• il y a 10 mois
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TV
Transcription
00:00 ...
00:14 -C'est le jour de Donosti, le jour grand pour les Donostiens.
00:18 -Où participent plus de 20 000 personnes,
00:21 et elles sont toutes de la ville.
00:23 ...
00:28 C'est une journée unique qui illumine l'hiver de Saint-Sébastien.
00:32 ...
00:36 -Tenir ce patriotisme,
00:38 cette conscience de "Waouh, quelle suerté !"
00:41 ...
00:43 -La Tamborada est une fête historique,
00:45 née à la fin du 19e siècle.
00:47 -Voilà, allez !
00:49 Mettez-vous en ligne de 4 !
00:51 Vous savez ce que vous faites.
00:53 -Et où le club de la ville, la Real Sociedad,
00:55 doit être fièrement représenté.
00:57 ...
01:00 ...
01:12 ...
01:14 -Avec l'écusson de la Real Sociedad sur la tête,
01:17 cette compagnie défile pendant 4 heures au coeur de Saint-Sébastien.
01:21 ...
01:25 -Je crois que la Real doit être présente dans la Tamborada,
01:29 parce que c'est l'équipe de la ville.
01:31 Ici, c'est la Real Sociedad.
01:32 C'est la fierté d'avoir cette équipe qui a fait de grandes choses
01:36 en étant petite.
01:37 La Real Sociedad, c'est la plus grande des petites équipes
01:40 et la plus petite des grandes équipes.
01:42 ...
01:48 -Pourquoi la Real Sociedad est-elle aussi populaire sur ces terres ?
01:51 ...
01:53 Comment le club s'est-il fait un nom en Europe
01:56 en préservant ses traditions et son identité ?
01:58 Jusqu'à quel point les bleus et blancs
02:00 sont-ils connectés à leur pays basque ?
02:03 ...
02:06 ...
02:12 Musique rythmée
02:17 ...
02:19 L'aura de la Real Sociedad ne s'embarrasse pas des frontières
02:23 ni des lieux de discussion pour évoquer son histoire.
02:26 ...
02:28 -Voilà, le premier grand moment avec la Real,
02:30 c'est donc cette année-là.
02:32 80-81,
02:34 premier titre de championnat hispane de la Real.
02:37 ...
02:38 -Dans sa boutique, Pierre Duhourt, supporter depuis 40 ans,
02:42 partage avec un ami ses souvenirs des bleus et blancs.
02:45 -Et moi, quelque part, je suis là, dans cette tribune.
02:49 Donc la photo du photographe officiel
02:52 et l'amateur dans la tribune.
02:54 -De dos. -De dos.
02:56 Mais quand j'ai montré ça aux joueurs de la Real,
02:59 ils ont dit "Pierre, c'est trop beau".
03:01 Ils m'ont tous signé la photo.
03:08 C'est un club de province.
03:11 Ça n'appartient pas à la ville de Saint-Sébastien.
03:14 C'est vraiment toute la province du Quipuscois
03:17 qui est derrière la Real.
03:18 -Une passion dévorante pour ce club
03:20 qu'il a transmise à son fils.
03:22 ...
03:29 Et plus récemment, à ses petits-enfants.
03:32 ...
03:43 -Alors, on est partis.
03:44 -Tous les 15 jours, c'est le même rituel,
03:46 un voyage de la France vers l'Espagne de 60 km
03:50 pour rejoindre Saint-Sébastien.
03:52 -Ils n'oublient personne.
03:54 -Mon père m'a amené, je crois, j'avais 5 ans, 6 ans.
03:58 Donc je suis resté avec ce club-là.
04:01 Et il y a tout le temps eu des bons joueurs,
04:04 il y a eu quelques titres.
04:07 Et puis ils sont restés...
04:09 Voilà, ils sont restés eux-mêmes, quoi.
04:11 Et puis de revivre ça avec les enfants,
04:15 ça fait hyper plaisir, quoi.
04:18 -Mais arrive à toi, Guy, là, Gali.
04:20 ...
04:23 -Le diapason, c'est les joueurs et les joueuses, quoi.
04:26 Ils sont beaucoup du coin, quoi.
04:29 Donc on s'identifie vite à eux, tout se passe en basque.
