Le PSG est-il prêt pour affronter la Real Sociedad ?

  • il y a 6 mois
Sommaire :

- Debrief du match face à Lille dans le "j'aime/j'aime pas"

- Le PSG est-il meilleur qu'en fin d'année 2023 comme promis par Luis Enrique et est-il armé pour passer sans encombre la Real Sociedad ?

- Nouvelle passe d'armes entre la mairie de Paris et le PSG autour de la vente du Parc des Princes, maintenant la Région s'en mêle aussi, un départ du Paris Saint-Germain de son stade est-il possible ?

Composition d'équipe :

Thomas Vichard est accompagné de d'Alexandre Aflalo (Le Parisien) et Nicolas Peronnet (Direction des Sports de Radio France).

#psg #Ligue1 #Liguedeschampions

Vous pouvez retrouver tous les épisodes de 100% PSG la Tribune sur France Bleu : https://www.francebleu.fr/emissions/100-psg-la-tribune

00:00 - Présentation
04:21 - j'aime / j'aime pas du match face à Lille
29:24 - le PSG est-il prêt pour son rendez-vous de Ligue des Champions ?
51:50 - le PSG peut-il vraiment partir du Parc des Princes ?
Transcript
00:00:00 100% PSG, La Tribune
00:00:04 *Sifflement de la foule*
00:00:09 Bonjour, c'est Thomas Vichard, bienvenue dans 100% PSG, La Tribune, le podcast de France Bleu Paris épisode 25.
00:00:17 On est le lundi 12 février et ça y est, la voie là qui repointe le bout de son nez et on est bien content de la retrouver.
00:00:25 C'est la Ligue des Champions qui est de retour après-demain, ça sera donc mercredi le 8ème de finale à l'aide du PSG face à la Real Sociedad.
00:00:33 Et on va s'en réjouir, les joutes européennes cette fois et pour l'instant se préparent dans une relative sérénité au Paris Saint-Germain.
00:00:42 Pas de scandale, surtout pas de joueurs cadres blessés, on s'est dit qu'on allait encore y avoir droit.
00:00:46 Pourtant, mercredi dernier, quand on a vu la cheville gauche de Kylian Mbappé se tordre dans des proportions inquiétantes sous la semelle du Brestois Lilian Brassier.
00:00:54 Finalement, tout va bien, le Kix mis au frigo, puis ressorti dimanche pour l'entraînement.
00:00:59 Il sera dispo face à la Sociedad, Louis Sénériqué l'a assuré.
00:01:02 Paris qui sort en plus de deux matchs convaincants.
00:01:05 Bref, la confiance règne. Très content de vous accompagner aujourd'hui pour cet épisode.
00:01:10 On n'oublie pas les commentaires, les notes positives sur ce podcast, sur vos applications pour qu'on continue de grimper dans les classements nous aussi.
00:01:17 Allez, 100% PSG, la tribune, c'est parti !
00:01:21 100% PSG, la tribune.
00:01:24 Et au sommaire de cette tribune, la belle victoire, évidemment, avec cette équipe remaniée du PSG face à Lille.
00:01:34 C'était donc samedi au parc, 3 buts à 1, soirée quasi parfaite.
00:01:39 Et on n'en parle presque pas parce qu'on pense tous déjà à la Ligue des champions.
00:01:43 Mais en championnat, le PSG accroît encore son avance.
00:01:46 Il y a au moins une des deux mains posées sur Hexagone, le magnifique trophée de la Ligue 1.
00:01:51 11 points d'avance à la sortie de cette 21ème journée sur le deuxième Nice.
00:01:56 On revient sur ce PSG LOSC en détail, bien sûr, dans un instant, dans le "j'aime, j'aime pas"
00:02:01 et puis deux grands thèmes aujourd'hui qu'on va aborder dans cette tribune.
00:02:05 D'abord cette question, le PSG est-il prêt pour affronter la réelle Sociedad ?
00:02:10 Et puis je vous le disais, s'il n'y a pas de gros scandale qui entoure ce match avenir de Ligue des champions,
00:02:15 il y a même de la polémique autour du club, évidemment.
00:02:18 Sujet qui s'étire depuis plusieurs jours avec le possible départ du PSG du Parc des Princes.
00:02:23 Les réactions s'enchaînent. Dernier épisode hier avec Valérie Pécresse qui envoie un message groupé
00:02:28 sur WhatsApp aux maires des villes de plus de 10 000 habitants d'Ile-de-France en leur disant
00:02:33 "Ceux qui sont intéressés, envoyez-moi un texto".
00:02:36 Allez, on parle de tout ça dans la tribune 100% PSG, présentation de l'équipe.
00:02:40 Avec la deuxième titularisation consécutive pour Alex Aflalo du Parisien.
00:02:48 Bonjour Alexandre.
00:02:50 Bonjour à vous surtout, merci de m'avoir reçu.
00:02:54 C'est un plaisir deux fois d'affilé, pour une fois que je suis dispo deux fois d'affilé, ça fait plaisir d'être là.
00:02:58 Et puis la première de Nicolas Perronnet de la direction des sports de Radio France.
00:03:01 Bienvenue Nicolas.
00:03:02 Salut Thomas, bonjour à tous.
00:03:04 Autour de la table avec moi, je vous le disais, ce membre du Parisien, Alexandre Aflalo.
00:03:10 On ne l'avait pas vu en 2024 jusqu'à présent, jusqu'à la semaine dernière.
00:03:14 Il enchaîne les matchs, je le disais, Nicolas, pour lui c'est sa première.
00:03:20 Pas de 18é, ça va, il n'y a pas de 18é genre.
00:03:23 Non, ce n'est pas prévu en tout cas.
00:03:25 Il a un peu de moussérape dans le trou de nez, mais ça peut arriver à tout moment.
00:03:29 C'est là que vous entendez peut-être si vous faites quelques infidélités à France Bleu,
00:03:32 vous l'entendez sur France Info, sur France Inter notamment.
00:03:35 Vous l'entendez aussi sur le Tour de France l'été, une autre spécialité de Nicolas Perronnet.
00:03:40 Bienvenue à tous dans la tribune.
00:03:43 On débat ensemble aujourd'hui et on revient d'abord sur cette 21e journée de Ligue 1.
00:03:47 Cette victoire, je le disais, sans trop trembler du PSG 3-1 face au LOSC.
00:03:51 Les buteurs Gonzalo Ramos, Alexandre qui a fait un sacré match, le Lillois, contre son camp.
00:03:56 Et Colomogny en fin de rencontre.
00:03:59 Une équipe plutôt romanie à 4 jours de la Sociedade avec Navas, Moukielé, Ramos, Colomogny titulaire.
00:04:04 SambaP préservé qui n'a pas joué et puis dans le même temps Nice a perdu.
00:04:08 Brest a fait match nul, donc Paris prend encore un peu plus le large.
00:04:12 11 points d'avance désormais sur le Gym, 12 sur Monaco, 13 sur Brest.
00:04:17 Le 4ème, ça ressemble quand même à une soirée parfaite.
00:04:20 Tout ça, on va voir ce qu'en ont pensé nos débatteurs dans le J'aime J'aime Pas.
00:04:23 On va commencer avec toi d'ailleurs Alex, du Parisien.
00:04:27 Ton j'aime d'abord pour ce PSG Lille, 21ème journée de Ligue 1, c'était samedi.
00:04:31 En fait, je pense que j'ai deux j'aime.
00:04:34 Honnêtement, j'ai pas aimé grand chose.
00:04:38 Tu veux dire qu'il n'y a pas de j'aime pas ?
00:04:39 Il n'y a pas de j'aime pas, c'est juste que c'est suffisamment rare pour être souligné.
00:04:43 Mais je pense que quand il y a des matchs comme ça qui sont globalement très satisfaisants
00:04:47 et desquels il n'y a pas grand chose à retirer, à enlever,
00:04:54 je pense qu'il faut aussi pouvoir le savourer.
00:04:57 Moi, j'avais juste déjà, pour donner mon premier j'aime du coup,
00:05:01 j'ai beaucoup aimé la façon dont s'est comportée l'équipe sans Mbappé.
00:05:05 Je pense qu'avec tous les débats qu'il y a autour de son avenir, autour de son futur,
00:05:11 il y a beaucoup de gens qui angoissent un peu de l'état qu'aura le PSG sans Mbappé.
00:05:16 Les gens se disent "oui, mais il faut le remplacer par un mec qui va forcément marquer 50 buts par saison".
00:05:21 Non.
00:05:22 Si ce n'est pas Mbappé...
00:05:24 19 ou 20 buts je crois qu'il a sur deux.
00:05:27 En Ligue 1, mais c'est 30 buts qui sont fondus depuis le début de la saison.
00:05:31 Quand Mbappé est là, il marque ses 30 buts, mais il y a aussi d'autres talents qui ont moins de place pour s'exprimer.
00:05:39 Et je pense que c'est un petit peu ce qu'on a vu contre Lille samedi.
00:05:43 C'est-à-dire qu'en l'absence d'Mbappé, les autres personnalités de l'effectif ont aussi dû élever un peu leur niveau de jeu
00:05:49 et ont aussi eu un peu plus de place pour exprimer leurs talents.
00:05:54 Et ça s'est bien matérialisé contre Lille.
00:05:59 On a vu vraiment une belle identité collective.
00:06:01 On a vu les deux attaquants, Colomoni et Ramos, j'en parlerai dans mon deuxième "jamais",
00:06:05 qui ont chacun marqué un but et qui ont fait globalement un bon match, ce qui est ça aussi plutôt rare.
00:06:12 Et surtout Mbappé.
00:06:14 On a vu une des performances collectives les plus abouties de la saison.
00:06:20 Ce qui est assez marrant, c'est que quand je pense à des performances collectives très abouties,
00:06:25 j'en ai en Ligue 1 deux autres qui me viennent en tête.
00:06:27 C'est le premier match de la saison contre Lorient, où il y avait eu 0-0.
00:06:31 C'était le renouveau du PSG avec le premier match de Louis-Sylvain Thé.
00:06:35 Un des matchs les plus impressionnants que j'ai vus en termes d'énergie, d'envie, d'intensité.
00:06:39 C'était complètement fou.
00:06:40 Et le match contre Marseille, où Mbappé se blesse au bout de 20 minutes.
00:06:44 Enfin, c'est juste deux matchs où il n'y avait pas Kylian Mbappé.
00:06:47 Je ne veux pas dire que Mbappé est le diable, mais je trouve que le PSG peut et est capable de proposer des choses intéressantes et différentes sans Mbappé.
00:06:59 Et ça, c'est très satisfaisant.
00:07:00 D'accord, Nicolas Perroné, de ce que dit Alex.
00:07:02 C'est vrai qu'on a vu, notamment dans le pressing,
00:07:05 c'est vrai que c'est un des grands reproches qu'on peut faire à Kylian Mbappé, c'est de ne pas défendre, ou très peu.
00:07:11 Là, toute l'équipe était mobilisée dans cette pression et ça a fait défaut à Lille, justement.
00:07:16 Oui, après Lille, c'était quand même pas terrible, il faut le dire.
00:07:20 Vous avez dit le cauchemar d'Alexandreau.
00:07:22 Il a quand même bien été de Paris Saint-Germain.
00:07:24 Mais c'est vrai que la soirée du PSG, elle a été quasi parfaite.
00:07:29 S'il faut sortir en gêne, mais je ne vais pas être très original.
00:07:32 Ce sera juste après, Nicolas.
00:07:33 Je ne connais pas encore, je débute.
00:07:35 Tu veux réagir à ce que disait Alex ?
00:07:38 Oui, c'est vrai que le PSG sans Mbappé, en tout cas, ça a été un très bon PSG.
00:07:43 Je ne les ai pas vus très souvent cette saison, mais c'est aussi le meilleur match que j'ai vu du Paris Saint-Germain.
