Gabriel Attal fait déjà face, ce lundi 5 février, à une motion de censure, près d'un mois après son arrivée à Matignon.
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00:00 La dernière fois que je vous avais interpellé des pucets de tribune,
00:03 je vous avais comparé à Bonaparte,
00:04 qu'en piscette le qualifiaient de tragédien et de comédien.
00:09 Vous pardonnerez mon manque de modestie en constatant que j'avais démasqué ici votre talent
00:13 pour incarner tout et son contraire.
00:15 Votre carrière est comme celle d'Emmanuel Macron,
00:18 une véritable pyramide de Ponzi,
00:20 une manipulation qui consiste à convaincre un maximum de gens
00:23 de vous accorder leur confiance
00:24 avant que d'aucuns réalisent que vous ne savez absolument pas où vous l'emmenez.
00:28 Nous vous ferons pas aujourd'hui le plaisir de vous censurer
00:31 et de pouvoir simuler d'affronter des oppositions stériles.
00:34 La nupèce jouera parfaitement ce rôle d'opposition fantoche,
00:38 elle qui part deux fois à coquifier ses électeurs en vous offrant le pouvoir.
00:42 Arrivera bien assez vite le moment où vos actes
00:46 trahiront votre vraie nature d'avatar d'Emmanuel Macron.
00:49 Ce jour-là, ni vos comédies, ni vos tragédies ne vous sauveront.
00:53 Alors, Monsieur le Premier ministre, ce jour-là, nous vous censurerons.
00:58 Car, Monsieur le Premier ministre, n'est pas Bonaparte qui veut.
01:02 Et comme le disait le Concile lui-même,
01:04 du sublime au ridicule, il n'y a qu'à pas.
01:07 Quand Jupiter vous retirera ses faveurs,
01:09 la gauche tarpayenne sera si proche du Capitole.