• il y a 9 mois
En 2001, Nathalie Delon, actrice et réalisatrice française, était l'invitée de Thierry Ardisson dans son émission culte Tout le Monde en Parle.

L'entretien, d'une durée d'environ une heure, était à la fois émouvant et captivant. Nathalie Delon s'est livrée avec sincérité et émotion sur sa vie, sa carrière et ses relations avec des figures légendaires du cinéma français, dont Alain Delon, son ex-mari.

Voici quelques moments forts de cet entretien :

Son enfance et sa rencontre avec Alain Delon : Nathalie Delon a raconté son enfance difficile et sa rencontre avec Alain Delon, alors qu'elle n'était qu'une jeune femme. Elle a décrit l'impact qu'il a eu sur sa vie et la passion qui les animait.
Sa carrière d'actrice : Nathalie Delon a évoqué sa carrière d'actrice, qui a débuté aux côtés d'Alain Delon dans le film Le Samouraï. Elle a parlé de ses choix de carrière, de ses succès et de ses échecs.
Son mariage avec Alain Delon et leur divorce : Nathalie Delon s'est confiée sur son mariage avec Alain Delon, qui a été marqué par la passion et la tragédie. Elle a également parlé de leur divorce, qui a été douloureux mais nécessaire.
Sa vie après Alain Delon : Nathalie Delon a évoqué sa vie après son divorce avec Alain Delon. Elle a parlé de ses combats personnels, de ses réussites et de sa nouvelle vie en tant que réalisatrice.

L'entretien avec Nathalie Delon a été un moment fort de l'émission Tout le Monde en Parle. Il a permis au public de découvrir une femme intelligente, sensible et courageuse qui a marqué le cinéma français.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:05 J'accueille maintenant Nathalie Delon.
00:08 [Applaudissements]
00:24 Nathalie Delon, bonsoir.
00:25 Bonjour.
00:25 Jean-Luc Lopez, Daniel Prévost, Loubna, donc du film de Téchiné et Laurent Baffi.
00:31 Oui.
00:32 Ah, Sergi, il y va fort.
00:33 C'est parti.
00:34 Il y va fort.
00:35 C'est un gros dragueur lui.
00:36 Oui, c'est un gros dragueur.
00:37 Il chope tout lui.
00:38 Les Français chez moi, vous êtes connus pour faire tout le temps la bise.
00:43 Alors, Nathalie, vous avez été l'une des femmes les plus jalousées du monde après votre mariage avec Alain Delon,
00:49 l'une des mères les plus célèbres de France après la naissance d'Anthony Delon.
00:54 Et puis ensuite, actrice, réalisatrice, productrice, écrivain.
00:59 Et aujourd'hui, vous sortez une cassette de conseil de yoga, cassette et DVD,
01:04 qui s'appelle Mon Yoga chez Studio Canal.
01:08 Alors, on va en parler, mais d'abord, on va parler un petit peu de votre vie.
01:10 [Musique]
01:18 Bien.
01:19 Alors, votre vie est étonnante.
01:20 C'est un roman, votre vie.
01:22 Vous êtes née à Oujda, au Maroc.
01:24 Oui.
01:25 Nord du Maroc.
01:26 Vous faites un tour d'Afrique, là, ce soir, non ?
01:28 Ce soir, oui. Ce soir, on a donc un monsieur, Daniel Prévost, dont le père était Kabil.
01:33 Vous, vous êtes née à Oujda.
01:34 Loubna, vous êtes née où, vous ?
01:36 À Bruxelles.
01:37 [Rires et applaudissements]
01:42 T'as un deuxième.
01:43 Voilà.
01:44 Bien.
01:45 Donc, votre mère était originaire de Melilla.
01:48 Ah bon ?
01:49 Voilà.
01:50 Vous en savez plus que moi.
01:51 Vous êtes éclave espagnole au nord du Maroc, sur la côte méditerranéenne.
01:54 Votre père était pied-noir dorant.
01:56 Pas du tout.
01:57 Ah bon ?
01:58 Je ne connais pas mon père.
01:59 Ah, il confond avec Nathalie Belon, qui devait venir...
02:01 [Rires et applaudissements]
02:02 Créé de rôle.
02:03 Ah, ça, c'est très bon.
02:04 On peut nous l'invertir, disons.
02:05 Votre père, ça faisait bien Louis Canovas.
02:08 Oui, absolument.
02:09 Bien.
02:10 Ben, je vous dis, il était pied-noir dorant.
02:11 Ça, vous le saurez.
02:12 D'accord.
02:13 Dirigeant d'une entreprise de transport au Maroc.
02:14 Effectivement, il s'est tiré assez vite.
02:16 Oui.
02:17 Quand j'avais 8 mois.
02:18 Pour ce que j'en sais.
02:19 Il s'est tiré assez vite.
02:20 Vous ne le connaissez pas, mais il existe quand même.
