Tôt ce matin, plusieurs centaines de personnes se sont réunies pour la traditionnelle procession de la Chandeleur et la bénédiction des navettes.
Une mélopée de chants liturgiques flotte dans les rues d’Endoume encore plongées dans le noir, embaumées par la ronde odeur de fleur d’oranger. En contrebas, une impressionnante foule, bougies à la main, se masse autour des haut-parleurs disposés autour de l’Abbaye de Saint-Victor (7e). Au cœur de la grande église se déroulait ce matin la traditionnelle messe de la chandeleur devant une assemblée pleine à craquer depuis les premières heures du jour. Mines ravies, deux ados tentent de se frayer un chemin parmi les fidèles pour tenter d’apercevoir le cardinal Jean-Marc Aveline qui entame la célébration.
"On s’est levées à 4h du matin pour faire la procession et suivre la messe", met un point d’honneur à souligner Louise, 16 ans, venue avec les élèves de son lycée de Saint-Joseph de la Madeleine (4e), dispensés de leur première heure de cours pour l’occasion. "C’est dingue de voir comment ça se passe, c’est une belle expérience ! On ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde pour partager ça", s’exclame son amie, Louise. Dans leurs mains, les lycéennes pressent leurs sachets en papier jaune floqués du Four des navettes, là où sont fabriqués les fameux gâteaux depuis 1781. "On les a prises en avance mais on attend aussi la bénédiction", précise Noémie alors que le tintement des cloches de Saint-Victor commence à résonner sur tout le Vieux-port.
Une mélopée de chants liturgiques flotte dans les rues d’Endoume encore plongées dans le noir, embaumées par la ronde odeur de fleur d’oranger. En contrebas, une impressionnante foule, bougies à la main, se masse autour des haut-parleurs disposés autour de l’Abbaye de Saint-Victor (7e). Au cœur de la grande église se déroulait ce matin la traditionnelle messe de la chandeleur devant une assemblée pleine à craquer depuis les premières heures du jour. Mines ravies, deux ados tentent de se frayer un chemin parmi les fidèles pour tenter d’apercevoir le cardinal Jean-Marc Aveline qui entame la célébration.
"On s’est levées à 4h du matin pour faire la procession et suivre la messe", met un point d’honneur à souligner Louise, 16 ans, venue avec les élèves de son lycée de Saint-Joseph de la Madeleine (4e), dispensés de leur première heure de cours pour l’occasion. "C’est dingue de voir comment ça se passe, c’est une belle expérience ! On ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde pour partager ça", s’exclame son amie, Louise. Dans leurs mains, les lycéennes pressent leurs sachets en papier jaune floqués du Four des navettes, là où sont fabriqués les fameux gâteaux depuis 1781. "On les a prises en avance mais on attend aussi la bénédiction", précise Noémie alors que le tintement des cloches de Saint-Victor commence à résonner sur tout le Vieux-port.
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00:00 Seigneur bénis ces navettes, ceux qui les fabriquent, le four qui les cuit, ceux qui les vendent et surtout ceux qui se régalent avec.
00:12 Nous te demandons, nous te le demandons par Jésus le Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l'unité du Saint-Esprit, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.
00:26 Amen.
00:49 Oui je l'aime beaucoup, la texture, le petit goût de fleur d'orange et tout dans le gâteau.
00:58 Les gens ensemble, les gens qui se réunissent pour ça, qui prennent le temps, c'est surtout ça.
01:11 On vit dans un monde où on ne prend pas le temps et là les gens se lèvent et viennent pour cette procession, donc ils prennent le temps de venir.
01:18 Seigneur bénis ces navettes, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.
01:25 La basilique était pleine, les cryptes étaient pleines et peut-être qu'il y avait encore des gens dehors, je ne sais pas.
01:31 Bon, j'étais très heureux de voir cette année encore que la ferveur, c'est à la fois recueilli et joyeux.
01:39 Vous le sentez bien, c'est recueilli et joyeux, c'est ça qui est beau.
01:42 C'est bon, très bon.