00:07:49 J'ai vu une équipe qui n'a pas paniqué, une équipe remaniée, mais quand même très cohérente, malgré tout.
00:07:58 Et équilibrée, surtout.
00:08:03 Alors qu'on a au départ deux milieux de terrain de métier et quatre attaquants.
00:08:09 Même si Marco Asensio, on en a déjà parlé ici, fait aussi le boulot et le fait très bien en troisième milieu de terrain.
00:08:16 Mais sur le papier, on avait quatre attaquants.
00:08:18 Si on regarde vraiment juste la feuille de match, on peut se dire que c'est déséquilibré.
00:08:21 Or, effectivement, ce n'était pas le cas.
00:08:22 Moi, j'ai trouvé ça très équilibré.
00:08:23 J'ai eu l'impression qu'il se trouvait facilement.
00:08:25 Je n'ai pas trouvé ça si expérimental que ça, finalement, même s'il y avait beaucoup de changements.
00:08:31 Donc oui, la vie sans Mbappé au Paris Saint-Germain, si ça ressemble à ça, ce n'est pas si mal que ça.
00:08:37 Donc évidemment, on ne va pas dire que c'est mieux sans Kylian, qu'avec Kylian.
00:08:41 Ce n'est pas le sujet, mais c'est quand même très, très, très rassurant de voir qu'un PSG qui n'a pas forcément des repères sur toutes ses lignes,
00:08:50 comme c'était le cas sur ce match face à Lille, puisse quand même sortir une copie comme ça.
00:08:56 C'est quand même très, très rassurant pour cette saison déjà et puis pour la suite, évidemment, pour la vie sans Kylian Mbappé, parce que ça va bien arriver un jour.
00:09:03 Pour moi, c'est vraiment l'illustration que ce qu'est en train de mettre en place Wissen Riquet commence petit à petit à fonctionner
00:09:10 et que les idées sont en train de prendre un peu le pas sur les individualités.
00:09:14 Donc pour moi, le but de toute équipe de foot qui veut vraiment imposer une certaine vision, c'est que peu importe les joueurs qu'il y a sur le terrain,
00:09:24 l'identité reste un peu la même, que ce ne soit pas vraiment des postes et des joueurs, mais des rôles.
00:09:28 Et en fait, c'est vraiment ce qu'on a vu.
00:09:31 C'est vraiment, vraiment ce qu'on a vu pour moi samedi soir.
00:09:34 Louis Wissen Riquet, finalement, qui arrive aussi avec ce turnover, on en a parlé, à concerner tout le monde.
00:09:40 Il remet Marco Asensio, il met Colomoni et Gonzalo Ramos, si on fait un petit point sur Gonzalo Ramos aussi.
00:09:47 C'est vrai qu'il revient bien.
00:09:48 Dernièrement, il marque, il est en confiance.
00:09:50 Colomoni, quand il est...
00:09:52 Alors, il a eu un début de match pas forcément évident sur le côté gauche, mais une fois qu'il s'est réaxé, qu'il a occupé ce poste d'attaquant de neuf, il a été meilleur aussi.
00:10:01 Elle est là aussi la patte Louis Wissen Riquet de concerner tout le monde, je crois.
00:10:05 Je crois que de toute façon, ça, pour le coup, c'est un indispensable pour tous les entraîneurs.
00:10:09 Mais qu'on ne voit pas toujours.
00:10:11 Qu'on ne voit pas toujours, mais c'est vrai que c'est un peu un truc.
00:10:16 En tout cas, les entraîneurs du PSG, ces dernières années, répètent.
00:10:18 Oui, moi, je veux 22 titulaires.
00:10:19 Oui, moi, je veux deux joueurs titulaires par poste, etc.
00:10:22 Là, c'est vrai que...
00:10:23 Et puis, c'est un débat qu'on avait eu, je pense, la semaine dernière, d'ailleurs, dans la tribune, sur la façon dont il fallait aborder ces matchs-là.
00:10:29 Et pour moi, c'était vraiment le match de Lille.
00:10:32 C'était le bon moment pour faire tourner, voir un peu si les second couteau ou aussi la carrure pour porter l'équipe en Ligue 1.
00:10:40 Dans la mesure où si le PSG ambitionne d'aller loin en Ligue des champions, il faudra aussi pouvoir faire reposer,
00:10:45 faire tourner les gros titulaires si besoin avant ou après des gros matchs de Ligue des champions.
00:10:50 Et que ces joueurs-là vont devoir avoir du temps de jeu et devoir être performants.
00:10:55 Et moi, d'ailleurs, j'en ressors un, même plus que Ramos, plus que Colomoni, plus qu'Ascensio, qui a quand même beaucoup de temps de jeu.
00:11:01 C'est Moukielé, qu'on n'avait pas vu du tout pendant pas mal de temps.
00:11:06 Alors que moi, je trouvais personnellement qu'à chaque fois qu'il jouait, moi je le trouvais plutôt bon.
00:11:13 Et là, il fait un match très correct côté droit, il a eu sa chance, il a fait ses 90 minutes.
00:11:18 Il finit à gauche, il fait le taf, il dépanne et c'est parfait.
00:11:23 C'est presque plus étrange de ne pas l'avoir vu plus tôt, finalement.
00:11:28 C'est un truc que je ne m'explique pas trop.
00:11:32 Je pense que Louis-Henriquet doit avoir ses raisons.
00:11:35 C'est vrai que de voir ce PSG qui sort de ses individualités, de sa dépendance à certaines individualités,
00:11:41 ça se voit aussi quand les titulaires rentrent en seconde période.
00:11:44 Parce que quand Akimis, Zahir Henry, Barcola aussi arrivent...
00:11:48 Barcola fait une énorme entrée.
00:11:50 En fait, finalement, ça ne change pas grand-chose, ni dans la manière d'aborder, de finir ce match, ni dans la manière de se trouver.
00:11:57 C'est vrai qu'on a vu une équipe, une vraie équipe, face à Lille.
00:12:01 C'est déjà un de l'objectif recherché cette saison et hyper intéressant pour la suite.
00:12:06 Justement, Nicolas, puisque tu as la parole, ton gemme ?
00:12:09 J'aurais bien mis un gemme à Dembélé, mais on ne va pas être super original.
00:12:15 Il est quand même très bon en ce moment.
00:12:18 Non, mon gemme, c'est l'ensemble de son oeuvre du PSG.
00:12:24 Je pense que ce n'est jamais facile ces matchs d'avant, et on l'a vu sur les saisons précédentes.
00:12:28 C'est quand même très compliqué de sortir d'un match à 3-4 jours d'une Ligue des Champions et d'un 8e de finale,
00:12:35 en plus, pour le Paris Saint-Germain, sans se dire "il va y avoir un feuilleton jusqu'à mardi ou mercredi soir",
00:12:41 sans se dire "c'est la catastrophe".
00:12:43 Et là, il n'y a rien. Il n'y a pas de blessés, le groupe est au complet.
00:12:48 Sans Mbappé, on vient de le dire, ça a été ultra cohérent.
00:12:52 Il n'y a pas de feuilleton Mbappé parce qu'on ne nous cache rien visiblement.
00:12:55 Il sera là mercredi soir, il n'y a aucun doute.
00:12:58 Ce qu'a répété Louis Sénériqué.
00:13:00 Le discours de Louis Sénériqué, j'ai beaucoup aimé aussi à la fin, quand il a dédramatisé les jours qui arrivent.
00:13:06 On l'entendra tout à l'heure au fil de cette émission, dédramatiser l'importance de la Ligue des Champions pour le PSG.
00:13:14 Et ça, ça va être important sur les jours qui viennent, même si ce n'est pas le premier à le dire.
00:13:18 On voit quand même qu'il n'y a pas le même drama que ces dernières saisons.
00:13:24 Est-ce que l'adversaire peut permettre de dire ça ?
00:13:28 Bien sûr, mais pour rester sur l'île, ce n'est pas évident de réussir ses matchs d'avant.
00:13:34 Et là, je trouve que tous les feux sont ouverts.
00:13:38 Et franchement, pour l'ensemble de son oeuvre, c'est un gène pour ce PSG face à l'île.
00:13:45 Pour ce PSG de la 21ème journée. C'est ça aussi Alex, on souffle finalement après ce match-là.
00:13:51 Oui, complètement. Et même pour aller dans le sens de tes propos,
00:13:56 toute l'atmosphère autour du PSG avant ce huitième de finale, elle est assez positive.
00:14:02 Moi, pour le coup, je n'ai pas souvenir d'une saison, c'est peut-être trois, quatre, cinq dernières années,
00:14:10 où à l'approche d'un huitième de finale de Ligue des Champions, un mois, deux mois avant,
00:14:14 on ne parle quasiment que de foot.
00:14:18 Pour moi, il n'y a que deux choses qui ont fait sortir un peu l'actu PSG de ce truc-là.
00:14:24 C'est toutes les révélations sur les barbouzeries, Nasser Al-Khaifi, etc.
00:14:27 Mais à la rigueur, ça n'a même pas tant fait scandale que ça.
00:14:31 Alors, ça serait peut-être dur, mais ça n'a même pas tant fait scandale que ça.
00:14:33 C'est vraiment l'extra-sportif qui ne concerne pas vraiment l'équipe.
00:14:36 Oui, mais l'extra-sportif a quand même beaucoup, beaucoup pollué la vie du Paris Saint-Germain ces dernières années.
00:14:40 Donc, il y a ça et il y a la question de la prolongation de Kenan Mbappé,
00:14:44 mais qui est une question un peu qui est en toile de fond.
00:14:46 Donc, c'est des trucs qui ne viennent pas trop polluer.
00:14:48 Et puis, on a l'impression qu'eux-mêmes ont réglé ça, qu'ils sont un peu apaisés avec ça de leur côté, etc.
00:14:52 Donc, en fait, on arrive dans un moment où il n'y a pas de polémique, il n'y a pas d'affaires extra-sportives.
00:14:58 Il n'y a pas de joueurs qui viennent faire une dinguerie à droite à gauche, je ne sais quoi,
00:15:02 qui viennent dire des bêtises en conférence de presse, qui se font photographier en boîte de nuit complètement.
00:15:07 Il n'y a rien qui vient...
00:15:09 - Pour l'instant, il est 13h35, lundi.
00:15:12 - Donc, ils y sont encore.
00:15:14 Pour l'instant, à ce moment de la saison, il n'y a rien qui vient vraiment polluer la vie du Paris Saint-Germain
00:15:20 et polluer la route de "on veut devenir une meilleure équipe de foot".
00:15:24 - C'est ça qu'ils se sont promis en fait.
00:15:26 - Ce qui est très rafraîchissant.
00:15:28 Franchement, c'est vrai que ces dernières années, on ne manquait pas de sujets dont on parlait sur le PSG,
00:15:35 mais des sujets qui, des fois, n'avaient rien à voir avec le foot et ça pouvait plus nous gonfler qu'autre chose.
00:15:40 Franchement, il y a des fois aujourd'hui où on se dit "de quoi on va parler aujourd'hui ?"
00:15:45 - C'est vrai que là, il n'y a que le terrain finalement.
00:15:48 On se posera la question d'ailleurs, puisque notre premier thème sera "est-ce que le PSG est prêt pour ce huitième de finale de Ligue des Champions face à la Real Sociedad ?"
00:15:57 On se posera la question si finalement le PSG a changé depuis la fin de l'année 2023 comme promis par Louis Senriquet.
00:16:06 Alexandre, pas de j'aime pas, a priori ?
00:16:09 - Non, pas de j'aime pas.
00:16:10 - Donc un deuxième j'aime pas.
00:16:11 - Comme je viens de le dire, on est positif en ce moment.
00:16:13 Je voudrais juste revenir sur un petit j'aime, sur un moment du match qui m'a beaucoup fait plaisir.
00:16:19 C'est le grand sourire de Randall Colomoni quand il a marqué son but.
00:16:24 Parce qu'on l'a vu, sur le début d'année, il a marqué en Coupe de France plusieurs fois.
