• il y a 8 mois
A la une de cette édition, le mélodrame Bayrou. L’ancien ministre a refusé d’entrer au gouvernement dans ce qui s’apparente à un dernier coup d’éclat.

Une page européenne ensuite avec le parti d’Eric Zemmour qui rejoint ECR, le groupe des Conservateurs et Réformistes Européens.

Et enfin, direction l’Argentine où le nouveau président Milei est confronté à la difficile réalité du pouvoir.

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00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15 À la une de cette édition, le mélodrame Bérou.
00:18 L'ancien ministre a refusé d'entrer au gouvernement
00:21 dans ce qui s'apparente à un dernier coup d'éclat.
00:24 Une page européenne ensuite avec le parti d'Éric Zemmour
00:26 qui rejoint CRE, le groupe des conservateurs et réformistes européens.
00:31 Et enfin, direction l'Argentine où le nouveau président Millet
00:34 est confronté à la difficile réalité du pouvoir.
00:37 [Générique]
00:41 Et pour commencer ce journal, retour vers le futur.
00:44 En effet, il est encore question de François Bérou
00:46 qui fait des petites misères au binôme Macron-Attal.
00:50 Le moment est venu de remettre les choses à l'endroit,
00:56 de rappeler pourquoi nous sommes là,
00:58 qu'est-ce qu'on a promis au pays en 2017.
01:03 François Bérou comprend la fracture entre le monde politique et le peuple,
01:07 30 ans après tout le monde.
01:09 Vexé de ne pas être vu proposer assez de ministères pour son parti,
01:13 ni une place qui lui conviendrait,
01:15 le maire de Pau a déversé mercredi son fiel sur la majorité à laquelle il appartient.
01:20 Dans le redressement du pays,
01:22 le MoDem et d'autres sont engagés en première ligne.
01:26 Mais ce que je vois, moi, c'est la multiplication des indices
01:33 selon lesquels la crise, on ne va pas l'équilibrer,
01:37 on ne va pas l'arrêter, mais on fait comme si elle n'existait pas.
01:42 La France est un pays hyper centralisé.
01:45 Grande nouvelle par le fondateur du MoDem,
01:47 qui a surtout été vexé de ne pas obtenir satisfaction.
01:50 Ainsi, l'ancien candidat à la présidentielle voulait obtenir 6 ministères pour son parti.
01:54 Il n'en a obtenu que 4 et il visait un ministère comme l'éducation ou l'aménagement du territoire.
01:59 Et c'est l'armée qui lui aurait été proposée.
02:01 Ses échanges mercredi après-midi avec le Premier ministre Gabriel Attal ont été infructueux
02:07 et il a même fustigé une démarche d'humiliation dans une sorte de conflit de génération assez futile,
02:13 opposant un monsieur de 72 ans à un jeune premier de 35 ans.
02:17 Un petit mélodrame qui s'explique aussi par l'horloge politique de François Beyrou,
02:22 qui pourrait bien avoir vu une dernière opportunité s'envoler.
02:26 En effet, il aura 75 ans en 2027 et son poids dans le paysage politique devrait continuer de décroître.
02:33 L'ancien candidat à la présidentielle s'étant fait beaucoup d'ennemis à force de revirements.
02:39 Vexé, cette figure du monde d'avant s'indigne que le monde d'après conserve les méthodes du monde d'avant.
02:44 Hier soir, un de nos députés dans la réunion de groupe a dit
02:47 "écoutez, moi je me suis engagé parce que je pensais qu'on pouvait gouverner autrement
02:51 et j'ai l'impression de plus en plus qu'on gouverne comme avant".
02:54 François Beyrou est parvenu à agacer jusque dans son propre camp.
02:58 En effet, le député Modem, Jean-Louis Bourlange, 77 ans,
03:01 a ainsi dénoncé l'attitude de son patron comme étant politiquement inepte et moralement dégradante.