02:21 Non, mais dites-moi, Thierry, ça m'intéresse vraiment de savoir quel est mon passé par rapport à vos renseignements.
02:27 C'est vrai que quand vous étiez petite, on vous a interdit la danse parce que vous n'étiez pas bonne en maths.
02:31 Oui, ça.
02:32 Mais j'étais plus grande déjà.
02:33 Moi, c'est l'inverse, disons.
02:35 [Rires]
02:37 Les coupes se forment, en fer bafouillé.
02:40 Donc, vous allez au collège jusqu'à quoi ? Jusqu'à la 3e, non ?
02:43 Oui.
02:44 Jusqu'au BPC, c'est ça ?
02:45 Et puis après, vous épousez un appelé du contingent originaire du nord de la France qui s'appelle Guy Barthélémy.
02:51 Guy Barthélémy, c'est ça ?
02:52 Vous décidez de rester au Maroc.
02:54 Et lui devient fondé de pouvoir de l'omnium d'assurance.
02:57 L'omnium marocain d'assurance.
02:59 Je crois que son père était assureur.
03:01 Vous avez une fille ensemble, qui s'appelle Nathalie, comme vous.
03:03 Mais problème de couple.
03:05 De couple, oui.
03:08 Quoi ?
03:09 Erreur de jeunesse, c'est pas problème de couple.
03:11 Enfin, bon, vous parlez de la seule chose, mais c'est très bien que vous en parliez.
03:14 Parce qu'en fait, c'est...
03:15 Ça vous embête qu'on en parle ?
03:17 Pas de lui, non.
03:18 Enfin, lui, c'est la seule personne au monde dont j'ai pas envie de parler, mais enfin, on peut en parler, puisqu'il est le père de ma fille.
03:27 Ah oui.
03:28 Voilà. Oui.
03:29 On arrête avec lui, parce que de toute façon, c'est pas lui qui nous intéresse.
03:32 C'est pas très intéressant.
03:33 C'est pas lui qui nous intéresse, vraiment, vous en doutez.
03:34 Et moins connu que Delon.
03:35 Moins connu que Delon, Guy Barthélémy.
03:36 C'est Barthélémy, là, quand même.
03:38 Donc, vous divorcez.
03:39 Parce qu'Anthony Barthélémy, on le connaît pas non plus.
03:41 Anthony Barthélémy, on le connaît pas non plus.
03:44 Donc, vous divorcez.
03:45 Oui.
03:46 Avec Guy Barthélémy.
03:47 Ah, quand même.
03:48 Oui, quand même.
03:49 Qu'on en finisse avec ce blaireau.
03:50 Bravo, merci.
03:53 Mais j'en ai fini très vite, moi-même.
03:55 D'accord.
03:56 Donc, lui, il garde l'enfant et vous, vous partez en France.
04:00 Oui, enfin, on peut résumer comme ça.
04:02 Je résume, attendez, attendez.
04:03 Oui, oui, oui, mais très bien.
04:04 Non, on va pas faire ma liste.
04:05 Sinon, on va pas faire non plus.
04:06 Non, non, merci.
04:07 Si vous voulez un coup de main pour répondre, vous me dites.
04:09 Mais vous savez que je peux très bien le faire.
04:11 Je suis zen.
04:12 N'oublions pas.
04:13 Oui.
04:14 Thierry, il a une vieille tendance, mais je suis votre avocat.
04:16 Je vous ai entendu.
04:17 Ah, ben ça, c'est bien.
04:18 On a le besoin, justement.
04:19 Je vous dirai, répondez ou ne répondez pas.
04:21 D'accord.
04:22 Ça va nous aider.
04:23 Ça va nous aider.
04:24 Ça va faire avancer.
04:25 Ça va nous aider.
04:26 Allez, procureur, allez-y.
04:27 Et alors, un jour, en 1962, vous êtes en France.
04:36 Vous débarquez dans le sous-sol d'une boîte de nuit parisienne.
04:39 Et vous voyez Alain Delon.
04:41 Oui, ben, j'ai pas fait ça parce que je ne l'ai pas reconnu.
04:45 Voilà, Alain Delon avec des amis à lui.
04:47 Je ne le connaissais pas.
04:48 Vous vous fondez avec un peu Galabru au début.
04:50 De drôles de gens avec lui, non ?
04:52 On en vient là, tout de suite, direct.
04:55 Oui, à l'époque, il y avait des drôles de gens.
04:57 Ça sera fait.
04:58 Oui, oui, d'accord.
05:00 Ça sera fait.
05:01 On aura fait les fréquentations d'Alain Delon.
05:02 Ça sera réglé.
05:03 Et alors, il était assis sur votre sac.
05:05 Oui.
05:06 Et donc, il s'est assis sur mon sac.
05:08 C'est métaphore ? C'est quoi ?
05:09 Non, non, il était assis sur son sac.
05:11 Et vous lui dites, ça ne vous en irait pas de vous lever un peu pour que je puisse prendre mon sac ?