00:16:30 Il n'a pas forcément célébré avec beaucoup d'enthousiasme.
00:16:37 Là, en fait, je pense que ses buts précédents venaient un peu à la fin de match qui n'était pas ouf.
00:16:44 Du coup, il disait "ok, j'ai marqué, c'est super, mais en même temps, est-ce que ça vient vraiment rattraper le reste de ma performance ?"
00:16:50 Et là, contre Lille, pour le coup, il fait une performance assez aboutie.
00:16:54 - Il y a des moudeurs.
00:16:55 - Il a des occasions où on sent vraiment qu'il lui manque que le but pour être heureux.
00:16:59 Et quand il marque, on sent vraiment le soulagement.
00:17:02 - Le soulagement aussi.
00:17:03 - Le soulagement, vraiment la joie naturelle.
00:17:06 - Et puis l'important, ce but, c'est le troisième parisien.
00:17:08 Il met vraiment totalement cette équipe à l'abri.
00:17:10 Parce qu'on sait que ces dernières semaines, ça a été toujours le problème d'une équipe qui s'est fait reprendre sur le gong.
00:17:15 Dans les dernières minutes, là, il a mis tout le monde un petit peu à l'abri aussi.
00:17:18 - C'est ça, il est important dans le match, ce but.
00:17:20 Et puis il est important, surtout hyper important pour lui.
00:17:22 Parce qu'on sait à quel point, pour un attaquant, la confiance, c'est primordial.
00:17:26 On voit Bradley Barcola, comment il marche sur l'eau en ce moment.
00:17:29 C'est parce qu'il est en full confiance depuis deux mois.
00:17:32 Et Randall Colomwany, d'ailleurs, à qui il donnait une interview récemment ?
00:17:38 Peut-être à 11 Mondial ou à Téléfoot, je ne sais plus.
00:17:40 Il a fait quelques médias récemment.
00:17:42 Il me semble qu'il disait que c'était aussi ça.
00:17:45 Il faut qu'il soit en confiance, il faut qu'il soit vraiment dans cet environnement d'eux.
00:17:49 Et les attaquants, c'est hyper important pour eux.
00:17:50 - Mais d'ailleurs, son but, quand même, sauve un peu son match, mine de rien.
00:17:53 Parce que même s'il fait une bonne fin de match,
00:17:57 on sentait un peu ce manque de confiance sur le terrain.
00:18:00 Avec des mauvais choix, on va dire, dans le dernier geste.
00:18:05 Je pense à une action, ça doit être à la 70ème,
00:18:08 où il fait une passe qui n'est pas la bonne, vraiment dans la zone.
00:18:12 Alors qu'il y a deux attaquants qui attendent le ballon,
00:18:15 parfois presque trop altruistes, comme s'il n'avait pas assez confiance en lui.
00:18:19 Je pense que ça peut lui faire du bien aussi là-dessus.
00:18:21 - Je pense que ça va venir aussi.
00:18:23 Ce but, il peut débloquer des choses.
00:18:25 Maintenant, il faut enchaîner parce que la confiance, elle vient,
00:18:29 mais elle peut repartir très vite aussi.
00:18:31 - C'est vrai, Nicolas Colomwany.
00:18:33 Je disais, sur le côté gauche, c'était un peu difficile.
00:18:36 Mais vraiment, quand il a supplé ensuite Gonzalo Ramos,
00:18:40 c'est quand même montré plus à son avantage.
00:18:42 - Ce qui était marrant aussi sur ce match, c'est qu'en fait,
00:18:45 quand il met son but, il a pratiquement exactement la même,
00:18:49 je crois, un quart d'heure ou 20 minutes avant.
00:18:51 Je ne sais plus.
00:18:53 Et là, on se dit, c'est du Colomwany.
00:18:56 Malheureusement, c'est bien, mais il manque toujours ce petit truc.
00:19:00 Et on la sent, cette pression.
00:19:05 C'est vrai que quand il a pratiquement la même,
00:19:07 c'est pas facile à mettre son but.
00:19:09 Il faut aller le couper au premier poteau comme ça.
00:19:12 Quand il le met, on sent la délivrance.
00:19:14 Après, on voit sur les images qu'il y a un gros sourire.
00:19:17 Et ça, ça change par rapport au Colomwany qu'on a vu ces derniers temps.
00:19:21 - Et puis tous ses partenaires qui viennent le féliciter aussi.
00:19:23 - Donc, c'est vrai que ça fait partie de tous les gèmes
00:19:27 qu'il y a effectivement autour de ce PSG Lille.
00:19:30 Et Colomwany, il a besoin de ça.
00:19:33 De toute façon, il a besoin de marquer.
00:19:34 C'est un attaquant, c'est un neuf.
00:19:36 Il a besoin de marquer.
00:19:38 Ça commence peut-être à se débloquer un petit peu.
00:19:40 - Autre joueur qui a fait une belle performance.
00:19:43 Tu as failli en faire ton gème.
00:19:45 Nicolas, c'est effectivement Ousmane Dembélé.
00:19:47 Alors, c'est vrai qu'il fait une...
00:19:49 Là, il est dans une bonne période, mais parlons-en quand même.
00:19:51 Parce que c'était l'un des cadres titulaires sur ce match-là de Lille.
00:19:57 Au Parc des Princes face à Lille samedi,
00:20:00 il a été assez impressionnant.
00:20:02 - Il a fait du Dembélé.
00:20:04 Le problème, c'est qu'en fait, on a beau l'étudier autant qu'on peut,
00:20:07 on a beau savoir ce qu'il va faire, il le fait quand même.
00:20:10 C'est dingue.
00:20:12 Il arrive quand même à déstabiliser, mais constamment.
00:20:15 Constamment.
00:20:16 Alors, encore une fois, moi, je n'ai pas trouvé la défense Lille-Wals au top ce week-end.
00:20:22 - C'est quand même, avant ce match-là, c'est la deuxième meilleure défense de Lille.
00:20:25 - Oui, je ne les ai vraiment pas trouvées dans leur match.
00:20:29 Mais malgré tout, il arrive à déstabiliser.
00:20:32 - Même avec trois mecs sur lui, il les dépose.
00:20:36 - Aujourd'hui, c'est la valeur sûre du Paris Saint-Germain,
00:20:38 ce qui n'était pas forcément évident au début de saison.
00:20:41 Aujourd'hui, c'est quand même, et d'ailleurs, Loussien Riquet le dit,
00:20:44 c'est quand même une des valeurs sûres, en tout cas, du Paris Saint-Germain.
00:20:48 Je pense que quand il fait sa compo d'équipe, il commence par Dembélé, ou presque.
00:20:52 - Et encore décisif, alors il ne marque pas, mais passe décisive,
00:20:56 c'est une galette incroyable qui délivre.
00:20:59 - C'est sa dixième passe décisive de la saison.
00:21:01 - La septième en Ligue 1, effectivement.
00:21:03 - Il manque juste le but.
00:21:05 - C'est pas mal.
00:21:07 Après, que ce soit le match contre Brest, c'était mercredi,
00:21:13 et le match contre Lille samedi, il a des opportunités de marquer,
00:21:16 mais après, c'est vrai que dans le dernier geste, ce n'est pas son fort.
00:21:20 Après, le truc, c'est que s'il avait ça en plus,
00:21:24 bon, c'est Mbappé et on ne parle plus.
00:21:27 Donc voilà, je pense qu'on n'a pas forcément besoin de marquer 15 buts par saison
00:21:34 pour apporter beaucoup de choses à une équipe,
00:21:37 et Ousmane Dembélé, pour le coup, il le montre,
00:21:39 et je pense qu'il apporte quelque chose à ce PSG qui manquait vraiment,
00:21:43 et qui manque parfois vraiment aussi, c'est le côté un peu catalyseur.
00:21:46 Le côté "je vais accélérer, je vais casser une ligne,
00:21:50 je vais faire un geste inattendu, je vais faire ci, je vais..."
00:21:52 En fait, je vais provoquer un mouvement qui va sortir un peu l'équipe de son niveau,
00:21:57 puisque le PSG peut parfois être un peu statique,
00:21:59 un peu attaqué de manière très sage,
00:22:04 et Dembélé, il n'est pas sage du tout.
00:22:09 Il y a le même de l'autre côté qui est en train de faire plus ou moins la même chose.
00:22:13 C'est vrai que c'est quand même très, très, très difficile, j'imagine,
00:22:16 de défendre aujourd'hui face au PSG.
00:22:18 Et puis là aussi, là où on peut souffler aussi,
00:22:21 c'est que quand il est arrivé, Ousmane Dembélé,
00:22:23 vu le passif qu'il avait physiquement,
00:22:26 on se disait "est-ce qu'il ne va pas encore...?"
00:22:28 Alors oui, il est très bon techniquement, etc.,
00:22:30 mais est-ce qu'il ne va pas encore se péter et passer un tiers de la saison à l'infirmerie ?
00:22:33 Là, mine de rien, on va toucher du bois, on va croiser les doigts,
00:22:36 mais ça a l'air de tenir, pour Ousmane Dembélé.
00:22:39 - En fait, juste pour préciser une chose,
00:22:42 c'est vrai que ceci dit, avant qu'il vienne au PSG,
00:22:44 il ne s'était pas blessé pendant quasiment un an déjà,
00:22:47 donc ça allait déjà mieux.
00:22:48 Il avait eu une opération, je crois,
00:22:51 pour régler une blessure, un truc qu'il avait depuis longtemps.
00:22:55 Je ne vais pas dire de bêtises, je n'ai pas de précisions,
00:22:57 mais il me semble qu'il avait été opéré.
00:22:59 Donc voilà, on sent que ça va mieux,
00:23:01 qu'il s'est stabilisé dans sa vie, qu'il s'est renforcé physiquement,
00:23:03 et là, ça se voit.
00:23:05 - Mais c'était une crainte qu'on pouvait avoir, je pense, légitimement.
00:23:07 - Oui, évidemment, mais qu'il a fait taire depuis six mois.
00:23:11 - Un mot aussi de Louis Sienne-Riquet,
00:23:15 parce que sur le cas d'Embellez, justement,
00:23:19 là aussi, tu en parlais, Nicolas, sur la gestion d'équipe,
00:23:24 là aussi, on ne prend pas de risques.
00:23:26 Comme pour Mbappé, on ne le fait pas jouer face à Lille,
00:23:28 on le garde au frigo.
00:23:29 Là, Ousmane Dembele, pareil, à la 60e, 65e, on le sort.
00:23:33 Si je ne me trompe pas, c'est Bradley Barcola qui le remplace,
00:23:36 et on ne perd pas au change, quasiment.
00:23:38 - Oui, parce qu'en fait, Bradley Barcola,
00:23:41 c'est un peu la même chose, finalement,
00:23:44 avec peut-être un petit peu plus de régularité dans la finition,
00:23:49 mais en tout cas, dans le coudrin,
00:23:53 dans cette espèce de petit grain de folie dont on parlait tout à l'heure,
00:23:56 il fait la même chose, finalement, sur son côté gauche,
00:23:59 et puis il le fait systématiquement maintenant.
00:24:01 Face à Lille, c'était hallucinant, quoi.
00:24:03 Dès qu'il prenait le ballon, il y avait un...
00:24:05 - Il a lancé des mètres à chaque fois, Stey Smiley.
00:24:08 - Oui, Stey Smiley, il a passé une très très mauvaise soirée, quand même.
00:24:10 - Dix ans d'écart, je pense qu'il les a sentis.
00:24:12 - Oui, c'est ça. - Artie Smiley, c'est un très bon joueur.
00:24:15 - Mais là, c'était flagrant, et c'est vrai qu'il fait
00:24:18 un petit peu comme Dembélé, quasiment...
00:24:21 On sait ce qu'il va faire, en fait, quand il prend le ballon
00:24:24 sur le long de la touche, on sait pratiquement ce qu'il va faire,
00:24:28 et comme Dembélé, ça marche, quoi.