04:32 Et donc ça fait plaisir d'avoir des gros clubs
04:35 comme ça mondialement connus, mais qui gardent leur langue,
04:39 leur tradition d'avoir match,
04:40 ils rayonnent sur tout le pays basque, quoi.
04:43 ...
04:44 -Viens là, Gali.
04:46 Tu es content ?
04:48 On va faire un match.
04:49 -On va faire un match.
04:51 -Ouh !
04:52 ...
05:01 -Comme à chaque match,
05:03 Anoeta est plein pour recevoir le Rayo Valli-Cano.
05:06 ...
05:13 Dans le 11 de départ, 6 joueurs sont formés au club.
05:17 Comme Mikel Eyar Zabal.
05:19 Il a joué plus de 300 matchs avec la Real Sociedad,
05:22 dont il est aujourd'hui, à 26 ans, le capitaine,
05:24 garant de cette identité basque.
05:27 ...
05:29 -Ce qui a été le plus important pour la Real,
05:32 c'est Zubieta. Quand les choses n'ont pas bien marché,
05:35 c'est la personne de la maison qui a fait avancer les choses,
05:38 qui a travaillé pour que la Real soit où tout le monde le souhaite.
05:42 Mais le plus important, c'est Zubieta.
05:46 ...
05:50 -Les Bleus et Blancs n'obtiennent qu'un match nul.
05:53 Une déception pour une équipe devenue avec les années
05:56 un candidat légitime à la qualification
05:58 en Ligue des Champions.
06:00 ...
06:05 Comprendre cette réussite actuelle
06:07 suggère un bond en arrière de plus de 20 ans.
06:09 ...
06:11 Lorsque, pour la première fois, un entraîneur français
06:14 prend les commandes de la Real Sociedad.
06:16 ...
06:41 -En août 2002,
06:43 Reynald Nouex quitte le FC Nantes
06:45 pour découvrir un nouveau championnat.
06:47 -Il souhaitait avoir un entraîneur qui ait bien connu la formation,
06:51 il souhaitait avoir un entraîneur qui ait connu les pros aussi.
06:54 Puisque j'avais fait 15 ans à la formation,
06:57 5 ans avec les pros,
06:58 j'étais exactement dans le profil.
07:02 -Xabi Prieto a fait partie de ces jeunes joueurs
07:06 lancés par l'entraîneur français.
07:08 -Je débute avec Reynald, avec The Nuex,
07:11 quand j'avais 19, 20 ans.
07:13 ...
07:35 -Dès sa première saison,
07:37 les résultats vont au-delà des espérances.
07:39 -C'est le match de l'année en championnat,
07:42 a déclaré José Luis Astias Aran,
07:45 le président de la Real Sociedad.
07:47 -Les Basques sont au coude à coude
07:49 avec les Galactiques du Real Madrid
07:51 pour remporter la Ligue.
07:53 -Ce match, il va commencer au fou !
07:56 Avec, maintenant, Xabi Alonso !
07:59 Xabi Alonso qui plante une nouvelle penderie !
08:03 ...
08:06 -Malgré sa victoire retentissante face au Madrilen,
08:09 la Real Sociedad perd le titre
08:11 à l'avant-dernière journée du championnat
08:13 pour 2 points seulement.
08:15 ...
08:16 -En ce moment, je crois que plus que de jouer
08:18 en championnat ou de jouer la première fois
08:21 dans la Ligue des champions en 2003,
08:24 je crois que c'était comment jouait l'équipe.
08:27 Je crois que ce que Reynald a laissé
08:29 est en lien avec le jeu,
08:30 plus que les résultats.
08:32 ...
08:35 -Quand il est arrivé, la Real Sociedad
08:37 sortait de plusieurs années difficiles
08:39 où le club bataillait pour se maintenir.
08:42 Il a pu mettre en place des choses
08:43 au niveau technique,
08:45 mais je pense qu'aujourd'hui encore,
08:47 il y a beaucoup de gens qui lui sont reconnaissants
08:50 parce que je pense qu'il a inculqué
08:52 certaines valeurs, notamment au niveau du jeu,
08:54 ce jeu de mouvement, ce jeu de passe,
08:56 qui perdure encore aujourd'hui.
