100% PSG, la tribune - Ep. 34 : après Liverpool (0-1), Gianluigi Donnarumma, la boulette de trop ?

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Le PSG s’est fait braquer à domicile par Liverpool. Défaite incompréhensible (0-1) en huitième de finale de Ligue des champions, le PSG n’est pas éliminé mais va devoir faire l’exploit à Anfield Road mardi prochain.

Composition d’équipe : Bruno Salomon est accompagné dans ce 34e épisode de 100% PSG, la tribune par Pia Clemens et Julien Froment de RadioFrance ainsi que Marc Mechenoua et Alex Aflalo (journalistes indépendants)

Programme du jour

00:00 - Edito
02:54 - Compo d'équipe
05:45 - J'aime, j'aime pas de ce match de Liverpool
40:58 - Donnarumma a-t-il fait la boulette de trop ?
59:50 - Paris peut-il vraiment croire à une qualification mardi prochain ?

Catégorie

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Sport

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00:00:00Bonjour, c'est Bruno Salomon, bienvenue dans 100% PSG La Tribune, le podcast de Ici Paris

00:00:06Île-de-France, épisode 34 aujourd'hui et laissez-moi vous raconter l'histoire d'un

00:00:12tweet, un tout petit tweet, celui que j'ai posté hier sur X, donc il y a douze heures

00:00:16juste après le match Liverpool-Paris Saint-Germain, juste après cette défaite rageante face

00:00:21à Liverpool dans un match qui encore ce matin fait mal à la voix, à la tête, à tout

00:00:26ce que vous voulez et j'ai donc écrit Liverpool, meilleure équipe d'Europe qui joue la montre

00:00:30dès la première minute de jeu et qui refuse de jouer, slot s'est renié par, pas Henrique,

00:00:35pardon, le PSG va se qualifier du côté d'Anfield mardi et là, depuis douze heures

00:00:41de l'amour, de l'amitié, de la bienveillance, le monde du foot bien évidemment, j'ai bien

00:00:45sûr les supporters du Paris Saint-Germain qui veulent y croire dans un sens, il y en

00:00:48a d'autres aussi des supporters du PSG qui me disent non Bruno, c'est foutu, laisse

00:00:51tomber, pas la peine d'aller à Anfield, on va se faire massacrer, c'est terminé,

00:00:55notre chance est passée, il y a bien sûr la fashionista de Liverpool qui m'est tombé

00:01:00dessus pour me dire toutes les amitiés, tout ce qui allait m'arriver du côté d'Anfield

00:01:06mardi et puis il y a le FC Procuration, ces jeunes gens du sud de la France qui n'ont

00:01:13pas vu un match de Ligue des Champions correct depuis un siècle et qui viennent te faire

00:01:17des leçons et qui viennent te dire que t'es un grosse marre, etc.

00:01:21Les gars, vous me fatiguez et surtout pour vous, c'est le 16 mars, la petite leçon

00:01:26de football, on voit le truc après, d'accord ? Pour l'instant, vous laissez les grandes

00:01:29personnes se faire un petit débrief, oui on a les boules, oui on est passé à côté

00:01:33d'un grand événement pour le Paris Saint-Germain, mais nous, on a au moins un match de Ligue

00:01:37des Champions à débriefer, sur ce, c'est parti !

00:01:51Ça commence au sommaire de cette tribune PSG-Paris qui mange Liverpool et qui se fait

00:01:55braquer 1-0 à la 87ème minute de jeu terrible, mais Paris dit victoire pour ce PSG qui a

00:02:02encore son destin en main pour ce 8ème de finale de Ligue des Champions.

00:02:06Dans cet épisode, nous allons bien évidemment dérouler le j'aime-j'aime pas de ce match

00:02:11face à Liverpool, on se demandera ensuite si Donnarumma a fait la boulette de trop,

00:02:17c'est peut-être bien la belle et dernière, on verra cela dans quelques instants, même

00:02:21s'il faut finir bien évidemment la saison avec le portier italien.

