cette série ?
03:15 - Très, très.
03:16 Je pense que, en tant qu'étudiant, ancien étudiant, on a tous connu soit des potes qui ont vécu ce genre de choses,
03:23 soit nous-mêmes.
03:24 C'est une période qui est difficile, c'est une période de la vie de l'adolescence qui est compliquée.
03:29 On n'est pas encore adultes, mais on se construit.
03:31 - Moi c'est vraiment pour ça que j'ai eu un coup de cœur pour la série, que j'ai eu envie de la faire.
03:34 J'avais vu la saison 1, j'avais déjà trouvé très réaliste sur ces sujets de société.
03:38 Et quand je l'ai lue, moi j'ai vraiment eu un coup de cœur pour ce personnage,
03:41 j'ai eu l'impression que c'était vrai.
03:43 Et qu'on mettait à l'honneur les élèves et leurs problématiques, et à l'honneur les professeurs, leurs rôles.
03:49 Ça rendait vraiment hommage à tout ça.
03:51 - Est-ce que c'est vraiment des métiers de vocation, comme disait Julie ?
03:53 - Mais ils sont vraiment comme ça, les profs ? Vous, vous avez des centaines de professeurs, peut-être qui vous ont tendu la main ?
03:57 - Pas tous, pas tous.
03:58 Ce qui est bien, c'est que là, c'est exceptionnel, mais on en a peut-être tous croisé un, une fois dans notre vie,
04:03 comme Alexandre Delage, et que finalement c'est elle, ou ce professeur, qui va nous aider à nous réorienter.
04:08 On s'en rappelle encore.
04:10 - Et au côté, il y a Florence Pernel, Cécile Rebois, Mélanie Page, et j'ai presque envie de dire, surtout les jeunes qui jouent vos élèves.
04:17 - Qui sont extraordinaires.
04:18 - Comment vous la trouvez, cette nouvelle génération de comédiens ?
04:20 - Assez bluffante, vraiment.
04:22 Moi j'étais assez... Mais déjà, sur la première saison, ils étaient incroyables.
04:25 Sur cette saison, ils sont tout autant...
04:29 On est face à des mômes qui connaissent très bien leur métier.
04:32 - Oui, j'ai l'impression, comme ils ont accès à plus les caméras, les iPhones, ils sont nés dedans.
04:39 - Ils ont plus peur de l'image, et beaucoup plus libérés, et beaucoup plus insolents que nous, on était à l'époque.
04:46 - Que vous l'avez été ?
04:47 - Moi, ils m'ont épatée.
04:48 Et alors, ils sont, en plus, ce que j'ai aimé, c'est la génération après Covid, qu'on a vue.
04:52 Ils ont vécu ça à l'adolescence.
04:54 Et en fait, j'ai eu l'impression, vraiment, qu'il y avait de la solidarité entre eux.
05:00 Ce que je n'avais pas, moi, à l'époque, avec les filles de l'époque.
05:03 Et là, ils étaient tous solidaires. Ils s'attendaient, ils regardaient la scène de l'autre, des copains, ils se conseillaient.
05:07 J'ai halluciné de voir ça.
05:08 - C'était une vraie troupe.
05:09 - Oui.
05:10 - On était une vraie troupe, pour le coup.
05:11 Non, non, et puis même avec nous, moi, je sais que parfois, j'arrivais sur le tournage avec mes enfants, quand on était au lycée,
05:16 et que je pouvais laisser mes mômes sur le plateau et jouer avec les comédiens.
05:22 C'était vraiment une petite famille.
05:24 - Alors, sur les réseaux sociaux, vous aviez posté, Julie, "moi, prof de français, je n'y aurais jamais cru.
05:29 Comme quoi, maman, tout peut arriver".
05:31 Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
05:32 - Oui, maman, elle regardera ça ce soir, maman, elle va être impressionnée.
05:35 - Mais pourquoi ?
05:36 - Parce que j'étais une scientifique, je n'étais pas du tout bonne en français.
05:41 Je n'ai jamais eu vraiment beaucoup de mémoire.
05:43 Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi ce métier, encore une fois.
05:45 Je suis en souffrance.
05:46 - Tout s'est tombé sans.
05:47 - Et oui, effectivement, le français, c'était vraiment pas facile.
05:51 Maman était très bonne en français, donc elle m'aidait beaucoup.
05:53 Elle voyait bien que je galérais.
05:54 Et les figures de style, je ne les ai jamais retenues.
05:56 Et moi, ma première scène, c'était un des premiers jours de tournage.
05:59 Et là, l'angoisse, j'ai dit au producteur, je ne sais pas si je vais y arriver à cette scène.
06:03 J'ai bossé, bossé.
06:04 Mais voilà, vraiment, j'ai l'impression d'avoir fait une prouesse quand j'ai fait ça.
06:08 Je ne me rappelle plus aucune définition des figures de style, là, au jour d'aujourd'hui.
06:11 - J'avais un petit quiz, non ?
06:12 - Ah non, quel hommage !
06:13 - Ok.
06:14 - Mais c'est vraiment, j'ai l'impression de tordre la vie, je ne sais pas comment on dit,
06:18 faire un pied de nez à mes angoisses de français.
06:21 Et j'ai réussi.
06:22 Ils ont été gentils, les élèves, parce qu'ils ont vu comme je galérais pendant les prises et tout.
06:26 Ils ont été très gentils avec moi.
06:27 - Bruno Sanchez, alors en ce moment, on vous voit beaucoup.
06:30 Parce que vous allez être sur France 2 pour l'école de la vie.
06:33 Il y a aussi sur TF1, je te promets, qui passe au même moment.
06:37 Alors pas le même soir, heureusement.
06:38 Avant le retour bientôt de HPI, vous pensez avoir arraché l'étiquette de Liliane, du duo Catherine et Liliane.
06:45 On vous voit enfin comme Bruno Sanchez.
06:47 - Ouais, ouais, mais après, moi, je n'ai aucun souci avec Liliane.
06:50 Elle m'a beaucoup ouvert de porte.
06:52 Et puis, c'est un clown.
06:54 Avec Alex, on les a refaites pour les Césars.
06:58 - Avec Alex Lutz.
06:59 - Avec Alex Lutz, pardon.
07:00 C'est bizarre de dire Alex Lutz.
07:02 Mais oui, c'est son nom.
07:05 Et puis, on les a renfilées comme un pull, un petit cachemire qu'on adore mettre.
07:11 Et elles sont toujours présentes.
07:13 - On vous en parle encore ?
07:15 - Oui, toujours.
07:16 - La preuve, c'est ce que je fais.
07:18 Mais on ne vous propose plus de rôle de femme.
07:20 - Pour l'instant, non.
07:22 - Pourquoi pas ?
07:23 - C'est vrai qu'on ne t'a pas proposé ça.
07:25 - Ça te va comme un gant.
07:26 - Ça me va très bien.
07:27 - Ça me porte très bien la perruque.
07:29 Je suis assez d'accord.
07:30 - Ce ne sera pas comme ça.
07:31 Vous êtes un prof de sport ce soir sur France 2.
07:33 Et vous Julie de Bonat, une professeure de français.
07:35 Merci à tous les deux d'être venus ce matin.
07:37 - Merci beaucoup.
07:38 - Je précise, la série "L'école de la vie" revient ce soir.
07:41 C'est à 21h10, si je ne dis pas de bêtise, sur France 2.
07:44 Merci Céline Baidarco.

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