05:15 Et lui vous répond, prenez-le votre sac, j'en ai rien à foutre.
05:18 Voilà.
05:19 C'était chiant.
05:20 La grande classe.
05:21 La grande classe.
05:22 Le chic parisien.
05:23 Oui.
05:24 Vous faisiez quoi à l'époque ?
05:25 Je ne faisais rien.
05:26 J'étais à Paris et je faisais des photos.
05:29 Ah oui, vous étiez photographe.
05:30 Pas pour moi, je vous le dis tout de suite.
05:32 Elle peut répondre, là.
05:33 Je peux me la laisser, allez-y, répondez.
05:35 Vous étiez photographe, quoi.
05:36 Oui, oui.
05:37 Vous étiez photographe ou vaguement photographe ?
05:38 Les deux.
05:39 J'avais envie d'être photographe.
05:40 Oui.
05:41 D'accord.
05:42 Techniquement.
05:43 Alors, là, je vais vraiment vous demander, on a dit que vous étiez prête à tout pour avoir Alain Delon.
05:49 Pas vraiment.
05:50 Mais qui a dit ça ? Maître, intervenez.
05:51 Non, pas vraiment.
05:52 Alors là, c'est une légende, je vais vous dire, je l'ai eue très facilement.
05:58 Très facilement.
05:59 Pour juste un bien-être.
06:00 Et non, mais attendez, non, non.
06:01 Rien de spécial.
06:02 Nathalie.
06:03 Oui.
06:04 Non, mais c'est faux, vous savez que c'est faux, c'est pas vrai.
06:06 C'est pas vrai.
06:07 J'ai eu aucun mal à l'avoir.
06:08 Tout le monde l'a eu.
06:10 Oui, exactement.
06:11 Là, c'est pas une priorité.
06:12 Alors, effectivement, à l'époque, ce qu'il faut dire à nos amis téléspectateurs qui connaissent cette histoire par cœur,
06:18 tout le monde croit qu'il va épouser Romy Schneider.
06:21 Il devait le faire.
06:22 Il devait épouser Romy Schneider, Laurent.
06:23 Et votre idée, elle est restée longtemps clandestine avec Delon ?
06:26 Pas du tout.
06:27 On est parti faire un film.
06:29 En fait, en film, c'est le film, on peut le dire.
06:31 Il s'appelait "La Tulipe Noire".
06:32 À Madrid, oui.
06:33 À Madrid, voilà.
06:34 Mais on s'est...
06:35 Et alors ?
06:36 Tout de suite, on nous a pris pour frères et sœurs.
06:37 C'est ça qui a été fait.
06:38 Vous ressembliez, c'était incroyable.
06:39 Oui, moi, je trouve pas.
06:41 Ah, si, si, si.
06:42 Enfin, bon.
06:43 Et là, donc, sur le tournage de "La Tulipe Noire", vous étiez...
06:46 Sa girlfriend, comme on dit.
06:48 Oui.
06:49 Mais c'était secret à l'époque.
06:50 Entendez, il devait épouser Romy Schneider, c'est vrai.
06:52 Donc, il n'y avait pas de raison de le...
06:55 Au début, c'était comme ça, c'était tranquille.
06:57 Au début, on était plutôt tranquille.
06:59 On était au fin front d'Espagne et puis ça se passait très bien.
07:02 Vous faisiez des fêtes avec Fabiolo, le frère de Fabiola.
07:05 Et puis, on est revenus.
07:07 Et puis, bon, le problème s'est posé, qui n'était pas un problème,
07:10 puisque, bon, moi, je lui ai dit "je m'en vais".
07:13 Et puis, voilà, cher maître...
07:15 Et puis, il est parti.
07:16 Et qu'est-ce qu'il a fait ?
07:17 Il est parti.
07:18 Romy est arrivé, il lui a dit "je suis désolée".
07:20 Voilà.
07:21 Il vous a choisi, vous.
07:22 Et puis, c'était...
07:23 Bon, oui, mais enfin, on n'en avait pas vraiment parlé avant.
07:25 Je crois que c'était aussi spontané chez lui que ça l'était chez moi.
07:30 Bien.
07:31 Parfait.
07:32 C'est bien.
07:33 Écoute, c'est une jolie histoire.
07:35 Voilà.
07:36 Non mais attendez, vous ne pouvez pas la rendre difficile.
07:37 Elle est belle, elle est jolie, elle est émouvante, elle est romantique.
07:41 Elle pourrait être plus courte.
07:43 Non mais...
07:44 Et alors, vous n'en avez que ça ?
07:46 Vous n'en avez que ça ?
07:47 Non mais c'est vrai.
07:48 Oui.
07:49 J'aime bien toucher.
07:51 J'aime bien toucher.
07:52 Vous officialisez votre union en printemps 64 à la siesta en Thibes.
07:57 Voilà.
07:58 J'étais même avec ma petite-fille, oui.