03:08 François Beyrou a ainsi réussi à faire naître des contestations jusque dans son parti,
03:12 où il a pourtant toujours été la seule figure connue.
03:15 Déjà vieillissant, sa formation est désormais également divisée.
03:20 Sachant sa marge de manœuvre très limitée, le patron du Modem a rapidement quitté ses postures guerrières
03:25 et dès jeudi après-midi, son parti a fait savoir dans un communiqué
03:29 qu'il allait continuer à discuter avec le Premier ministre
03:32 pour déterminer ce que sera le rôle du Modem dans la majorité.
03:36 En effet, la majorité compte 249 députés, dont 51 Modem.
03:40 Si ceux-ci quittent le navire, la majorité se réduirait à peau de chagrin,
03:44 rendant probable une dissolution.
03:46 Mais dans le même temps, une dissolution avec des candidats Modem
03:50 qui partiraient sans le soutien des troupes macronistes
03:52 pourrait anéantir le parti de François Beyrou.
03:55 C'est pourquoi le Bernay a tôt fait de rentrer à la niche.
03:59 Le monde d'avant, lui, n'a pas fini de gesticuler dans cette séquence politique.
04:03 Emmanuel Valls est tête aussi de sortie mercredi.
04:06 Il n'aura pas de portefeuille, il le sait, et se montre donc un peu plus critique
04:10 en quittant son costume de courtisan le temps de quelques passages télé.
04:14 Ce deuxième quinquennat n'a toujours pas de sens.
04:17 On a l'impression que le président de la République court après le fait d'avoir raté
04:21 de donner du sens en 2022 après sa réélection.
04:25 On ne me le proposera pas, et parce que je pense que mon rôle
04:30 et celui de ceux qui ont exercé une responsabilité,
04:32 c'est plutôt de déclarer le débat l'avenir.
04:35 Pour prendre conseil auprès de Manuel Valls,
04:38 il fallait donc y penser.
04:39 Le remaniement a traîné de manière étonnante,
04:42 donnant un sentiment d'indécision de la part du binôme Macron à Tal.
04:46 Une indécision qui ne tient pas tant à la qualification des personnalités retenues
04:50 qu'à la nécessité d'assurer les équilibres entre les hémisphères gauche et droit de la majorité
04:55 et à satisfaire les petits clans.
04:56 Un calcul très politique, en somme, qui témoigne une nouvelle fois
04:59 du fait que la politique n'a pas changé avec Emmanuel Macron.
05:03 Une quinzaine de ministères restent à pourvoir et sont en suspens.
05:07 Des leçons peuvent être tirées de cette attente.
05:10 Tout d'abord, l'inutilité crasse d'une partie des ministres.
05:13 Sans eux, le pays tourne et à certains égards se porte mieux.
05:15 Leur absence évite la mise en place de nouvelles normes inutiles
05:19 et surtout de polémiques futiles.
05:21 L'indécision de l'exécutif témoigne également d'un rapport à la responsabilité étonnant
05:25 pour un président et des gouvernants qui n'ont jamais autant répété
05:28 la formule aussi moche que Niaise, en responsabilité.
05:31 La responsabilité voudrait que le gouvernement soit nommé et se mette au travail.
05:35 La réalité du pouvoir en place est qu'il vise les européennes de juin
05:39 et songe également déjà au coup d'après, à savoir la présidentielle.
05:43 Avec le mélodrame Berroux, la majorité s'est probablement ajoutée à un handicap.
05:46 Pour ses échéances électorales, l'ancien ministre et actuel commissaire au plan
05:50 ne gouverne pas, mais il n'oubliera pas.
05:52 Après six ans et demi de règne, ce qui n'a pas été fait ne sera pas fait,
05:56 sauf à la marge quelques gadgets sociétaux et liberticides.
05:59 Dans ce contexte, l'arrivée d'une quinzaine de nouvelles têtes au gouvernement
06:03 ne changera pas grand-chose.