00:24:31 Donc oui, c'est sûr que pour Lucien Hriquet,
00:24:35 c'est du régal, quoi.
00:24:37 - Le banc était pas mal, moi.
00:24:39 Le banc était pas mal, ça me dit forcément.
00:24:41 Il y avait du Bradley Barcola, et puis son apport défensif
00:24:45 aussi qui est non négligeable à Bradley Barcola,
00:24:47 même si là, on l'a un peu moins vu par rapport aux matchs précédents,
00:24:50 mais c'est toujours ça aussi qui est agréable à voir avec ce joueur-là.
00:24:53 - Il a un abattage de dingue, et même, moi, des fois,
00:24:57 je suis surpris de le voir gagner des duels aériens,
00:25:00 alors qu'il n'a pas un physique de...
00:25:03 C'est pas d'annihilo, quoi, mais...
00:25:05 Non, non, je suis hyper impressionné par ce garçon.
00:25:08 C'est un footballeur très moderne, très fort.
00:25:12 Moi, en fait, quand je le vois dribbler, j'ai l'impression de voir Mbappé
00:25:15 il y a 8 ans, quoi.
00:25:17 - Au début du démarrage.
00:25:18 - Ça, à la fois très frêle, mais très imprévisible,
00:25:21 un peu élastique, un peu...
00:25:23 J'ai vraiment ce sentiment-là, et j'espère vraiment
00:25:27 qu'il va faire parler tout son potentiel, quoi.
00:25:30 - Un petit mot encore pour ce match de Lille aussi,
00:25:34 avant de passer à ton "J'aime pas", parce que t'en as un, "J'aime pas"...
00:25:37 - C'est un petit "J'aime pas", c'est un petit "J'aime moyen", quoi.
00:25:41 - C'est le fameux quasi du quasi parfait pour la rencontre.
00:25:45 Ce qui nous a tous surpris, je pense, samedi, quand on a vu la compo d'équipe,
00:25:48 c'est Keylor Navas.
00:25:50 - C'était ça, mon "J'aime moyen".
00:25:52 - Bon, on y va tout de suite sur le "J'aime moyen".
00:25:56 - Je m'interroge un petit peu sur pourquoi la rotation là,
00:26:00 pourquoi pas en Coupe de France, quoi.
00:26:03 Voilà, autant laisser les cadres au repos.
00:26:07 Oui, on l'a dit, c'était plutôt bien joué de la part de Louis-Henriquet,
00:26:11 ça a plutôt été bien accueilli, et c'est ce qu'il fallait faire.
00:26:16 Et ça a bien marché, encore une fois, les feuilles sont au vert avant la Ligue des Champions.
00:26:19 Après, sur le poste de gardien, je m'interroge.
00:26:23 Je sais pas, "J'aime pas", parce qu'il a fait un bon match,
00:26:25 moi j'étais content de le revoir, Keylor Navas.
00:26:27 Enfin, il a fait un bon match, il a fait un match...
00:26:29 - Correct. - Correct, quoi.
00:26:31 - Il n'y a pas grand-chose à faire. - Non, non, c'est plus...
00:26:34 Ben, pourquoi là, en fait ?
00:26:36 Ça faisait un an et demi, je crois qu'il n'avait pas été tutulaire, un truc comme ça.
00:26:39 - Oui, c'était... - Pourquoi ?
00:26:40 - Le Championnat, c'était sa première rencontre de la saison.
00:26:42 - Alors, pourquoi ? J'imagine que la réponse, c'est que le match de Brest
00:26:45 était beaucoup plus important aux yeux de Louis-Henriquet que le match de Lille,
00:26:49 mais moi, je l'aurais bien vu en compte.
00:26:51 - Louis-Henriquet a répondu... - Je sais pas si vous avez la réponse, mais...
00:26:53 - En conférence de presse, il a dit qu'il voulait simplement faire tourner, ton avis ?
00:26:56 - Ben, moi, pour le coup, ça fait très sens, pour le coup.
00:27:00 Mais en fait, pour moi, le match de Brest, c'était la répétition générale de la Real Sociedad.
00:27:06 Et en fait, moi, pour le coup, quand j'ai vu la compo contre Brest,
00:27:10 j'étais limite surpris, parce que c'était l'équipe type, quoi.
00:27:12 C'était vraiment l'armada, machin.
00:27:15 Et pour moi, il voulait vraiment avoir ce côté, c'est un match de coupe,
00:27:18 on va se mettre en condition, je veux voir mentalement comment vous êtes, là,
00:27:22 et donc, mettre Donnarumma.
00:27:24 Et n'importe quel entraîneur aurait pu dire "bon ben, c'est pas grave, le deuxième gardien,
00:27:27 tu joueras au tour suivant de la Coupe de France, on s'en fout".
00:27:29 Mais je pense que, là où Louis-Henriquet a été malin dans sa gestion,
00:27:33 c'est que je m'imagine qu'il a dû dire à Navas
00:27:36 "là, j'ai envie de faire ma répétition générale, donc je fais jouer Didiot,
00:27:41 mais par contre, promis, je te fais jouer contre Lille".
00:27:43 Et là, il y a du coup un espèce de...
00:27:46 - Oui, oui, oui. C'est mon côté conservateur, je me dis.
00:27:49 Le gardien, le deuxième gardien, il faut une Coupe de France.
00:27:52 - Non mais c'est pas... - Honnêtement, quand on...
00:27:54 - J'aime pas, c'est vraiment... - C'est ça, et puis histoire de...
00:27:56 Quand ton deuxième gardien, c'est Keylor Navas, franchement,
00:27:58 est-ce que tu perds vraiment en qualité sur un match de Lille 1 ?
00:28:01 Il peut se le permettre.
00:28:03 Il peut se le permettre.
00:28:04 C'est pas... Tu fais pas jouer...
00:28:06 - Non mais je veux dire que même pour lui, quoi, pour Keylor Navas, enfin voilà, on pouvait lui donner.
00:28:09 - Oui, non mais voilà, c'est...
00:28:10 De toute façon, ça reste anecdotique, même pour lui,
00:28:12 il va jouer trois matchs dans la saison, quoi.
00:28:13 - Oui, bien sûr. - Ce qui est terrible, mais...
00:28:14 On avait vu aussi Arnaud Tenas un peu plus tôt dans la saison,
00:28:17 quand Didier Denormandie s'était fait exclure du côté du Havre,
00:28:21 il avait été plutôt bon aussi.
00:28:23 - Navas était blessé à l'époque. - Oui, exactement.
00:28:26 Bon, si on résume en quelques mots,
00:28:29 PSG très rassurant,
00:28:31 les feux sont au vert avant la Real Sociedad, hein, c'est ça ?
00:28:35 - En répétition, réussi. - On a soufflé.
00:28:37 - C'est ça. - Voilà, on souffle, on attend maintenant,
00:28:39 avec grande impatience, le match de mercredi.
00:28:42 Allez, on fait une pause dans 100% PSG La Tribune, à tout de suite.
00:28:46 Sur France Bleu Paris,
00:28:48 tous les jours dès 11h,
00:28:50 on parie que vous allez jouer.
00:28:52 Et cette semaine, on fait le plein.
00:28:54 Laurent Petit Guillaume.
00:28:55 Mais oui, on a décidé de donner un petit coup de pouce à votre budget déplacement.
00:28:59 C'est pas tous les jours qu'on vous propose ça, hein.
00:29:01 Pas tous les jours qu'on vous propose de faire des économies.
00:29:03 Alors profitez-en, tentez votre chance,
00:29:05 et venez jouer pour gagner 100 euros de carburant.
00:29:09 Alors, bonne chance à tous.
00:29:11 Paris Express,
00:29:13 tous les jours sur France Bleu Paris,
00:29:15 dès 11h.
00:29:17 100% PSG La Tribune.
00:29:19 Alexandre Raffaello du Parisien, Nicolas Perronnet de la direction des sports de Radio France,
00:29:28 avec moi aujourd'hui pour analyser et revenir sur l'actualité du Paris Saint-Germain dans 100% PSG La Tribune.
00:29:36 Alors, mais si on le disait il y a quelques instants, match convaincant contre Lille,
00:29:41 et bien aussi trois jours plus tôt en Coupe de France face à Brest,
00:29:44 avec de nouveau cette qualification pour les quart de finale de la compétition.
00:29:50 Un quart de finale de Coupe de France n'était plus arrivé depuis deux saisons,
00:29:53 pour le PSG, sorti deux saisons de suite en huitième.
00:29:57 Tiens, comme en Ligue des Champions, c'est peut-être un signe, on va le voir comme ça.
00:30:01 Alors selon vous, vu les dernières semaines, est-ce que vous estimez, cette fois,
00:30:05 que le PSG est prêt pour son rendez-vous de Ligue des Champions, Nicolas ?
00:30:08 Oui, moi je pense que le PSG est prêt.
00:30:12 Il y avait quelques petits doutes quand même, le match contre Strasbourg, c'était quand même pas terrible.
00:30:16 Et celui de Brest aussi ?
00:30:17 La deuxième mi-temps, ouais.
00:30:18 Donc on va quand même, voilà, toujours être prudent avec le Paris Saint-Germain,
00:30:24 mais comme on disait tout à l'heure, je pense que le PSG a rarement été aussi prêt pour un huitième de finale de Ligue des Champions.
00:30:31 Là pour le coup, je pense que c'est la Real Sociedad qui n'est pas prête du tout.
00:30:33 On va y revenir, ouais.
00:30:34 Mais du côté du Paris Saint-Germain, oui, je pense que le PSG est prêt.
00:30:40 Alexandre, même question, le PSG, c'est bon ? C'est prêt ? Je vais devoir aller voir ce soir ?
00:30:44 J'aurais tendance à dire que oui.
00:30:46 On sait jamais, on ne sait jamais.
00:30:48 C'est vrai que les deux derniers matchs ont quand même beaucoup eu tendance à me rassurer.
00:30:52 Parce que oui, Strasbourg et Brest, avant, c'était pas folichon.
00:30:57 Et on avait un peu des petites voix qui s'élevaient en mode "oui, la condition physique, oui,
00:31:02 est-ce que votre équipe est vraiment plus forte en février qu'en décembre, comme vous l'avez promis, M. Nereke ?"
00:31:08 Qui étaient des voix très légitimes, par ailleurs.
00:31:12 Moi, je suis un peu comme Nicolas, c'est-à-dire que la prudence avant tout.
00:31:17 Le Paris Saint-Germain nous a prouvé mille fois que la confiance, ça ne voulait pas dire grand-chose.
00:31:23 Tout va trahir dans le football, c'est un principe.
00:31:25 Tout va trahir dans le football, le football, il a changé.
00:31:28 - C'est vrai que cette question, est-ce que le PSG est plus fort en février qu'en décembre, c'était la vraie question.
00:31:32 Moi, je pense que oui.
00:31:35 On a posé la question aux entraîneurs qui ont confronté le PSG ces derniers temps, à Eric Roy, à Paulo Fonseca.
00:31:43 Ils disent oui. Pour eux, le PSG est prêt.
00:31:47 - Ça va réconcilier Bruno Salomon avec Eric Roy.
00:31:50 - C'est vrai que c'est bien d'avoir leur point de vue aussi.
00:31:56 C'est vrai que nous, on a posé la question aux derniers adversaires du Paris Saint-Germain, aux derniers entraîneurs.
00:32:03 Et on n'a pas eu la réponse un petit peu moyennasse.
00:32:06 C'est quand même, oui, le PSG est meilleur.
00:32:09 Ça ne sautait pas aux yeux, c'est vrai, il y a quelques semaines.
00:32:12 Mais je pense que quand même, ce match face à Lille, il valide des choses.
00:32:18 Il valide des choses et il valide un travail qui a eu lieu aussi entre décembre et février.
00:32:22 Donc moi, je trouve que le PSG est meilleur aujourd'hui qu'en décembre.
