?' deux jours de la réception du PSG, dimanche, Sonia Bompastor est revenue sur l'officialisation de la cession de l'OL à Michele Kang. L'entraîneuse se réjouit de l'ambition de sa nouvelle propriétaire, au fonctionnement toutefois différent de Jean-Michel Aulas.
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00:00 Ecoutez, ça va plutôt bien par rapport à l'ensemble du groupe.
00:05 On enregistre le retour de Damaris qui n'était pas là sur le match de championnat face à Reims.
00:12 Le reste du groupe va bien.
00:15 On a une petite incertitude concernant Perle Moroni qui sera levée certainement demain sur le dernier entraînement avant notre match.
00:23 Du coup, elle avait pris un petit coup à l'entraînement sur une jambe.
00:27 Ça reste le duel au sommet du championnat.
00:30 PSG est une très bonne équipe, c'est notre rivale.
00:33 On a cette volonté très forte de bien préparer ce match.
00:36 On a eu la semaine complète pour le faire.
00:39 En termes d'exigence, on a fait ce qu'il fallait pour bien le préparer.
00:42 Évidemment, il y a l'enjeu de pouvoir gagner ce match-là face à un rival.
00:49 La conf de presse de Michel hier était une conf où vous avez eu peut-être des infos nouvelles.
00:56 Pour nous, ce n'est pas nouveau.
00:58 En tout cas, ça fait déjà plusieurs mois, plusieurs semaines qu'on travaille sur ce projet-là, qu'on a ces informations et qu'on avance en interne.
01:06 Par rapport à ça, en tout cas en interne, ce sont des choses qu'on connaissait déjà.
01:11 Ce sont de très bonnes nouvelles pour le football féminin français.
01:15 On avait bien évidemment Jean-Michel Lolas qui avait été précurseur et qui avait tiré tout le football féminin vers le haut.
01:23 Et là, Michel Kang qui reprend et qui garde les mêmes ambitions.
01:27 Déjà, depuis pas mal de temps, je le dis, c'est une femme ambitieuse qui donne les moyens aux clubs, aux staffs, aux joueuses de continuer à performer au plus haut niveau.
01:37 Certainement aussi avec cette concurrence qui s'accrue au niveau européen, de pouvoir rester le plus longtemps possible tout là-haut.
01:45 Et réussir à concurrencer des clubs comme celui de Barcelone, comme l'Angleterre avec son championnat.
01:51 Je pense que si vous entendez les dernières conférences de presse des joueuses, mais aussi les miennes,
01:57 on a cette volonté de faire avancer ensemble avec les instances le football féminin français.
02:02 On sait que c'est nécessaire. On a tous envie d'avoir un championnat qui soit plus compétitif,
02:07 avec un maximum de clubs qui jouent le jeu, pour qu'il y ait sur le plan sportif de belles affiches,
02:14 qu'il y ait aussi dans le stade un maximum de monde, que le football féminin soit couvert par un maximum de médias aussi.
02:20 Cet engouement, je pense que pour les joueuses, c'est certainement l'élément le plus important.
02:26 On fait notre métier pour vivre ce genre d'émotions. Jouer des matchs face à des concurrents forts,
02:32 jouer des matchs dans un stade plein, vivre ces émotions positives.
02:36 Et c'est pour ça aussi qu'on fait ce métier, essentiellement pour ça d'ailleurs je pense.
02:40 En tout cas, au niveau du club, on travaille beaucoup sur identifier quel est notre public à nous.
02:46 Forcément, il est peut-être un peu différent de celui des garçons, donc je pense que c'est important de le faire.
02:51 Il y a tout un travail qui a été entrepris, qui payera, il faut du temps.
02:56 On est parfois impatients, mais il va falloir un peu de temps.
02:59 Je pense que vous l'avez vu, le match face au Slavia, où il n'y avait pas forcément d'enjeu sur le résultat,
03:05 mais on était quand même pas loin des 10 000 personnes exactement, je ne sais plus le chiffre exact,
03:10 mais je crois qu'on était aux alentours de 10 000.
03:12 Là, il est annoncé sur le match de demain entre 15 et 20 000 pour le choc du championnat.
03:17 Donc voilà, je pense qu'on peut encore améliorer les choses, mais ça bouge de manière favorable.
03:21 Donc c'est bien, c'est bien parce que quand on a l'opportunité de faire des matchs de très haut niveau,
03:27 forcément, comme je le disais, ce qui est important aussi, c'est d'avoir une ambiance,
03:31 des supporters qui vous soutiennent, qui vous poussent.
03:34 C'est le levier de motivation quasiment numéro un.
03:37 Alors, c'est forcément un peu différent de ce qui se faisait avant.
03:41 Pas en termes d'ambition, je l'ai dit, pas en termes de moyens, mais voilà,
03:46 Michel, ce n'est pas Jean-Michel Olaz.
03:48 Elle l'a dit, c'est une propriétaire américaine qui n'est pas basée à 100% à Lyon.
03:53 Donc déjà, physiquement, elle n'est pas toujours présente, mais par contre, on sent son soutien au quotidien.
03:59 C'est une femme qui nous donne les moyens, je le disais, c'est une femme qui nous laisse aussi travailler.
04:03 Donc c'est bien, vous le disiez, elle a certainement plus une spécificité business.
04:08 Donc elle s'entoure d'experts, d'experts sur le plan sportif pour pouvoir mener à bien ses projets,
04:13 avoir la même vision qu'elle, la partager, mais aussi répondre à ses objectifs.
04:18 Et comme vous le savez, l'OL féminin, les objectifs sont très clairs et affichés chaque début de saison.
04:24 Il faut gagner tous les titres sur lesquels on s'engage en compétition.