• il y a 9 mois
Aménagement et changement climatique à Marseillan : Le bilan

Le littoral méditerranéen est de plus en plus exposé à des vulnérabilités sur le plan écologique et climatique avec des impacts négatifs sur l’environnement et la qualité de vie des Marseillanais.

De ce constat est née une large concertation afin de réfléchir en co-construction avec les citoyens sur les projets d’aménagement du littoral et sur la diversité des actions à entreprendre pour en limiter les impacts. C’est le bilan d’une longue concertation qui a été présenté, mercredi 31 janvier. Trois ans d’analyses, de débats, de réunions et une enquête auprès des principaux intéressés : les Marseillanais. Professionnels de la pêche ou du tourisme, concernés au premier chef par les aléas climatiques, résidents permanents ou saisonniers, visiteurs et élus de la collectivité ont participé à cette enquête financée par la Région. Les résultats ont été dévoilés par une équipe de chercheurs de l’université Paul-Valéry de Montpellier, Maëlle Banton, Claire Olagnon et Sylvain Pioch, en présence du maire Yves Michel et de nombreux adjoints et élus. Les 1 200 pages du rapport d’études sont disponibles en mairie. 5 % de la population a été sollicitée pour évoquer les risques littoraux. 63 % indiquent avoir déjà̀ été touchés personnellement par la montée du niveau de la mer entre 1970 et 2020 et 85 % pensent qu’il y a un sentiment d’urgence.

Si le ressenti le plus fréquent est le réchauffement des températures pour 69 %, le risque de la montée des eaux est mentionné par 45 % d’entre eux et l’érosion du trait de côte par 24 %. Forts de ces enseignements et de ces inquiétudes, la balle est désormais dans le camp des autorités étatiques, régionales et locales afin qu’elles puissent prendre les décisions de sauvegarde et de préservation nécessaires.

Un intérêt majeur pour Yves Michel qui souhaite faire perdurer ce débat dans la concertation. "Il faut se servir de ce bilan et faire perdurer cette concertation qui a une portée que l’on pourra utiliser pour notre territoire : il ne faut pas s’arrêter là."