08:00 Je réponds pas moi.
08:01 Vous racontez-moi le mariage, alors on va voir si vous avez les mêmes infos.
08:04 Oui, le mariage.
08:06 Dans le Loir-et-Cher.
08:07 On s'est mariés, oui, oui.
08:08 J'étais d'abord enceinte.
08:09 Oui.
08:10 Parce que pour nous, on s'est mariés dans le Loir-et-Cher.
08:13 Dans le Loir-et-Cher.
08:14 Voilà.
08:15 Ici, pourquoi faut-il que...
08:16 Oui ?
08:17 Là, il y avait le maire et deux témoins.
08:19 Voilà, on s'est barrés.
08:20 On a fait le mariage et quand on venait pour monter sur le France,
08:24 les photographes, quelques fois, et les informateurs n'étaient pas les meilleurs.
08:28 Donc, ils sont arrivés, on est déjà mariés, on est repartis en voyage de noces.
08:33 Et donc là, vous partez à Hollywood ?
08:35 On part, oui.
08:36 Sur le France.
08:37 Laissez-nous.
08:39 Non, ce qu'on peut faire, effectivement...
08:41 Non, non, mais attends.
08:42 Attendez, Mathaly.
08:43 Mais oui, mais oui, mais oui, mais oui.
08:46 Laissez-nous tous les deux.
08:47 Laissez-nous tous les deux.
08:49 C'est formidable, mais attends.
08:50 C'est pas facile, ton exercice pour Mathaly.
08:52 Bah oui, c'est pas un exercice, c'est sa vie.
08:54 Normalement, ça devrait être facile.
08:55 Vous partez à Hollywood et là, née Anthony Delon.
08:57 Oui, en 64.
08:58 Hollywood, Pascal Delon avait un contrat avec la MGM.
09:00 Oui.
09:01 Il s'est fait virer.
09:02 Il avait dit "je veux l'Amérique" et Belmondo prendra la France.
09:06 Et là, ça s'est pas passé exactement comme ça.
09:08 Ils sont partagés la France.
09:09 Ils sont partagés tout ça.
09:10 Voilà.
09:11 Alors bon, c'est l'époque aussi, vous étiez un couple assez libre, non ?
09:13 Enfin, lui était très...
09:15 Non, j'étais très naïve.
09:16 Ouais, voilà. C'est une autre façon de le raconter.
09:19 Lui était plus libre que vous.
09:20 Bah, plus libre, il était plus...
09:22 Oui, oui, rappelons ça comme ça.
09:24 Il était plus infidèle, moi je l'étais pas du tout.
09:26 Il commençait à y avoir des problèmes dans le couple.
09:28 Bizarrement qu'il vienne pas d'Alain Delon.
09:30 Ah oui.
09:31 Non, il vient plutôt de Mathaly.
09:32 Ah, pourquoi ?
09:34 Parce que Mathaly, elle part en 66.
09:37 Vous partez en 66 en vacances à Saint-Tropez.
09:40 Oui.
09:41 Avec Markovic.
09:42 Oui, qui était l'ami de la maison.
09:44 Babiciteur, chauffeur, homme à tout faire un peu, non ?
09:48 Oui, enfin, homme à tout faire, c'est pas sympathique.
09:50 Oui, c'était un ami de la famille, voilà.
09:52 Ce que je veux dire, c'est que Markovic était donc l'homme à tout faire un petit peu de la maison.
09:57 C'était l'ami d'Alain, surtout.
09:58 Il doublait Alain Delon pour certains films.
10:00 Oui, il doublait en lumière.
10:02 Est-ce qu'il l'a doublé auprès de vous ? C'est ça, l'histoire ?
10:04 Bon, c'était un accident un soir. Attendez, ça arrive à tout le monde, hein.
10:07 Nobody's perfect, hein, quand même.
10:09 Alors là, vous commencez à faire du cinéma.
10:10 Jean-Pierre Melville vous choisit pour jouer le samouraï.
10:12 Avec Alain.
10:13 Est-ce que Delon était OK pour que vous jouiez dans le samouraï, ou est-ce que c'était compliqué pour vous ?
10:17 Au départ, oui.
10:18 Au départ, oui.
10:19 Mais ça s'est très mal passé pendant le tournage, voilà.
10:20 Oui. Pourquoi ? Il était sévère avec vous ?
10:22 Euh, non, il aimait pas.
10:25 Tout à coup, il a pris... Tout à coup, c'est devenu le problème.
10:29 C'est-à-dire que les photographes étaient là, ils avaient envie de faire des sujets, des problèmes.
10:33 Ils sont arrivés.
10:34 Et voilà, il est devenu très désagréable.
10:36 Il suffit de baffe, et puis je suis partie.
10:38 Et vous n'êtes pas revue pendant trois mois ?
10:40 Voilà.
10:42 On a même demandé divorce.
10:44 Je peux rentrer à la maison de retraite.
10:47 Là, vous déposez...