00:02:24On se posera aussi une autre question philosophique, attention vous avez 4 heures, enfin non, on

00:02:28aura 1h10, pourquoi cette défaite est belle ? Oui, 4 heures, c'est à peu près ce qu'il

00:02:33va nous falloir pour essayer de la digérer, enfin, Paris peut-il vraiment croire à une

00:02:37qualification mardi prochain ? Là aussi, intéressant comme débat, réponse dans moins

00:02:42d'une heure dans tout cela, tribune 100% PSG, c'est parti !

00:02:47100% PSG, la tribune

00:02:54Qui compose l'équipe du jour ? Ils se sont dit quitte à se faire une thérapie, ça

00:02:58va pas me coûter 60 balles, je vais venir la passer et faire une petite tribune tranquille

00:03:02pour avoir, savoir un petit peu et se dire les choses entre nous et passer un petit moment

00:03:07histoire de souffler, se faire des exercices de yoga ensemble.

00:03:12Marc Méchénois et Alexandre Aflalo, tic et tac, qui sont avec nous, journalistes indépendants,

00:03:19bonjour messieurs, ça commence à venir, ça commence à rentrer, ça se cale, peu

00:03:24à peu pour le petit bonjour collectif, bienvenue les gars, Pierre Clément, vous l'avez déjà

00:03:28entendu dans les titres, elle n'a pas pu s'empêcher d'aller parler, Tata Relou est avec nous,

00:03:33comment ça va ? Salut les jeunes ! Comment ça va Pierre, salut, moi j'ai le son comme

00:03:37toi, ça m'a fait du bien, c'est comme ça, avec nous Pia qui a animé hier soir la soirée

00:03:46Ligue des champions, qui a vibré la 21ème minute de jeu, on s'est vu avec un but, et

00:03:50puis après derrière ce but à la 87ème de Harvey Elliott, un bon nom d'anglais pour

00:03:56aller nous la coller au fond, côté gauche, la petite filée gauche, ça fait mal à la

00:04:00tête bien évidemment, je vois encore ce ballon partir, il était mollasson en plus, ce ballon

00:04:05tout comme la main de notre gardien de but, en tout cas il y en a un dernier qui est passé

00:04:10qui m'a dit, je te le dis comme ça, je passerai une tête, je vais venir, et il est venu avec

00:04:13son bonnet, mon kiki à bonnet, c'est pour ceux qui regardent à la télé, c'est mon

00:04:17Julien Froment, comment ça va ? Il fait froid à la tête, c'est ça, je te rassure, ça manque de sommeil,

00:04:21après oui je vais me prendre des tweets, pour celles et ceux qui veulent tweeter, écrire

00:04:26quoi, je vous embrasse, voilà, très bien, j'aime comme ça, mais il est bon, il est

00:04:30très très bon. Les amis, on a vécu un huitième de finale de folie, on s'attendait à une

00:04:35grande affiche, elle a été grande, en tout cas du côté du Paris Saint-Germain, j'ai

00:04:39vraiment l'impression que ce match a été de très très haut niveau, c'est moi le

00:04:43ressenti, on va voir cela avec vous bien évidemment, défaite, un but à zéro, oui, on est dans

00:04:48la partie un peu somme, voilà, d'avoir un petit peu les boules pour cette rencontre

00:04:52parce que très franchement, au vu de ce qui a été proposé, on va revenir bien évidemment

00:04:57sur les stats, les 27 à 2, les 10 tires cadrées à 1, etc., etc., qui vous mettent,

00:05:04voilà, on est rentrés, c'était Matrix en fait, c'était trop beau, voilà, c'est

00:05:08ça, 9 arrêts à zéro, etc., merci, voilà, et bim, on y retourne, on y retourne, le débat

00:05:14sur Donnarumma c'est dans quelques instants, bien évidemment, je salue toutes celles et

00:05:17ceux qui nous écoutent en podcast audio, et ceux aussi qui nous regardent en podcast

00:05:21vidéo sur Youtube, salut à vous, et on va donc partir, les amis, sur cette rencontre

00:05:28avec bien évidemment notre fameux j'aime, j'aime pas, et on va attaquer avec Marc

00:05:34Méchainoua, Marc, avec toi, ton j'aime, s'il te plaît.

00:05:38Je peux changer ou ? Non, ah non, ça va, si, si, je vais changer,

00:05:41j'y arrêterai.