Découvrez le bilan : cartodebat.fr/marseillan

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Transcription
00:00 [Musique]
00:17 On a besoin d'avoir un meilleur retour, une meilleure participation des citoyens sur des sujets qui parfois aussi sont complexes.
00:27 Et le premier grand thème de cette stratégie, c'est la concertation citoyenne, le débat, puisqu'il est hors de question aujourd'hui de reculer, de quitter le bord de mer,
00:39 de dire, de manière assez directe finalement, changer complètement de pratique. Ça va se faire dans la durée, et dans la durée plutôt 20, 30 à 50 ans que l'année prochaine.
00:53 Et pour ça, il y a besoin de concerter, de débattre, d'écouter les craintes également, d'écouter les réticences, parce que sinon on ne peut pas faire ce qu'on appelle une société.
01:02 Bonjour Sylvain Pioche, Maëlle Banton, Claire Olagnon. Vous êtes les initiateurs d'un projet, un projet de réflexion et de concertation sur l'avenir du littoral marseillais.
01:15 Une étude que les universitaires et chercheurs que vous êtes avez mis 3 ans à effectuer, étalée sur 3 ans, et dont vous venez de rendre aujourd'hui le... La finalité, c'est ça ?
01:29 Le bilan.
01:30 Le bilan. Qu'est-ce que vous en pouvez en retirer ?
01:33 Peut-être d'un point de vue...
01:37 Eh bien on a pu avoir beaucoup d'échanges sur ces 3 ans avec les habitants, que ce soit les habitants à l'année, les touristes aussi également, et tous les différents usages corps de métier.
01:49 Donc on a mis en place par moments des questionnaires, par moments des ateliers, des interviews filmées également, et tout ce riche corpus est disponible toujours en ligne sur le site de Carte au Débat.
02:03 Oui, en effet, tout un chacun peut retrouver les participations citoyennes sur le site carteaudébat.fr/marseillan, de façon à ce que la problématique puisse perdurer, puisse aller aussi atteindre des oreilles placées à haut niveau, donc voilà.
02:22 En fait, concerter c'est bien, mais il faut quand même qu'il y ait une utilité, cette utilité, ce travail, vous allez le rendre à la région et à tous les institutionnels qui peuvent maintenant en bénéficier.
02:32 Le but, après l'expression, c'est d'être entendu. Donc voilà, Carte au Débat va permettre aux Marseillais d'être entendus à un niveau plus important.
02:41 Et au travers des pistes, vous attendez qu'il y ait des réactions, qu'il y ait des comportements des institutionnels qui réagissent à cette érosion du littoral ?
02:50 Oui, c'est la commande, puisque cette étude a été financée par la région Occitanie, la Banque des Territoires et accompagnée par le plan littoral 21, dans le cadre du programme littoral plus, avec la région Occitanie et l'État.
03:03 Et donc l'objectif, c'est que ces pistes de proposition issues des communes fassent l'objet d'un compte rendu prévu avec la région et l'État afin de mieux comprendre ce que les citoyens attendent et quelles sont leurs perceptions de ces risques, mais également des pistes d'action.
03:18 Parce que c'est ce qui intéresse aujourd'hui les aménagements, les aménageurs publics, donc la région et l'État, de mieux comprendre ce qui est attendu pour aller au plus près finalement de ces attentes et regarder comment ensemble on peut construire le littoral de demain.
03:31 Donc avec beaucoup d'ambition, justement, essayer de conserver les acquis de cette réflexion ?
03:39 Absolument, la transition écologique se fera avec les habitants et les citoyens. Ce ne peut pas venir d'une décision d'en haut. On est dans un État où la démocratie et la participation est en train de prendre ses lettres de noblesse.
03:50 Et c'est l'objectif de ce projet, porté par l'université certes, mais réalisé au plus près des citoyens pour que ces voies puissent percoler à travers les élus jusqu'au plus haut niveau, donc la région et les services de l'État,
04:03 ensemble, des projets aboutissent concrètement sur les territoires pour mieux s'adapter à ce qui dans 30, 40, 50 ans sera notre réalité à travers la submersion, l'érosion du littoral, l'élévation des températures et tous ces changements auxquels il faut dès aujourd'hui se préparer par le débat et l'échange.
04:20 Qu'est-ce que vous pouvez faire ? On voit bien que cette discussion sur le moyen long terme de l'évolution, il y a peut-être des choses qui sont à mettre en place. Parce que sinon, on va s'arrêter à des discussions avec vous.
04:33 Vous êtes des professionnels, donc obligatoirement des personnes avec qui on a l'habitude de travailler. On travaille souvent sur tel sujet. Mais la population, on ne l'a pas.
04:47 Donc il faut arriver à avoir ces rendez-vous réguliers, qui peuvent être une fois par an, pour faire l'évolution et le suivi, quelles que soient les décisions de la région, si on est élu ou pas. On essaiera de le faire au moyen commun.
