Les principaux syndicats de médecins libéraux appellent à une "fermeture des cabinets" et un rassemblement devant le Sénat le 14 février prochain. Ils s'étaient déjà mobilisés fin décembre.
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00:00 -Il y a un "n'aime plus" dans la phrase.
00:02 S'il n'y a pas assez de médecins,
00:03 il faudra m'expliquer comment on fait pour organiser les gardes.
00:07 En 2002, on a supprimé l'obligation
00:09 parce qu'il y avait des territoires
00:11 où il n'y avait plus assez de médecins
00:13 pour organiser ces tours de garde.
00:15 On ne peut pas imaginer un seul instant
00:18 que les médecins travaillent le jour, la nuit,
00:20 le lendemain matin à 8h, plusieurs fois par semaine.
00:23 C'était le cas des territoires où il y a peu de médecins.
00:26 Il y a des droits du travail dans ce pays,
00:29 il y a des lois du travail aussi.
00:31 On ne peut pas imaginer un seul instant
00:33 qu'on demande aux libéraux de travailler 55 heures par semaine
00:36 et qu'on leur ajoute une ou deux gardes par semaine,
00:39 un week-end sur deux, etc.
00:42 Ce qui n'est pas possible.
00:43 Rien que physiquement, ce n'est pas possible.
00:46 Or, si vous devez être soigné,
00:48 j'ose espérer que le médecin en face de vous
00:50 est en forme et n'est pas totalement épuisé
00:52 car ça va dégrader profondément nos soins.
00:55 Ensuite, vous avez parlé des nuits profondes.
00:58 Je vous rappelle que les lignes de garde de nuit profonde
01:00 sont supprimées par les ARS.
01:03 Ce sont les ARS qui ont supprimé les lignes de garde de nuit profonde.
01:07 Pourquoi ? Parce qu'en nuit profonde,
01:09 il y avait un appel sur la nuit.
01:12 Ils ont dit que ça ne servait à rien de financer cela,
01:15 on finançait à perte, on le laissait faire par le SAMU.
01:18 et c'est pas la faute d'il.