00:05:42Non mais ce n'est pas possible, alors juste pour vous expliquer, pour ceux qui écoutent

00:05:45l'émission, on s'organise, on s'envoie des messages, déjà, tout le monde était

00:05:49un peu fatigué, donc déjà, pour trouver les j'aime, j'aime pas, voilà, pour les

00:05:51mettre dans l'ordre, et il y en a un qui me dit, attends, je vais le changer encore,

00:05:55et là, tu reprends le rôle.

00:05:56Ça fait huit fois qu'il change, tu permets tout seul.

00:05:57En fait, parce que je trouve que la prestation d'ensemble, elle ne mérite pas qu'on souligne

00:06:03un joueur en particulier, mais globalement, en y repensant, je trouve que, voilà, mon

00:06:07j'aime, c'est que j'aime bien aussi que cette défaite, je trouve que c'est une vraie base

00:06:12de travail pour envisager une progression, et la saison prochaine, je pense que tu as

00:06:16vraiment vu hier, là où tu, ces petits détails, ces micro-détails, ces joueurs

00:06:21qui vont, voilà, ces petits secteurs où tu vas pouvoir t'améliorer l'année prochaine,

00:06:26pas simplement en travaillant, mais dans ton recrutement, j'entends, et je pense qu'on

00:06:29va revenir sur un point majeur dans la suite de l'émission, mais au milieu de terrain,

00:06:37peut-être, est-ce que, il y a eu des moments, par exemple, je reviendrai sur le milieu de

00:06:41terrain ou ailleurs, mais il y a eu des moments où j'ai vu des gestes, pas de frustration,

00:06:46j'ai écouté Claude Dessin, je passe bonjour à Yacine et à Romain, Yacine a souligné

00:06:53à juste titre qu'il y a des moments où on voit des gestes de frustration, mais dans

00:06:57le jeu, c'est-à-dire des frappes forcées, des frappes plus puissantes plutôt que placées,

00:07:03et c'est le signe d'un manque d'expérience, d'un manque de self-control, je pense aussi

00:07:09dans les moments où ça compte, ce qu'a eu Liverpool, finalement, hier, en fait, et ce

00:07:14qui sépare ces deux équipes, et je pense que ce que j'ai bien aimé, c'est que dans

00:07:18la défaite, tu vois, en fait, la base de travail qu'il reste au PSG à accomplir pour

00:07:24passer encore un step, ça se trouve, en fait, la semaine prochaine, ils vont éclater Liverpool

00:07:28et puis on n'en reparlera pas, mais il y a des axes de progression, quand même, qui

00:07:31me semblent importants.

00:07:32C'est là aussi où on a envie de rebondir sur une telle défaite, et la question que

00:07:36je posais, on ne va pas se la faire en débat même, mais est-ce que c'est une belle défaite,

00:07:40parce qu'il se dit dans nos têtes aussi, finalement, c'est que ce groupe, il est au

00:07:44début.

00:07:45L'an dernier, c'était l'air 1, il fallait nettoyer les écuries, et là, en fait, on

00:07:49a la base de travail que veut depuis le départ, Louis Sénériqué, depuis le début de saison,

00:07:53et on se dit que cette équipe, elle est là pour 2, 3, 4 ans à travailler, et vu l'intensité

00:07:58et ce que tu es capable de mettre, c'est quand même beau.

00:08:00Oui, en fait, c'est une équipe qui nous oblige à un effort de projection mentale

00:08:04quand, en face de Ligue de Ligue des Champions…

00:08:06Ce qu'on ne sait pas faire au PSG.

00:08:07On a du mal, on apprend comme eux, comme les joueurs, comme un peu tout le monde, mais

00:08:13c'est vrai que dans la phase de Ligue de Ligue des Champions, quand il y a eu des matchs

00:08:15où il y avait beaucoup de tirs, on dominait et on n'arrivait pas à marquer, on avait

00:08:19une inefficacité offensive qui était quand même vraiment problématique et qui interrogeait

00:08:23vraiment.

00:08:24Louis Sénériqué répétait tout le temps en conférence de presse, en fait, arrêtez

00:08:28de ne parler que de l'inefficacité offensive, parce que moi, ce que j'ai vu, c'est un

00:08:31jeu de qualité.