08:58 ...
08:59 -Fidèle à ses convictions,
09:01 Reynald Henoëx a exporté le football à la Nantaise
09:04 au Pays basque.
09:05 ...
09:06 -Il a un lérado
09:08 respecté au méthode d'entraînement
09:11 appliqué à la compétition.
09:13 ...
09:16 Beaucoup de choses que nous avons faites avec Reynald,
09:19 je crois qu'elles sont encore latentes aujourd'hui.
09:23 Il a été un modèle très défini, très pur.
09:28 -Avec sa philosophie de jeu,
09:29 Reynald Henoëx atteint les huitièmes de finale
09:32 de la Ligue des champions,
09:34 une première dans l'histoire du club.
09:36 ...
09:38 -Louis Guidoulat, avec Ovu !
09:40 Julien Hinault va faire Louis Guidoulat !
09:42 Eh oui ! C'est le but !
09:44 C'est le but !
09:45 C'est la délivrance avec Julien Hinault !
09:50 -Mais l'épopée européenne
09:52 s'arrête à Gerland, face à l'Olympique lyonnais.
09:55 ...
09:57 -Quand vous faites une compétition,
09:59 que pour la première fois, vous atteignez un certain niveau,
10:02 vous vous dites qu'on y est arrivé,
10:05 que tout ce qui va arriver, c'est que du bonus.
10:07 Il y a eu une vraie frustration de perte
10:09 contre l'Olympique lyonnais à l'époque,
10:12 parce qu'on avait le sentiment
10:13 qu'on avait la place pour aller plus loin.
10:16 -Après deux saisons,
10:17 Reynald Henoëx quitte le club
10:19 et met un terme à sa carrière d'entraîneur,
10:22 profondément marquée par cette plongée dans le Pays basque.
10:26 ...
10:27 -Un peu réel, hein ? -Un peu réel.
10:29 Le club, pour tous les gens ici,
10:32 c'est quelque chose de très important,
10:34 de capital, vraiment.
10:35 Ils aiment le club.
10:37 ...
10:46 -San Sebastián, la Real Sociedad,
10:48 représente une signe d'identité indoubable.
10:51 Tous les lundis, tout le monde se demande
10:53 ce que fait la Real,
10:54 qu'elle aime le football ou non.
10:56 C'est une institution qui génère orgueil.
10:59 C'est un des symboles d'identité
11:01 de la population de San Sebastián.
11:03 Les gens de San Sebastián et de ses alentours.
11:06 ...
11:08 -Un attachement à son territoire
11:10 qui se ressent dès les premiers instants.
11:12 ...
11:14 -Le jour de ma signature, quand on l'officialise,
11:17 je dis que je suis content de venir en Espagne.
11:20 Je vois tout le monde qui se lève.
11:22 L'interprète me dit à côté
11:23 "Excuse-toi, t'es pas en Espagne, t'es au Pays basque."
11:26 -Jusqu'au bout de sa seule et unique saison au club,
11:30 Lionel Potillon a continué à découvrir
11:32 chacune des traditions de la Real.
11:34 -Le dernier jour, j'ai été convoqué au siège du club.
11:38 J'ai eu la grande surprise
11:39 qu'il y avait quasiment l'ensemble du personnel qui était présent,
11:43 qui m'ont remis un cadeau symbolique pour eux,
11:45 un bâton de contrebandier.
11:47 Ce bâton a la particularité d'être en fait une arme,
11:51 puisqu'en fait, le manche se dévisse
11:54 et vous avez un pieu pour vous défendre au bout.
11:57 Voilà, donc c'est assez particulier,
11:59 mais ça fait vraiment partie de l'histoire du Pays basque.
12:03 Honnêtement, je pense qu'il n'y a pas beaucoup de clubs
12:05 qui sont autant impliqués dans la transmission de cette histoire,
12:09 de ces valeurs.
12:10 Pour moi, c'était quelque chose d'incroyable.
12:13 -Cette identité est si forte
12:17 que certains jeunes joueurs de la région
12:20 sont prêts à refuser des offres d'autres clubs de Ligue A
12:23 pour attendre une proposition de la Real Sociedad.
12:25 Markel Bergara est l'un d'entre eux.
