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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00:00Bonsoir à tous, Sarah Salman, Louis de Raguenel, Éric Lereuvel, Geoffroy Lejeune et Gauthier
00:00:06Lebret pour ce gouvernement qui vient de tomber et nous allons essayer de tirer les principaux
00:00:11enseignements.
00:00:12D'abord, Monsieur Lebret, je pensais que ce serait un gouvernement resserré, est-ce
00:00:16qu'on peut dire...
00:00:17On nous fait le coup à chaque fois du gouvernement resserré, est-ce que c'est resserré ?
00:00:21Ah non, c'est absolument pas resserré, il avait promis une vingtaine de ministres,
00:00:24ils sont 34.
00:00:25Il y en a 14 et il y en a 20, il y a 14 ministres et 20 ministres délégués.
00:00:30On en avait 41.
00:00:31Mais on a quand même beaucoup diminué, on n'en avait pas beaucoup plus par resserré.
00:00:34Et il y a le concept du ministre d'État, je ne suis pas sûr que les gens comprennent,
00:00:37quelle est la différence entre un ministre et un ministre d'État ?
00:00:39C'est l'ordre protocolaire, Emmanuel Macron avait nommé quelques ministres d'État en
00:00:432017 et donc là nous avons 4 ministres d'État, c'était aussi une demande de Bruno Rotaillot
00:00:47depuis plusieurs semaines au moment de la chute de Michel Barnier et même quelques
00:00:51jours avant, donc il y a Bruno Rotaillot qui est ministre d'État.
00:00:53Il y a 4 ministres d'État.
00:00:54Il y a Gérald Darmanin, il y a Élisabeth Borne et il y a Manuel Valls.
00:00:58Bon, Élisabeth Borne, Manuel Valls, c'est deux anciens ministres, deux anciens premiers
00:01:01ministres qui sont dans le même gouvernement, je ne sais pas si c'est arrivé une seule
00:01:04fois dans la République, je ne pense pas.
00:01:05Non.
00:01:06Je ne pense pas.
00:01:07Mais bon, il y a tellement de choses qui arrivent nouvellement.
00:01:08Et que dites-vous ?
00:01:09En même temps.
00:01:10Il y avait Jean-Marc Ayrault qui était revenu au gouvernement.
00:01:12Oui, il y a Alain Juppé aussi qui était revenu.
00:01:14Mais pas juste après.
00:01:16Voilà, il y a eu Laurent Fabius aussi qui était remonté.
00:01:19Ce n'est pas un petit sujet les 4 ministres d'État.
00:01:22Un premier ministre, il déteste avoir des ministres d'État, je vais vous l'expliquer,
00:01:27c'est très simple.
00:01:28Un ministre d'État, il y a le titre honorifique, c'est vrai, mais c'est aussi quelqu'un
00:01:30qui peut se passer des décisions du premier ministre pour décider des choses.
00:01:33Donc en fait, ça va être les 4 hanky-kineurs de François Bayrou qui sont là.
00:01:38En tant qu'un ministère d'État, ce n'est pas du tout anodin.
00:01:41Pardon ?
00:01:42Le fait que le ministère des Outre-mer soit un ministère d'État, ce n'est pas du tout
00:01:45anodin.
00:01:46Je ne suis pas sûr que ce soit beaucoup arrivé.
00:01:47Alors Manuel Valls et Élisabeth Borne, on va essayer de chapitrer notre réflexion
00:01:50parce que je vois avec vous que ça part un peu dans tous les sens.
00:01:52Heureusement que vous êtes là.
00:01:53Heureusement que vous êtes là Pascal.
00:01:54Je vais essayer d'apporter un peu de rigueur à cela et des enseignements qu'on peut tirer.
00:02:00Le premier enseignement, il y a une ligne de force quand même, retaillot d'Armanin,
00:02:05retaillot d'Armanin, retaillot à l'intérieur, d'Armanin à la justice.
00:02:09Avantage pour la droite, incontestable, pour la gauche c'est deux chiffons rouges.
00:02:13Donc c'est peut-être les deux personnes les plus clivantes pour la gauche.
00:02:17Enfin peut-être qu'il y aurait une politique cohérente à ce niveau-là.
00:02:20J'entends bien mais entendez ce que je vous dis, c'est-à-dire que c'est sans doute deux
00:02:23chouches de la droite.
00:02:24C'est urtiquant pour la gauche, c'est ça que vous voulez dire ?
00:02:26C'est tout est urtiquant pour la gauche, même Manuel Valls c'est urtiquant pour la gauche.
00:02:29Ça c'est sûr.
00:02:30Oui mais alors on va essayer de chapitrer et de rester sur le premier sujet.
00:02:36Non mais si on peut simplifier, c'est suffisant pour déclencher la censure de tous les partis
00:02:40de gauche, je pense, d'avoir ce coup à vos polices de justice.
00:02:43Vous avez deux chiffons rouges, deux des personnes les plus clivantes sans doute du paysage politique,
00:02:47Darmanin et Retailleau.
00:02:48Ça c'est à gauche.
00:02:49Mais formidable pour les gens de droite.
00:02:51Oui, le Rassemblement national trouve ça formidable d'avoir un duo aussi à droite
00:02:57qui va venir sur leur plate-bande.
00:02:58Oui mais ça c'est autre chose.
00:02:59Oui mais c'est presque...
00:03:00Ça va être très important pour la censure.
00:03:01Oui mais alors comprenez l'argument que vous donnez, c'est presque parce qu'ils sont trop
00:03:05à droite.
00:03:06Ils leur ressemblent trop.
00:03:07Vous allez trop vite dans les chapitres Gauthier.
00:03:08Bon voilà.
00:03:09Restons rigoureux Gauthier.
00:03:10Ce qui m'intéresse c'est quand même un signal qui est donné.
00:03:13Avant vous aviez Migaud-Retailleau, maintenant vous avez Retailleau-Darmanin.
00:03:17Et Darmanin qui va essayer de finir le travail quoi.
00:03:20Exactement.
00:03:21On passe du duel au duel.
00:03:22Non mais ça va être très intéressant.
00:03:24Est-ce que réellement on peut faire quelque chose de la justice dans ce pays ? On va avoir
00:03:28la réponse puisque Gérald Darmanin pendant quatre ans de ministre de l'Intérieur expliquait
00:03:32quand même à longueur de temps que le problème c'était les décisions de la magistrature,
00:03:36la lenteur des procédures des magistrats, les manques de moyens.
00:03:38Maintenant, cas pratique, ça va être un vrai défi pour lui et ça va être très intéressant.
00:03:42Comment il agit par une politique ? Un ministre de la Justice peut envoyer des directives
00:03:47aux magistrats ?
00:03:48Alors j'ai eu son entourage.
00:03:49Les circulaires.
00:03:50Il est en train de préparer son discours avec son entourage de Passation de Pouvoir
00:03:55qui aura lieu demain et qui sera axé sur deux grands principes, la fermeté et la
00:04:00rapidité de la peine et de son exécution.
00:04:03Je rappelle quand même que Gérald Darmanin s'est prononcé contre l'exécution provisoire
00:04:07à l'encontre de Marine Le Pen.
00:04:09On attend les réactions des magistrats.
00:04:11Un garde des Sceaux, il ne l'était évidemment pas à ce moment-là, mais qui s'est prononcé
00:04:15contre l'exécution provisoire d'une décision de justice qui tombera le 31 mars prochain,
00:04:19peut-être quand il sera encore à la chancellerie.
00:04:22Évidemment, ça ne manquera pas de faire réagir les magistrats.
00:04:24Éric Revel.
00:04:25Chapitre 1.
00:04:26Oui.
00:04:27Retourne en arrière.
00:04:28De rigueur ? Non.
00:04:29C'est bien de parler du lieu, mais on aurait dû commencer par Bercy parce que ce qui va
00:04:32être arrêtant...
00:04:33C'est le budget.
00:04:34C'est la structure.
00:04:35C'est le budget.
00:04:36Non, soyez gentils.
00:04:37Chapitre 1.
00:04:38Non, mais respectez-moi.
00:04:40Vous voulez mettre des chapitres ? Le plus important pour les Français, c'est le budget.
00:04:45Non.
00:04:46Je ne suis pas sûr.
00:04:47Non.
00:04:48Ils veulent savoir qu'ils vont payer l'impôt ?
00:04:50Non.
00:04:51C'est là que vous êtes déconnecté du peuple de France.
00:04:53Parce que c'est là que, dans votre île...
00:04:56Non, non.
00:04:57Ne recommencez pas.
00:04:58Ce soir...
00:04:59Je vais vous parler de Darmanin.
00:05:00Attendez.
00:05:01Ce soir.
00:05:02D'abord, on parlera d'Éric Lombard tout à l'heure.
00:05:03C'est très intéressant, Éric Lombard, puisque c'est le directeur de la Caisse des dépôts
00:05:06et consignations.
00:05:07C'est quoi ?
00:05:08C'est le bras armé financier de l'État.
00:05:10Nous sommes d'accord.
00:05:11C'est un des, entre guillemets, un des fromages de la République les plus importants.
00:05:15Vous êtes nommé pendant cinq ans, il ne peut rien vous arriver.
00:05:17Bon, il se trouve qu'il a accepté, M. Lombard, qui est un homme remarquable.
00:05:20Tous ceux qui connaissent M. Lombard soulignent d'abord son intelligence, son expertise et
00:05:25c'est un grand commis de l'État.
00:05:26Vous voyez qu'ils en parlaient, là ?
00:05:27Comment ?
00:05:28Vous en parlez, là ?
00:05:29Vous m'en parlez parce que je fais une parenthèse.
00:05:30D'accord.
00:05:31C'est bon.
00:05:32Je pensais que c'était une chapitrie.
00:05:33C'est un sous-chapitre.
00:05:35Mais, parce que vous, vous ne voyez peut-être pas le coup d'après, pourquoi il quitte la
00:05:40caisse des dépôts et consignations ?
00:05:42Interrogez-vous à cette question.
00:05:45Pourquoi un homme qui est aussi au chaud quitte ce poste-là pour un poste qui est quand même
00:05:53sur un siège éjectable ?
00:05:54Réfléchissez.
00:05:55Dites-nous.
00:05:56Dites-nous.
00:05:57Quelles sont vos informations ?
00:05:58Réfléchissez.
00:05:59Peut-être qu'il libère une place pour quelqu'un d'autre.
00:06:02Oui, peut-être.
00:06:04Qui donc ?
00:06:05On ne sait pas.
00:06:06On ne sait pas.
00:06:07On ne sait pas.
00:06:08On n'offuse pas Bercy.
00:06:09Non, mais il n'offuse pas Bercy.
00:06:10Il connaît.
00:06:11Alors, on ferme la parenthèse.
00:06:12Non, mais on en reparlera tout à l'heure.
00:06:13On en reparlera tout à l'heure.
00:06:14Et c'est très intéressant, vous avez raison, monsieur Lombard, que le grand public ne connaît
00:06:18pas.
00:06:19Non.
00:06:20Mais ce soir, ceux qui nous écoutent, ils retiennent, je pense, numéro un, Rotaio Darmanin.
00:06:24C'est ça qu'ils retiennent.
00:06:25Voilà.
00:06:26C'est ça le message le plus fort qui est imprimé, me semble-t-il.
00:06:29Le duo le plus à droite, la justice intérieure, peut-être même de la Vème République.
00:06:34Puisque les ministres sont nommés par le Président de la République sur proposition
00:06:36du Premier ministre, ça veut dire qu'Emmanuel Macron s'est aperçu que la sécurité et
00:06:41l'immigration étaient un sujet important.
00:06:43Ça fait 7 ans qu'il est au pouvoir.
00:06:44Mais tant mieux.
00:06:45Mais tant mieux.
00:06:46Et on s'est suffisamment plaint des binômes qui ne marchaient pas, justice intérieure,
00:06:52pour ne pas applaudir sur ce duo plutôt que ce duel.
00:06:55Alors, Gérald Darmanin, il a failli se retrouver au Quai d'Orsay aussi.