00:08:32Et c'est vrai qu'on l'entendait, on le savait, mais c'est dur de se projeter.

00:08:36Ensuite, on est passé à l'étape supérieure, où tout à coup, on s'est mis à marquer

00:08:41comme des oufs, des 4 buts par match, 7 buts par match, un truc où on est devenu un peu

00:08:46saoul.

00:08:47Mais justement, il n'y a pas le côté Brésil dans ce PSG.

00:08:51Pourtant, on est l'équipe qui drive le plus, mais justement, on a un côté sans

00:08:54froid, organisation vraiment au cordeau et tout.

00:08:56Et là, en fait, on se retrouve un peu projeté en arrière, trois mois en arrière, et on

00:09:00se dit « Ah non, on se retrouve encore dans un match où il y a un super contenu, exceptionnel

00:09:05et où on ne met pas de buts.

00:09:06C'est un peu stressant.

00:09:07» Mais là encore, je pense qu'il faut qu'on fasse… C'est comme quand tu es sur Twitter,

00:09:10tu prends 10 compliments et un truc qui te dit « t'as de la moustache » ou « t'es

00:09:14toute ridée, vieille pomme ». Tu retiens le « t'es toute ridée, vieille pomme ».

00:09:17C'est obligé.

00:09:18C'est humain, c'est comme ça.

00:09:19Donc là, nous, on retient le but qu'on prend à la gâte.

00:09:22Le « t'as de la moustache », il m'a pris de courant, là, franchement.

00:09:27Non mais tu vois ce que je veux dire ? Là, forcément, on retient le but, on est assommé,

00:09:34on est dégoûté.

00:09:35Mais franchement, le contenu de ce match, il est vraiment exceptionnel.

00:09:40Je n'ai pas pu me le regarder.

00:09:41Hier soir, tu sais, il faut le savoir, quand on finit les matchs, il est minuit, une heure

00:09:46du matin, il y en a qui vont dans des bars et puis il y en a d'autres qui continuent

00:09:48à travailler, surtout les gens de radio.

00:09:49Je dis ça comme ça.

00:09:50Et ensuite, je m'en retourne vers eux.

00:09:52Et donc, jusqu'à trois heures du matin, t'es là… Donc, j'ai écouté des émissions

00:09:56débat, mais d'habitude, je me regarde le match à nouveau et là, je me suis dit « je

00:10:00ne vais pas y arriver parce que je connais la fin ». Et franchement, le scénario ne

00:10:03me va pas.

00:10:04Sinon, je suis d'accord avec toi sur le contenu.

00:10:06Alex, ton j'aime ou ton j'aime pas ? On attaque et on est parti.

00:10:09Je vais commencer par mon j'aime parce que je suis une personne assez positive.

00:10:13J'ai envie de retenir vraiment le meilleur.

00:10:16Non, j'ai envie quand même de tirer un petit chapeau à trois garçons en défense

00:10:21qui ont…

00:10:22T'inquiètes, c'est là la panthère.

00:10:25C'est Eliott.

00:10:26Arnaud Eliott.

00:10:27Donc, trois garçons en défense… Alors, je n'oublie pas Hrafa Kimi qui a fait aussi

00:10:32un bon match, mais je voulais vraiment souligner eux, leur pair défensif, c'est Marquinhos,

00:10:34donc Pacho et Nono Mendes.

00:10:36Et j'inclus vraiment Mendes parce que Marquinhos et Pacho, on en a l'habitude depuis le début

00:10:40de saison, c'est vraiment une charnière qui fonctionne, c'est une charnière qui

00:10:42est complémentaire.

00:10:43Même si Pacho, il peut avoir des petits moments d'errement, par moments, je trouve qu'ils

00:10:48se complètent assez bien les deux.

00:10:49Ils ont deux styles de jeu qui vont vraiment bien ensemble et c'est une charnière qui

00:10:52est dure à passer.

00:10:53Et franchement, hier, face à quand même un des trios offensifs, peut-être un des meilleurs

00:11:00de l'Europe, tu les as vus pas trembler et faire des interventions qu'il fallait

00:11:03et jamais trembler des genoux et ça, c'est quand même hyper rassurant pour des défenseurs.