00:32:26 On s'interrogeait un petit peu.
00:32:28 Même si les prestations récentes n'ont pas été formidables, globalement, je trouve que ce qu'on a vu face à Lille prouve que le PSG est meilleur.
00:32:38 Tout simplement.
00:32:39 Ce n'est pas que ce match-là.
00:32:41 C'est l'aboutissement aussi de la réflexion.
00:32:43 Le fait que Lucien Nriquet arrive à faire cette composition d'équipe-là,
00:32:47 à arriver mentalement peut-être aussi plus fort pour ce rendez-vous européen de cette semaine.
00:32:52 Voilà, sur tous ces axes-là, moi, je trouve que le PSG a progressé par rapport au mois de décembre.
00:32:57 C'est ce que disait Vitinha aussi en zone mixte après la rencontre.
00:33:01 Il disait effectivement, on est meilleur aujourd'hui, enfin samedi, qu'après le match du Borussia Dortmund, fin novembre 2023.
00:33:11 Alexandre, toi, tu étais là la semaine dernière pour la tribune 100% PSG aussi.
00:33:16 Ce n'était pas tout à fait la même teneur dans les discussions.
00:33:20 Il y avait beaucoup plus d'inquiétudes, même que ce soit Bruno et les membres de l'équipe.
00:33:25 Et en une semaine, tout a été retourné presque.
00:33:28 En fait, c'est ça.
00:33:29 La semaine dernière, on sortait vraiment de Brest-Strasbourg.
00:33:32 Où au Brest, tu te fais remonter deux buts en une période.
00:33:35 Et Strasbourg, honnêtement, c'est un peu un miracle que tu ne te fasses pas remonter deux buts en une période.
00:33:40 En fait, je trouve que, et je pense que là, je ne sais pas si ça a à voir à des ressorts plutôt physiques ou plutôt mentaux dans la façon dont ça s'est débloqué.
00:33:53 Mais je pense qu'ils ont pris conscience qu'ils rentraient dans un espèce de tunnel de match qui va être hyper décisif pour leur saison.
00:34:00 Qui commençait donc mercredi et qui va finir le 8 mars ou le 9 mars au retour contre la Real Sociedad.
00:34:09 Et que le moment où ils devaient atteindre, où ils devaient aller vers leur pic de forme, c'était maintenant.
00:34:15 C'est à dire que quand Louis-Henriquet disait "Mon équipe sera plus forte en février", je pense qu'il ne disait pas "Le 1er février, on est au max".
00:34:21 C'est à partir du 1er février, on va gentiment commencer à monter, monter, monter, monter, monter, monter.
00:34:27 Et on va arriver à ce niveau optimal.
00:34:30 Là, pour le coup, la semaine dernière, oui, on était un peu "Que se passe-t-il ?"
00:34:36 Et puis ces deux matchs-là, encore une fois, je ne sais pas si c'était plus dans les têtes ou dans les corps que ça s'est joué.
00:34:43 Parce qu'au final, les corps sont toujours aussi fatigués, je pense, au niveau de la cité, plus que la semaine dernière.
00:34:48 Mais on sent qu'il y a eu un petit déblocage, une petite mise en situation.
00:34:53 C'est un vrai déclic, ce n'est pas un épiphénomène.
00:34:55 Oui, une mise en situation. C'est à dire que c'est maintenant que ça commence et on se met dedans.
00:35:00 Ce qu'on a toujours reproché d'ailleurs au PSG ces dernières saisons, en disant "Regardez, les grosses équipes,
00:35:06 elles ne sont jamais flamboyantes à l'automne et puis boum, au printemps, ça régale".
00:35:12 C'est ce qu'on espère pour le PSG, on n'y est pas encore.
00:35:14 C'est ça, mais après, je pense que ça, ce ne se fait pas d'une saison à l'autre, c'est du jour au lendemain.
00:35:19 C'est de l'expérience, c'est le faire une saison, deux saisons, trois saisons, quatre saisons, le faire sur la durée, etc.
00:35:24 Je pense qu'on est sur la bonne voie, je pense que le PSG est sur la bonne voie.
00:35:30 Je pense aussi qu'il faudra de toute manière attendre le résultat du huitième de finale d'année pour tirer des vraies conclusions de ça.
00:35:37 Et puis surtout, voir si le PSG se qualifie et comment le PSG se comporte en quart, etc.
00:35:40 Pour voir déjà si ça fonctionne bien et la saison prochaine, si ça continue, etc.
00:35:44 C'est vraiment des choses pour moi de long terme qu'il faut implémenter au niveau du PSG.
00:35:48 Il faut prendre un peu de hauteur et prendre un peu le temps de regarder, effectivement.
00:35:53 Nicolas, ça veut dire aussi que Louis Sénéryqué, quelque part, t'a convaincu.
00:35:58 Parce qu'on avait tous un peu des doutes, ou en tout cas des interrogations, depuis le début de la saison, depuis qu'il a pris cette équipe.
00:36:03 Parce que tous les matchs n'ont pas forcément été flamboyants, on l'a dit ici.
00:36:08 Est-ce que là, ça valide un petit peu, même s'il faudra attendre la validation officielle, on va dire qu'elle se fera après-demain,
00:36:16 et puis le 8, 9 mars, pour le retour de la Real Sociedad.
00:36:20 Est-ce que là, mine de rien, Louis Sénéryqué vient de rassurer un peu tout le monde ?
00:36:25 Moi, je trouve qu'en tout cas, dans l'aspect mental, oui, j'ai l'impression qu'il y a une vraie différence par rapport aux années précédentes.
00:36:34 Après, il ramène son expérience, je pense, de ces séquences-là, qui sont hyper importantes.
00:36:42 Il arrive à concerner tout le monde, donc ça, c'est à mettre à son actif.
00:36:48 Et je trouve que si tout le monde dit, parce que c'est général de dire que cette répétition face à lui a été réussie,
00:36:57 c'est en grande partie grâce à lui.
00:37:00 Et il a réussi son avant-match, et il a réussi son après-match, qu'on disait tout à l'heure, en dédramatisant tout de suite.
00:37:05 En disant "je ne comprends pas, moi, pourquoi en France, pendant 15 jours avant, on ne parle que de Ligue des Champions, de Ligue des Champions".
00:37:11 C'est de la com, mais je trouve qu'il est bon là-dessus.
00:37:19 Cette fois-là, oui.
00:37:22 Parce que c'est vrai que sa com sur les dernières semaines a été très pointée du doigt, parce qu'elle n'était pas forcément très bonne, notamment avec la presse.
00:37:29 Là, effectivement, elle a été différente.
00:37:31 Si on se met tous d'accord pour dire que le PSG est prêt pour mercredi,
00:37:36 je trouve que c'est en grande partie grâce au choix de Louis Sénériqué, déjà,
00:37:41 qui a fait le pari de faire cette composition d'équipe.
00:37:44 Ça a marché.
00:37:45 Et derrière, je trouve que la com, elle est bonne, pour le coup, pour cette semaine.
00:37:49 D'accord. Alexandre, ou pas ?
00:37:50 Oui, oui.
00:37:51 Si lui, il ne comprend pas pourquoi 15 jours avant, on parle de Ligue des Champions,
00:37:55 je veux bien lui expliquer, il n'y a pas de souci.
00:37:58 On a un peu de passif, quand même, avec cette équipe, pour s'en inquiéter 15 jours avant.
00:38:03 Mais oui, tu as tout à fait raison, c'est de la com, c'est de la dédramatisation,
00:38:08 pour alléger l'atmosphère autour du club et autour des joueurs.
00:38:11 Puisqu'on en parle, on va poser la question, est-ce qu'on en fait trop avec la Ligue des Champions ?
00:38:14 Écoutez, Louis Sénériqué, c'était après le match, lui, il ne comprend pas trop, effectivement.
00:38:20 J'ai la sensation, d'après ce que je perçois autour du club,
00:38:26 que ça fait trois semaines qu'on parle de cette Ligue des Champions,
00:38:29 notamment à la télévision, comme s'il n'y avait que ça, comme si c'était la vie ou la mort.
00:38:34 Ce n'est pas le cas, il faut être tranquille, avoir envie, mais sans pression, sans anxiété.
00:38:39 On ne peut pas se dire, mon Dieu, il n'y aura pas de lendemain si on perd.
00:38:43 Calme, on va profiter de la Ligue des Champions, et puis si l'adversaire est meilleur, on applaudira.
00:38:47 Ce n'est pas toujours bon d'avoir trop de pression.
00:38:50 La pression, c'est pour ceux qui ont déjà remporté la Ligue des Champions.
00:38:53 Nous, on ne l'a pas fait encore, on a simplement de l'envie.
00:38:56 La pression, c'est pour ceux qui ont déjà gagné. Nous avons beaucoup d'illusion, plus que personne.
00:39:01 Donc, pas de pression à avoir, Alexandre Aflalo ?
00:39:04 Est-ce que tu es d'accord d'abord avec ce que dit l'illusionnaire ?
00:39:08 Il a 100% raison. On ne peut pas lui donner tort sur le fait qu'il faut avoir un peu de pression,
00:39:16 mais pas de la pression négative. Il ne faut pas avoir de l'anxiété,
00:39:19 il ne faut pas avoir une espèce de chape de plomb au-dessus de la tête
00:39:22 qui va nous écraser si jamais on fait une mauvaise passe.
00:39:26 Je pense que c'est ce qui a beaucoup handicapé le PSG depuis le jour maudit, dont je ne parlerai pas.
00:39:33 On voit cette espèce de blocage psychologique à chaque fois que le PSG arrive à un moment décisif avec les champions.
00:39:41 Je pense qu'un entraîneur qui a beaucoup d'expérience, comme Luis Henrique,
00:39:47 a justement cette capacité à faire passer ce message-là aux joueurs,
00:39:52 que les joueurs puissent l'écouter, etc.
00:39:54 Quand est-ce que vous diffusez l'interview de Danilo Pereira ?
00:39:57 C'est ce soir. C'est lundi soir.
00:39:59 Il me semble qu'il va évoquer, mais elle est très intéressante,
00:40:02 je ne l'ai pas encore écoutée, mais il me semble qu'il va évoquer, mais elle est très intéressante,
00:40:05 le rôle du psychologue du club, du psychologue qui est dans le staff de Luis Henrique
00:40:10 depuis de nombreuses années, qui est un des messieurs qui l'accompagne depuis ses débuts en pro.
00:40:17 18h-19h sur France Bleu Paris et en podcast, évidemment.
00:40:20 Évidemment. Ça s'appelle une passe décisive de ma part pour la vôtre.
00:40:24 Dembele, Gramos, Samus.
00:40:26 Je pense aussi que ça c'est un truc que les suiveurs du PSG ont appelé de leur vœu
00:40:32 pendant de nombreuses années et surtout après la remontada,
00:40:35 qu'on mette un peu d'ordre dans la tête des joueurs,
00:40:38 que les joueurs puissent avoir un espace d'expression pour justement évacuer
00:40:43 certaines interrogations angoisses qu'ils pouvaient avoir parce que les jambes fonctionnent avec la tête
00:40:49 et si la tête est un peu embrumée, les jambes fonctionnent moins bien.
00:40:52 Donc voilà, je serais très creux de savoir ce que Danilo va dire là-dessus,
00:40:56 parce que c'est hyper intéressant.
00:40:58 Et je pense que du coup, Luis Henrique travaille à mettre autour du PSG.
00:41:03 Et encore une fois, comme je le disais tout à l'heure, ça va prendre des années.
00:41:07 Pour le jeu comme pour le mental, mais il travaille à installer autour du PSG
00:41:11 un climat un peu sain, un climat de pas de peur, mais d'excitation.
00:41:16 On ne peut pas, en fait, si on est effrayé dès que la Ligue des Champions arrive,
00:41:21 mais même en tant que suiveur, en tant que supporter,
00:41:24 il faut qu'on ait cette excitation qui revienne, ce côté "Ah, c'est la Ligue des Champions"
00:41:29 pas "Oh, c'est la Ligue des Champions".
