• il y a 10 mois
L'association basée à Valence mais qui a une antenne en Ardèche s'équipe d'un vibrascope pour ses interventions en cas de catastrophe. L'appareil permet à une caméra de se faufiler dans les décombres pour aller communiquer avec une victime ensevelie.

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Transcription
00:00 7h24, c'est l'info au plus, c'est le moment avec Emmanuel Champal et ce matin des secouristes de Romo Air des choix qui vont devenir
00:06 encore plus efficaces grâce au séisme du Thaï.
00:10 Oui, plus précisément grâce au collectif des sinistrés d'Issou en fin d'année dernière.
00:15 Il restait plusieurs dizaines de milliers d'euros dans les caisses et le collectif en fait a redistribué cet argent à des projets ou à des
00:23 associations et qui en avaient besoin. Aide Action Internationale
00:27 pompier basé à Valence mais qui a deux antennes en Ardèche et en Haute-Loire a levé la main et figurez-vous que ça a marché.
00:33 L'association vous le savez intervient dans le monde entier en cas de catastrophe.
00:37 Voilà, les tremblements de terre par exemple on en parle assez souvent.
00:40 Bien joué et AIP a ainsi récupéré 7000 euros pour financer un vibrascope.
00:46 Qu'est ce que c'est que ce truc ?
00:47 Alors vous allez tout comprendre avec Claude Lett, c'est le président de l'association.
00:50 C'est un appareil qui permet de visualiser la victime quand elle a été découverte.
00:56 Il se compose d'un écran avec une rallonge, un prolongement de cet écran qui aboutit à une caméra en 3D
01:04 qui nous permet de savoir dans quelle position est la victime.
01:07 On peut aussi lui parler à la victime. Il peut y avoir un échantillon qui nous permet de la rassurer.
01:12 Voilà, toute proportion gardée. Vous avez déjà vu évidemment les images de ces endoscopes qui permettent aux médecins
01:17 d'aller inspecter nos organes quand on va pas bien.
01:20 Là c'est exactement pareil sauf que c'est beaucoup plus long et évidemment la caméra est fixée au bout d'une rallonge de 9 mètres.
01:27 Alors ce vibrascope, c'est son nom, il permet de communiquer avec les victimes.
01:30 Mais est-ce qu'il permet de les rechercher aussi ?
01:32 Alors à vrai dire c'est pas son but premier mais ça peut.
01:35 Ça indique aux secouristes comment ils doivent intervenir, le cas échéant,
01:40 y compris si la partie explorée est sous l'eau puisque la caméra est étanche.
01:44 Si on a que ça, on le fait passer dans des trous impossibles.
01:48 Avec la caméra, on peut enregistrer l'image, l'étudier en temps direct mais avec aussi un peu du recul.
01:54 Ce qui permet de savoir si c'est une poutre, si c'est un bloc béton, si c'est des meubles qui retient la victime, etc.
02:00 La technologie magnifique pour sauver des vies, pour aider les secouristes.
02:04 Sans l'aide du collectif des Sinistres et du Teil, AIP n'aurait pas pu acheter seul ce vibrascope
02:10 qui coûte 9000 euros et qui va changer la vie à des 75 secouristes de l'association pour leurs interventions.
02:17 Sur le tremblement de terre de la Turquie, on a sorti deux personnes en solide depuis plusieurs jours.
02:23 On sait que cet appareil-là aurait pu nous aider à aller un peu plus vite dans le secours.
02:30 Surtout une, on y est allé à l'aveugle, que là, ça nous donne vraiment des informations et des indications.
02:36 Le tremblement de terre à la frontière entre la Turquie et la Syrie évoqué par Claude Lett, c'était il y a un an.
02:42 Jour pour jour, la catastrophe avait fait au moins 50 000 morts.
02:46 L'info en plus, chaque matin sur France Bleu Dromardèche.

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