00:11:08Ça me faisait penser, je pensais hier, je lisais, c'était l'interview de Mamadou Sakho,

00:11:11je crois que dans l'équipe avant le match contre Liverpool, qu'il disait « Pacho,

00:11:15on dirait qu'il a grandi dans 93, que c'est vraiment un mec de chez nous » et tout.

00:11:18J'ai vraiment eu ce truc-là hier.

00:11:19C'est-à-dire vraiment, j'avais l'impression que c'était vraiment le mec du coin qui

00:11:23défendait le PSG.

00:11:24Enfin bref, c'était un truc…

00:11:25Sauf que là, t'es en train de me parler d'un trio qui, au final, même s'il s'est

00:11:29donné un rouac à la main molle, à la 87ème, ils se sont quand même tous mis dedans, non ?

00:11:32J'y viens !

00:11:33Je voulais quand même parler aussi de Nuno Mendes, parce que effectivement, Nuno Mendes,

00:11:38il s'est endormi sur le but, il part avec 10 mètres d'avance sur Eliott et au final,

00:11:43il se retrouve avec 10 mètres de retard.

00:11:44Mais malgré tout, les 80 minutes qu'il fait contre Mohamed Salah, elles sont épatantes.

00:11:49Franchement, moi, dans ce duel-là, je pense qu'on était beaucoup à se dire, le jour

00:11:53où Nuno Mendes, il va croiser Salah, il va danser une zumba qu'on n'a jamais vue

00:11:56depuis très longtemps.

00:11:57Au final, on n'a pas vu Mohamed Salah et ça, franchement, des latéraux qui ont réussi

00:12:02à museler Mohamed Salah, il n'y en a pas 400 dans le monde.

00:12:04Donc voilà, je trouve que…

00:12:06Surtout dans ces proportions-là.

00:12:07C'est ça.

00:12:08Juste un dernier mot, malgré ce but où effectivement la défense est fautive, mais sur 4 secondes

00:12:14dans le match, il faut quand même retenir cette performance qui est majuscule de la

00:12:17part de la défense parisienne et si Liverpool est aussi bien muselé, c'est grâce à ces

00:12:20trois-là notamment.

00:12:21Juste, Julien Nuno Mendes, en fait, c'est ce que j'ai dit un soir à l'antenne,

00:12:25il sait défendre.

00:12:26Oui, jusqu'à la 87ème.

00:12:29C'est ça.

00:12:30En fait, quand il a vu le pédigré du petit qui est rentré à Arvéliottes, il s'est

00:12:33dit, lui, c'est bon, je vais le manger.

00:12:35Justement, c'est là où tu vois, dans les axes de progression et le côté…

00:12:40En fait, c'est du Nuno Mendes, il nous a fait un match à le Nuno Mendes, c'est-à-dire

00:12:44qu'il a été exceptionnel pendant 86 minutes et il y a toujours un moment donné un relâchement

00:12:49et là, le relâchement, ça finit par un but.

00:12:51Après, c'est le j'aime pas que je vais faire tout à l'heure, mais ça rejoint

00:12:54un petit peu à Alex.

00:12:55Sur le côté, en fait, ils ont tout gâché, en vrai de vrai, ils ont tout gâché parce

00:12:59que quand tu regardes le but encaissé, c'est Marquinhos qui se fait bouger par Darwin Nunez.

00:13:07Ensuite, t'as Jauneves qui arrive, qui tremble un peu des jambes, qui ne rentre pas vraiment

00:13:12dedans, ça laisse le temps à Darwin de décaler pour Nuno qui est, je ne sais pas, au pâquerette

00:13:17qui est un peu attentiste, Eliott prend la spie et puis après, Donnarumma va en reparler

00:13:22avec ses mains.

00:13:23T'oublies qu'il y a Pacho aussi, ils sont à 3 contre 1, donc en fait, Pacho ou Jauneves

00:13:31peut aussi couvrir le couloir de Nuno.

00:13:34C'est une succession d'erreurs individuelles de tout le secteur défensif quasiment.

00:13:39Il y a un autre truc, c'est que ça part dès le dégagement d'Alisson, il n'a pas encore

00:13:42dégagé, Marquinhos se replace, malheureusement.

