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La carte scolaire 2024 prévoit 57 fermetures de classes, et 27 postes d'enseignements en moins pour la prochaine rentrée de septembre dans le premier degré en Côte-d'Or.

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Transcription
00:00 La fameuse carte scolaire, les ouvertures, les fermetures de classes chez nous.
00:05 Cette carte scolaire vous l'avez sur francebleu.fr pour savoir si votre école est concernée
00:09 ou si l'école de vos petits-enfants est concernée.
00:12 On est aussi avec le directeur académique des services de l'éducation nationale en
00:15 Côte d'Or sur francebleubourgain.fr.
00:17 Votre invité.
00:18 Alors, deux chiffres à retenir, 57 fermetures de classes pour 25 ouvertures.
00:22 On voudrait bien comprendre ce matin à David Miller comment ils se font ces arbitrages,
00:27 sur quels critères on va dire on va garder telle classe ou on va fermer telle classe.
00:33 Alors, premièrement, je voudrais préciser à nos auditeurs qui nous écoutent ce matin
00:37 que la carte scolaire en fait elle se prépare tout au long de l'année.
00:41 Ça peut paraître un petit peu étrange mais en fait la préparation d'une rentrée elle
00:46 commence dès après la rentrée passée.
00:48 Pourquoi ? Parce que c'est le moment où on a le constat d'effectif qui est réalisé.
00:52 Ensuite, à partir du mois de novembre, décembre, on travaille avec les inspectrices et les
00:57 inspecteurs de l'éducation nationale de circonscription pour faire un point très précis sur chacune
01:04 des écoles du département dans les différentes circonscriptions de façon à pouvoir voir
01:09 quelles sont les mesures en fait que nous sommes amenés à prendre.
01:12 Il y a naturellement deux paramètres qui sont extrêmement importants, c'est l'évolution
01:19 démographique sur le département.
01:20 Donc, s'il y a plus ou moins d'élèves.
01:22 Exactement, s'il y a plus ou moins d'élèves à la fois à l'échelle du département mais
01:27 aussi à l'échelle de chacune des écoles.
01:29 Alors en l'occurrence, vous l'avez rappelé, dans ce département nous attendons 588 élèves
01:36 de moins à la rentrée prochaine.
01:38 Ça n'est pas je dirais une baisse qui est inattendue puisqu'en fait dans ce département
01:44 de Côte d'Or nous avons une baisse régulière des effectifs année après année.
01:49 Si je prends comme point de repère la rentrée 2018 et en intégrant la prévision à -588
01:56 pour la rentrée prochaine, le département aura perdu un peu plus de 3 800 élèves.
02:01 Au regard de cette évolution d'effectifs, il y a l'évolution de la dotation du département
02:08 en moyen d'enseignement et c'est d'abord et avant tout avec l'ensemble de ces éléments
02:12 que nous composons.
02:13 Et donc vous l'avez je crois rappelé, dans le département de Côte d'Or, nous aurons
02:18 donc 27 moyens d'enseignement en moins pour la rentrée prochaine.
02:24 Mais je veux d'emblée préciser que ce nombre de moyens d'enseignement en moins, si on reprend
02:29 justement en point de repère l'année 2018, le département a bénéficié d'une dotation
02:35 très positive en fait depuis cette rentrée 2018.
02:38 Alors les chiffres que vous nous donnez là, on sait aussi qu'il y aura un nouveau comptage
02:41 des élèves en juin puis en septembre.
02:43 Alors qu'est-ce qui peut changer en fait pendant ce laps de temps là ?
02:46 Alors justement j'évoquais le fait que les préparations de rentrée se déroulaient
02:50 tout au long de l'année scolaire.
02:52 C'est parce qu'une fois passé ce premier acte, qui est quand même le plus important
02:56 au mois de février, nous allons continuer à suivre avec beaucoup d'attention et de
03:00 vigilance les effectifs sur le printemps à venir et en prévision de phases d'ajustement
03:06 qui se déroulent pour la première d'entre elles à la fin du mois de juin et la seconde
03:11 à la fin du mois d'août, c'est-à-dire juste avant la rentrée pour que celle-ci
03:13 se passe évidemment dans des conditions optimales.
03:16 Alors depuis plusieurs semaines, on suit des parents d'élèves qui se mobilisent pour
03:20 éviter certaines fermetures de classes dans leur ville, dans leur village, des élus aussi
03:25 qui se mobilisent.
03:26 Est-ce que ça compte quand vous apprenez qu'il y a de la mobilisation dans telle ou
03:31 telle ville ou village ? Est-ce que ça influe peut-être le fait de vous dire "bon là,
03:37 on va garder cette classe alors que peut-être au départ on avait l'intention de la fermer
03:41 ?"
03:42 Alors je suis naturellement attentif.
03:43 En quoi est-ce que le critère humain rentre en compte ?
03:45 C'est toujours de l'humain une carte scolaire.
03:47 Mais très naturellement attentif à toutes les situations de mobilisation parce que nous
03:54 sommes d'abord et avant tout dans l'écoute et dans le dialogue.
03:56 Je tiens à préciser qu'à chaque fois qu'il y a eu mobilisation et demande de rencontres,
04:02 nous avons reçu des délégations à la direction académique pour être dans l'écoute, des
04:06 arguments qui étaient présentés par les parents et qui apportent effectivement les
04:11 enseignants aussi des éléments d'appréciation qu'il faut prendre en compte.
04:15 Et puis c'est aussi un dialogue très nourri avec les élus du territoire.
04:20 En l'occurrence je me suis beaucoup déplacé.
04:21 Vous avez cité Nollet, j'y suis allé un matin pour rencontrer à la fois le maire
04:25 de la commune mais aussi le maire...
04:26 Alors pour eux ça passe, par contre à Renève ça passe pas.
04:29 Non, j'y suis allé aussi.
04:30 J'ai rencontré effectivement la communauté de communes pour être toujours encore une
04:35 fois dans le dialogue, à l'écoute de tous les éléments d'appréciation qui viennent
04:39 en complément naturellement des éléments liés aux prévisions d'effectif.

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