10:49 Moi, je vais me faire disputer, demain, j'aurai pas de dessert.
10:52 C'est ça qui te fait marrer, toi. Moi, pas.
10:55 Moi, j'adore le gâteau aux pommes.
10:57 Demain, il y a du flamby, ça va.
10:58 À la maison. Rentrez à la maison. Qui vous attend ?
11:01 J'ai un tiguel à prendre.
11:03 À la chambre 76.
11:05 Oh !
11:06 Donc là, vous déposez tous les deux une requête de divorce.
11:09 Lui, le premier.
11:10 Après la gifle, lui, le premier.
11:11 Je l'ai découvert à la télé.
11:13 Bien. Enfin, ça s'arrange pas.
11:14 Vous vous remettez ensemble, et ça s'arrange pas,
11:16 parce que vous habitez tous les trois avec ce Stéphane Markovitch.
11:18 Comment c'est possible, ça ?
11:19 Vous savez, il y avait Georges Beaume, il y avait Stéphane Markovitch.
11:22 J'habitais beaucoup, beaucoup de gens dans cette maison.
11:24 On dormait pas tous ensemble, mais on avait...
11:26 Il y avait trois étages.
11:27 Vous voyez, la vie d'Antonis, le dernier, avec la Meurs.
11:30 Voilà, oui.
11:31 Et donc, Stéphane Markovitch habitait en bas.
11:34 Il y avait les bureaux, il y avait Georges Beaume, voilà.
11:37 Mais qu'est-ce qui a précipité votre séparation, à ce moment-là ?
11:39 68.
11:41 Mais 68, pourquoi ?
11:42 Parce qu'il avait monté une espèce de club, si j'ose dire,
11:46 avec Jean-Pierre Brialy.
11:48 Ah bah voilà, faut pas chercher.
11:50 Non, mais excusez-moi, je dis des noms, parce que vraiment, c'était un peu choquant.
11:54 Et j'étais pas tout à fait OK avec ses idées,
11:57 donc je lui ai dit, "Bon, bah écoute, moi, de toute façon,
11:59 j'en ai marre d'être dans cette baraque, je me casse.
12:01 Qui même me suit ?"
12:02 Et personne ne vous a suivi ?
12:03 Si, il m'a suivi.
12:04 Ah !
12:05 Puis je suis repartie.
12:06 Ouais.
12:07 Et puis Markovitch a été assassiné.
12:08 Oui, bah je l'ai découvert en argent, que tu m'as dit.
12:10 On dit toujours "découvert en argent".
12:12 Ah bon ? C'est à dit ? En argent ?
12:15 Oui, découvert en argent, découvert en argent,
12:17 ça fait penser à moi, ça fait penser aux sujets,
12:20 ça fait penser à E.T.
12:21 Super, merci.
12:22 C'est vous qui l'avez découvert ?
12:23 En argent, en tout cas, en argent.
12:25 En argent, en valentin !
12:27 On va voir s'il a des vauts du boulot, il est aujourd'hui.
12:28 Vous me prêtez des qualités ou des défauts que je n'ai pas.
12:30 Non, non, je l'ai découvert sur le journal en partant de Paris à Londres,
12:34 où je tournais, je vivais, et j'ai découvert que monsieur avait été assassiné.
12:38 Et quand je suis arrivée, Georges Boum, le fameux Georges Boum,
12:40 puisque vous en parlez, ce qui est le parrain d'Anthony,
12:42 m'a téléphoné pour me dire "Ma petite Nathalie,
12:44 Stéphane Markovitch a été assassiné".
12:46 Voilà.
12:47 On n'a jamais su qui avait assassiné Markovitch.
12:49 Moi non plus.
12:50 On a connu l'affaire Markovitch, l'histoire de chantage avec Mme Pompidou, etc.
12:54 Mais on n'a jamais su.
12:55 Mais vous savez que tout ça, c'est pas vrai quand même.
12:56 On ne sait pas, on n'a jamais su la vérité.
12:58 Ce qu'on sait, c'est que vous avez été entendus 14 heures par la police et Alain Delon aussi.
13:01 Même 36 heures.
13:02 Mais voilà, on n'a jamais su qu'il l'avait assassiné au fond, Markovitch.
13:05 Non, inspecteur, je ne sais toujours pas.
13:07 Oui.
13:08 Si vous le saviez, vous ne le diriez pas ce soir, de toute façon.
13:10 Vraiment pas, non.
13:11 Je ne pense pas, non, mais je ne sais pas.
13:12 Donc, à ce moment-là, vous vous séparez.
13:14 Oui.
13:15 Vous, vous gardez Anthony Delon et le nom d'Alain Delon.
13:17 Vous m'avez demandé de le garder, oui.
13:19 Oui, parce que vous étiez la mère de son fils.
13:20 Non, oui, d'accord.
13:21 Sinoche, il m'a dit, ça ne sert à rien, on dira Nathalie, dites Delon.