00:13:45Et en se replaçant, il couvre Nunez, alors que Nunez il est à presque 1m50 hors jeu en fait.

00:13:50Et c'est dommage parce qu'en fait, il ne bouge pas, il n'y a pas d'action en fait.

00:13:54Nunez, les changements en tout cas de slot, l'entrée d'Eliott et l'entrée de Nunez,

00:14:00en plus, comme il pouvait faire hier soir ce qu'il voulait, c'est-à-dire mettre un coup

00:14:03de genou dans la tête de notre gardien de but, il n'y avait pas de problème, il n'y

00:14:06avait pas de jaune, il n'y avait rien, parce que ça aussi, on va y revenir.

00:14:09Et puis il y a un autre truc sur le but, forcément Marquis et tout, mais moi j'ai revu le but,

00:14:15c'est que Marquis ne perd pas son duel, enfin, il a un contre défavorable sur le duel parce

00:14:19que le ballon leur tombe chacun sur l'épaule entre les deux, et puis il y en a un qui est

00:14:25du bon côté de la course, l'autre pas, et là encore, c'est un petit détail mais il

00:14:30n'y a pas de chance non plus.

00:14:31C'est l'une des plus grosses prestations de Marquinhos depuis une éternité.

00:14:36Moi Marquinhos, en vrai, cette saison et même la saison dernière, je le trouve bien meilleur

00:14:43que...

00:14:44Il a eu des gros passages à la vie ces dernières saisons, là franchement, moi je reviens sur

00:14:47ce partenariat, on va dire, avec Pacho, mais c'est important aussi d'avoir un mec à côté

00:14:53de toi qui t'est parfaitement complémentaire, et là en fait, ces deux-là, ils se sont

00:14:56trouvés je crois, ils se sont trouvés, ils se complètent bien, et Marquinhos, il dégage

00:15:00effectivement cette forme de sérénité, moi franchement, sur un match comme ça, on les

00:15:04connaît, tu parlais de Twitter dans ton ouverture, les mecs, Marquinhos, caca culotte et compagnie

00:15:10Là, plus personne ne fait de blague, parce que Marquinhos maintenant, il assure, et l'année

00:15:14dernière pendant la campagne des champions, il a assuré, et voilà, Marquinhos, gros

00:15:18match de l'OUI.

00:15:19C'est juste beaucoup plus facile quand tes attaquants défendent aussi, je pense.

00:15:21Oui aussi, bien sûr, évidemment.

00:15:22Il a dit, ça leur change la vie, je pense.

00:15:24Evidemment, évidemment.

00:15:25Sauf qu'il y avait ça, puis il y avait de la géopolitique à faire toute la journée

00:15:27dans l'hôpital.

00:15:28Je pense qu'il s'est fait bouffer par ça.

00:15:32Et puis je pense aussi, il y a un truc tactique, c'est ce que demande Louis-Henriquet, là

00:15:36quand il monte et qu'il vient faire le pressing, où il vient un peu combler dans le couloir

00:15:40droit derrière Hakimi.

00:15:41En fait, l'anticipation, il avait donné une interview à la Sofut il y a quelques années

00:15:46dans laquelle il racontait qu'il était lessivé après les matchs, parce que la lecture du

00:15:48jeu, mentalement, ça lui demandait beaucoup d'efforts.

00:15:52Mais je pense qu'il kiffe, en fait.

00:15:54Et ce que lui demande Louis-Henriquet, de monter très haut et de participer au jeu,

00:15:59il kiffe.

00:16:00En tout cas, le Paris Saint-Germain, on le rappelle, qui est toujours en vie, bien évidemment,

00:16:03qui a dominé Liverpool, juste dans quelques instants, on réécoutera quand même l'un

00:16:09des consultants de CBS, qui est allé nous dire la phrase du siècle.

00:16:13Il y a deux, trois punchlines qui sont sorties après ce match du côté anglais qui font

00:16:17quand même bien mal à la tête.

00:16:19Pia, avec toi, un j'aime ou un j'aime pas ? On attaque par quoi ?