05:03 Moi, je ne veux pas qu'on ait lancé quelque chose, qu'on ait expérimenté ce livre, cette discussion, et puis là, on s'arrête. Parce que sinon, on va rester un peu tous sur notre faim.
05:14 Ça veut dire derrière qu'on doit le travailler aussi, puisque le lycéen travaille dans un cadre réglementaire et législatif. Peut-être qu'il faut faire rentrer ceux qui décident des lois.
05:24 Ils viennent, eux, entendre ce qu'on a besoin. S'apercevoir que les lois, elles sont, comme vous le disiez tout à l'heure, sur la loi climat résilience, elle était faite plus pour l'Atlantique que pour la Méditerranée.
05:37 Dans leurs conséquences, c'est quoi ? Comment ils peuvent l'adapter ? Je crois que c'est là aussi, il faut qu'on puisse le travailler ensemble, de dire attention.
05:45 Malheureusement, moi, je suis maire de Marseille. La loi, elle me plaît ou elle ne me plaît pas. Mais quoi qu'il arrive, je suis obligé de la faire appliquer.
05:54 Ça, c'est une des obligations. Et c'est très difficile, parce que, comme tout un chacun, il y a des choses que je trouve aberrantes.
06:01 Mais malgré tout, il faut que je le fasse appliquer, sinon je me retrouve à défaut par rapport à des autorités de butelle.
06:08 C'est là où c'est intéressant de pouvoir discuter avec le législateur, discuter, faire un remonté, formaliser tout ça auprès des services de l'État.
06:17 Alors quand on dit des services de l'État, ils ne sont pas décideurs non plus, même si parfois il y en a quelques-uns qui se croient investis de pouvoir,
06:25 si non pas, mais après, ça peut arriver. Mais on peut le faire au retour au niveau du ministère. Et là, c'est beaucoup plus intéressant, parce qu'il y a le législateur,
06:32 il y a le ministère, et le ministère, lui aussi, peut se saisir de ces problèmes que l'on peut rencontrer nous aussi, pour essayer de faire modifier.
06:39 En tout cas, je ne sais pas si ça aboutit ou pas, mais notre travail, c'est de faire en sorte.
06:44 Notre rôle, c'est d'aller dans cette discussion et de faire remonter sur ces enjeux de tout ce qu'on en veut, et se servir de tout ce qui a été fait là-dedans.
06:53 Après, on le voit comment, après comment on s'en sert, comment on s'en sert.
06:57 Même si la région nous sublime pas, on va avoir des rendez-vous avec eux pour voir comment on peut le formaliser, parce que derrière, l'intérêt, c'est que,
07:06 évidemment, pour notre commune, si on peut dupliquer tout ça, si la région peut s'en servir, on sera d'autant plus forts, parce qu'on aura réussi quelque chose
07:15 qui se duplique, donc qui a été utile, qui sera utile, et donc, il y aura des concettas que l'on peut utiliser pour notre territoire.
07:22 Donc, il faut qu'on continue, il ne faut pas s'arrêter, à mon avis.
07:27 Bien-être, une fenêtre ouverte sur la mer.
07:37 Patrimoine.
07:38 Tourisme.
07:39 Vacances.
07:40 Amusement.
07:41 Économie.
07:42 Danger.
07:45 Danger.
07:46 Préchauffement climatique.
07:47 Risques.
07:48 Catastrophes.
07:49 Tempêtes.
07:50 Retrait de côte.
07:51 Érosion.
07:52 Le Martien.
07:53 La submersion.
07:54 PPRI.
07:55 Inquiets.
07:58 Préoccupations.
07:59 Urgence.
08:00 Confrontés.
08:01 L'inquiétude pour les générations futures.
08:03 Les jeunes, parce que j'ai envie qu'ils puissent profiter de la plage.
08:06 Moi, j'ai des enfants, donc je pense à eux.
08:08 Et que vont devenir tous les gens pour leur logement au bord de la mer.
08:11 Quelle sandénisation.
08:12 Retrouver une petite quiétude.
08:14 Protection des gens qui composent ce littoral.
08:19 Mieux respecter la nature.
08:21 Respecter.
08:22 Protéger.
08:23 Protéger.
08:24 Protection du littoral.
08:25 Protection.
08:26 De la biodiversité.
08:27 Renaturer.
08:28 Ramener du vert.
08:29 Restauration du nerf.
08:30 Flexibilité par rapport à la nature.
08:31 Faire reprendre place à la nature.
08:33 Responsabilisation des actes.
08:38 Accepter.
08:39 Faudra faire avec.
08:40 Nous adapter.
08:41 L'adaptation.
08:42 On s'adaptera.
08:43 Adaptation.
08:44 Aménagement.
08:45 Aménagement du territoire.
08:46 Réaménager ce littoral.
08:47 Valoriser.
08:48 Reculer.
08:49 Arrêter l'urbanisation.
08:51 Freiner les constructions.
08:52 Excilibrer.
08:53 Durabilité.
08:54 Changement.
08:55 Améliorer.
08:56 L'inventivité.
08:57 Nouveau.
08:58 Communication.
09:02 L'éducation.
09:03 Accompagner.
09:04 Implication.
09:05 Faire confiance aux avants.
09:07 Les scientifiques pour donner des solutions.
09:09 Travail collectif.
09:10 Plus d'espace au loco.
09:11 Participation citoyenne.
09:13 Optimiste.
09:14 Et être optimiste.
09:16 L'univers est un objectif.
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