00:06:57Il y a eu une grande bataille avec Jean-Noël Barraud.
00:07:00Et Jean-Noël Barraud reste un proche de Gérald Darmanin.
00:07:01Restons sur Rotaio Darmanin.
00:07:02C'est notre premier chapitre.
00:07:03Est-ce qu'on l'a terminé ce premier chapitre ? Ou est-ce que vous voulez ajouter quelque
00:07:06chose ?
00:07:07Non, il y a aussi les réactions du syndicat de la magistrature qui seront intéressantes.
00:07:09Ils étaient en désaccord profond avec Éric Dupond-Moretti, qui pourtant était beaucoup
00:07:12moins à droite.
00:07:13Mais ils ont refusé de participer aux états généraux de la justice, etc.
00:07:17Ce que vous avez dit tout de suite, Louis, c'est que ce serait sans doute plus cohérent.
00:07:22Vous avez souligné ça.
00:07:24Vous vous dites autre chose que c'est peut-être le tandem le plus à droite de la Vème République.
00:07:29Il y a parce quoi ?
00:07:30Quand vous aviez Olivier Guichard et Michel Pognetowski avec Valéry Giscard d'Estaing,
00:07:37ce n'était pas vraiment…
00:07:38Ça fait des décennies qu'il n'y a pas eu un duo aligné.
00:07:42Dupond-Moretti et Darmanin avant, ce n'était pas aligné.
00:07:44Val Stobira, je n'en parle même pas.
00:07:47On va voir comment ils gèrent la compétition entre les deux parce que Bruno Rotaio, c'est
00:07:52quelqu'un qui a réussi à crever l'écran en l'espace de deux mois et demi.
00:07:55Gérald Darmanin, ce n'est pas quelqu'un qui se laisse comme ça dominer.
00:07:58Donc, il va falloir qu'ils gèrent aussi leurs ambitions à l'un et à l'autre.
00:08:02Je rappelle que tous les deux viennent de la même famille, qui est quand même celle
00:08:07de l'UMP, des Républicains et de la droite française.
00:08:10Ce n'est pas la même fibre non plus, mais je pense que sur le sujet, ça ne changera
00:08:12pas grand-chose.
00:08:13Ils ont une responsabilité énorme.
00:08:14Souvenez-vous que Darmanin était à la manifestation des policiers à la Sommée nationale juste
00:08:17après le confinement, dans lesquels les policiers disaient que le problème de la
00:08:22police, c'est la justice.
00:08:23Et Darmanin était à leur côté, dans la rue, au moment où Dupond-Moreti faisait
00:08:27voter des lois pour complexifier le travail de la police.
00:08:28Là, ils peuvent remettre les choses à plat.
00:08:30Et souvenez-vous quand des policiers se retrouvaient en détention provisoire, ce qu'avait dit
00:08:34Gérald Darmanin, que c'était incompréhensible et qu'il ne fallait pas qu'un policier,
00:08:37c'était en l'occurrence dans l'affaire Nael, soit en détention provisoire, il était
00:08:40avec Frédéric Vaud, à l'époque directeur général de la police nationale, qui l'autorise
00:08:45à faire une interview dans Le Parisien, très véhémente contre la justice.
00:08:48Ça serait intéressant de voir d'ailleurs Elisabeth Borne, on en parlera dans une seconde,
00:08:52mais Gérald Darmanin, il a été élu comment ? Grâce à quoi ?
00:08:55Aux élections, aux voix de la gauche.
00:08:57Et dans le Nord, c'est un peu différent.
00:09:00Il fait partie de ces rares marcheurs qui ont dit à ce moment-là qu'ils n'étaient
00:09:05pas d'accord avec la stratégie de l'Attal.
00:09:06Il l'avait vraiment fait, il a été quand même élu d'une certaine manière, c'est
00:09:10d'abord sûr de son équation personnelle, mais ça va être intéressant de voir.
00:09:15Bon, c'était notre premier chapitre.
00:09:17Mais c'est les grands gagnants du remaniement, surtout Renaud Retailleau qui devient ministre
00:09:21d'État par rapport à son camarade des Républicains Laurent Wauquiez, pour qui ça doit être
00:09:24sans doute plus compliqué.
00:09:25Alors justement.
00:09:26Et notamment aussi Gabriel Attal, qui est le grand perdant du remaniement puisqu'il
00:09:28perd ses proches.
00:09:29Vous voulez tout dire, et vous voulez spoiler, comme on dit, mais la rigueur…
00:09:35Restons rigoureux Gauthier.
00:09:36La rigueur.
00:09:37Est-ce qu'on pourrait avoir le sommaire ?
00:09:40La rigueur.
00:09:41Non.
00:09:42Oui, parce qu'on n'est pas encore du chapitre 1.
00:09:43Vous êtes meilleur quand vous ne savez pas.
00:09:44Bon, le deuxième thème que je vous propose de plancher, c'est Xavier Bertrand n'est
00:09:51pas là.
00:09:52Mais, à la limite, ça c'est pas grave qu'il ne soit pas là.
00:09:54Son communiqué, je vous assure, si je suis Laurent Wauquiez, je lui dis je le vire des
00:09:58Républicains.
00:09:59Parce qu'il torpille, il torpille ce gouvernement.
00:10:03Regardez, le Premier ministre m'a informé ce matin, contrairement à ce qu'il m'a
00:10:07proposé hier, qui n'était plus en mesure de me confier la responsabilité du ministère
00:10:10de la Justice en raison de l'opposition du Rassemblement national.
00:10:14Bien que cela soit une faute de composer avec l'extrémité, je lui ai néanmoins
00:10:19souhaité bonne chance.
00:10:20En dépit de ces nouvelles propositions, je refuse de participer à un gouvernement
00:10:24de la France formé avec l'aval de Marine Le Pen.
00:10:25Ça veut dire que ses petits amis des LR, eux, ils acceptent.
00:10:31Donc, vous avez quelqu'un qui est LR qui explique qu'il refuse de participer à un
00:10:36gouvernement de la France avec l'aval de Marine Le Pen, qui est dans un parti où les
00:10:40autres vont travailler.
00:10:41Quand on parle de déloyauté de la part de M. Bertrand, ce communiqué en est une expression
00:10:47folle.
00:10:48Je suis désolé de vous le dire comme ça.
00:10:49Qu'il n'aille pas au gouvernement pour les raisons, c'est plutôt logique, il a tapé
00:10:52matin, midi et soir sur le RN.
00:10:54Mais qu'en plus, il dise ça, si vous êtes Laurent Wauquiez, vous le convoquez.
00:10:57Est-ce que vous pensez que ça déplaît Laurent Wauquiez, ce communiqué ?
00:11:01Je ne sais pas, je vous pose la question.
00:11:02Moi, je le trouve un peu humiliant pour les LR.
00:11:04Enfin, franchement.
00:11:05Je le trouve vraiment.
00:11:06Je trouve ça embarrassant.
00:11:07Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:11:08Les LR ne sont plus très réceptifs à ce genre de messages, Pascal.
00:11:11Mais enfin, vous êtes dans une équipe.
00:11:13Il n'est pas vraiment LR, Xavier Bertrand.
00:11:15Non, mais il a été dissident par le passé.
00:11:18Franchement, ça ne vous chope pas ?
00:11:22Pascal.
00:11:23Je peux vous dire que si on travaille ensemble, et que vous me faites un coup comme ça, je
00:11:31vais vous voir.
00:11:32Je peux compter sur toi.
00:11:34La seule différence, c'est que je ne suis pas candidat pour prendre votre place, Pascal.
00:11:36Non, mais je peux partir à la guerre avec toi.
00:11:38Je vais me crever.
00:11:39Non, mais moi, je ne suis pas d'accord avec votre interprétation du communiqué.
00:11:42Bertrand, il incarne un gaullisme social.
00:11:46Il y a des différences.
00:11:47Mais la solidarité avec les LR.
00:11:49Mais de toute façon, je pense que Xavier Bertrand ne se faisait pas beaucoup d'illusions.
00:11:52La solidarité avec les LR.
00:11:54Déjà, le RN s'était opposé au moment du gouvernement Barnier à ce qu'il soit nommé
00:11:58Premier ministre.
00:11:59Ce n'est pas ma question.
00:12:00Mais si.
00:12:01Vous êtes pas propre d'un peu de loyauté quand vous vous avez écarté.
00:12:04Les LR, vous en connaissez.
00:12:05Mais ses amis.
00:12:06Ils incarnent des tendances différentes.
00:12:08Mais il dit à ses amis qu'ils vont pactiser avec Marine Le Pen.
00:12:11C'est le mot avec l'aval de Marine Le Pen.
00:12:13Vous ne vous plaît pas ?
00:12:14Mais ce n'est pas que ça ne me plaît pas.
00:12:16Il dit.
00:12:17Mais est-ce que vous pouvez reconnaître qu'il a des convictions, Xavier Bertrand, qui sont
00:12:21plus proches de celles de socialistes de droite que d'Aufroit Lejeune ?
00:12:30On nous confond souvent.
00:12:32En fait, il faut aller au bout de la logique de Xavier Bertrand.
00:12:36S'il ne veut pas travailler avec un gouvernement qui est à l'aval de Marine Le Pen, il veut
00:12:38donc celui des socialistes.
00:12:39Il faut dire les choses.
00:12:40C'est ce qu'il a d'ailleurs fait dans sa région quand il est élu.
00:12:42Il est élu grâce au report de voix socialiste.
00:12:44La première fois qu'il est élu, c'est un socialiste qui, la liste de gauche se retire
00:12:48et il est élu face à Marine Le Pen.
00:12:49Et en fait, moi, ça ne me dérange pas.
00:12:51Il a le droit de le penser, mais c'est juste que c'est une droite qui préfère travailler
00:12:53avec la gauche.
00:12:54Why not ?
00:12:55Si il avait été nommé.
00:12:56Bonne analyse de monsieur.
00:12:57Je devais noter.
00:12:58Très bonne.
00:13:00Non, mais c'est une très bonne analyse.
00:13:01Ce que vous dites est très remarquable.
00:13:02S'il avait été nommé ministre de la justice, être sous le joug de Marine Le Pen avec la
00:13:05censure, ça ne l'aurait pas dérangé si le RN ne s'était pas opposé publiquement
00:13:09à ce qu'il soit nommé ministre de la justice.
00:13:11Là, ça ne l'aurait pas dérangé de faire partie du socle commun avec le pouvoir de
00:13:14vie ou de mort sur le gouvernement de Marine Le Pen.
00:13:15Deuxième bonne remarque.
00:13:16Mais en fait, voilà, il voulait son poste.
00:13:19Et ensuite, il n'a pas d'emprisonnement sur les hommes.
00:13:21Il y a quelqu'un qui m'a dit qu'il est vexé comme un poule.
00:13:24C'est exactement ça.
00:13:25J'ai quelques mots qu'il a dit contre le RN.
00:13:26Il a dit « ce sont des bons à rien, des menteurs, des charlots, je vais leur briser
00:13:30la mâchoire ».
00:13:31Mais qu'il fasse ça contre le RN…
00:13:32C'est normal que Marine Le Pen ne me fasse payer un moment.
00:13:33Qu'il fasse ça contre le RN, ce n'est pas normal.
00:13:34Non, non.
00:13:35Sarah Salman et après Éric Revelle.
00:13:36Qu'il ait ces mots-là contre le RN, ce n'est pas surprenant, mais qu'il crache
00:13:39sur sa propre famille politique juste parce qu'il est vexé, ça, c'est plus inquiétant.
00:13:42Enfin, il vaut mieux qu'il rende sa carte.
00:13:44Mais je suis…
00:13:45Alors voilà, voilà une analyse qui me paraît…
00:13:47Le grand coupable dans tout ça, peut-être pour un point en ce qui me concerne, c'est
00:13:50quand même François Bayrou.
00:13:51François Bayrou lui donne le poste et il l'appelle ce soir pour lui dire « finalement,
00:13:56je ne vous nommerai pas… »
00:13:57Mais c'est le jeu.
00:13:58Mais attendez, c'est le jeu.