06:04 Une page européenne à présent avec le Parti Reconquête et sa tête d'affiche,
06:12 Marion Maréchal qui rejoint le CRE, le groupe des conservateurs et réformistes européens,
06:17 décryptage de Nicolas de Lambertery.
06:20 Alors que la campagne des européennes en France est essentiellement marquée
06:23 par le duel à distance entre le RN de Jordan Bardella
06:26 et la liste Renaissance de la majorité présidentielle,
06:29 les autres listes susceptibles de franchir le seuil des 5% doivent batailler pour exister.
06:35 A ce titre, la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal vient de réussir un joli coup
06:40 avec l'intégration de Nicolas B, le seul eurodéputé du parti d'Éric Zemmour,
06:45 dans le groupe CRE, conservateur et réformiste européen,
06:48 connu également sous son acronyme anglophone ECR.
06:51 Depuis 2022 et sa défection du RN,
06:55 Nicolas B ainsi que les autres eurodéputés RN qui avaient rejoint Zemmour
06:59 siégeaient en non-inscrit au Parlement européen,
07:02 étant donné qu'ils avaient été mis à la porte du groupe ID.
07:06 Généralement classé un peu moins à droite que le groupe ID,
07:09 le groupe CRE était à l'origine le groupe dominé par les conservateurs britanniques.
07:14 Avec le Brexit, le groupe est désormais présidé par les Italiens du parti de Giorgia Meloni
07:19 et les autres forces majeures du groupe sont les Polonais du parti Droit et Justice,
07:23 qui étaient au pouvoir pendant 10 ans en Pologne,
07:25 et les Espagnols de Vox.
07:27 Pour reconquête, étant donné que la présence du RN au sein du groupe ID
07:32 leur barrait la route de ce groupe,
07:34 et que la création d'un troisième groupe à la droite du PPE reste encore on ne peut plus incertaine,
07:39 le groupe CRE était à vrai dire la seule option.
07:42 Par ailleurs, la stratégie d'union des droites poursuivie par le parti d'Éric Zemmour
07:46 coïncide assez bien avec celle du groupe CRE.
07:49 A la différence du groupe ID, qui est très fortement marginalisé par un cordon sanitaire au Parlement européen,
07:55 le groupe CRE est à mi-chemin entre le mainstream et la marginalisation.
08:00 En dehors des sujets géopolitiques,
08:02 étant donné que le groupe CRE est probablement le groupe le plus atlantiste de tout le Parlement européen,
08:07 on remarque toutefois que les groupes CRE et ID votent souvent la même chose.
08:11 L'objectif de Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien et présidente du parti européen CRE,
08:17 est d'ailleurs de répéter à l'échelle européenne la coalition des droites qu'elle a entrepris à l'échelle de l'Italie.
08:22 Elle cherche ainsi depuis plus d'un an à établir de bonnes relations avec l'allemand Manfred Weber,
08:27 le chef de file du groupe PPE, le centre droit du Parlement européen.
08:31 En parallèle de cette stratégie d'alliance avec le PPE,
08:34 Meloni cherche à renforcer le groupe CRE au Parlement européen.
08:38 A l'heure actuelle, le groupe CRE n'est que la cinquième force politique du Parlement européen,
08:42 avec 68 euros députés.
08:44 Raison pour laquelle Meloni a tendu la main aux fidesses de Viktor Orban,
08:47 en lui faisant miroiter la possibilité de rejoindre CRE
08:51 dans le cas où Orban assouplirait ses positions sur l'Ukraine.
08:54 Et raison pour laquelle Reconquête constitue une bonne prise pour Meloni,
08:58 étant donné que jusqu'à présent, jamais le groupe CRE n'avait compté de représentants français au sein de ses rangs.
09:04 L'objectif de Meloni de faire du groupe CRE la troisième force du prochain Parlement européen,
09:09 derrière le PPE et le PSE, devient donc une hypothèse crédible.
