• il y a 10 mois

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Transcription
00:00 On est désespérés, on souffre beaucoup sur nos lieux de travail et nos élèves aussi.
00:03 C'est pour ça qu'on est dans la rue.
00:04 Ce jeudi 1er février, les enseignants se sont mis en grève
00:06 et ont manifesté devant le ministère de l'Éducation nationale.
00:09 Au cœur de leurs revendications, une série de mesures du gouvernement,
00:12 largement critiquées, qui visent à élever le niveau de tous les élèves.
00:15 On considère que l'école publique est en danger
00:17 à cause des problèmes de revalorisation des salaires pour les enseignants,
00:20 à cause des conditions de travail qui se dégradent,
00:21 du nombre d'élèves qui augmente par classe,
00:23 le service national universel, l'uniforme à l'école,
00:25 les classes de niveau au collège qui vont faire une ségrégation
00:28 entre les élèves les plus mauvais qui seront catalogués directement dans un groupe des mauvais.
00:31 On sait que ça ne marche pas.
00:32 Ils arrivent les ministres, ils font comme s'ils allaient tout les réinventer,
00:35 mais c'est consternant.
00:36 Mais là, ce n'est plus possible.
00:37 Oudéa Castérat, littéralement, elle est dans un regard hostile
00:40 à l'égard des profs, à l'égard des personnels,
00:43 dans un mépris qui n'est pas acceptable.
00:45 Ce sont des gens qui commencent leur carrière à 1 600 euros,
00:48 les AESH qui s'occupent des enfants handicapés sont à moins de 900 euros.
00:52 Qui peut vivre avec moins de 900 euros ?
00:54 On nous enlève des moyens et on nous met des bâtons dans les roues
00:57 tout le temps, en permanence.
00:58 Et en plus, on est un métier qui est vraiment dévalorisé par rapport à ça.
01:00 On se fait tout le temps taper dessus, alors qu'on est là pour éduquer les enfants
01:03 qui vont faire la France du futur, en fait.

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