Marseille : démantèlement d'un trafic d'armes imprimées en 3D

  • il y a 8 mois
Pour la première fois en France, un trafic d'armes imprimées en 3D a été démantelé à Marseille lundi dernier. Cette technique de fabrication illégale émerge ces dernières années. 

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00:00 Voici un Glock 25.
00:02 Une arme régulièrement utilisée par la gendarmerie et voici son équivalent imprimé en 3D.
00:09 Des armes produites simplement avec une imprimante, du plastique et autres matériaux classiques.
00:15 "Pour la fabrication de cette arme en particulier, on va trouver des pièces totalement imprimées en 3D comme la crosse,
00:19 la carcasse, la poignée, le garde-main antérieur,
00:22 mais aussi des pièces qui vont être réalisées en métal. Donc ici par exemple le canon qui est fait dans un tube d'acier."
00:29 Les premiers pistolets imprimants en 3D remontent à 2013 aux Etats-Unis.
00:33 Cette pratique illégale rend ces armes intraçables.
00:36 Alors pour les retrouver, la police doit recourir à différentes méthodes.
00:40 "La force de l'ordre en France dispose de services plutôt dédiés à la matière cyber et qui
00:45 notamment procèdent à des surveillances
00:47 sur certains réseaux plus ou moins fermés ou sur toute source de données.
00:52 Ces armes sont découvertes généralement dans le cadre d'enquêtes judiciaires
00:55 ayant pour support notamment du travail numérique, mais pas uniquement.
00:58 On peut les retrouver dans le cadre d'enquêtes judiciaires sur des trafics d'armes tout à fait conventionnels."
01:03 Même si cette pratique n'est pour l'instant pas généralisée,
01:06 les forces de l'ordre restent inquiètes face à l'émergence de ce procédé et son développement technologique rapide.
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