12:30 Il a disputé plus de 200 matchs avec les Bleus et Blancs,
12:33 avec qui il a tout connu.
12:35 -Je suis allé à la Réal depuis que je suis petit,
12:38 j'ai toujours suivi.
12:40 C'est vrai que j'ai commencé à la Réal
12:42 à l'âge de 11 ans.
12:44 J'ai eu la chance de grandir jusqu'à ce jour,
12:47 d'arriver au premier équipe.
12:49 Je pense que tout le rêve de tout joueur
12:52 qui vient de Gipuzkoa est de jouer à la Réal.
12:55 C'est son rêve et son aspiration.
12:58 C'est une des valeurs que nous avons.
13:00 Et puis, je pense que le club a travaillé très bien
13:03 dans la cantère,
13:04 depuis le petit à ce jour.
13:08 Ils ont travaillé très bien.
13:10 Zubieta, le centre de formation de la Real Sociedad,
13:19 est une institution...
13:20 -Api, pêcho.
13:22 -Api.
13:23 ...où tout est pensé et réfléchi.
13:25 -Pêcho.
13:26 -Api.
13:27 -Nous sommes au Bola Bide,
13:29 l'édifice de la formation de foot,
13:31 l'édifice des jeunes.
13:33 Bola Bide signifie "courir en haut".
13:36 ...
13:41 Cet espace est un espace
13:43 où nous avons les deux médecins,
13:45 les trois récupérateurs,
13:47 les cinq physiothérapeutes.
13:49 C'est un espace qui a été structuré
13:51 pour que trois équipes puissent travailler en même temps.
13:54 ...
13:59 ...
14:05 -Ici, toutes les réunions se font en basque.
14:08 ...
14:23 -Le travail que cet équipe a fait pendant six semaines
14:26 a été réalisé avec tout le staff et toute la direction.
14:29 C'est un peu une évaluation du processus.
14:32 ...
14:35 C'est la salle des techniciens.
14:37 Le nombre de personnes qui travaillent au football
14:40 ici, en Zubieta,
14:41 est de plus de 100.
14:42 ...
14:44 -La philosophie du club,
14:45 c'est d'abord de s'appuyer sur le vivier local.
14:48 Chez les jeunes, 80 % des joueurs viennent du Pays basque.
14:52 ...
14:54 -Ces 15 ans, avec un conseil d'administration
14:58 qui appuie sur la cantera,
14:59 sur un entraîneur qui les met sur le terrain
15:02 et avec des bons résultats,
15:04 ça leur fait vouloir
15:06 réussir à la maison.
15:07 ...
15:15 -La R.S.C. est historiquement un club
15:18 qui veut garder sa cantera.
15:20 C'est un légat de formation footballistique
15:22 et humaine.
15:24 ...
15:25 Et ça fait que cette philosophie
15:28 peut durer dans le temps.
15:29 ...
15:33 -Cette saison, dans le groupe professionnel,
15:35 plus de la moitié des joueurs viennent de Zubieta,
15:38 le plus haut ratio parmi les clubs des cinq grands championnats.
15:41 ...
15:45 Une tradition qui s'entretient
15:47 et qui a fait émerger un talent devenu un formidable ambassadeur
15:50 de cette formation basque.
15:52 ...
15:54 -Griezmann est l'un des joueurs les plus importants
15:57 de la R.S.C.
15:59 Il personifie la résurrection de la R.S.C.
16:01 Sans lui, ce qu'est en train de faire la R.S.C.,
16:04 on ne peut pas comprendre.
16:05 On peut dire que Griezmann sauve la R.S.C.
16:08 ...
16:09 -Alors que les centres de formation français le jugent trop frêle,
16:13 Antoine Griezmann quitte sa famille à 13 ans pour rejoindre la R.S.C.
16:17 -T'as 800 membres de tes parents, c'était un peu chaud.
16:20 ...
16:27 ...
16:39 ...
16:55 -En 2011, alors que le club vient tout juste de remonter
16:58 en première division, Philippe Montagnier
17:00 est nommé entraîneur de la R.S.C.
17:02 sur les conseils de Reynald de Nouex.
17:06 -Je me rappelle avec mon adjoint Michel,
17:08 je dis que je crois qu'on a un joueur hors normes
17:11 parce qu'il savait tout faire.