00:13:59Il a sous-estimé le RN contre Bayrou.
00:14:00Mais Bayrou est un centriste au milieu de nulle part.
00:14:03Bayrou a cédé à la pression peut-être.
00:14:06Le coupable, c'est Bayrou.
00:14:07On ne promet pas quelque chose qu'on ne peut pas tenir.
00:14:10Un point.
00:14:11Tant que vous n'avez pas été nommé, vous ne savez pas.
00:14:14Vous ne trouvez pas que Bayrou…
00:14:15Non, mais d'abord, je suis à 100% d'accord avec vous que l'hypothèse…
00:14:21François Bayrou lui promet le poste, il rappelle pour lui dire « ce n'est pas possible ».
00:14:23Je suis d'accord avec vous et c'est ce qui me surprend toujours d'une forme d'amateurisme
00:14:27de ces gens-là.
00:14:28Proposer, d'imaginer que Xavier Bertrand puisse entrer dans le gouvernement après
00:14:34ce qu'il a dit contre Madame Le Pen n'est tout simplement pas possible sans s'exposer
00:14:39à la censure.
00:14:40Donc l'erreur d'origine, c'est François Bayrou qui la commet.
00:14:41Vous avez parfaitement raison.
00:14:43Et je m'étonne même qu'on puisse imaginer que M. Bertrand entre dans ce gouvernement
00:14:48dans cette configuration, bien sûr.
00:14:49Il y a eu un deuxième refus pour les mêmes raisons, c'est celui de Roland Lescure,
00:14:53ministre de l'Industrie, qui était le favori d'Alexis Kohler pour Matignon et qui a refusé
00:14:58un poste ministériel proposé par François Bayrou pour les mêmes raisons, parce qu'il
00:15:02explique qu'il ne veut pas être sous le joug du Rassemblement National avec le pouvoir
00:15:05de censure puisque ce soir, c'est très clair, les socialistes vont censurer très
00:15:09rapidement ce gouvernement.
00:15:10Donc c'est à nouveau Marine Le Pen qui est la poseuse de roi et qui peut baisser
00:15:13le pouce à chaque instant.
00:15:14Oui.
00:15:15Alors, ça sera un chapitre que nous allons couvrir, bien sûr.
00:15:18Parce qu'il y a certains chapitres qui s'entremêlent, c'est ça qui est...
00:15:21Là, il y a de la difficulté.
00:15:23Mais j'entends bien.
00:15:24J'entends bien.
00:15:25En tout cas, Bertrand n'est pas là.
00:15:26Ce n'est pas une surprise.
00:15:27Et Laurent Wauquiez n'est pas là non plus.
00:15:30C'est un des grands absents, mais il a quand même donné son aval à ce que les LR y soient.
00:15:36Alors il y a une réunion, vous savez, en ce moment même, il y a une réunion avec
00:15:38les députés LR.
00:15:40C'est la troisième en 48 heures.
00:15:42Laurent Wauquiez, il a essayé d'avoir le ministère de l'Economie et des Finances.
00:15:46Les macronistes ont dit non, les LR sont trop gourmands, ils ne peuvent pas avoir l'Intérieur,
00:15:49l'Agriculture et Bercy.
00:15:51Donc, il n'a pas eu Bercy.
00:15:52Mais il a joué un double jeu quand même pendant toute cette période, Laurent Wauquiez,
00:15:56parce qu'au début, il voulait même faire sortir Bruno Rotailleau du gouvernement.
00:15:58Donc là, avoir Bruno Rotailleau promu ministre d'État, je pense que Laurent Wauquiez est
00:16:03l'un des perdants de la séquence.
00:16:04Tout comme Gabriel Attal.
00:16:06Les deux hommes étaient quelque part liés avec le socle commun.
00:16:08J'en joue un chapitre supplémentaire.
00:16:10Mais c'est lié.
00:16:11C'est lié.
00:16:12Mais non, parce qu'Attal qui a perdu tous ses postes, c'est un chapitre en soi.
00:16:15Bon d'accord.
00:16:16Il faudra l'expliquer d'ailleurs.
00:16:17Je m'arrête ici.
00:16:18Non, mais c'est très intéressant.
00:16:19Mais alors, ça veut dire quoi ? Comment dire ? La conséquence politique de ce que vous
00:16:23dites ?
00:16:24Eh bien, c'est Bruno Rotailleau, le nouveau patron de la droite.
00:16:27Oui, mais non, ça, c'est un peu faible quand même comme conséquence.
00:16:29Est-ce qu'il y a un pouvoir de nuisance de Laurent Wauquiez ? Est-ce qu'il va agir ?
00:16:33Est-ce que vous disiez qu'il y avait une réunion ?
00:16:35Tout à l'heure, vous avez fait popopo, ce qui est un éditorial politique qu'on peut
00:16:40discuter quand même.
00:16:41J'ai vu, c'est complet.
00:16:42Est-ce que j'ai un point pour ça ? Non ?
00:16:43Non, parce que je vous ai dit, est-ce que Laurent Wauquiez…
00:16:45Eh bien, on voit que son pouvoir de nuisance est faible.
00:16:47Il essaye de l'actionner, mais il est faible.
00:16:48Bruno Rotailleau a une influence très très forte à droite, puisqu'il incarne, c'est
00:16:54lui qui incarne ces thématiques en tant que ministre de l'Intérieur.
00:16:57Ensuite, au cours de cette réunion Laurent Wauquiez avec les députés et les républicains,
00:17:01globalement, ils sont très très amers, parce qu'ils ont moins de ministres qu'avant,
00:17:06parce que Bruno Rotailleau, il est le seul…
00:17:08Ils ont moins de ministres qu'avant ?
00:17:09Ils ont perdu…
00:17:10Il y a moins de ministres en tout en pourcentage ?
00:17:11Oui, c'est ça.
00:17:12Ils ont perdu, par exemple, notre ami, enfin je dis notre ami, ils ont perdu Alexandre
00:17:16Portier, je dis de manière familière.
00:17:17Ah oui, effectivement.
00:17:18Non, mais qu'on avait effectivement, dont on avait parlé ici, qui avait été excellent.
00:17:21Absolument.
00:17:22Et au sein des Républicains…
00:17:23Qui était avec Madame Jeuneté, tout à fait.
00:17:24Voilà, il y a un proche de Laurent Wauquiez qui m'expliquait, ce gouvernement va recevoir
00:17:29un accueil très frais, il faut attendre, dans les dix premiers noms du gouvernement,
00:17:34il n'y a que Bruno Rotailleau qui est issu de la droite, oui, mais elle a quitté les
00:17:37Républicains.
00:17:38Elle n'est plus républicain.
00:17:39Bon, Sébastien Lecornu.
00:17:40Ancien.
00:17:41Alors, il y a beaucoup d'anciens, si vous prenez les anciens et les actuels, ils sont
00:17:44très nombreux.
00:17:45Annie Gennevard.
00:17:46Annie Gennevard, voilà, elle fait partie des trois LR qui sont au gouvernement.
00:17:49Donc Annie Gennevard, bien sûr, et puis même Rachida Dati, c'est quand même…
00:17:54Ancienne LR aussi.
00:17:55Non, mais vous avez raison.
00:17:56C'est quand même des gens, tout ça penche à droite.
00:17:58A priori, la stratégie qui va être appliquée, c'est les Républicains, donc dirigés par
00:18:04Laurent Wauquiez, voteront au cas par cas les textes, selon les sujets.
00:18:06Donc ça, ce n'est pas un plébiscite pour François Bayrou, ça veut dire que réellement
00:18:11il va falloir négocier, pour François Bayrou, le soutien des Républicains.
00:18:15Bon, une chose quand même à dire aussi sur la droite, c'est que le gouvernement Barnier
00:18:18qui a été renversé est un gouvernement soutenu par la droite qui avait augmenté
00:18:21les impôts, ce qui est un peu contradictoire en théorie, ils ne sont pas censés défendre
00:18:24ça.
00:18:25Et dans la discussion sur Bercy, si j'ai bien compris ce qu'on m'a raconté au
00:18:28jour, Laurent Wauquiez a demandé une garantie de la part de François Bayrou qu'il n'y
00:18:31aurait pas d'augmentation d'impôts, et il ne l'a pas obtenue, c'est aussi une des
00:18:34raisons pour lesquelles il ne se passe rien.
00:18:35Donc ça veut dire que peut-être que Bayrou va faire la même chose que Barnier, et peut-être
00:18:38qu'il va s'en sentir obligé, et qu'à ce moment-là, ça va poser un problème de cohérence
00:18:41à la droite.
00:18:42Enfin Michel Barnier qui était soutenu par le groupe LR qui voulait une augmentation
00:18:45d'impôts, donc là aussi...
00:18:46Parce que je ne vois pas ce que je viens de dire.
00:18:47Oui, je sais.
00:18:48Et donc il y a aussi une incohérence.
00:18:49Ils étaient incohérents en soutenant Barnier, peut-être qu'ils vont le rester en soutenant
00:18:51Bayrou.
00:18:52Enfin, n'en tirer pas trop vite quand même, pardonnez-moi Laurent Wauquiez, parce que
00:18:55si ce gouvernement dure deux mois, ceux qui auront été dans des gouvernements renversés
00:19:01tous les trois mois n'auront pas forcément une popularité et une marge d'action terrible.
00:19:05Donc non mais, là on est en train de se dire, le nouveau patron de la droite c'est Bruno
00:19:10Retailleau, bon très bien, mais quel que va devenir ce gouvernement ?
00:19:13On m'envoie des messages.
00:19:15Alors écoutez, je veux bien qu'on ouvre un chapitre et l'avenir et mieux dans tout ça.
00:19:21Mais là, Éric, évidemment, je pense qu'on a toujours intérêt, les absents ont toujours
00:19:27tort dans beaucoup de domaines, dans 9 cas sur 10, ils ont toujours tort et il faut plutôt
00:19:33être à l'intérieur et faire les choses qu'à l'extérieur, parce que sur un malentendu
00:19:37ça peut réussir, comme toujours, alors que quand tu es dehors, bon, c'est plus compliqué.
00:19:42Ce qui est intéressant, c'est la réaction des sénateurs LR, là on m'envoie tous leurs
00:19:44messages qui s'envoient sur leur boucle WhatsApp.
00:19:46Parce que vous êtes sur la boucle WhatsApp des sénateurs ?
00:19:49Non, je ne suis pas dessus, mais on m'envoie tous leurs messages et si j'étais dessus,
00:19:53je serais chassé aussitôt.
00:19:54Et en fait, ils sont assez circonspects, donc il y a félicitations à Bruno Retailleau,
00:19:59heureux qu'il poursuive son travail, et pour le reste, plutôt circonspects pour ce gouvernement
00:20:02qui donne la part belle à des macronistes, il y a même une sénatrice qui dit que c'est
00:20:05un gouvernement de vieille gloire socialiste, donc c'est intéressant, c'est assez frais
00:20:09chez les sénateurs.
00:20:11Des vieux chevaux.
00:20:12Justement, ce que vous appelez vieille gloire socialiste.
00:20:15D'abord, les premiers noms qui ont été cités, c'est Mme Borne et M.
00:20:21Valls, alors que ces ministres, a priori, sont ministres d'outre-mer, c'est pas faire
00:20:26injure à M.
00:20:27Valls de dire que c'est moins important que l'intérieur ou la justice.
00:20:30Il est ministre d'Etat, du coup.
00:20:31Oui, mais il est ministre d'Etat.
00:20:32Pourquoi il est cité dans leur protocole en deuxième ?
00:20:34Parce qu'ils ont décidé de mettre le sujet de l'outre-mer très en haut depuis le début
00:20:37du gouvernement.
00:20:38Et qu'il est ancien Premier ministre.
00:20:40J'ai posé la question réglementairement, est-ce qu'il y a une sorte de position réglementaire ?
00:20:44C'est une consécration pour ce ministère qui avant était un petit ministère politiquement
00:20:47dans le 7e arrondissement.
