"Sourire à la Vie" se dévoue à l'accompagnement des enfants atteints de cancer, en leur apportant soutien et joie au cours de leur combat contre la maladie. Avec une approche centrée sur la positivité et le renforcement du moral, l'initiative offre des activités ludiques et thérapeutiques variées qui permettent aux enfants de s'évader de leur quotidien médicalisé et de retrouver de l'énergie et de l'optimisme.Les explications de Blandine Valentin, pédiatre de l'association pour 52 MINUTES SANTÉ, proposé par l'Observatoire de la Santé avec le soutien de La Fondation Laroche-Posay. Un programme à découvrir le 15 février, lors de la Journée mondiale des cancers pédiatriques.
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00:00 Je suis Blandine Valentin, je suis la pédiatre de l'association Sourire à la vie.
00:07 Je suis pédiatre spécialisée en oncologie pédiatrique.
00:10 L'association Sourire à la vie, c'est une association historiquement qui a commencé
00:19 à Marseille il y a une quinzaine d'années, qui a pour objectif d'accompagner les enfants,
00:23 les adolescents et les jeunes adultes jusqu'à 25 ans atteints de cancer pour travailler
00:27 donc l'activité physique, le sport, mais aussi tout ce qui peut être très important
00:30 pour les enfants.
00:31 On s'occupe aussi de tout ce qui est pris en charge de la douleur et puis du soutien
00:35 psychologique et de tout ce qui est aspect ludique, récréatif, le jeu et l'émerveillement
00:40 de ces enfants.
00:41 Donc ça a commencé par des séances de sport au sein de l'hôpital et puis petit à petit
00:50 les enfants se sont vraiment pris au jeu, l'équipe médicale aussi, ils ont vraiment
00:54 vu les bienfaits que ça pouvait apporter à ces enfants.
00:56 En fait c'est des enfants qui ont besoin de vivre une vie d'enfant et qui ont besoin
01:00 d'avoir des activités donc pour eux c'est capital d'avoir encore du sport comme ils
01:05 pourraient avoir dans leur vie de tous les jours.
01:07 Et puis les activités artistiques c'est aussi très important pour eux parce qu'ils
01:11 ont besoin de ça et d'avoir accès à leur imaginaire et ils ont plein d'idées, plein
01:14 d'envie.
01:15 On propose des voyages un peu féeriques aux enfants, on les amène en Polynésie faire
01:19 de la plongée au milieu des requins, on les emmène faire du chien de traîneau en Laponie,
01:23 on les emmène faire des croisières en catamaran autour de la Corse.
01:28 Donc il y a plein de beaux souvenirs pour ces enfants que j'ai rencontrés à l'hôpital.
01:33 Les roulements d'une journée est complètement différent d'une journée de l'hôpital
01:40 donc c'est vrai qu'il y a souvent un effet "waouh" quand on passe le pas de la porte
01:44 et puis ils veulent revenir.
01:45 Les retours sont très positifs des parents déjà parce que c'est aussi du répit pour
01:49 eux, un parent qui a un enfant malade se retrouve à devoir arrêter son travail, ça leur permet
01:54 de pouvoir consacrer du temps au reste de la famille, savoir que leur enfant est pris
01:58 en charge, qu'il va s'amuser, qu'il va s'émerveiller, qu'il va faire des projets
02:01 et de pouvoir eux s'occuper aussi un peu de leur vie de parent et de leur vie familiale,
02:07 c'est aussi hyper important pour eux.
02:09 Tous les enfants qui sont en soins palliatifs, les enfants qui sont en fin de vie, de se
02:12 dire qu'on a réussi à les accompagner jusqu'au bout, qu'il est là à jouer avec les copains
02:15 et ça pour moi c'est hyper important de me dire que jusqu'au bout on a amené de
02:19 la vie et jusqu'au bout on les a fait s'émerveiller et on a fait tout ce qu'on a pu en tout cas
02:22 pour qu'ils aient une vie d'enfant malgré la maladie.
02:24 [Musique]