• il y a 10 mois
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Transcription
00:00 Olivier, vous nous recommandez ce matin un documentaire exceptionnel sur Netflix qui s'appelle "The Greatest Night in Pop".
00:06 Oui, la plus grande nuit de l'histoire de la pop, c'était exactement le 28 janvier 1985.
00:11 Cette nuit-là, à Los Angeles, dans les studios A&M, se sont retrouvées 47 des plus grandes stars américaines pour enregistrer ce morceau.
00:19 *Musique*
00:38 Comment il a été réalisé ? Comment a-t-il en une seule nuit fait pour enregistrer un tube absolument universel ?
00:44 Tout est dans ce documentaire. Parce que toute la nuit, d'abord, a été filmé, il y avait des caméras parce qu'ils tournaient le clip que tout le monde a vu.
00:51 Sans blague ! Avant, il y avait des caméras !
00:53 Mais les caméras n'ont pas arrêté de tourner pendant le travail en studio. Et ça, les images, on ne les avait jamais vues.
00:59 Et il y en a eu du travail puisque ces stars n'avaient jamais répété, ils étaient fatigués, tout s'est passé entre 1h du matin et 7h,
01:05 sans parler des problèmes techniques, les fringales nocturnes, etc. Mais il y a eu aussi des moments de pure magie avec des images rares donc, et des enregistrements rares.
01:12 *Musique*
01:20 La voix isolée. La voix isolée de Michael Jackson.
01:23 La première partie du doc raconte comment Lionel Richie et Michael Jackson ont travaillé en amont comme des dingues pour écrire paroles et musique.
01:30 Ils ont ensuite été rejoints par Quincy Jones et Stevie Wonder.
01:33 Idées de génie pour réunir tout le monde, en réalité, ils ont profité de la cérémonie des American Music Awards.
01:37 Et à l'issue, ils les ont tous embarqués en studio. Studio à la porte de laquelle Stevie Wonder avait écrit "Laissez votre égo à l'extérieur".
01:44 *Rires*
01:46 Evidemment, tout ne s'est pas passé comme ça. Par exemple, la petite amie de Prince qui était chanteuse a compris assez vite qu'elle avait servi d'appât pour que Prince vienne.
01:54 Bon, il n'est pas venu. Mais elle a été très vexée quand même. Et elle le raconte dans le film.
01:58 Vous découvrirez aussi qu'au moment de son solo, Al Jarreau était totalement pompette.
02:03 Ou que... Oui, il avait fêté, il aimait bien la soirée.
02:08 Et que Cyndi Lauper a failli ne pas venir parce que son petit copain trouvait la chanson assez nulle.
02:12 - C'est lui le nul ! - Ça aurait été dommage.
02:15 *Musique*
02:22 C'est les enregistrements.
02:23 *Musique*
02:29 On vous entend plutôt malin.
02:30 Non, mais parce que j'ai vu cet extrait, on voit la tête de Michael Jackson qui les regarde et qui est un peu consternée.
02:35 - C'est faux. - On le sent pas convaincu.
02:38 Non, non, si, si, c'est faux. Il adore. Mais après, les plans de coupe, on ne sait jamais.
02:42 Et Cyndi Lauper a demandé à la fin si elle en faisait pas trop. Mais oui, elle en fait trop.
02:45 - Mais on adore ! - Il y a aussi le moment gênant.
02:48 Alors, Stevie Wonder qui d'un coup veut imposer un couplet en Swahili, langue parlée en Afrique de l'Est.
02:54 Personne ne comprend les paroles. Il est 3h du matin et il y a même un chanteur de country qui se fâche.
02:59 Stevie pensait qu'il serait bon d'avoir du Swahili quelque part dans la chanson et qu'il faudrait chanter...
03:04 Tu disais "Tu tu wa no no Willy Moingo".
03:06 Aucun petit gars de chez nous n'a jamais chanté en Swahili. Je me tire d'ici.
03:11 Quelqu'un a fait remarquer à Stevie qu'il ne parlait pas Swahili en Ethiopie.
03:15 Je me souviens qu'à ce moment-là, j'étais derrière Ray Charles et il a dit "Son la cloche, Quincy, son la cloche".
03:21 Bon, ça veut dire qu'il faut s'y remettre.
03:23 Et c'est ce qui s'est passé. Le dernier à avoir enregistré son solo, c'est Bob Dylan.
03:27 Et vous allez entendre sa première prise, comment dire... foireuse.
03:31 * Extrait de Bob Dylan *
03:35 Non, ça c'est Thomas ça !
03:37 Non, ça c'est Bob Dylan. On l'entend à peine, il ne trouve pas le bouton.
03:41 Et c'est Stevie Wonder qui le rassure, le place dans une bulle, seul en studio avec lui, et lui fait sortir ça.
03:46 * Extrait de Stevie Wonder *
03:59 C'est mieux, hein ?
04:00 Ça c'est merveilleux parce que quand j'ai fait de la chanson, j'ai compris qu'il y avait des tas de grands chanteurs qui avaient des moments extrêmement difficiles.
04:09 Des moments nazes !
04:11 J'ai trouvé les Sphinx teens épuisées, Diana Ross qui pleure parce qu'elle ne veut pas que ça s'arrête.
04:15 Et des tas d'autres anecdotes.
04:17 Ça s'appelle "The Greatest Night in Pop", documentaire qui vient tout juste d'être mis, placé, publié sur Netflix.
04:22 Et c'est absolument génial.
04:23 Et juste pour terminer, le titre a rapporté quand même 220 millions de dollars à l'aide humanitaire.
04:28 Oui, c'est ça qui est le plus beau dans cette histoire.
04:30 Merci beaucoup Olivier Benkemoun, vous m'avez donné envie de l'écouter là.

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