00:41:31 Mais c'est là où je trouve qu'il a été plutôt bon dans sa communication
00:41:34 parce qu'en fait, il a identifié ce chantier-là au PSG.
00:41:40 - Peut-être le principal chantier.
00:41:42 - Évidemment, qu'il sait que c'est la gestion émotionnelle, la gestion psychologique du printemps
00:41:48 qui est le chantier numéro un du PSG depuis des années.
00:41:52 Donc, arriver finalement à ce qu'aujourd'hui, nous, on ressente plutôt ça, cette sérénité,
00:41:59 je trouve que c'est sa grande réussite.
00:42:03 Et des derniers jours, c'est-à-dire que cette phrase-là qu'il a répétée,
00:42:08 qu'il allait répéter, qu'il savait qu'il allait répéter après la victoire de Lille,
00:42:12 il la sort au bon moment, en fait.
00:42:14 Et ça accompagne, c'est vrai, cette espèce de projet de stress.
00:42:19 Ça va peut-être durer cinq jours, on ne sait pas.
00:42:22 - Oui, c'est ça.
00:42:23 - Mais en tout cas...
00:42:24 - Si PSG perd 3-0 mercredi, on va être beaucoup plus stressés.
00:42:27 - En tout cas, pendant ces quelques jours-là qui nous amènent jusqu'à mercredi,
00:42:32 effectivement, l'environnement a changé.
00:42:35 Donc, on va voir.
00:42:36 - Mais c'est vrai qu'on sent le calcul quand même, parce qu'il l'a dit au micro du diffuseur,
00:42:40 il l'a redit en conférence de presse.
00:42:42 Il sait ce qu'il fait.
00:42:43 On est aussi peut-être un peu sereins, parce qu'on sait que l'adversaire en face,
00:42:47 ce n'est pas le Real Madrid, ce n'est pas Manchester City.
00:42:51 C'est une Real Sociedad qui ne va pas fort.
00:42:54 On y reviendra après, mais ça joue aussi, forcément.
00:42:56 - Pour le coup, ce week-end, ils ont perdu contre...
00:43:00 - Osasuna.
00:43:01 - J'ai vu le match en plus, c'est terrible, mais je jouais avec grenade en tête.
00:43:04 Je ne sais pas pourquoi.
00:43:05 Je confonds tous les clubs espagnols en permanence, c'est une catastrophe.
00:43:07 Désolé, je ne suis pas Romain Bedouj.
00:43:09 - On salue Géron qui a pris.
00:43:11 - Mais oui, on salue Géron, absolument.
00:43:13 Donc, ils ont perdu contre Osasuna, mais très honnêtement,
00:43:16 ils se sont fait braquer, les pauvres.
00:43:18 Ils se sont fait braquer, moi, du coup, j'ai regardé le match.
00:43:20 Ils ont eu énormément d'occasions, ils n'ont pas trop mal joué,
00:43:24 même si ce n'était pas non plus flamboyant.
00:43:26 - Beaucoup d'absents.
00:43:28 - Ils ont beaucoup d'absents.
00:43:29 Ils ont pris un but sur la seule occasion franche qu'ils ont eu sur une tête.
00:43:32 Alors, je me suis dit, nous, ce n'est pas là-dessus qu'on va les inquiéter.
00:43:35 Donc, là-dessus, ils peuvent se rassurer.
00:43:36 Mais effectivement, ça fait quatre matchs qu'ils n'ont pas marqué.
00:43:39 - C'est ça.
00:43:40 - Voilà.
00:43:41 - La stat, elle est dingue quand même.
00:43:42 - Après, tu débarques au Parc des Princes,
00:43:44 qui n'est pas non plus l'endroit au monde où c'est le plus facile
00:43:47 d'aller marquer des buts en Ligue des Champions.
00:43:50 - Ils n'en prennent pas beaucoup, par contre.
00:43:53 - Ils n'en prennent pas beaucoup non plus, mais après, encore une fois,
00:43:55 devant, côté PSG, tu as quand même du monde aussi.
00:43:58 Donc, voilà.
00:43:59 En fait, moi, la seule réserve que j'ai pour ne pas dire,
00:44:03 on va leur coller 8-0, c'est déjà que je suis assez humain.
00:44:08 On va se calmer deux secondes.
00:44:10 Et surtout, c'est qu'en fait, j'ai toujours cette petite appréhension,
00:44:13 ce petit… quand on joue des équipes qu'on n'a jamais jouées.
00:44:18 C'est-à-dire que quand on joue des équipes qu'on ne connaît pas,
00:44:20 il y a toujours ce côté, OK, sur le papier, on les tape,
00:44:22 mais on ne les connaît pas.
00:44:24 On ne sait pas ce qu'ils peuvent faire.
00:44:25 Alors, oui, OK, on les a vus en vidéo et tout, mais on ne les a jamais jouées.
00:44:27 On ne les a jamais pratiquées.
00:44:29 Et dernier exemple en date, et on a bien vu ce qu'on a appris,
00:44:32 Newcastle.
00:44:33 Newcastle, on a beau les avoir étudiés,
00:44:37 personne ne s'attendait à la tornade qu'ils nous ont mise.
00:44:40 - Avec eux aussi, ils avaient des absents.
00:44:42 - Donc, voilà.
00:44:43 Donc, il faut…
00:44:45 C'est un match qu'il faut prendre, évidemment,
00:44:48 comme si tu jouais le Real Madrid, quoi.
00:44:50 - Oui, c'est ça, le danger.
00:44:51 C'est ça, le danger, parce que c'est vrai qu'on a une petite musique, là,
00:44:54 de dire, mais la Real Israël, ils sont à la rue,
00:44:57 ça va être une formalité.
00:44:59 Il faut faire attention à ça,
00:45:00 puis pas forcément comparer l'état de forme.
00:45:04 Et ça vaut d'ailleurs aussi pour le PSG,
00:45:06 c'est ce qu'on vient de dire d'ailleurs,
00:45:07 parce que la grosse interrogation, c'est psychologiquement,
00:45:08 comment vont être les Parisiens mercredi soir
00:45:10 quand la petite musique va retentir.
00:45:12 Il ne faut pas comparer non plus les difficultés en championnat.
00:45:16 - Ça reste une coupe.
00:45:17 - Une réalité d'une compétition qui est une coupe.
00:45:20 C'est vrai qu'ils ne vont pas bien.
00:45:22 Yarza Bal, leur capitaine, qui sera sans doute pas là.
00:45:25 - Qui est absent, qui est incertain.
00:45:26 - Visiblement, lui, quand ça ne va pas,
00:45:28 la Real va pas bien.
00:45:30 Mais oui, il va falloir quand même le jouer, ce match.
00:45:34 Ça peut être compliqué.
00:45:37 Puis surtout, voilà, il ne faut pas se dire trop,
00:45:40 ils ne sont pas là, ils sont à la rue,
00:45:42 ça va être une formalité.
00:45:43 Parce que c'est une équipe qui presse beaucoup,
00:45:47 la Real Sociedad.
00:45:49 C'est une équipe qui peut quand même surprendre.
00:45:53 C'est une équipe qui défend bien.
00:45:55 - Aplu qui a fini première de son groupe.
00:45:58 - Devant l'Inter.
00:46:00 - Ils ont du mal, c'est vrai, à aller planter des buts,
00:46:03 mais ils n'en prennent pas beaucoup.
00:46:05 Je pense qu'ils sont dans une optique
00:46:07 de ne pas prendre de buts mercredi soir.
00:46:09 Contre le PSG, ça va être un peu compliqué
00:46:11 si le PSG est à son niveau du moment.
00:46:14 Mais il va falloir quand même se méfier.
00:46:16 Et effectivement, comme le dit Alex,
00:46:17 jouer ce match comme si c'était le Real Madrid.
00:46:19 C'est un petit peu la contrepartie de tout ce qu'on a dit.
00:46:22 De toute la communication de Luis Henrique.
00:46:24 - Et pour remonter à ce que tu disais Nicolas,
00:46:26 c'est vrai que moi je suis très curieux
00:46:28 de voir quel milieu va choisir Luis Henrique mercredi.
00:46:31 Parce qu'effectivement, beaucoup de pressing,
00:46:33 beaucoup d'intensité, beaucoup de mouvements.
00:46:35 - Il y a un petit indice avec la conférence de presse,
00:46:36 peut-être demain, c'est Fabien Nouris qui sera en conférence de presse.
00:46:39 - Fabien Nouris, honnêtement...
00:46:43 - Moi je l'aime bien, mais c'est juste qu'il est très lent.
00:46:47 Il est très lent, il n'est pas très réactif.
00:46:50 Je suis curieux.
00:46:54 Parce qu'effectivement, on a eu aussi un indice
00:46:56 par rapport à la composition contre Brest.
00:46:58 Où c'était Fabien Nouris qui jouait,
00:47:00 avec, si je ne dis pas de conneries, Vitinha et Warren.
00:47:02 - C'est la seule interrogation.
00:47:04 C'est qui avec Vitinha et Henry ?
00:47:07 - La transition est toute trouvée,
00:47:09 puisque j'allais vous parler du once de départ
00:47:11 que vous choisiriez, en tout cas,
00:47:13 ou en tout cas la compo à laquelle vous vous attendez pour mercredi.
00:47:19 Parlons donc du milieu de terrain.
00:47:21 On a vu Asensio dans une position de troisième milieu de terrain,
00:47:25 effectivement, samedi face à Lille.
00:47:27 Fabien Nouris était titulaire aussi un peu plus bas.
00:47:29 Il était titulaire déjà contre Brest.
00:47:31 Alexandre, ça serait ton choix, Fabien Nouris ?
00:47:38 - Que tu mettrais Ugarté, Warren dans ton jeu ?
00:47:41 - Je pense que Ugarté est plus capable de sortir un très gros match
00:47:53 avec vraiment une importance et un impact de fou sur l'équipe que Fabien Nouris.
00:47:59 C'est-à-dire qu'en fait, un joueur ou l'autre,
00:48:05 s'ils sont médiocres, s'ils sont à peu près au même niveau,
00:48:07 c'est-à-dire qu'ils ne sont pas bons, ils ratent des trucs,
00:48:09 mais à leur meilleur niveau,
00:48:12 - Il y a un gap.
00:48:13 - À leur meilleur niveau, Ugarté est tellement plus important,
00:48:16 tellement plus important, tellement plus crucial dans le pressing,
00:48:19 dans la récupération, dans l'intensité, dans la verticalité, etc.
00:48:22 Pour moi, c'est assez incomparable.
00:48:24 Vitinha et Warren, pour moi, ça ne bouge pas trop,
00:48:28 à priori, à moins qu'il ait adoré Asensio dans le rôle de relayer gauche,
00:48:34 ce que je peux comprendre.
00:48:35 - Lui, il a été bon, mais il n'a pas...
00:48:36 - Oui, voilà.
00:48:37 Asensio, c'est un joueur qui lui correspond beaucoup à Luis Henrique,
00:48:41 donc il pourrait avoir envie de tenter ce truc-là.
00:48:44 Moi, j'ai quand même un petit...
00:48:46 Même si c'est vrai que ces dernières semaines, on ne le voit pas beaucoup,
00:48:48 qu'il est un peu moins bien depuis quelques mois,
00:48:50 Ugarté, je pense que s'il se met une petite pile,
00:48:53 il peut vraiment être décisif.
00:48:54 - S'il fait le même match contre Lille,
00:48:56 alors ce ne sera pas forcément le meilleur dans son remplacement,
00:48:58 mais il était excellent contre Lille.
00:48:59 - Oui, on l'a retrouvé un petit peu contre Lille.
00:49:01 Ça faisait vraiment longtemps que je ne l'avais pas vu comme ça.