13:26 Voilà.
13:27 Et lui, il s'en va avec Mireille d'Arc.
13:28 Oui, oui, Mireille d'Arc était là pour l'épauler en vue de la faire Markovitch.
13:32 Bien.
13:33 Très intéressant tout ça.
13:34 C'est l'histoire de France.
13:35 Vous continuez dans le cinéma, vous.
13:39 Oui.
13:40 25 films en 15 ans, pas mal.
13:42 Je vous écoute avec plaisir.
13:44 Écoutez-moi bien.
13:45 Quand Anthony a 14 ans, il décide d'aller vivre avec son père et vous, vous vous dites, j'ai plus de raison d'être là et vous partez à Hollywood.
13:50 Je m'en vais.
13:51 Voilà.
13:52 Vous partez à Los Angeles.
13:53 Oui, chez des amis.
13:54 Vous faites un scénario assez bon, qui s'appelle "Il appelle ça un accident".
13:59 Vous produisez, vous tournez.
14:00 Le film est produit par Chris Blackwell.
14:02 Oui.
14:03 Et là, donc, vous vivez avec Chris Blackwell.
14:05 À ce moment-là, oui, oui.
14:07 Oui.
14:08 Enfin, je vivais, oui.
14:09 C'était l'homme de ma vie du moment où il était.
14:11 Voilà.
14:12 Il faut dire à nos amis que Chris Blackwell, c'est le producteur de...
14:14 Bob Marley, etc.
14:16 Et voilà.
14:17 Etc.
14:18 Grand bonhomme de la musique.
14:20 Et vous étiez une des rares femmes blanches acceptées chez les rasta.
14:24 Oui.
14:25 Quand j'ai connu Bob, j'étais très...
14:27 Bon, je ne savais pas.
14:28 Écoutez, la Jamaïque, j'ai découvert.
14:30 Et Bob Marley me touchait la main, ce qui était très rare.
14:34 Oui.
14:35 En tout bien des honneurs, normalement, il ne sert pas la main des femmes.
14:39 Des blanches.
14:40 Et des blanches, non, des femmes.
14:41 Des femmes en général.
14:42 Oui.
14:43 Vous étiez quand même un peu une briseuse de ménage, non ?
14:45 Pas du tout.
14:46 Non.
14:47 Et dis-moi qui j'ai brisé ?
14:48 Vous avez piqué Delon à Romy Schneider, la pauvre Romy.
14:51 Je ne la connaissais pas, attendez.
14:53 Et puis, il n'était pas marié.
14:55 Voyons.
14:56 Vous avez se marié quand même.
14:58 Mais enfin, ce n'était pas mon problème.
14:59 Oui.
15:00 Ce n'était pas mon problème.
15:01 Vous êtes attaquée à Richard Burton aussi.
15:02 Pas du tout, il s'est attaqué à moi.
15:04 Ah, ben attendez.
15:06 Vous êtes en Hongrie pour tourner un film, Barbe Bleue en 72.
15:09 Elizabeth Taylor...
15:10 Il était déjà en incendie.
15:12 Faites ses 40 ans.
15:13 Elle ne vous a pas invitée, évidemment, pas folle.
15:15 Ah.
15:16 Et il faut dire que Burton...
15:18 Vous êtes vilain.
15:19 ... a été effondré.
15:20 J'ai lu la bio de Burton.
15:21 Burton était effondré par la mort de son frère Ifor.
15:24 Il prenait de l'alcool, il était bon comme ça.
15:27 Et puis, finalement, il a accepté vos avances.
15:29 C'est vrai que Elizabeth Taylor est venue vous sortir du lit de Burton en vous mettant un coup de poing ?
15:36 Non, c'est dans la biographie de Burton.
15:38 Arrêtez.
15:39 Non, mais attendez, vous plaisantez là quand même.
15:42 Je ne plaisante pas.
15:43 On s'est fait effondrer dans les escaliers quand on revenait du tournage.
15:45 Oui, mais ce n'est pas complètement faux ce que je dis quand même.
15:48 On était dans le même hôtel, tous.
15:50 Nous étions en Hongrie.
15:51 Et t'es née chez nous, et ici aussi.
15:54 Magalie Delon.
15:55 Oui.
15:56 Est-ce que vous étiez au courant de l'existence de Harry Boulogne,
15:59 que nous avons reçu ici, le fils d'Alain Delon et de Nico,
16:02 qui est né en 62...
16:03 Maman, vous êtes gentille.
16:04 ... à la période où vous avez rencontré Delon.
16:05 Est-ce que vous connaissiez son existence ?
16:07 Oui.
16:08 Avant, quand j'ai rencontré Alain, oui, je connaissais très bien son existence,
16:11 mais je ne l'ai pas vu.
16:13 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:15 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:17 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:19 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:21 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:23 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:25 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:27 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:29 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:31 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:33 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:35 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:37 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:39 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:41 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:43 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:45 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:47 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:49 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:51 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:53 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:55 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:57 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
16:59 Je l'ai vu, mais je ne l'ai pas vu.