00:20:48Sur la Nouvelle-Calédonie, ça va être très intéressant parce qu'il n'avait pas du tout
00:20:50la même position qu'Emmanuel Macron sur le dégel du corps électoral il y a quelques
00:20:54semaines.
00:20:55Alors, ces deux, Elisabeth Borne, ça aussi, ces deux personnalités qui sont un peu clivantes.
00:21:00Je pense qu'elle fera moins parler d'elle que les autres.
00:21:02En tout cas, c'est une personnalité qui a été jugée clivante, qui est à l'éducation
00:21:09nationale.
00:21:10C'est le quantième ministre de l'éducation nationale de l'année.
00:21:14De l'année ?
00:21:15De l'année, parce que…
00:21:16De l'année, c'est simple.
00:21:17Vous avez eu Amélie…
00:21:18Non, même avant Amélie Oudéa-Castera, vous aviez encore Gabriel Attal, Amélie Oudéa-Castera.
00:21:23Anne Genetet.
00:21:24Nicole Belloubet.
00:21:25Nicole Belloubet, Anne Genetet.
00:21:26Cinq.
00:21:27On est à cinq ministres de l'éducation nationale cette semaine.
00:21:28Mais avant Gabriel Attal, on a commencé le 1er janvier avec Pape Ndiaye, je crois.
00:21:33Ah oui, c'est vrai.
00:21:34Ah oui, vous avez raison.
00:21:35Donc, je pense qu'on a eu six ministres.
00:21:37Non, depuis l'été dernier.
00:21:38Non, non, cinq.
00:21:39D'accord.
00:21:40Parce que…
00:21:41L'an janvier, c'est Gabriel Attal qui devient Premier ministre.
00:21:42Donc, il y a l'éducation nationale.
00:21:43Ça fait six depuis Blanquer.
00:21:44D'accord.
00:21:45Voilà.
00:21:46Bon, c'est quand même…
00:21:47Cinq cette année.
00:21:48Et qui ne sont pas sur la même ligne à chaque fois.
00:21:49Bon, donc, je salue les profs et…
00:21:51Ah ben, je peux vous dire, c'est un mépris total, c'est très mal fait pour les professeurs.
00:21:54Oui, alors, vous avez souvent parlé, effectivement, puisque votre épouse est professeure, et
00:21:58effectivement…
00:21:59Qu'est-ce que vous voulez faire avec cinq ministres différents et une ligne directrice
00:22:01Claire, qu'est-ce que vous voulez comprendre avec cinq ministres différents ?
00:22:03Comment vous interprétez Manuel Valls qui est de retour ? Ça, ça m'intéresse.
00:22:06Elizabeth Morne, je comprends.
00:22:07Mais Manuel Valls, c'est quoi l'interprétation ?
00:22:10Je pense que la première chose, c'est que Manuel Valls lui-même avait très envie.
00:22:13Ça fait plusieurs remaniements.
00:22:15Vous croyez ?
00:22:16Des gens qui ont envie.
00:22:17Si on fait rentrer tous les gens qui ont envie…
00:22:20Il y a plein de gens qui ont des envies.
00:22:21D'abord, il y avait un content… Comment dire ? Un contentieux, quand même, entre
00:22:24Valls et…
00:22:25Et Manuel Macron.
00:22:26Et Macron, pour le moins.
00:22:27Bien sûr.
00:22:28Donc, comment vous interprétez politiquement…
00:22:30Mais ce n'est pas le Premier ministre qui a eu un contentieux avec Emmanuel Macron.
00:22:32Quasiment tous ont eu des déclarations très dures.
00:22:34Et sur le sujet de l'outre-mer, c'est ça qui est venu.
00:22:35Comment vous interprétez politiquement…
00:22:36Et ensuite, je pense qu'il y a une erreur qui est faite de la même manière pour François
00:22:40Rebsamen.
00:22:41Ils se disent, on va essayer de prendre des anciens socialistes en espérant qu'ils réussissent
00:22:44à parler des socialistes.
00:22:45Sauf que ça ne fait pas bouger.
00:22:46Ça ne fait pas bouger le droit.
00:22:47Éric Rebel, d'abord une…
00:22:49Au contraire, même.
00:22:50Une précision.
00:22:51Une précision.
00:22:52Une précision.
00:22:53D'abord, l'île de Ré n'est pas considérée comme outre-mer.
00:22:56Non.
00:22:57Ni Barcelone.
00:22:58Ni l'Espagne pour Manuel Valls.
00:22:59Est-ce qu'il y a un pont ?
00:23:00Est-ce qu'il y a un pont ?
00:23:01Je salue les retaites.
00:23:02Mais comme vous êtes le futur maire de la Croix, je ne souhaitais pas vous mettre en
00:23:07difficulté là-dessus.
00:23:08Comment vous interprétez Manuel Valls ?
00:23:10Manuel Valls, je trouve qu'il incarne une gauche sérieuse, républicaine, qui a toujours
00:23:16montré sa volonté de lutter contre l'antisémitisme.
00:23:21Mais pourquoi il est là ?
00:23:22Je vous dis.
00:23:23Pourquoi il est là ?
00:23:24Il est là parce que c'est un ancien Premier ministre, parce qu'il a une certaine crédibilité
00:23:28quoi qu'on dise.
00:23:29Je pense que c'est ça, vous avez raison.
00:23:30Mais oui, il a une crédibilité.
00:23:32Il a une autorité moral.
00:23:33Écoutez, je vais employer un mot qui va peut-être paraître un peu fort pour nos amis, mais
00:23:37je trouve qu'il a une posture d'homme d'État, Manuel Valls.
00:23:40Il incarne quelque chose dans cette gauche républicaine, même s'il a été balayé
00:23:44lors des élections internes, on s'en souvient.
00:23:47Il a toujours dit qu'il fallait lutter contre l'islamisme.
00:23:51Il n'a jamais fait de compromission sur ces dossiers-là.
00:23:53Je suis d'accord.
00:23:54Il est identifié.
00:23:55Il est identifié.
00:23:56Vous savez, c'est un peu le contraire de Barnier.
00:23:59Il y avait beaucoup de ministres qui étaient inconnus.
00:24:01Là, il y a une volonté de faire rentrer des têtes connues.
00:24:04Poids lourds, je ne sais pas, mais en tout cas, des gens identifiés.
00:24:06Manuel Valls, on le connaît.
00:24:07Des gens d'expérience.
00:24:08Exactement.
00:24:09Des gens d'expérience.
00:24:10Sur la question de l'outre-mer, j'en suis absolument persuadé.
00:24:13Aujourd'hui, quand il y a une crise, par exemple à Mayotte, le ministre de l'Intérieur
00:24:16peut y aller.
00:24:17Ensuite, il y a d'autres ministres qui y vont.
00:24:18Là, il n'était pas tout seul cette fois-ci, Bruno Retailleau.
00:24:21Si vous mettez Manuel Valls, tout à coup, toute la lumière va sur lui.
00:24:24Et au moins, on a l'impression que le dossier est géré.
00:24:26Il y a ça.
00:24:27Il y a la Nouvelle-Calédonie.
00:24:28La Nouvelle-Calédonie, il connaît encore une fois très bien le dossier.
00:24:30Qui le connaît bien ?
00:24:32Manuel Valls.
00:24:33Et il était en rupture.
00:24:34C'est ça qui est intéressant dans cette nomination.
00:24:36Il était en rupture avec Emmanuel Macron sur la crise qu'on a connue il y a quelques mois
00:24:40sur la Nouvelle-Calédonie.
00:24:41C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a reculé sur le dégel du corps électoral.
00:24:44Et Emmanuel Valls était fondamentalement pour le dégel du corps électoral.
00:24:48Pour que les Français qui soient en Nouvelle-Calédonie et qui ne peuvent pas voter aujourd'hui
00:24:51puissent voter, tout simplement.
00:24:52Contrairement à ce que veut l'extrême gauche, qui est pour le droit de vote des étrangers
00:24:55en France, mais qui ont le droit de vote des Français en Nouvelle-Calédonie.
00:24:57Quand vous dites les Français, faites attention parce que tout le monde est Français en Nouvelle-Calédonie.
00:25:01Oui, les Français établis depuis tant d'années en Nouvelle-Calédonie.
00:25:06Les nouveaux arrivants.
00:25:07J'entends bien.
00:25:08C'est un sujet qui est complexe.
00:25:10Pour raconter sur l'antisémitisme, vous avez raison sur ce point parce que la communauté
00:25:14juive s'est sentie très méprisée par l'attitude d'Emmanuel Macron.
00:25:19Notamment au 6 octobre, la veille du triste anniversaire du 7 octobre 2023.
00:25:24Le fait de mettre Emmanuel Valls qui a un engagement sur la lutte contre l'antisémitisme
00:25:28irréprochable, je trouve que c'est un très bon signal à envoyer.
00:25:31Bon, question maintenant importante et c'est notre quatrième chapitre.
00:25:35Allez, Eric Lombard.
00:25:39Qui est Eric Lombard ?
00:25:41Il est donc ce soir ministre de l'économie.
00:25:43Il n'y a pas de ministre du budget d'ailleurs.
00:25:45Non, c'est le ministre des comptes publics.
00:25:48C'est le nouveau nom.
00:25:51Ça fait 7 ans que ça s'appelle le ministère des comptes publics, Pascal.
00:25:55Oui, c'est Mme de Montchalin.
00:25:58Gérald Darmanin était ministre des comptes publics.
00:26:00C'est Mme de Montchalin qui était jusqu'à présent à l'OCDE.
00:26:03C'est effectivement les comptes publics.
00:26:07J'aurais aimé, je pense pour des raisons souvent pédagogiques,
00:26:12que le ministre du budget me parait un meilleur terme que comptes publics.
00:26:17Je suis d'accord, mais on ne vote pas les comptes publics, on vote le budget.
00:26:21C'est ça que je voulais vous dire, mais vous ne comprenez pas.
00:26:26Il y a plein de titres pompeux et renflants.
00:26:29Alors, Eric Lombard.
00:26:31Les gens savent qui est Eric Lombard.
00:26:33Je le rappelle, il gérait la totalité de l'épargne des Français.
00:26:37Vous êtes un journaliste économique à la base.
00:26:40C'est la caisse des dépôts et consignations.
00:26:42Je disais, c'est un fromage de la République, j'ai le droit de le dire comme ça.
00:26:45Un fromage, ça veut dire que celui qui y est en profite.
00:26:49Il est nommé par le président de la République, ça s'appelle un fromage.
00:26:53La caisse des dépôts et consignations, c'est le bras financier de l'État.
00:26:57C'est par cette caisse des dépôts que tout passe.
00:27:00Ça a des actions multiples, la caisse des dépôts, le livret.
00:27:05Lui, c'est un banquier d'origine et assureur.
00:27:09Il a travaillé BNP Paribas, Générali.
00:27:12C'est un homme qui connaît la finance.
00:27:14Plutôt rocardien ?
00:27:16Plutôt rocardien, exactement.
00:27:18C'est ce qu'on dit de lui, Eric Lombard.
00:27:21Et tout le monde salue une qualité personnelle et intellectuelle assez remarquable.
00:27:27Un grand technicien qui va rassurer les marchés financiers.
00:27:30Et grand commis de l'État.
00:27:32Oui, absolument.
00:27:33Mais passé quand même, je crois qu'il a fait HEC.
00:27:35Une personnalité qui est allée aussi dans le privé et dans le public.
00:27:39C'est un haut fonctionnaire.
00:27:41C'est intéressant de voir ce poste-là par quelqu'un qui sait de quoi il parle.
00:27:49Qui gère l'argent de l'État, qui est une énorme structure, la caisse des dépôts.
00:27:54On avait parlé aussi de Thierry Breton à un moment donné.
00:27:57Oui, qui a un profil différent.
00:27:59Il avait été ministre des Finances.
00:28:01Eric Lombard, je pense qu'il va rassurer les marchés.
00:28:04N'oubliez pas que la France doit emprunter l'année prochaine 300 milliards d'euros.
00:28:07Pour financer notre déficit budgétaire.
00:28:09Donc je pense que le profil d'Eric Lombard, oui, va rassurer les marchés.