17:12 Et surtout, ce qui me plaisait beaucoup,
17:15 c'est qu'il adorait s'entraîner, il fallait l'arrêter.
17:17 On s'est tout de suite dit, on est peut-être en train de voir
17:21 un super joueur en devenir.
17:23 ...
17:28 -Il avait le déchirage d'un enfant,
17:32 il était très déchiré sur le terrain,
17:35 et ça lui a donné beaucoup de fresqueur.
17:38 On s'est bien amusés.
17:39 ...
17:50 -C'était un petit gabarit,
17:52 mais qui avait énormément d'activités,
17:54 qui allait vite, qui était très technique.
17:56 C'était vraiment le profil de joueur qu'il faut
17:58 pour la R.S.C.
18:00 Et puis après, il arrivait à 14 ans,
18:02 donc il n'est pas basque, mais c'est un basque d'adoption.
18:05 -Il s'est empapé de la culture d'ici,
18:08 de cette mentalité basque que nous avons.
18:10 Il s'est intégré parfaitement à notre identité,
18:13 à notre façon de faire les choses,
18:15 et je crois que je suis convaincu
18:16 qu'il voulait triompher ici,
18:18 et il a démontré à niveau mondial son potentiel.
18:21 -Avec l'émergence de Griezmann
18:23 et la philosophie de jeu de montagné,
18:26 les Basques rivalisent avec les étoiles de la Liga
18:29 et terminent 4e du championnat en 2013.
18:31 Acclamations
18:33 ...
18:35 10 ans après De Nouex,
18:36 un autre entraîneur français
18:38 offre l'ivresse de la Ligue des champions
18:40 à la Real Sociedad.
18:41 Acclamations
18:42 -C'était pas programmé, on n'avait pas les moyens.
18:45 On devait être le 17e ou 18e budget de la Liga,
18:48 donc personne ne nous attendait si haut.
18:52 Et on se retrouve à être qualifiés
18:53 pour le tour préliminaire de la Champions League,
18:56 un jeu qui faisait référence à Reynald De Nouex
18:59 en marquant beaucoup de buts, en étant très offensif.
19:02 On a bien vu toute la fierté
19:04 que ça redonnait aux gens de Saint-Sébastien.
19:07 -C'est de nouveau à Gerland
19:08 que la Real Sociedad joue son avenir européen.
19:11 Pour ce tour préliminaire de la Ligue des champions,
19:14 Montagny a quitté le club,
19:16 mais Griezmann, lui, est bien là.
19:18 Acclamations
19:20 ...
19:22 Acclamations
19:24 ...
19:26 Acclamations
19:29 ...
19:31 Acclamations
19:33 ...
19:35 Acclamations
19:37 ...
19:39 -Comme un cycle, de nouveau, 10 ans après,
19:42 la Real Sociedad a retrouvé cette saison la Ligue des champions,
19:45 avec dans son effectif un Français.
19:48 -C'est le meilleur central que nous avons en ce moment,
19:52 la Real.
19:53 -Au moins, la cantera d'ici, c'est de la Real.
19:55 C'est de la Real.
19:57 C'est de la Real et va être de la Real.
19:59 Acclamations
20:01 ...
20:03 -Robin Lenormand a rejoint le centre de formation
20:06 du club il y a 8 ans.
20:07 Aujourd'hui, à 27 ans, il est l'un des cadres de l'équipe 1re.
20:11 Acclamations
20:13 ...
20:15 -Robin Lenormand ! Robin Lenormand !
20:18 Robin Lenormand ! Robin Lenormand !
20:21 Robin Lenormand ! Robin Lenormand !
20:23 Acclamations
20:25 ...
20:31 -La petite opportunité pour Allende
20:33 et la finalisation, et il accabe le gol de Miquel Merino.
20:36 Acclamations
20:38 -Comme la majorité du groupe,
20:40 Robin Lenormand découvre la Ligue des champions cette saison.
20:44 Acclamations
20:46 ...
20:48 ...
20:50 ...
21:12 -Ce soir-là, malgré son inexpérience,
21:15 la Real Sociedad se qualifie pour les 8e de finale.