17:01 Alors un email de Raphaël de Saint-Etienne qui me dit "Mon père bosse à l'EDF et chaque fois que tu fais couper la lumière à toute la France, il y a une chute de tension sur le réseau."
17:09 Moi je voudrais rentrer.
17:11 Ben tu vas y aller. Tiens, on va le virer. Allez, à l'avant.
17:13 Allez, je m'en vais.
17:15 Allez, on le vire. Daniel Prévost, mesdames, messieurs, voilà.
17:17 Éloge du mois aux Cherches Midi-Éditeurs.
17:21 Ben vas-y, vas-y.
17:23 Éloge du mois aux Cherches Midi-Éditeurs.
17:25 Daniel Prévost.
17:27 Daniel Prévost.
17:29 Au revoir.
17:33 Au revoir.
17:35 Sur moi, la caméra, je vais partir.
17:39 Sur moi, je voudrais me voir à l'antenne.
17:41 Voilà, je voulais juste vous dire que je partirai quand on me le demandera gentiment.
17:45 Je ne te le demanderai pas gentiment.
17:47 Donc je reste.
17:49 Voilà, Daniel, après tout ça, on comprend effectivement que vous vous soyez mis de yoga.
17:55 La transition qui tue.
17:59 Non, c'est vraiment pas un accident.
18:01 Non, mais on comprend qu'après une vie pareille, à un moment, vous avez besoin de calme.
18:05 C'est arrivé tout seul, justement.
18:07 Vous auriez dû faire la même chose et venir me rejoindre sur les hauteurs.
18:11 Moi aussi, vous me voulez.
18:13 Oui, oui, je vous veux aussi.
18:15 Briseuse de ménage.
18:17 Vous savez comment on fait, Nathalie Delon ?
18:19 Allez, faites-le.
18:21 Cherchie, feignant Cherchie.
18:24 Bien, alors ça s'appelle "Mon yoga".
18:27 Étirement, respiration, relaxation.
18:30 C'est en cassette et en DVD.
18:32 Alors vous dites en parlant de yoga, c'est ni une philosophie, ni une religion,
18:35 mais simplement on apprend comment respirer, comment se détendre.
18:38 Oui, je peux vous apprendre à respirer.
18:40 Titia, est-ce que Titia et Talia sont là ?
18:43 On va apprendre ça.
18:45 Quand on ne sait pas respirer, on apprend.
18:48 Non, non, vous restez là, les filles.
18:51 Est-ce qu'elles doivent s'allonger, Nathalie ? Est-ce qu'elles doivent s'allonger ?
18:54 Mais elles savent respirer, t'as vu les poumons ?
18:57 Non, à genoux.
18:59 À genoux, s'il vous plaît.
19:01 Voilà.
19:03 Ça fait du bien de dire à genoux à des gros nichons.
19:05 Ça te plaît, ça, hein ?
19:07 C'est toi qui l'as dit, connard.
19:09 Non, c'est moi qui l'ai dit.
19:11 Donc asseyez-vous sur... Oui ?
19:13 L'une sur l'autre, t'intéresse ?
19:15 Non.
19:17 Et qu'est-ce que vous voulez qu'elle fasse ?
19:19 Inspirer.
19:21 Ah oui ?
19:23 Retrouve votre ventre et inspirez par le haut.
19:25 Par le nez, toujours.
19:27 Et venez expirer par le nez.
19:29 Parce qu'elles sont belles, attendez.
19:31 Je le fais aussi, ça vous dérange pas ?
19:33 Mais normalement, on inspire, on expire par le nez, voilà.
19:36 Vous vous détendez, détendez vos épaules, voilà.
19:39 Vous voyez, regardez comme elles sont belles. Non ?
19:41 Si, si.
19:43 À part ça ?
19:45 À part ça, elle respire.
19:47 Est-ce qu'elle doit faire des étirements, là ?
19:49 Mais oui, il faut que c'est tiré.
19:51 C'est comment ? Il faut que tout le monde s'étire.
19:53 Alors, les étirements, c'est sur le dos.
19:55 Sur le dos, mettez-vous sur le dos, les filles.
19:57 Les genoux sur la poitrine.
19:59 Les genoux sur la poitrine.
20:01 Elle est bien, cette cassette.
20:03 Entourez vos genoux avec vos bras.
20:05 Entourez vos genoux avec vos bras.
20:07 Respirez profondément.
20:09 Passez les jambes derrière la tête.
20:11 Ça, c'est après, c'est en dernier.
20:13 C'est vrai, il faut qu'on s'ait bien détendu.
20:15 Rendez la monnaie.
20:17 Alors, reposez. Non, voilà, rien de très bon.
20:19 Posez les talons par terre.
20:21 Les bras le long du corps.
20:23 Inspirez en levant le bassin.