00:28:13Vous le connaissiez par exemple, vous qui êtes journaliste ?
00:28:15Vous l'avez rencontré ?
00:28:17Oui, je le connais.
00:28:19Évidemment, il y aura Méline Monchalin, vous l'avez dit, compte public.
00:28:24Le commerce extérieur, c'est Laurent Saint-Martin.
00:28:30Il y a Véronique Lovagy qui sera ministre du Commerce.
00:28:33Il y a eu un rapport sur l'aide médicale d'État qui était assez dur.
00:28:36Avec des préconisations extrêmement exigeantes.
00:28:41Voilà ce qu'on pouvait dire sur Eric Lombard.
00:28:45Il faut dire pourquoi il libère son poste.
00:28:48Alors qu'il est en instabilité en arrivant à Bercy.
00:28:52Il était tranquillement installé à la tête de la caisse des dépôts.
00:28:55Et on lui demande de rejoindre Bercy.
00:28:58Alors qu'il y a une durée de vie quand même limitée pour ce gouvernement.
00:29:01Être ministre en ce moment, c'est un CDD assez précaire.
00:29:04Donc pourquoi ?
00:29:06Il doit beaucoup de choses à Emmanuel Macron.
00:29:09Il doit beaucoup de choses aussi, sans doute, à Alexis Colère.
00:29:12Et qu'effectivement, il semblerait que ce soit ou l'un ou l'autre
00:29:15qui lui est demandé de venir à Bercy.
00:29:18Qu'il libère ce poste.
00:29:20Et à ce moment-là, Alexis Colère...
00:29:22Mais c'est une entienne de dire qu'Alexis Colère va quitter.
00:29:25Je ne suis pas sûr que ça passionne les téléspectateurs.
00:29:28De savoir qu'Alexis Colère ira à la caisse des dépôts et consignations.
00:29:32Ce qui est intéressant, c'est de savoir...
00:29:34Pardon, excusez-moi pour cette intervention inintéressante.
00:29:37Je répondais simplement aux questions que vous me posiez.
00:29:40Excusez, Capitou.
00:29:42Ça ne me paraît pas essentiel.
00:29:45Mais en revanche, ce qui me paraît important,
00:29:48c'est de savoir quelle est la politique que M. Lombard
00:29:51va mettre en œuvre.
00:29:53Et là, on est dans une forme de continuité douce
00:29:56de ce qui a été fait, sans doute, à la marge.
00:29:59Sur le budget ?
00:30:01Sur le budget, et surtout sur les impôts.
00:30:04Non, pas forcément.
00:30:06S'il y a une augmentation massive des impôts, des entreprises,
00:30:09des gens qui gagnent très bien leur vie...
00:30:11Non, mais il n'y aura pas ça, sans doute,
00:30:13puisque c'est une ligne rouge pour les NR.
00:30:15Pascal, si vous considérez que ce gouvernement
00:30:17n'est pas très différent, peut-être sauf le binôme
00:30:20justice intérieure que le gouvernement Barnier,
00:30:23vous pensez que le budget qui va être présenté
00:30:25va être totalement différent de celui que Barnier présentait ?
00:30:28Non, il y aura au moins 60-70 milliards d'économies.
00:30:31Il n'y aura pas de réforme structurelle,
00:30:33puisqu'il n'y a pas de majorité.
00:30:35Donc, qu'est-ce qui va augmenter le plus ?
00:30:37Les impôts.
00:30:39Si, vraiment, la droite augmente les impôts
00:30:42dans un gouvernement retaillou
00:30:44et des macronistes,
00:30:47c'est que je ne comprends plus rien.
00:30:49Le sujet, Pascal, c'est la motion de censure.
00:30:51C'est qu'aujourd'hui, le gouvernement...
00:30:53Vous avez plein de macronistes.
00:30:55C'est un engagement d'Emmanuel Macron.
00:30:57Pascal, ce n'est pas la capacité à agir,
00:30:59c'est la capacité à ne pas être renversé.
00:31:01Mais c'est un proche d'Emmanuel Macron.
00:31:03Donc, tu ne vas pas augmenter les impôts
00:31:05puisque Emmanuel Macron s'est engagé à ne pas les monter.
00:31:07Ce qui valide ou pas, pour l'instant,
00:31:09c'est l'EPS, les écologistes, la France insoumise,
00:31:11d'un côté, et l'ERE de l'autre.
00:31:13Mais c'est la motion de censure ou pas ?
00:31:15Les socialistes, c'est une censure.
00:31:17La question est,
00:31:19il va y avoir augmentation des impôts.
00:31:21Vu le profil du monsieur,
00:31:23venant avec Emmanuel Macron
00:31:25ou de chez Emmanuel Macron,
00:31:27qui s'était engagé à ne pas monter les impôts,
00:31:29avec un gouvernement qui penche à droite
00:31:31et quelques républicains,
00:31:33je n'imagine pas des augmentations d'impôts.
00:31:35Des augmentations d'impôts,
00:31:37ça paraît sortir le budget de la France
00:31:39de l'ornir dans lequel il se trouve.
00:31:41Il y a deux solutions.
00:31:43Ou vous augmentez les recettes,
00:31:45ou vous diminuez les dépenses.
00:31:47Les recettes, vous dites que ce n'est pas possible.
00:31:49Vous ne pouvez pas réduire les dépenses.
00:31:51Il n'y aura jamais de majorité
00:31:53pour tailler dans les trains de vie de l'État.
00:31:55Et si le ministre de l'Économie propose
00:31:57des réductions de dépenses,
00:31:59il sera renversé.
00:32:01Il tombera, donc il ne présentera même pas son budget.
00:32:03Je vais me trancher à la prochaine présidentielle, Pascal.
00:32:05Chauffroi Lejeune.
00:32:07Sur la question du budget,
00:32:09honnêtement, je ne sais pas du tout ce qui va se passer.
00:32:11Je suis désolé, je vais être très décevant,
00:32:13mais je ne vois pas comment,
00:32:15sauf à regarder du côté les pistes d'économie
00:32:17proposées par l'ERN, dégager une marge de manœuvre budgétaire.
00:32:19Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment l'ambiance là.
00:32:21Je rappelle,
00:32:23je ne rappelle pas d'ailleurs,
00:32:25je précise effectivement
00:32:27que M. Lombard jouit
00:32:29d'une image de marque assez forte
00:32:31et d'une très grande,
00:32:33alors je l'ai dit, plutôt rocardième
00:32:35et libérale.
00:32:37Il jouit d'une très grande intégrité
00:32:39et vous avez parfaitement raison
00:32:41sur le côté rassurant
00:32:43pour les élargis.
00:32:45Pour les agents de notation,
00:32:47pour ceux qui nous prêtent de l'argent pour financer notre déficit.
00:32:49Oui, c'est rassurant.
00:32:51Bon, alors évidemment, il y a pas mal de réactions.
00:32:53Et ces réactions, je vais vous les lire.
00:32:55Madame Sandrine Rousseau,
00:32:57tout cela va vraiment mal finir.
00:32:59Et ça, c'est intéressant de voir à la gauche
00:33:01comment ce gouvernement est perçu immédiatement.
00:33:03Il y a un côté chiffon rouge.
00:33:05Tout cela va vraiment mal finir.
00:33:07Clémence Guettet, Beyrou a nommé son gouvernement.
00:33:09Darmanin, Borne, Retailleau, Berger.
00:33:11Ah oui, on n'a pas parlé de Mme Berger.
00:33:13Qui sera...
00:33:15Qui fait son retour, oui.
00:33:17Qui fait son retour et elle fait...
00:33:19L'égalité homme-femme.
00:33:21Aurore Berger.
00:33:23Quand je vois Anne Jeantet qui quitte le gouvernement,
00:33:25Antoine Armand qui quitte le gouvernement,
00:33:27qui était deux alliés de Gabriel Attal
00:33:29et que je vois Aurore Berger qui est plutôt en interne
00:33:31très opposée à Gabriel Attal en rentrée,
00:33:33je continue à dire que Gabriel Attal
00:33:35est l'un des vaincus
00:33:37de ce remaniement.
00:33:39Oui, mais une fois qu'on a dit ça,
00:33:41ce qui est intéressant, c'est quelle est la conséquence
00:33:43politique de ça.
00:33:45C'est-à-dire qu'il est président du groupe Renaissance.
00:33:47Donc si Gabriel Attal,
00:33:49sans doute, a-t-il été
00:33:51humilié par le président de la République,
00:33:53c'est ce que vous voulez dire.
00:33:55Oui, vous avez raison.
00:33:57Il n'a pas été mis dans la boucle de la dissolution.
00:33:59Il l'a appris quand la décision a été prise.
00:34:01Là, je ne dirais pas humilié,
00:34:03je dirais qu'à volonté...
00:34:05C'est toujours pareil.
00:34:07Est-ce que la personne est plus nuisible à l'intérieur
00:34:09ou à l'extérieur ?
00:34:11Il y a eu un arbitrage en disant qu'ils étaient moins nuisibles
00:34:13à l'extérieur.
00:34:15Il avait deux alliés dans le gouvernement.
00:34:17Antoine Armand qui a torpillé le budget de Michel Barnier
00:34:19qu'il portait lui-même avec une grande interview
00:34:21dans Le Parisien pour torpiller ce budget
00:34:23qui est responsable de la phrase
00:34:25sur Israël et l'ONU
00:34:27qui a filtré d'Emmanuel Macron
00:34:29en Conseil des ministres.
00:34:31C'est elle qui a fait fuiter cette phrase.
00:34:33Emmanuel Macron ne lui a jamais pardonné.
00:34:35Il y voyait la main de Gabriel Attal derrière.
00:34:37Il n'y a pas que ça.
00:34:39C'est ces fameux papiers du monde
00:34:41dont on vous parle depuis quelques jours.
00:34:43Dès qu'on passe le périphérique,
00:34:45je ne suis pas persuadé que ça passionne
00:34:47les uns et les autres,
00:34:49mais il se trouve que le microcosme
00:34:51de papier et que l'Elysée accuse
00:34:53M. Attal d'être le pourvoirieur
00:34:55de boules puantes
00:34:57ou de petites phrases
00:34:59de ce papier du monde
00:35:01qui donne une image
00:35:03du président de la République
00:35:05qui n'est pas forcément la plus valorisante.
00:35:07On va le dire comme ça.
00:35:09Je vous remercie.
00:35:11M. Attal est un grand perdant.
00:35:13La conséquence politique,
00:35:15vous ne me la dites pas.
00:35:17Est-ce qu'il va censurer ?
00:35:19Est-ce qu'il va traîner des pieds ?
00:35:21Qu'est-ce qu'il va faire avec son groupe ?
00:35:23Les deux perdants du remaniement
00:35:25sont les deux patrons du socle commun
00:35:27à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal
00:35:29et Laurent Wauquiez.
00:35:31Ils ont pu s'allier à un certain moment
00:35:33contre Michel Barnier
00:35:35sur des points différents
00:35:37pour mettre en difficulté Michel Barnier.
00:35:39Michel Barnier va ajouter un chapitre
00:35:41sur ses 90 jours à Matignon
00:35:43dans son livre sur le Brexit.
00:35:45Quand vous discutez avec son entourage
00:35:47vous avez Gabriel Attal
00:35:49parmi ceux qui lui ont compliqué
00:35:51son existence à Matignon.
00:35:53C'était sous-entendu
00:35:55dans sa passation de pouvoir
00:35:57avec François Bayrou.
00:35:59Réaction de Bardella.
00:36:01Heureusement que le ridicule
00:36:03ne tue pas.
00:36:05Rien n'aura été épargné au François.
00:36:07François Bayrou a réussi
00:36:09la coalition de l'échec.
00:36:11En 2025, le RN sera là
00:36:13pour défendre et protéger
00:36:15la France.
00:36:17Dans le degré
00:36:19de défiance
00:36:21sur le gouvernement
00:36:23qui a été mis en place,
00:36:25est-ce que vous jugez
00:36:27ce tweet assez important ?
00:36:29On n'est pas dans la neutralité.