09:12 Toujours est-il que si les prochaines élections européennes
09:15 devraient être marquées par une relative progression des populistes de droite,
09:19 aucun bouleversement majeur n'est toutefois à attendre.
09:22 Le seul changement devrait être que cette légère droitisation de l'Assemblée de Strasbourg
09:26 fera que le groupe PPE sera désormais le groupe pivot de la majorité,
09:30 en lieu et place du groupe libéral Renew Europe,
09:33 dans lequel on retrouve notamment les députés européens d'Emmanuel Macron.
09:37 Mais il est totalement impensable, sauf en de très rares occasions sur quelques textes,
09:42 qu'une majorité de droite allant du PPE au groupe ID se mette en place à Strasbourg.
09:47 Et le travail de Meloni de rapprochement du groupe CRE et du groupe PPE devrait y contribuer,
09:52 puisqu'en l'absence d'effectifs suffisants,
09:54 l'intégration de CRE au mainstream européen risque en effet de marginaliser le groupe ID
10:00 et ainsi de consolider le mainstream européen.
10:03 En clair, malgré les incertitudes et les jeux de chaises musicales des alliances européennes,
10:08 rien de bien neuf ne devrait sortir du prochain Parlement européen,
10:12 qui sera élu en juin prochain.
10:14 Ravier Milei, dans une impasse, le nouveau président argentin pensait révolutionner son pays,
10:19 mais une élection n'est pas un coup de baguette magique.
10:22 Et le chef d'État l'apprend à ses dépens, Renaud de Bourleuf.
10:25 La tronçonneuse se retourne contre Ravier Milei.
10:28 Le président argentin, élu sur une ligne anti-système,
10:30 entré en fonction au mois de décembre, s'est vite confronté aux réalités du pouvoir.
10:34 Manifestations, opposition parlementaire, limites institutionnelles,
10:38 attaquer l'oligarchie qui a selon lui détruit le pays,
10:41 s'avère plus compliqué que prévu.
10:43 Mardi, le Parlement argentin a renvoyé en commission le projet de loi porté par Ravier Milei.
10:47 Le texte ambitieux surnommé "Omnibus" contenait 660 dispositions
10:51 visant aussi bien l'économie, le commerce, la culture que le système pénal.
10:56 Progressivement, la loi avait été détricotée,
10:58 d'autant plus que les dispositions relatives aux droits du travail
11:01 avaient fait descendre de nombreux Argentins dans les rues en décembre et en janvier.
11:05 Devant la pression, le texte avait finalement été réduit à 300 articles.
11:08 Mais la journée de mardi commençait bien pour Ravier Milei qui avait obtenu une première victoire.
11:13 Les députés ont approuvé le principe de pouvoir déléguer à l'exécutif pour un an,
11:17 au nom de l'urgence économique.
11:19 Le président obtenait ainsi le pouvoir de légiférer par décret,
11:22 moyennant information régulière et contre la postériorie du Parlement.
11:25 Pour obtenir un consensus à la Chambre des députés,
11:28 il a dû abandonner le volet fiscal de son projet de loi.
11:30 Le parti présidentiel, La Libertad Avanza,
11:33 étant minoritaire à la Chambre basse avec 38 sièges sur 257,
11:37 il faut bien composer.
11:38 Les choses se sont gâtées en fin de journée.
11:40 Les députés se sont opposés aux dispositions sur les privatisations,
11:43 qui concernaient au moins une trentaine d'entreprises.
11:45 Le parti présidentiel a finalement reculé et levé la séance,
11:48 ce qui a entraîné le renvoi du texte en commission.
11:50 Un coup dur pour la présidence car cela implique l'annulation de tous les votes précédents,
11:54 y compris le pouvoir de légiférer par décret attribué au président.
11:57 Pendant ce temps, Ravier Milei, en déplacement en Israël, s'est lamenté sur la situation.