20:25 Baissez-le, plus vite.
20:27 Inspirez, expirez.
20:29 Non, non, non, vous allez trop vite.
20:31 Elles y comprennent rien.
20:33 Bah oui, mais attendez, il faut qu'elles voient la cassette et qu'elles lâchent.
20:35 Bah, je sais bien.
20:37 Alors, vous inspirez par le nez, expirez.
20:39 Et reposez doucement la colonne vertébrale.
20:41 Voilà.
20:43 Vous allez le sentir tellement joli.
20:45 Est-ce que vous voyez qu'elles peuvent y arriver, Nathalie ?
20:47 Ah oui, tout le monde peut y arriver, mais très vite et très bien.
20:51 Il faut juste...
20:53 Restez comme ça, c'est bien.
20:55 Voilà, vous êtes bien.
20:57 Vous pouvez vous remettre.
20:59 On continue, d'accord ?
21:01 Donc, ça s'appelle, effectivement,
21:03 vous pouvez jouer chez vous, avec votre femme.
21:05 Ça s'appelle "Mon Yoga"
21:07 par Nathalie Delon.
21:09 Donc, c'est des étirements, des mouvements de...
21:11 [Musique]
21:13 Bien.
21:15 Très bien, les filles, merci beaucoup.
21:17 Vous pouvez faire ça aussi, absolument.
21:19 Alors, Nathalie Delon, on peut dire la vérité.
21:21 Vous avez eu des hauts, vous avez eu des bas dans votre vie.
21:23 Bah oui, comme tout le monde, j'espère bien.
21:25 On va faire l'interview.
21:27 On va faire l'interview "Up and Down".
21:29 [Musique]
21:31 [Applaudissements]
21:33 [Musique]
21:35 [Applaudissements]
21:37 Je vous demande de vous arrêter.
21:39 [Musique]
21:41 [Applaudissements]
21:43 [Musique]
21:45 [Applaudissements]
21:47 [Musique]
21:49 Bien. Nathalie Delon, interview "Up and Down".
21:51 Ce que vous préférez en vous ?
21:53 [Silence]
21:55 Ma sérénité nouvelle.
21:57 [Silence]
21:59 Est-ce qu'on est obligé d'être sérieux ?
22:01 Ah oui, sérieux. Enfin, vous pouvez...
22:03 Vous êtes obligé de dire la vérité, bien sûr.
22:05 Sergi a dit toute la vérité.
22:07 Les sadomaso...
22:09 Homosexuel.
22:11 Et pire qu'à talent.
22:13 [Rires]
22:15 [Applaudissements]
22:17 Ce que vous détestez en vous ?
22:19 Je suis un peu maso, quoi.
22:21 Vous aussi ?
22:23 Oui, moi aussi.
22:25 Ce qui vous plaît le plus dans la vie ?
22:27 Le bonheur.
22:29 Ce qui vous plaît le moins dans la vie ?
22:31 Non, pas le malheur.
22:33 Non, ça va trop loin, après.
22:35 La connerie, quoi.
22:37 Le plus beau moment de votre vie ?
22:39 Quand j'ai eu Anthony.
22:41 Quand vous avez eu Anthony ? Oui.
22:43 Un des plus beaux, mais c'est le plus fort.
22:45 Le pire ? Quand elle a su qu'il restait à la maison.
22:47 Il n'est pas encore arrivé.
22:49 Ah, le pire n'est pas encore arrivé ? Non.
22:51 C'est bien, vous avez de la chance. Bah oui.
22:53 Ce qui a tout changé dans votre vie ?
22:55 Ma rencontre avec Alain, on peut le dire.
22:57 Plus que le yoga ?
22:59 [Rires]
23:01 Ce qui n'a rien changé dans votre vie ?
23:03 Mon divorce.
23:05 Votre plus belle histoire d'amour ?
23:07 C'est Alain. Ah oui ?
23:09 Oui, et Marc. Marc, pour elle.
23:11 Votre histoire d'amour la plus minable ?
23:13 Bernard Menez, on peut le dire.
23:15 [Rires]
23:17 Vous savez quoi, Thierry ? Vous n'auriez pas, vraiment.
23:19 Ah bon ? Non.
23:21 Non. Ce que vous préférez dans le sexe ?
23:23 [Rires]
23:25 Eh bien, bonne. Ah, bah, viens le dire.
23:27 [Rires]
23:29 [Applaudissements]
23:31 C'est vrai ?
23:33 Ouais.
23:35 Et ce que vous détestez dans le sexe ?
23:37 L'indifférence, mais ça m'arrive pas souvent.
23:39 Ce que vous détestez dans le sexe, c'est quand il y en a pas.
23:41 Bah voilà.
23:43 [Rires]
23:45 Mais pour être sûr de ne rien rater de Inarditube,
23:47 abonnez-vous et mettez un pouce bleu.
23:49 Abonnez-vous et mettez un pouce bleu.
23:51 [SILENCE]

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