00:49:03 Fabien Nruiz, il sort à l'heure de jeu contre Lille, non ?
00:49:06 - 70e, je crois.
00:49:08 - Il sort à l'heure de jeu, il est à la conférence de presse J-1.
00:49:11 Il y a quand même quelques petits signes.
00:49:13 - Ça sent la popularisation.
00:49:15 - Je pense que les bases, qu'ils ne vont pas avoir beaucoup le ballon,
00:49:17 à priori, ils vont certes presser.
00:49:20 Je ne pense pas qu'ils aient beaucoup le ballon,
00:49:22 mercredi soir en tout cas, au parc.
00:49:23 Fabien Nruiz peut être utile avec son jeu de passe quand même.
00:49:27 Alors certes, je suis d'accord, il est long.
00:49:30 Ça, c'est compliqué.
00:49:33 Mais voilà, un milieu Ruiz, Vitigna, Warren, Warren, c'est...
00:49:39 - Donc pas de Lugarte pour toi ?
00:49:41 - En fait, c'est la seule question, c'est le seul point de dérogation.
00:49:44 Je pense, c'est Lugarte ou Ruiz.
00:49:47 Je pense que Fabien Nruiz, ça se tente, au parc en tout cas.
00:49:51 - Moi, je dirais plutôt sur du Lugarte, Warren et Vitigna.
00:49:58 Mais je ne suis pas Louis Sénéry.
00:50:00 Ça ne nous a pas échappé, sinon je n'y serais pas là.
00:50:03 - Si seulement !
00:50:04 - Autre question sur la compo, c'est hors défense.
00:50:07 Lucas Hernandez, qu'on a vu de retour samedi, retour de suspension contre Lille.
00:50:12 Plutôt latéral gauche, plutôt défenseur central, selon toi ?
00:50:17 - Oui, plutôt latéral, parce qu'en fait, il a joué central contre Lille samedi,
00:50:22 ce qui était une belle surprise, assez rafraîchissant.
00:50:26 - C'était Beraldo.
00:50:28 - Mais voilà, Beraldo est déjà assez juste pour les matchs de Ligue 1.
00:50:33 Là, le lancer en Ligue des Champions, j'y crois très moyennement.
00:50:39 - C'est l'envoyé au feu, quand même.
00:50:40 - Qui rentre en jeu en cours de match, avec grand plaisir,
00:50:43 parce qu'il faut qu'il accumule des minutes dans cette compétition,
00:50:46 s'il veut un peu se renforcer.
00:50:48 Moi, là, honnêtement, il faut y aller avec sa valeur sûre.
00:50:51 Et Hernandez à gauche, c'est une valeur sûre.
00:50:53 Sachant que tu vas faire Marquinhos et Danilo dans l'axe, ça va être très bien.
00:51:00 Et Hakimi à droite, bon, ça, il n'y a pas de doute.
00:51:03 - C'est la seule inserstitude en défense, avec le minuterrain devant.
00:51:07 On s'attend quand même à voir du Barcola, Bappé, Dembélé.
00:51:10 Ça ne devrait pas bouger.
00:51:12 Je ne sais pas ce que tu en penses.
00:51:14 - Oui, non, non, encore une fois, effectivement, la seule interrogation, je pense, c'est au milieu.
00:51:17 Pour accompagner, je pense, Vitigna et Zahir Emry.
00:51:22 Derrière, oui, ça me semble obligatoire de mettre Lucas à gauche.
00:51:29 Oui, je ne vois pas comment on pourrait renvoyer Berraldo comme ça.
00:51:34 - On verra ça de toute façon dans 48 heures.
00:51:37 Un peu plus de 48 heures, 8e de finale de Ligue des Champions, PSG-Real Sociedad,
00:51:40 qui sera évidemment à vivre sur France Bleu Paris.
00:51:43 Émission spéciale d'ailleurs à partir de 20 heures en plus,
00:51:46 comme c'est un soir de Saint-Valentin.
00:51:48 On sera même avec un couple en studio de supporters du PSG.
00:51:51 Pour aller l'utile à l'agréable, on va dire.
00:51:54 Donc, match qui se dispute au Parc des Princes.
00:51:57 Tiens, c'est le lieu de toutes les crispations en ce moment,
00:52:00 au niveau de la direction du PSG et de la Mairie de Paris.
00:52:02 Ça s'est sérieusement accéléré en fin de semaine dernière.
00:52:05 On va recontactualiser un peu, parce que c'est parti vraiment dans tous les sens.
00:52:08 On a d'abord la déclaration de Nasser Al-Khalaifi jeudi au congrès annuel de l'UEFA Paris,
00:52:13 qui dit, si on résume, que c'est fini maintenant, on veut bouger du parc,
00:52:18 on a marre de se faire balader par la Mairie de Paris.
00:52:20 Si je résume, c'est ça.
00:52:21 Là-dessus, on a des réactions politiques un peu partout.
00:52:24 Et puis, vendredi, la présidente de la région, Île-de-France, Valérie Pécresse,
00:52:27 qui dit dans Le Parisien qu'elle est prête à aider le club
00:52:29 pour construire un nouveau stade dans la région.
00:52:32 Le collectif Ultra Paris, lui, ne veut pas voir le PSG quitter le parc,
00:52:35 déploie des banderoles, insulte aussi Annie Hidalgo samedi soir.
00:52:40 Dimanche, la Mairie de Paris appelle à reprendre le dialogue.
00:52:43 Et enfin donc, si vous nous suivez toujours, le dernier épisode en date,
00:52:47 c'est une info France Bleu Paris d'ailleurs, c'est Valérie Pécresse
00:52:50 qui commence elle-même à démarcher tout le monde.
00:52:53 Ça, c'était hier soir, la présidente de la région qui met les mains dans le cambou,
00:52:56 elle a envoyé un message dans un groupe WhatsApp aux maires des villes franciliennes
00:53:00 de plus de 10 000 habitants, en détaillant un petit peu les contours du projet,
00:53:05 en disant "ceux qui sont chauds, vous m'envoyez un SMS".
00:53:10 Ça fait beaucoup, en 3-4 jours, cette histoire du serpent de mer presque,
00:53:15 pour reprendre là aussi un poncif du Parc des Princes.
00:53:18 Ça vous semble crédible, cette histoire de départ, ou c'est juste un coup de pression ?
00:53:24 - Moi, ça me semble très crédible. - Pourquoi ?
00:53:27 - Parce que le PSG, QSI et son nouveau partenaire Arctos
00:53:36 sont inflexibles sur le fait de posséder leur stade.
00:53:40 Mais pas que le stade, ils veulent posséder le terrain, en gros, pour faire de l'immobilier.
00:53:46 Parce que les revenus billetteries du PSG, grâce à Dieu, c'est assez honnête,
00:53:53 ils touchent beaucoup d'argent avec ça.
00:53:56 Ce qui est important quand tu possèdes ton stade, c'est aussi tout ce qu'il y a autour,
00:54:00 tout ce que tu peux exploiter autour, tout ce que tu peux faire autour.
00:54:03 Là-dessus, ils sont inflexibles, c'est-à-dire que ça fait partie du développement d'un grand club,
00:54:08 comme ont pu le faire tous les grands clubs avant le PSG.
00:54:12 Si aujourd'hui, le Parc des Princes continue à être porte fermée définitivement,
00:54:20 j'ai beaucoup de mal à voir les Qataris attendre encore 10 ans que ça s'ouvre peut-être.
00:54:27 - Mais l'Amérique, la porte n'est pas fermée, on va reprendre les négociations.
00:54:33 - Ce qui est assez agaçant dans ce dossier,
00:54:36 c'est que tout le monde dit en permanence tout et son contraire.
00:54:39 On sent qu'au sein même de la mairie de Paris, du conseil de Paris,
00:54:42 il y en a qui sont visiblement très favorables à ce que le PSG reste au Parc des Princes,
00:54:45 quitte à faire des concessions.
00:54:47 Et eux sont "oui, non, il ne faut surtout pas tirer la sonnette d'alarme,
00:54:51 nous on veut qu'il reste".
00:54:53 Et puis il y a ceux qui sont vraiment pour que le PSG aille se faire voir chez les Grecs.
00:54:57 Et que du coup, ils sont là "non mais c'est bon, on ne leur vendra pas le Parc des Princes, fini".
00:55:02 Et en fait, tout le monde parle, et c'est ça, tous les trois mois, ça reflète de terre.
00:55:08 On en parle pendant six jours sans y continuer, et puis après, ça retourne...
00:55:12 C'est très agaçant, tout le monde parle.
00:55:15 - Tout le monde parle par médias interposés, c'est ce qui est agaçant,
00:55:18 c'est ce qui dit "je parle une bonne fois pour toutes".
00:55:20 - Oui, c'est insupportable.
00:55:22 - Et c'est d'ailleurs ce qu'on lit dans les échanges WhatsApp,
00:55:27 sur le fameux groupe WhatsApp avec les maires.
00:55:30 On a vraiment Valérie Pécresse qui envoie ce message,
00:55:34 et Emmanuel Grégoire, le premier adjoint, qui répond en disant
00:55:37 "Vous vous rendez compte, Valérie Pécresse, pourquoi vous tirez dans le dos,
00:55:42 pourquoi on se parle par médias interposés ?"
00:55:46 C'est assez lunaire encore comme...
00:55:48 - C'est un peu fatigant, parce qu'effectivement, comme le dit Alex, c'est le feuilleton.
00:55:52 Il y a un moment, ça n'avance pas non plus,
00:55:55 ça génère ce qu'on a vu au Parc des Princes ce week-end face à Lille,
00:56:00 c'était pas non plus super, les insultes, etc.
00:56:05 En tribune, ça crée de la crispation, là où franchement,
00:56:10 ce sont des dossiers qui devraient avancer sérieusement.
00:56:12 Alors ce qui est sûr, c'est qu'effectivement, le président du Paris Saint-Germain,
00:56:15 je pense qu'il est effectivement, lui, crédible.
00:56:17 - Ah oui, il a l'air motivé.
00:56:19 - Après, est-ce que la porte est complètement fermée ?
00:56:22 Parce qu'on a l'impression quand même que les négociations ne sont pas allées au bout.
00:56:25 Alors effectivement, lui, il est sur sa position, le PSG sur sa position,
00:56:29 la vente est rien que la vente.
00:56:32 Sauf qu'on a l'impression qu'ils ne se parlent pas.
00:56:36 Donc il y a un moment, si c'est une petite phrase,
00:56:39 qui est celle de Nasser, "oui c'est fini",
00:56:42 qui répond à la petite phrase d'Hidalgo, qui dit "on vendra jamais",
00:56:45 c'est quand même un peu limité, je trouve, comme débat.
00:56:48 - Ça fait un an et demi que ça dure.
00:56:50 - C'est-à-dire que depuis, avant la Coupe du Monde de Qatar,
00:56:52 où il y a eu cette espèce de rupture totale des discussions,
00:56:56 parce que Hidalgo avait annoncé que la ville de Paris boycottait la Coupe du Monde,
00:57:02 à partir de ce moment-là, ils ont arrêté de se parler directement,
00:57:05 c'est le moment où ils se sont séparés,
00:57:07 et depuis ce jour-là, ils n'arrêtent pas de s'envoyer des nions par médias interposés.
00:57:13 C'est quand même fabuleux.
00:57:15 - Oui, je trouve que ce n'est pas à la hauteur de l'enjeu,
00:57:19 cette question-là, je pense qu'il y a un vrai problème entre eux, déjà,
00:57:22 qui dépasse ce dossier.
00:57:25 - Mais tous disent "on veut que le PSG reste au parc",
00:57:28 même Valérie Pécresse dit "je veux que le PSG reste au parc",
00:57:30 mais bon, on étudie toutes les possibilités.
00:57:32 C'est un dialogue de sourds.
00:57:34 - Oui, dans un monde idéal, le PSG reste au parc,
00:57:36 parce que c'est le parc.