00:36:31Je voudrais voir
00:36:33la première réaction
00:36:35lorsque, par exemple,
00:36:37le président de la République
00:36:39a dit
00:36:41qu'il n'y avait pas
00:36:43la première réaction
00:36:45lorsque M. Barnier avait fait
00:36:47son gouvernement.
00:36:49L'accouchement était moins douloureux.
00:36:51Heureusement que le ridicule
00:36:53ne tue pas.
00:36:55Je vous souviens de la réaction
00:36:57de Marine Le Pen
00:36:59au moment de la nomination
00:37:01de Michel Barnier.
00:37:03C'était un peu plus doux.
00:37:05Là, on a une prise de position
00:37:07éditoriale.
00:37:09Souvenez-vous des propos
00:37:11de François Bayrou.
00:37:13C'était quelqu'un
00:37:15qui respecte l'URL,
00:37:17qui avait donné ses signatures.
00:37:19En réunion de groupe,
00:37:21Laurent Wauquiez ne s'interdit pas
00:37:23de retirer le soutien au gouvernement.
00:37:25Il décidera d'un soutien texte par texte.
00:37:27Il n'exclut pas
00:37:29de retirer le soutien
00:37:31de son groupe
00:37:33à l'Assemblée nationale.
00:37:35Il décidera d'un soutien texte par texte.
00:37:37La réunion a lieu avec les députés LR.
00:37:39Il y a des ministres LR
00:37:41dans ce gouvernement.
00:37:43Apparemment, il est très énervé.
00:37:45Il a rappelé ça à ses troupes
00:37:47en disant qu'ils n'avaient pas été
00:37:49très bien traités.
00:37:51Marine Le Pen a envoyé un message
00:37:53à François Bayrou
00:37:55sur la potentielle nomination
00:37:57de Xavier Bertrand.
00:37:59Elle lui a dit que ses électeurs
00:38:01entendraient cette nomination
00:38:03comme une marque d'hostilité majeure.
00:38:05Il y a eu un lien par SMS
00:38:07avec François Bayrou.
00:38:09L'autre information, c'est que
00:38:11Laurent Wauquiez pourrait retirer
00:38:13son soutien à ce gouvernement.
00:38:15Si vous me permettez...
00:38:17Le spectacle qui est donné...
00:38:19C'est vraiment la 4ème République.
00:38:21C'est exactement ça.
00:38:23Sauf que le parti charnière
00:38:25qui fait tomber les gouvernements,
00:38:27c'est le RN.
00:38:29On est dans des situations
00:38:31vraiment nouvelles.
00:38:33Les seuls qui sont contents,
00:38:35c'est le RN.
00:38:37Vous avez des choses à dire,
00:38:39ça vous fait plaisir.
00:38:41Vous êtes les journalistes
00:38:43de la 4ème République.
00:38:45Vous courrez de Matignon à l'Elysée.
00:38:47Vous avez le sourire.
00:38:49Vous êtes là le matin,
00:38:51vous êtes là le soir.
00:38:53Les journalistes sont contents.
00:38:55On assiste à l'effondrement
00:38:57pathétique d'un pays vieillissant.
00:38:59C'est ça la vraie lecture.
00:39:01On voit bien que Michel Barnier
00:39:03dit que ça ne marche pas.
00:39:05François Bayrou, qui n'a jamais réussi,
00:39:07est l'ultime recours.
00:39:09Il y aura quoi après François Bayrou ?
00:39:11Tout le monde sait.
00:39:13Même quand on échange avec des ministres,
00:39:15ils vous disent tout.
00:39:17On félicite, ça se fait.
00:39:19Qu'est-ce qui se passera après ?
00:39:21Vous disiez la même chose pour Michel Barnier.
00:39:23On voit bien qu'il y a une lente agonie.
00:39:25C'est quelque chose de systémique.
00:39:27Il ne peut pas être résolu
00:39:29autrement que par des élections.
00:39:31Vous aurez beau faire ce que vous voulez,
00:39:33à mon avis, c'est impossible.
00:39:35Tout le monde est conscient de ça.
00:39:37À mon sens, on n'assiste pas
00:39:39à l'effondrement d'un pays vieillissant.
00:39:41On assiste à l'effondrement
00:39:43d'un pays qui a renoncé
00:39:45depuis trop longtemps à ses valeurs
00:39:47et à défendre ses idées
00:39:49et à ne pas prendre en compte
00:39:51parce que le discours était extrêmement gauchisant
00:39:53depuis des décennies,
00:39:55les vrais sujets qui interpellent les Français.
00:39:57C'est pour ça qu'on assiste à un effondrement
00:39:59et c'est pour ça que sans nouvelle
00:40:01élection, même législative,
00:40:03je ne vois pas comment on sort de là.
00:40:05Ou alors, ce que veut Mélenchon
00:40:07et peut-être Marine Le Pen,
00:40:09c'est-à-dire que le Président de la République
00:40:11quitte ses fonctions.
00:40:13Comment sortir de...
00:40:15Pardonnez-moi, on dit les mêmes banalités
00:40:17à partir du moment où le scrutin...
00:40:19Les urnes ont donné...
00:40:21La situation est la même.
00:40:23La situation est pire.
00:40:25Nos feuilles de sécurité sociale ne sont pas remboursées
00:40:28et si l'État n'a plus d'argent,
00:40:30les Français comprendront dans quelle situation on se trouve.
00:40:32Ce qu'on comprend, c'est que la situation de François Béraud
00:40:34est plus précaire que celle de Michel Barnier.
00:40:36Pourquoi ?
00:40:38Il fallait aller décrocher
00:40:40les socialistes.
00:40:42Soyez gentil avec Sarah Salman.
00:40:44C'est d'abord les LR qui changent la donne.
00:40:46Il fallait aller décrocher les socialistes.
00:40:48Il a un socle qui est plus fragile.
00:40:50Vous avez dit tout à l'heure que Marine Le Pen était moins hostile
00:40:52avec Michel Barnier.
00:40:54Marine Le Pen n'a pas encore réagi officiellement.
00:40:56Soyez gentil avec moi.
00:40:58François Béraud est pour la proportionnelle
00:41:00et Marine Le Pen a déjà censuré un gouvernement.
00:41:02Je pense qu'elle pourrait appuyer moins vite
00:41:04sur la censure
00:41:06contre François Béraud que contre Michel Barnier.
00:41:08Même si elle a un agenda judiciaire
00:41:10et qu'elle veut une présidentielle anticipée.
00:41:12On l'a compris avec son interview du Parisien la semaine dernière.
00:41:14Je vous dis ça parce qu'il n'a pas réussi à décrocher les socialistes.
00:41:16Il a même pris des épouvantailles
00:41:18pour le PS actuellement comme Manuel Valls
00:41:20et surtout, le soutien de LR
00:41:22devient un soutien précaire.
00:41:24Je comprends avec l'info que je viens de vous donner
00:41:26de Laurent Wauquiez qui est devant CDP.
00:41:28Oui mais c'est là, pardonnez-moi, qu'on est chez les fous.
00:41:30Parce que ça c'est incompréhensible pour les Français.
00:41:32Vous dites qu'il y a
00:41:34cinq personnalités
00:41:36des Républicains
00:41:38et vous avez le président du parti des Républicains
00:41:40qui dit qu'il ne soutient pas un gouvernement
00:41:42dans lequel il y a des Républicains.
00:41:44Ça devient...
00:41:46C'est plus possible.
00:41:48Les gens vont être complètement perdus.
00:41:50Pardonnez-moi.
00:41:52Si t'as des ministres qui ne soutiennent pas
00:41:54ou tes ministres n'y vont pas
00:41:56mais si t'as des ministres qui y vont
00:41:58alors c'est un soutien
00:42:00sans participation
00:42:02avec des ministres...
00:42:04C'est du même niveau que Xavier Bertrand
00:42:06et son communiqué.
00:42:08Ou plus exactement
00:42:10c'est pas de soutien avec participation.
00:42:12Parfois on avait
00:42:14soutien sans participation
00:42:16et là on n'a pas de soutien
00:42:18avec participation.
00:42:20Les gens qui nous écoutent
00:42:22vont dire que c'est des clowns.
00:42:24Non je ne suis pas d'accord.
00:42:26Ils vont dire que c'est des dingues.
00:42:28Ils vont dire que c'est des dingues.
00:42:30Ils vont dire que c'est des dingues.
00:42:32Ils vont dire que c'est des dingues.
00:42:34Ils vont dire que c'est des dingues.
00:42:36Ils vont dire que c'est des dingues.
00:42:38Ils vont dire qu'il n'a aucune garantie
00:42:40sur le fond de ce que va faire ce gouvernement.
00:42:42Mais alors il ne met pas ses ministres.
00:42:44Mais il n'a pas eu le choix.
00:42:46Il a perdu le leadership.
00:42:48Si demain il propose un budget
00:42:50avec une augmentation d'impôts
00:42:52je suis le premier à dire que c'est n'importe quoi.
00:42:54Il n'est pas obligé de soutenir le gouvernement.
00:42:56Je vous répète
00:42:58c'est inaudible.
00:43:00Est-ce que Bruno Retailleau va faire une loi de migration ?
00:43:02C'est inaudible pour les gens
00:43:04de dire que tu ne soutiens pas
00:43:06un gouvernement dans lequel tu envoies
00:43:08des ministres républicains.
00:43:10J'aurais préféré que Bruno Retailleau
00:43:12soit le ministre de l'Intérieur.
00:43:14Ce qu'on comprend de manière claire
00:43:16c'est que Bruno Retailleau sera soutenu
00:43:18quoi qu'il arrive par Wauquiez
00:43:20sur les sujets régaliens.
00:43:22Il n'y a pas de doute par rapport à ça.
00:43:24En revanche, sur un certain nombre de sujets
00:43:26notamment économiques,
00:43:28Laurent Wauquiez attend de voir.
00:43:30On déplore matin, midi et soir
00:43:32la disparition de la politique.
00:43:34Là, Laurent Wauquiez défend des idées politiques.
00:43:36Il a raison de les défendre.
00:43:38Il s'est fait lire sur quoi ?
00:43:40Quand il a été député sur la réduction des impôts
00:43:42sur plus d'autorité.
00:43:44La politique souffre aussi de ça.
00:43:46Je pense que vos analyses
00:43:48me paraissent
00:43:50un peu trop subtiles.
00:43:52C'est basique.
00:43:54Les gens se font élire.
00:43:56Pourquoi ?
00:43:58Un peu trop subtiles pour les Français
00:44:00qui nous écoutent et qui ont besoin de clarté.
00:44:02On va rouvrir combien de chapitres ?
00:44:04De clarté et de cohérence.
00:44:06Est-ce que je peux apporter
00:44:08une nouvelle information au premier chapitre ?
00:44:10Oui.
00:44:12Il y a un garde des Sceaux, c'est ça ?
00:44:14Exactement.
00:44:16Il y a de la magistrature.
00:44:18Il vient de tweeter.
00:44:20Gouvernement Beyrou.
00:44:22Le Premier ministre oublie de nommer
00:44:24un garde des Sceaux.
00:44:26Vous leur demanderez.
00:44:28C'est du second degré.
00:44:30Vous êtes sûr que c'est du second degré ?
00:44:32Oui.
00:44:34Le titre est justice.
00:44:36Il faudrait réécouter
00:44:38précisément ce qu'a dit
00:44:40M. Alexis Collère.
00:44:42Je demande à la régie
00:44:44de reprendre
00:44:46le début
00:44:48de la nomination
00:44:50d'Alexis Collère.
00:44:52Ministre d'Etat, garde des Sceaux,
00:44:54ministre de la Justice.
00:44:56C'est important.
00:44:58Le syndicat et la magistrature
00:45:00s'assoient sur le choix démocratique
00:45:02du président de la République.
00:45:04Le Premier ministre oublie de nommer
00:45:06un garde des Sceaux.
00:45:08Je trouve ça terrifiant.
00:45:10Les mots sont extrêmement violents.
00:45:12On ne reconnait pas
00:45:14ce garde des Sceaux.