12:00 La caste politique, comme nous l'appelons,
12:04 à ce conjoint de criminels qui veulent une Argentine pire
12:11 parce qu'ils ne sont pas prêts à céder leurs privilèges.
12:14 Ravier Milei continue à affirmer qu'il n'y aura pas de plan B à l'austérité budgétaire.
12:17 Il assure que 56% des Argentins soutiennent son projet,
12:21 faisant référence à son score à l'élection présidentielle.
12:23 Problème, les parlementaires bénéficient également de cette légitimité par les urnes.
12:27 Et le parti présidentiel n'a qu'une faible minorité à la Chambre des députés comme au Sénat.
12:32 Et passons à présent à l'actualité en bref.
12:38 L'Etat se resserre contre les dissidents politiques de droite.
12:43 Mercredi, l'association nationaliste La Citadelle, située à Lille, a été dissoute.
12:49 Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin justifie le décret de dissolution
12:53 par l'idéologie prétendument xénophobe
12:55 et des appels supposés à la haine et à la discrimination.
12:58 Les dirigeants du bar identitaire La Citadelle rétorquent qu'ils n'ont rien à se reprocher sur le plan pénal
13:04 et fustigent une décision liberticide et totalitaire.
13:07 La veille à Lyon, ce sont huit militants nationalistes qui ont été placés en garde à vue,
13:12 soupçonnés d'une attaque en novembre contre une conférence pro-palestinienne.
13:16 Les Girondins confrontés à la montée des LGBT.
13:21 Depuis lundi, une pétition est lancée contre un stage drag queen dans la Maison des Jeunes et de la Culture,
13:26 la MJC de Mérignac, près de Bordeaux.
13:29 Une animation proposée aux enfants de 11 ans pendant les vacances scolaires de février
13:33 pour leur apprendre à créer leur personnage de drag queen
13:36 et à partager des temps de réflexion sur le genre, les codes et les stéréotypes,
13:40 une activité soi-disant culturelle avec l'argent des contribuables
13:43 via les financements de la CAF, du département de la Gironde et de la mairie de Mérignac.
13:48 La pétition lancée par les associations familiales catholiques de Bordeaux-Nord-Gironde
13:53 a pour l'instant rassemblé près de 1500 signatures.
13:56 Encore du rififi chez LFI, et c'est une nouvelle fois le député Clémentine Autain
14:01 qui fait les frais du gourou.
14:03 Vendredi sur France Info, elle s'était interrogée sur l'attitude de la France Insoumise
14:08 qui n'a pas, je cite, "permis depuis un an d'engranger des forces et leur a coûté".
14:13 Et en effet, la NUPES semble mal en point et le parti apparaît mal embarqué pour les élections européennes.
14:19 Dans une boucle télégramme interne au parti, Jean-Luc Mélenchon s'est emporté contre le député Autain
14:25 affirmant que, je cite, "le sabotage de Clémentine Autain doit cesser"
14:29 et de poursuivre "les coups dans le dos en période de campagne électorale ne sont pas acceptables".
14:34 Clémentine Autain paye également son soutien au député Ruffin
14:38 qui bénéficie de peu de soutien de la part d'un parti très stalinien dans son mode de fonctionnement.
14:43 Consommer moins et payer plus, c'est le génie de la politique économique du gouvernement.
14:48 En 2023, la consommation d'électricité des Français a baissé et la production a augmenté,
14:54 la France redevenant exportatrice.
14:56 C'est le bilan présenté mercredi 7 février par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE
15:02 qui fait état de cette évolution.
15:04 Le recul est de 3,2% par rapport à 2022 et même de 6,9% par rapport à la moyenne de la période 2014-2019.
15:12 Les Français ont ainsi fait des efforts de gré ou de force
15:15 et se sont vu remercier avec une augmentation de près de 10% au 1er février.
15:20 Fais du bien à Macron, il te fera un étron.