21:18 Acclamations
21:20 ...
21:22 ...
21:24 ...
21:26 -On va à la place de la Constitution.
21:28 -Non conservé à Brest, après 5 ans de formation,
21:31 le Français a quitté sa Bretagne pour Saint-Sébastien.
21:34 -C'était qu'à la fin.
21:36 -Et après, où on se met ? Le plus libre, non ?
21:40 ...
21:42 -Il a saisi cette 2e chance offerte par la Real Sociedad,
21:45 quitte à repartir de zéro, comme l'avait fait Antoine Griezmann.
21:49 -A l'époque, c'est vrai qu'en cours,
21:51 il n'était pas forcément très fort en espagnol.
21:54 Il avait un petit accent anglais, il disait "gracias".
21:57 C'était marrant, tu vois.
21:59 Mais il a fait du chemin, maintenant,
22:01 et il parle presque mieux espagnol que français.
22:04 C'est cool.
22:05 -C'est un peu à l'image de ma carrière,
22:07 du chemin de parcours.
22:09 C'est trop marrant qu'il rappelle ça,
22:11 parce que c'était pas ouf.
22:13 C'est vrai que c'était pas ouf.
22:15 Mon niveau, il était...
22:18 Il était pas bon.
22:19 ...
22:31 Donc, la salle de muscu.
22:34 On y passe des heures.
22:36 Là, je passe beaucoup de temps,
22:38 mais aussi là-bas, je passe beaucoup de temps.
22:41 ...
22:43 -Le club a grandi ces dernières années
22:45 à une vitesse incroyable.
22:47 Les infrastructures sont plus que superbes.
22:49 Il n'y a plus qu'à faire.
22:51 C'est une dynamique plus qu'ascendante.
22:54 C'est hyper bien structuré.
22:56 Et moi, c'est clair que ça a favorisé ma progression.
23:00 ...
23:11 -Avec un entraîneur, Imanol Al-Ghassil,
23:13 qui a appris le métier à Zubieta,
23:16 la Real Sociedad a impressionné l'Europe
23:18 en terminant première de son groupe
23:20 devant l'Inter Milan,
23:23 le finaliste de la Ligue des Champions l'an passé.
23:26 ...
23:33 -Le club confie, la gente confie.
23:35 Et je crois que c'est très important
23:37 qu'il y ait eu un changement
23:39 dans la façon dont les gens pensent.
23:41 C'est pas juste de croire que dans quelques octobres,
23:44 tu peux te faire face et même éliminer ou non
23:47 tout un PSG.
23:48 Il faut croire que les choses se passent bien.
23:51 ...
23:56 On a réussi quelque chose
23:58 que peu de gens ont réussi.
23:59 Il y a 20 ans,
24:01 beaucoup n'étaient pas des premiers.
24:03 Et je crois que ça ne doit pas nous mettre
24:06 comme un baston, mais comme une motivation
24:08 pour dire que les choses que nous avons réussi,
24:11 nous les faisons, nous travaillons bien et nous en voulons plus.
24:14 ...
24:17 -Même en pleine fête de la Tamborada,
24:20 la Real Sociedad n'est jamais bien loin.
24:22 -Oh !
24:23 -Dios !
24:24 ...
24:31 -Dans une région qui aime plus que tout
24:34 ceux qui défendent ses couleurs,
24:36 qui met en armes avec impatience la confrontation face à Paris,
24:39 avec l'espoir de célébrer tard dans la nuit
24:42 les dignes représentants de leur identité.
24:44 ...
24:51 -No, respeto.
24:52 Miedo no.
24:53 No jugamos con miedo contra nadie.
24:55 -Si ganamos a Paris ayer, date por seguro
24:57 que será un fiestón de la leche.
24:59 O sea, no tamborrada como hoy, pero un fiestón grandísimo.
25:03 ...
25:06 -C'est le meilleur qu'il y a dans le monde, la Real Sociedad.
25:09 Equipe de canterne, des gens très gentils
25:12 et "ja torra", comme on dit ici.
25:14 Vous êtes d'accord ?
25:15 -Total !
25:16 -Un pour rien !
25:18 -Guerre !
25:19 ...
25:31 ...
25:32 Merci à tous !
25:34 Merci à tous !