00:45:16Mais ils ont fait la même chose
00:45:18avec Eric Pomoretti.
00:45:20Je trouve ça inquiétant.
00:45:22Vous êtes inquiétant.
00:45:24La magistrature, c'est la réalité.
00:45:26Et la cour de cassation.
00:45:28Gauthier a l'air de dire
00:45:30que ça aurait pu être pire.
00:45:32Je trouve ça terrifiant.
00:45:34Dans la hiérarchie
00:45:36de ce qu'ils sont capables de faire,
00:45:38c'est très soft.
00:45:40Vous avez parfaitement raison.
00:45:42La réaction du syndicat,
00:45:44de la magistrature,
00:45:46le gouvernement, le Premier ministre
00:45:48oublie de nommer un garde des Sceaux,
00:45:50c'est de ne pas reconnaître.
00:45:52Comme vous l'avez très justement dit.
00:45:54Mais là encore,
00:45:56il fera ce qu'il veut,
00:45:58M. Darmanin.
00:46:00Mais dans ces cas-là,
00:46:02il faut réagir.
00:46:04Et qu'il les amène dans son bureau
00:46:06et il réagit.
00:46:08Où il décide de dissoudre ce syndicat ?
00:46:10On peut dissoudre un syndicat ?
00:46:12C'est compliqué.
00:46:14C'est compliqué.
00:46:16Ces gens agissent
00:46:18parce qu'en face,
00:46:20ils savent qu'il n'y a personne
00:46:22qui leur répond.
00:46:24Il n'y a qu'une chose qu'il faut faire,
00:46:26c'est répondre.
00:46:28Je pense que Gérald Darmanin répondra.
00:46:30Ce n'est pas du genre à se laisser marcher
00:46:32Il ne peut pas répondre tout seul.
00:46:34Vous avez M. Béroux qui lui dira peut-être.
00:46:36Déjà, il va commencer par prendre ses fonctions.
00:46:38On verra.
00:46:40Dans les réactions,
00:46:42on n'a pas vu la réaction de M. Ciotti.
00:46:44Je vous propose de l'écouter.
00:46:46Pas de l'écouter, d'ailleurs de le lire.
00:46:48Je crois que nous ne l'avons pas lu.
00:46:50Je vais la découvrir avec vous, Eric Ciotti.
00:46:52Est-ce qu'on a sa réaction ou pas ?
00:46:54Et est-ce qu'on a sa réaction ?
00:46:56Autrement, je peux vous donner d'autres réactions.
00:46:58Puisque manifestement,
00:47:00la coalition des minorités macronistes
00:47:02accouche en catastrophe
00:47:04d'un gouvernement enchaîné à l'impuissance
00:47:06dû en même temps,
00:47:08même les derniers éléphants socialistes
00:47:10participent à une équipe de revenants politiques
00:47:12soulignant l'isolement du ministre de l'Intérieur.
00:47:14L'immobilisme est en marche.
00:47:16C'est intéressant d'ailleurs,
00:47:18soulignant l'isolement du ministre de l'Intérieur.
00:47:20C'est une façon de dire qu'il fait du bon boulot
00:47:22mais qu'il est payé et qu'il est tout seul.
00:47:24L'immobilisme est en marche
00:47:26et rien ne pourra l'arrêter
00:47:28selon l'adage d'Edgar Ford.
00:47:30C'est assez drôle.
00:47:32Ces somnambules du chaos sont socialistes,
00:47:34macronistes, historiques et convertus
00:47:36issus de LR.
00:47:38Ils montent sur le Titanic.
00:47:40La métaphore du Titanic,
00:47:42non pas pour la France,
00:47:44mais en se rêvant d'un destin personnel.
00:47:46Tous servent de caution à un président sans majorité.
00:47:48Aucun soutien.
00:47:50Bref, tout ça a été souvent dit mais il n'a pas tort.
00:47:52Clémence Guettet a réagi.
00:47:54Dermanin, Borne, Retailleau, Berger-Waltz.
00:47:56Tout est possible en Macronie,
00:47:58cornaquée par l'extrême droite.
00:48:00Vivement que le responsable de ce sinistre spectacle s'en aille.
00:48:02Censure, mobilisation, destitution de Macron.
00:48:04Raphaël Arnaud a dit
00:48:06quand tu arrives au point de sortir la carte Manuel Valls
00:48:08c'est que vraiment t'as plus de joker.
00:48:10La chute de Macron est inévitable.
00:48:12Censure puis démission.
00:48:14J'y vois un appel à la révolution.
00:48:16Marine Tondelier et François Bayrou
00:48:18avaient affirmé que contrairement à Michel Barnier
00:48:20il ne se mettrait pas entre les mains du RN.
00:48:22C'est pourtant exactement ce qu'il vient de faire.
00:48:24Cette phrase ne veut rien dire
00:48:26Madame Tondelier.
00:48:28C'est simplement écouter
00:48:30les électeurs
00:48:32en juin et juillet dernier.
00:48:34Ils n'ont pas voté pour Mme Tondelier
00:48:36qui ne représente pas grand chose en terme électoral.
00:48:38Ils ont voté pour le RN
00:48:40et c'est 11 millions d'électeurs.
00:48:42Ça s'appelle la démocratie.
00:48:44C'est ça que Mme Tondelier
00:48:46manifestement ne comprend pas.
00:48:48Mais comprend-elle quelque chose ?
00:48:50On vient de voir que c'est la seule formule possible.
00:48:52C'est dur ça.
00:48:54Notre devoir est de vous modérer.
00:48:56Vous êtes sortis du chapitre.
00:48:58Vous avez ouvert un autre chapitre.
00:49:00Chacun aura compris que je fais là
00:49:02du second degré.
00:49:04C'est du second degré que je fais là.
00:49:06Elle fait de la politique.
00:49:08Et vous vous faites du second degré ?
00:49:10Moi je fais du second degré, elle fait de la politique Mme Tondelier.
00:49:12Olivier Faure,
00:49:14ce n'est pas un gouvernement,
00:49:16c'est une provocation de la droite extrême au pouvoir.
00:49:18J'oubliais qu'on m'explique.
00:49:20Il y a quand même Elisabeth Borne
00:49:22et M. Valls.
00:49:24La droite extrême au pouvoir,
00:49:26c'est la surveillance de l'extrême droite.
00:49:28Que ce ne soit pas le meilleur argument pour les communs
00:49:30que de ne pas censurer.
00:49:32C'est un booster de vote pour la censure.
00:49:34Pour eux, ce n'est pas la gauche.
00:49:38Mathilde Panot, un gouvernement rempli
00:49:40de gens désavoués dans les urnes
00:49:42et qui ont contribué à couler notre pays
00:49:44avec le soutien de Marine Le Pen et du RN.
00:49:46Ce gouvernement n'a qu'un seul avenir, la censure.
00:49:48Cette question, évidemment,
00:49:50va se poser.
00:49:52Qu'est-ce qui se passe ?
00:49:54Je n'aime pas trop parler de l'avenir
00:49:56parce qu'on ne sait pas
00:49:58ce qui va se passer,
00:50:00mais est-ce que c'est la dernière chance
00:50:02pour Emmanuel Macron que ce gouvernement ?
00:50:04Est-ce que c'est la dernière ?
00:50:06On se rapproche quand même.
00:50:08Si ça ne marche pas cette fois-ci
00:50:10et que ça tombe avant la prochaine date
00:50:12où il pourra dissoudre,
00:50:14c'est quand même très compliqué.
00:50:16Emmanuel Macron a tout intérêt
00:50:18à ce que ça fonctionne.
00:50:20C'est pour ça que je n'ai pas compris
00:50:22pourquoi l'Elysée tirait
00:50:24dans le dos de François Bayrou.
00:50:26L'intérêt premier d'Emmanuel Macron
00:50:28c'est de ne pas quitter le pouvoir
00:50:30de manière contrainte.
00:50:32Il a tout intérêt à ce que cette solution
00:50:34de briquet de brogue qu'il a trouvée
00:50:36avec François Bayrou tienne le plus longtemps possible
00:50:38pour éviter une dissolution ou un départ.
00:50:40Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir.
00:50:42Dans l'actualité,
00:50:44aujourd'hui il y a eu 7 minutes de silence
00:50:46à l'Elysée.
00:50:48On va voir sans doute l'image
00:50:50d'Emmanuel Macron
00:50:52et de Brigitte Macron
00:50:54qui était sur le perron
00:50:56au moment de 11h je crois.
00:50:58Je voulais aussi vous montrer
00:51:00ce qui se passe aux Etats-Unis
00:51:02parce que c'est intéressant.
00:51:04La révolution Trump est intéressante
00:51:06parce que s'il réussit
00:51:08les signaux qui seront envoyés
00:51:10de l'autre côté des Etats-Unis
00:51:12ils peuvent venir en France.
00:51:14Il est en guerre contre les transgenres.
00:51:16A quelques semaines de son investiture
00:51:18Trump a annoncé vouloir arrêter
00:51:20le délire transgenre dès son premier jour
00:51:22de présidence le mois prochain.
00:51:24Il affirme qu'il signera des décrets
00:51:26pour exclure les transgenres de l'armée
00:51:28et des écoles.
00:51:30C'est intéressant
00:51:32de voir si en France
00:51:34on peut être
00:51:36au minimum prudent.
00:51:38On avait cité la Haute Autorité de Santé
00:51:40qui imaginait de pouvoir changer de sexe
00:51:42avant 18 ans.
00:51:44C'est une folie.
00:51:46C'est arrêter quelque chose
00:51:48qui est en train d'être mis en place.
00:51:50C'est une folie d'imaginer
00:51:52qu'un gosse de 16-17 ans
00:51:54puisse vouloir changer de sexe.
00:51:56Et que ses parents soient déchus
00:51:58de leur autorité parentale.
00:52:00Pour des mineurs.
00:52:02Et que ce soit remboursé.
00:52:04Je suis parfaitement d'accord.
00:52:06L'expérience Trump
00:52:09va être intéressante.
00:52:11Je vous propose de l'écouter.
00:52:13D'un simple trait de plume,
00:52:15dès le premier jour,
00:52:17nous mettrons un terme
00:52:19à la folie transgenre.
00:52:23Je signerai des décrets
00:52:25pour mettre fin
00:52:27aux mutilations sexuelles des enfants.
00:52:29Pour exclure les transgenres
00:52:31de l'armée, de nos écoles primaires,
00:52:33de nos collèges et de nos lycées.
00:52:35Nous empêcherons les hommes
00:52:37de participer aux sports féminins.
00:52:43Et cela se fera également
00:52:45le premier jour.
00:52:47Dois-je le faire le premier,
00:52:49le deuxième ou le troisième jour ?
00:52:51Pourquoi pas le premier jour, n'est-ce pas ?
00:52:55Sous l'administration Trump,
00:52:57la politique officielle
00:52:59du gouvernement des Etats-Unis
00:53:01sera qu'il y a deux genres,
00:53:03le masculin et le féminin.
00:53:05C'est intéressant, ça.
00:53:07Je ne sais pas comment vous décodez.
00:53:09Dire qu'il y a deux genres,
00:53:11c'est juste la norme, en fait.
00:53:13Imaginons un politique
00:53:15dire ça en France.
00:53:17Même un politique conservateur
00:53:19serait obligé de prendre des précautions
00:53:21de langage en disant
00:53:23on va s'occuper de ceux
00:53:25qui se posent des questions
00:53:27qui s'intéressent.
00:53:29Je suis actuellement au tribunal
00:53:31pour avoir utilisé en couverture
00:53:33d'un journal le terme « délire transgenre ».
00:53:35Ça m'a fait rire quand je l'ai entendu parler de ça.
00:53:37En France, on est au tribunal.
00:53:39Je ne sais pas si on va gagner ou perdre.
00:53:41Vous avez été cité ?
00:53:43Personnellement, les auteurs de l'article, etc.
00:53:45Vous avez peut-être vu également
00:53:47cet échange entre Elon Musk et Thierry Breton.
00:53:49Formidable échange.
00:53:51Elon Musk qui dit « Seul l'AFD peut sauver l'Allemagne ».