15:23 Nicolas Bedos, jugé ce jeudi pour agression sexuelle.
15:27 L'acteur de 44 ans doit répondre de fait, s'étant produit à l'été 2023,
15:31 festoyant alors en boîte de nuit, le fils de Guy Bedos aurait approché une jeune femme de 25 ans
15:37 avant de placer sa main sur son entrejambe.
15:39 S'il ne nie pas le geste, Nicolas Bedos l'explique par une bousculade
15:43 qui aurait provoqué un mouvement accidentel,
15:45 tout en concédant que son état d'ébriété avancé
15:48 ne lui permettait pas de conserver un souvenir très précis de la scène.
15:51 Celui qui avait en 2017 traité Marine Le Pen de salope fascisante
15:55 semble décidément avoir un problème avec la jante féminine.
15:58 Et quoi qu'il en soit, Nicolas Bedos va devoir s'habituer au prétoire.
16:01 A la rentrée 2024, il y sera de nouveau convoqué
16:04 dans le cadre de deux autres affaires d'agression sexuelle.
16:07 Crise à la civise, suite en raison des accusations d'agression sexuelle qui la ciblent,
16:12 Caroline Rae Salmon, pédiatre et nouvelle vice-présidente de la commission indépendante sur l'inceste
16:18 et les violences sexuelles faites aux enfants, s'est mise temporairement en retrait de ses fonctions.
16:22 Cette décision a pour but de garantir la sérénité des travaux de la commission
16:26 et de maintenir la confiance des victimes.
16:29 Depuis le limogeage par le gouvernement du très apprécié juge Durand,
16:33 la civise avançait déjà en eau de trouble.
16:36 La nomination d'une nouvelle équipe dirigeante avait été contestée
16:39 par de nombreux acteurs de la lutte contre la pédocriminalité.
16:42 Pas sûr que le retrait temporaire de Caroline Rae Salmon suffisait à calmer leur inquiétude.
16:47 Uber gagne enfin de l'argent.
16:50 Mercredi, l'entreprise états-unie n'a fait état d'un bénéfice atteignant 1,9 milliard de dollars
16:55 pour un chiffre d'affaires de 37,3 milliards de dollars en 2023.
16:59 Depuis 13 ans et sa fondation en 2010, la start-up devenue un géant mondial
17:04 n'était jamais parvenue à dégager des profits.
17:06 C'est un record en la matière.
17:08 L'entreprise Amazon avait, elle, mis 8 ans à devenir profitable en 2002.
17:13 Un développement d'entreprise qui laisse songeur et qui ne permet pas une saine concurrence.
17:17 Les géants soutenus par la finance peuvent ainsi cumuler des années d'exercices à perte,
17:22 ce que ne peuvent pas faire les entreprises de taille plus modeste.
17:25 Ajoutez à cela que Uber a, faute de créer de la richesse,
17:28 remis au goût du jour des emplois mal payés, précaires,
17:31 pour lesquels sont parfois embauchés des clandestins, notamment en matière de livraison.
17:36 Le sperme de cadavres n'en finit pas de faire débat en Israël.
17:40 Mercredi, une proposition de loi a été présentée à la Knesset, le parlement de l'État hébreu.
17:45 Son but, permettre l'extraction de la semence d'hommes décédés
17:48 afin d'offrir à leurs conjoints la possibilité d'une création post-mortem.
17:52 Mais ce projet rencontre l'opposition des députés religieux,
17:55 notamment parce que ces derniers réclament un accord préalable du défunt.
17:59 Un compromis a néanmoins été trouvé, laissant le soin aux grands rabbins de trancher cette question.
18:05 Depuis le début de la guerre avec la Palestine,
18:07 le sperme de 110 soldats et 10 civils israéliens a été prélevé après leur mort.
18:17 Ce soir, un Zoom et Immedia, c'est la fin de cette édition.
18:20 Merci de votre fidélité, à demain, bonsoir.
18:24 (Générique)

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