00:57:38 Maintenant, la question que je me pose très sincèrement,
00:57:42 c'est est-ce que c'est le monde idéal des propriétaires du Parc Saint-Germain, aujourd'hui ?
00:57:46 Est-ce qu'eux ont intérêt à rester au Parc des Princes ?
00:57:50 Est-ce qu'ils n'ont pas intérêt à trouver un terrain qui n'est pas trop loin de Paris,
00:57:54 où ils peuvent construire leur truc,
00:57:56 dans un stade qui soit beaucoup plus moderne,
00:57:58 beaucoup plus grand, beaucoup plus beau,
00:58:00 avec autour des trucs qu'ils puissent construire,
00:58:02 je ne sais pas, un parc d'attraction PSG, je n'en sais rien.
00:58:04 En fait, la réflexion que je me fais, c'est que la fierté a ses limites.
00:58:11 C'est-à-dire qu'un an et demi sans se parler,
00:58:13 parce qu'on a un petit désaccord,
00:58:15 à un moment donné, c'est bon, mettez-vous autour d'une table et parlez.
00:58:17 Pourquoi toujours ce refus de reprendre le dialogue ?
00:58:21 Est-ce que ça peut, franchement là je suis dans la supposition la plus totale,
00:58:24 mais ça peut être aussi une manière de faire mieux passer la pilule d'un départ,
00:58:27 en disant non mais, les discussions sont impossibles,
00:58:29 parce qu'il y a eu aussi beaucoup ces éléments de langage-là de Nasser Al-Khaifi,
00:58:34 ils veulent nous chasser du Parc des Princes,
00:58:36 c'est de leur faute si on part, on n'a pas le choix,
00:58:39 ils nous mettent le couteau sous la gorge, etc.
00:58:42 Moi j'ai quand même l'impression que ça les arrange un petit peu de partir,
00:58:47 qu'ils trouveront mieux leur compte dans un autre stade,
00:58:50 et que ça va mieux faire passer la pilule si le storytelling c'est la faute de la ville de Paris.
00:58:55 Sans défendre la ville de Paris, parce que franchement,
00:58:57 il n'y en a pas un qui rattrape l'autre.
00:59:00 - Mais tu l'as dit, l'enjeu aujourd'hui c'est le storytelling.
00:59:03 - Oui, clairement.
00:59:04 - Et d'ailleurs ce qui est intéressant c'est de voir le mouvement d'humeur des supporters,
00:59:08 des ultras, mais pas que, parce qu'on a vu des supporters en sortant du parc.
00:59:13 - Ça tombe bien Nicolas, une nouvelle pas décidée, on va les entendre tout de suite.
00:59:17 - Décidément, les yeux d'enfants.
00:59:18 - On va les entendre ces supporters, qu'est-ce qu'ils pensent d'un broglio,
00:59:24 de ce départ ou non du PSG, du Parc des Princes,
00:59:27 est-ce qu'ils veulent voir le PSG ou pas rester au parc ? Ecoutez leur réponse.
00:59:31 - Le parc avant tout, le Parc des Princes ça a quand même une saveur,
00:59:34 le parc, historiquement, ça ferait très bizarre on va dire d'aller ailleurs.
00:59:39 - En fait je ne me vois pas aller autre part que le Parc des Princes.
00:59:42 Quand on pense au PSG, on pense directement au stade, c'est un barillon unique.
00:59:45 - Paris c'est le Parc des Princes, mais bon si politiquement ça passe pas,
00:59:49 les arrangements se font pas, ils vont pas attendre 1000 ans qu'il y ait une décision qui soit prise.
00:59:54 - Non Nicolas, donc ces supporters effectivement, eux aussi partagés mine de rien.
00:59:58 - Oui alors je pense que...
01:00:00 - Mais ils sont très attachés au parc.
01:00:01 - Oui alors ce qui est... Comment à tous les supporters du PSG,
01:00:05 c'est une préférence pour rester au Parc des Princes, ça on peut bien le comprendre, évidemment.
01:00:09 Ce qui est intéressant aussi c'est de voir que finalement,
01:00:12 alors c'était surtout du côté des ultra-facialistes,
01:00:15 la responsable désignée du départ c'est Anidal Go, quoi.
01:00:19 C'est pas Nasser El-Refi alors que c'est lui qui...
01:00:22 - Exactement.
01:00:23 - C'est lui qui quelque part souhaite partir, aujourd'hui.
01:00:27 Donc effectivement tout est plus compliqué que ça,
01:00:30 mais je me posais la question moi,
01:00:33 si ce débat-là avait eu lieu il y a quoi, il y a une petite dizaine d'années...
01:00:39 - Avec un autre maire, tu veux dire ?
01:00:41 - Non, non, plutôt... Non, non, par rapport à Nasser.
01:00:44 Je suis pas sûr... Enfin, il y a quand même un lien de confiance
01:00:48 entre les supporters du PSG et aujourd'hui la direction parisienne
01:00:52 qui s'illustre par ce soutien-là, quoi.
01:00:55 Parce que celle qu'on prend pour son grade c'est Anidal Go, quoi.
01:00:57 - Oui, c'est presque à sens unique, hein, même du côté des supporters.
01:00:59 - Oui, c'est complètement à sens unique, quoi.
01:01:01 Ça pourrait être plus mesuré que ça, je veux dire, il pourrait y avoir des critiques,
01:01:04 "Mais pourquoi le Qatar veut faire de plus en plus d'argent, le PSG c'est pas ça..."
01:01:09 Ça on l'entend pas.
01:01:10 - En fait ce qui est marrant avec ce que tu dis,
01:01:13 c'est que dès que les supporters ont des revendications qui touchent aux sportifs,
01:01:17 par exemple l'équipe joue mal, on se fait éliminer en Ligue des Champions tous les ans,
01:01:21 on est nuls, la direction en prend pour son grade.
01:01:25 Dès que ça touche à quelque chose qui est extra-sportif,
01:01:29 tout de suite c'est la tierce partie qui est impliquée qui en fait en prend pour son grade.
01:01:34 C'est toujours ça.
01:01:35 - Alors que l'argument finalement d'Anidal Go de dire "le Parc des Princes c'est le patrimoine des Parisiens",
01:01:41 c'est ce qu'on entend dans la bouche des supporters quand même aussi.
01:01:45 On vient de l'entendre, historiquement c'est chez nous,
01:01:47 et ça c'est vrai qu'on l'entend mais pas du tout.
01:01:49 - Oui mais du coup en fait, là où moi je place la différence dans cet argumentaire là,
01:01:56 c'est que l'argument de la ville de Paris pour dire "on veut garder le Parc des Princes"
01:02:00 c'est que la ville de Paris dit "le Parc appartient aux Parisiens".
01:02:05 Les supporters, ils ont plus ce côté "le Parc des Princes appartient aux supporters du Paris Saint-Germain".
01:02:11 Les supporters du Paris Saint-Germain, que le Parc des Princes appartienne à la mairie de Paris ou au PSG,
01:02:15 a priori, eux ils ont toujours leur truc.
01:02:19 C'est-à-dire que ça reste leur stade.
01:02:21 Ça reste le stade qu'ils ont pour exprimer leur truc.
01:02:23 Pour le coup c'est pas tout à fait la même logique,
01:02:29 c'est pas tout à fait la même argumentation.
01:02:32 Mais j'avais fini ce que je voulais dire en fait.
01:02:35 Pardon, j'ai fini sur un "o", j'aurais pas dû.
01:02:39 - Pas grave du tout.
01:02:40 Il faut s'attendre à quoi maintenant ?
01:02:42 Vous continuez, vous pensez dans ces pérégrinations entre la mairie, la région qui s'y met, le club ?
01:02:49 - Là c'est parti, j'ai peur qu'on s'en sorte pas.
01:02:54 - Là on est parti pour des années, même si ça part ailleurs.
01:02:58 - C'est quoi, c'est 10 ans, c'est ça ?
01:03:00 - Un minimum, je pense, oui.
01:03:02 - Quand on voit le stade de Lyon, c'est un peu long.
01:03:04 - Lyon, les recours, tout ça, ça va être une dizaine d'années, je crois, une quinzaine d'années.
01:03:07 Une bonne dizaine d'années en tout cas.
01:03:09 - Parce qu'en plus si le terrain se fait sur...
01:03:11 - Trouver le terrain, les recours des riverains...
01:03:13 - Voilà, c'est ça.
01:03:14 - Ça va être très très long.
01:03:16 - Et ce que disait... Non, je t'en prie.
01:03:18 - Non, pardon, non, non, c'est...
01:03:19 À partir du moment où effectivement le terrain est acheté, où c'est parti, là, bon bah voilà.
01:03:25 - C'est 4 ans.
01:03:26 - Oui, c'est ça.
01:03:27 Le dossier il sera clos, mais c'est là maintenant qu'il faut qu'il se parle et effectivement
01:03:35 arrêter de balancer des petites phrases, d'en faire un dossier politique,
01:03:40 si évidemment on n'est pas dupes, on s'en éteint.
01:03:42 Il y a les élections de la mairie de Paris qui approchent,
01:03:44 qui vont arriver assez rapidement malgré tout.
01:03:48 - En 3 ans, oui.
01:03:49 - Donc voilà, il faut, si effectivement de chaque côté les positions sont inflexibles,
01:03:55 mais quand même on sait jamais, on peut quand même se parler,
01:03:57 il faut vraiment qu'il se parle et arrêter que ce soit par médias interposés,
01:04:00 arrêter le feuilleton parce que là franchement ça va être formidable.
01:04:03 - Qu'ils se mettent tous autour de la table.
01:04:04 Ce que disait aussi Bruno Salomon, c'était vendredi matin, je crois,
01:04:07 dans la matinale de France joue Paris justement.
01:04:09 Il disait aussi qu'il manquait quelqu'un dans l'organigramme du club
01:04:12 pour faire le lien justement entre le club, entre le PSG et la mairie de Paris.
01:04:17 - C'est Jean-Claude Blanc à l'époque.
01:04:18 - Le rôle de Jean-Claude Blanc qui est parti à Nice maintenant.
01:04:20 C'est lui qui a fait sortir de terre le fameux centre.
01:04:22 - Bon après je pense pas qu'il manque d'employés au PSG qui puissent parler.
01:04:30 Parler en fait, déjà je pense que tu prends n'importe quelle personne
01:04:33 qui impose ta responsabilité au Paris Saint-Germain,
01:04:36 même s'il soit dédié à l'organisme.
01:04:37 - Même si il ou elle n'a pas la prestance de Jean-Claude Blanc
01:04:40 qui est toujours, il est encore vivant,
01:04:43 mais qui est une personne formidable,
01:04:47 bon je crois que c'est que des grandes personnes,
01:04:53 des belles personnes, des majors vaccinés au PSG à la mairie de Paris.
01:04:56 Je crois qu'on peut tous être raisonnables.
01:04:58 - On les appelle à prendre leur responsabilité.
01:05:01 - S'il vous plaît, oui, s'il vous plaît.
01:05:03 Un peu de...
01:05:04 - Allez, l'appel en tout cas est lancé.
01:05:07 C'est l'heure de se dire au revoir.
01:05:08 Et je remercie Alexandre Aflalo, qui est parisien.
01:05:16 - Merci à toi.
01:05:17 - Merci beaucoup également à Nicolas Peyronnier,
01:05:19 de la direction des Sports de Radio France.
01:05:20 C'était parfait pour une première.
01:05:22 - Bah je sais pas.
01:05:23 - On fera le "j'aime, j'aime pas" après.
01:05:25 Et vous retrouvez bien sûr Bruno Salomon pour le prochain épisode,
01:05:30 lundi prochain de 100% PSG La Tribune.
01:05:33 Merci de nous avoir écoutés.
01:05:34 Ciao.
01:05:35 - Merci à vous.
01:05:36 - Merci à vous.
01:05:37 - Ciao.
01:05:38 Merci à tous !
01:05:40 Merci à tous !

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