00:53:53Monsieur Breton répondant
00:53:55dans le contexte de l'attentat audio
00:53:57de McDebourg et à quelques semaines
00:53:59de l'élection en Allemagne.
00:54:01Elon Musk, premier influenceur mondial sur X
00:54:03et membre potentiel de la future administration américaine
00:54:05soutient ouvertement le parti d'extrême droite
00:54:07l'AFD.
00:54:09Ce n'est pas la définition même de l'ingérence étrangère.
00:54:11Il faut en finir avec les deux poids, deux mesures
00:54:13et appliquer le DSA en Europe.
00:54:15Et Musk lui répond
00:54:17« Mec,
00:54:19l'ingérence étrangère américaine
00:54:21est la seule raison pour laquelle
00:54:23tu ne parles ni allemand ni russe en ce moment ».
00:54:25Mort de rire.
00:54:27La chanson est « Si les ricains n'étaient pas là ».
00:54:29C'est-à-dire que Musk dit
00:54:31à Breton « Si les ricains n'étaient pas là
00:54:33vous seriez tous en Germanie ».
00:54:35À part les « Je ne sais quoi, salut je ne sais qui ».
00:54:37Un gars venu de GRJ
00:54:39qui se foutait pas mal de toi et venu mourir en Normandie
00:54:41un matin où tu n'y étais pas.
00:54:43Bon après sans l'ingérence étrangère française
00:54:45il n'y aurait pas les États-Unis.
00:54:47Comment ? Un partout.
00:54:49Sans nous il n'y a pas d'États-Unis.
00:54:51La Fayette.
00:54:53La première ingérence française aux États-Unis.
00:54:55Il amusait souvent la galerie comme chacun sait.
00:54:57Bon je vous propose.
00:54:59C'est une blague.
00:55:01C'est Noël.
00:55:03Je voulais vous montrer également.
00:55:05Alors tenez.
00:55:07On va voir la photo.
00:55:09Elle est extraordinaire cette photo.
00:55:11Est-ce que vous savez qui est-ce ?
00:55:13Est-ce que vous savez où c'est et qui est-ce ?
00:55:15C'est le Racing Club Lensois.
00:55:17C'est un match de Coupe de France.
00:55:19Oui c'est Lens Paris Saint-Germain
00:55:21hier soir. Et c'est où ?
00:55:23C'est dans le COP de Lens.
00:55:25On dirait les yeux de Raphaël Varane.
00:55:27C'est Raphaël Varane.
00:55:29Vous le saviez ou pas ?
00:55:31Raphaël Varane qui est sans doute
00:55:33le plus grand défenseur
00:55:35ou l'un des plus grands défenseurs de l'histoire du football
00:55:37en France. Il y a discussion
00:55:39avec Laurent Blanc peut-être
00:55:41et Marcel Desailly, Marius Trezor
00:55:43mais en fait il est
00:55:45en palmarès comme il a été au Real Madrid
00:55:47et a été champion d'Europe. C'est un des plus grands membres.
00:55:49C'est vrai qu'il a été formé à Lens.
00:55:51Et où était-il hier ?
00:55:53Il était précisément dans le COP.
00:55:55Il n'était pas en tribune avec les VIP.
00:55:57Et il a fait un petit tweet.
00:55:59C'est ça qui est le plus drôle.
00:56:01Et le petit tweet, je ne sais pas si on le voit
00:56:03d'ailleurs parce qu'il a commenté
00:56:05sa propre...
00:56:07comment dire...
00:56:09sa propre photo
00:56:11et je vais vous dire exactement ce qu'il a mis
00:56:13parce que ça m'a amusé
00:56:15de le noter.
00:56:17Il a mis
00:56:19N'essayez pas de leur expliquer
00:56:21ils ne peuvent pas comprendre
00:56:23Love football, the emotion
00:56:25This is what
00:56:27it's all about.
00:56:29Super accent.
00:56:33L'esprit de Noël.
00:56:35Non mais elle est formidable.
00:56:41Je trouve formidable cette photo.
00:56:43Je trouve formidable qu'un joueur
00:56:45qu'un des plus grands
00:56:47le plus grand défenseur
00:56:49soit...
00:56:51Mais vous qui avez fréquenté beaucoup de stades
00:56:53on dit que Lens est exceptionnel.
00:56:55Il y avait des corons.
00:56:57C'est la question que je vous posais.
00:56:59Pourquoi ?
00:57:01On dit que le stade de Lens est exceptionnel.
00:57:03Quand les Lensois chantent les corons
00:57:05de Bachelet
00:57:07à la mi-temps généralement
00:57:09vous avez les frissons.
00:57:11C'est un formidable public Lens.
00:57:13J'adorais aller à Lens.
00:57:15Demain c'est le 24 décembre.
00:57:17Vous serez dans vos familles peut-être ?
00:57:19Heureusement.
00:57:21Ils sont déjà là d'ailleurs.
00:57:23Je devais dîner avec eux ce soir
00:57:25mais j'ai annulé pour venir avec vous.
00:57:27N'annulez pas la messe de Noël Gauthier.
00:57:29On ne sait pas si demain le gouvernement tombe.
00:57:33Je vois Gauthier qui annule tout.
00:57:35Je sors de là.
00:57:37Je retourne au plateau.
00:57:39Vous avez fait vos cadeaux déjà ?
00:57:41C'est vrai ?
00:57:43Vous savez ce que vous allez dîner ?
00:57:45Votre programme ces prochains jours ?
00:57:47Vous avez fait votre menu Gauthier ?
00:57:49Oui, plus ou moins.
00:57:51Ce n'est pas moi qui vais,
00:57:53parce que je travaille.
00:57:55L'essentiel c'est la messe et le reste vient après.
00:57:57C'est la fête de la nativité.
00:57:59Il y a toujours un moment d'irritualité
00:58:01peut-être à Noël
00:58:03de réflexion qu'on n'a pas le reste de l'année
00:58:05peut-être de tendresse nouvelle
00:58:07que sais-je, de souvenir aussi.
00:58:09Il y a forcément autour de la table
00:58:11qui était là
00:58:13et puis il y a nos âmes d'enfants.
00:58:15C'est la naissance de Jésus aussi un peu.
00:58:17Bien sûr.
00:58:19J'entends bien, mais c'est pourquoi je vous interroge.
00:58:21Je trouve que le plus frappant
00:58:23c'est la capacité assez merveilleuse
00:58:25à rester des enfants.
00:58:27Moi je vois avec mes enfants
00:58:29on revient un peu des enfants.
00:58:31C'est le seul moment de l'année où on peut être comme ça.
00:58:33J'ai l'impression qu'on voyage assez loin
00:58:35puisqu'on retourne en enfance
00:58:37et qu'on se souvient
00:58:39des premiers cadeaux
00:58:41que vous avez eus.
00:58:43Une orange, un sucre,
00:58:45quelque chose.
00:58:47C'était avant.
00:58:49Une pomme.
00:58:51Un quartier de pommes.
00:58:53Une noix.
00:58:55Je ne sais pas ce qu'on offre aux jeunes aujourd'hui.
00:58:57J'ai dit qu'à un enfant de 3 ans
00:58:59on offrait une peluche.
00:59:01Maintenant on les offre aux adultes.
00:59:03Les peluches pour adultes.
00:59:05Moi j'en ai une.
00:59:07Il y a des jouets pour adultes mais ça c'est autre chose.
00:59:09Si vous me permettez.
00:59:11On ne va pas rentrer là-dedans.
00:59:13Je vous ai mis 3 petites chansons de Noël.
00:59:15Voilà.
00:59:17Moi j'aime beaucoup celle-là
00:59:19d'Eddie Mitchell, Noël blanc.
00:59:21Noël.
00:59:25La deuxième que je vous propose
00:59:27elle est peut-être plus religieuse.
00:59:31Celle-là est magnifique.
00:59:33Très belle.
00:59:35C'est une des plus jolies chansons de Noël bien sûr.
00:59:45Et la troisième
00:59:47qui nous permet de saluer nos amis d'outre-mer
00:59:49qui est plus festive.
00:59:51Mariah Carey.
00:59:53Qui est très jolie aussi.
00:59:55Donc voilà.
00:59:57Demain matin on sera encore là.
00:59:59Demain soir ce sera Éliott Deval qui sera là.
01:00:01Et puis nous on va prendre quelques jours de vacances.
01:00:03Éric Revelle.
01:00:05Vous partez dans votre ville.
01:00:07Oui.
01:00:09Et la campagne commence.
01:00:11Il y a des marées hautes et des marées basses.
01:00:13Il n'y a pas de campagne pro.
01:00:15Bien sûr.
01:00:19Il y avait aussi Les Paupisses
01:00:21qui a sorti une super chanson sur Noël.
01:00:23Rien n'a changé ce soir de Noël.
01:00:25Et tout a continué.
01:00:27Tout va continuer.
01:00:29Je vous remercie grandement.
01:00:31On sera encore là.
01:00:33C'est un plaisir d'être ensemble.
01:00:35Je voulais vous dire.
01:00:37Et je sais que les télespectateurs sont sensibles
01:00:39à votre expertise.
01:00:41Et 100% Politique
01:00:43avec Yoann Ouzaï.
01:00:45J'aurais voulu citer ceux qui étaient avec nous ce soir
01:00:47mais on ne m'a pas envoyé
01:00:49ceux qui sont avec nous à la réalisation et au son.
01:00:51Mais je les salue néanmoins.
01:00:53Et je vous remercie grandement.
01:00:55Et vraiment Joyeux Noël
01:00:57à tous.
01:00:59Merci à vous.
01:01:01On se retrouve demain matin.
01:01:03Yoann Ouzaï, dans une seconde.
01:01:05Et réécoutez Monsieur Collère lorsqu'il a annoncé
01:01:07tout à l'heure le nouveau gouvernement.
01:01:09Bonsoir Mesdames.
01:01:11Bonsoir Messieurs.
01:01:13Sur la proposition du Premier Ministre
01:01:15chargé de la planification écologique
01:01:17et énergétique
01:01:19le Président de la République a nommé
01:01:21Madame Elisabeth Borne
01:01:23Ministre d'Etat
01:01:25Ministre de l'Education Nationale
01:01:27de l'Enseignement Supérieur
01:01:29et de la Recherche
01:01:31Monsieur Manuel Valls
01:01:33Ministre d'Etat
01:01:35Ministre des Outre-mer
01:01:37Monsieur Gérald Darmanin
01:01:39Ministre d'Etat
01:01:41Garde des Sceaux
01:01:43Ministre de la Justice
01:01:45Monsieur Bruno Retailleau
01:01:47Ministre d'Etat
01:01:49Ministre de l'Intérieur
01:01:51Madame Catherine Vautrin
01:01:53Ministre du Travail, de la Santé
01:01:55des Solidarités et des Familles
01:01:59Monsieur Éric Lombard
01:02:01Ministre de l'Économie, des Finances
01:02:03et de la Souveraineté Industrielle et Numérique
01:02:07Monsieur Sébastien Lecornu
01:02:09Ministre des Armées
01:02:11Madame Rachida Dati
01:02:13Ministre de la Culture
01:02:17Monsieur François Repsamène
01:02:19Ministre de l'Aménagement du Territoire
01:02:21et de la Décentralisation
01:02:23Monsieur Jean-Noël Barrault
01:02:25Ministre de l'Europe
01:02:27et des Affaires Étrangères
01:02:29Madame Agnès Pannier-Runacher
01:02:31Ministre de la Transition Écologique
01:02:33de la Biodiversité
01:02:35de la Forêt
01:02:37de la Mer
01:02:39et de la Pêche
01:02:41Madame Annie Gennevard
01:02:43Ministre de l'Agriculture
01:02:45et de la Souveraineté Alimentaire
01:02:47Monsieur Laurent Marcangeli
01:02:49Ministre de l'Action Publique
01:02:51de la Fonction Publique
01:02:53et de la Simplification
01:02:55Madame Marie Barsac
01:02:57Ministre des Sports
01:02:59de la Jeunesse et de la Vie Associative