00:16:21Je vais attaquer par mon j'aime, qui est un peu classique, mais on va dire que quand

00:16:28tu prépares les j'aimes, j'aime pas avant une émission comme Tribune, moi souvent je

00:16:32prends la feuille de match, je regarde les joueurs qu'il y a, je me dis bon, qui me

00:16:34saute aux yeux, de qui j'ai envie de parler ? Et là, je regarde la feuille de match que

00:16:38j'ai devant les yeux, qui est bien gribouillée, et en fait, j'ai envie de parler de tout

00:16:42le monde.

00:16:43Personnellement, ça m'est très rarement arrivé de sentir une telle homogénéité

00:16:49dans la prestation de l'équipe.

00:16:50Généralement, il y en a toujours un ou deux qui sont quand même moins bien, voire six

00:16:54ou huit.

00:16:55Là, tu prends n'importe qui, à commencer par Fabien Nouriz, n'importe qui, ils sont

00:17:00tous à un niveau exceptionnel, ils sont tous à 120% de leur capacité, parce qu'en

00:17:06plus d'être à 100%, ils sont collectifs.

00:17:07Les joueurs de chant, hein ?

00:17:08Oui, c'est vrai que je ne l'ai pas précisé dans mon j'aime, je l'avais bien écrit,

00:17:12les joueurs de chant.

00:17:13Mais voilà, ce qui est fantastique, c'est d'avoir cette homogénéité-là, alors qu'on

00:17:19a des jeunes, on a des moins jeunes, on a des profils qui sont différents, et pourtant,

00:17:25ils sortent une prestation collective époustouflante.

00:17:27C'est le fait de Louis Sénriquet qui a réussi à inculquer ça à son équipe, d'être

00:17:36à 120% sur un match comme celui-ci, en regardant droit dans les yeux une équipe, et en se

00:17:40renuant pas en plus, en disant on reste sur la même ligne ?

00:17:44Oui, c'est ce qu'on met en place depuis un an et demi, c'est ce qu'on voit très

00:17:50clairement depuis un an, et c'est ce qui est évident pour tout le monde depuis deux

00:17:54mois.

00:17:55C'est-à-dire que c'est devenu une équipe, un collectif inarrêtable.

00:18:00Avant que l'émission commence, on en parlait un petit peu sur le côté, en fait, Liverpool,

00:18:07ils n'étaient pas forcément venus pour mettre le bus devant leur but, à la base

00:18:13au parc, et j'ai l'impression que toutes les équipes qui affrontent ce PSG, ils arrivent

00:18:17sur le terrain, ils se disent bon, on sait comment ils jouent, on les a vu à la télé,

00:18:20et puis quand on les a en vrai devant nous, c'est pas pareil.

00:18:23C'est pas ce qu'a dit Slott hier en conf de presse quand même, il dit qu'il savait

00:18:27quand même qu'il s'attendait à ça, parce que dans toutes les lignes statistiques qu'ils

00:18:31ont étudiées, le PSG fait partie des meilleures équipes d'Europe, si ce n'est la meilleure

00:18:35équipe d'Europe en termes de possession, de lignes de récupération, ils sont un peu

00:18:40au courant quand même.

00:18:41Lui était au courant, moi j'ai quand même l'impression que...

00:18:43Il aurait pu être au courant, et puis son équipe aurait pu prendre 4-0 à la mi-temps,

00:18:46personne n'aurait été choqué.

00:18:47Bien sûr, mais ce que je veux dire, c'était assez surprenant, parce qu'il y a 3-4 mois

00:18:55quand tu vas jouer à Arsenal ou au Bayern, tu n'offres pas la même prestation, la même

00:19:05consistance on va dire, mais moi je pense qu'il n'y avait pas de surprise sur ce que tu montes

00:19:11depuis 2 mois, et sur la confiance et la dynamique dans laquelle tu es, moi je n'ai pas été

00:19:15surpris en tout cas.

00:19:1670% de possession de balle, c'est pas ça qui m'a surpris, c'est juste qu'en fait Liverpool,

00:19:28au-delà de ne pas avoir le ballon, n'arrive pas à en faire quelque chose quand il l'a

00:19:34par des attaques rapides, par ses sorties de balles, ou par de la profondeur.

00:19:39En vrai Marc, juste un mot, quand tu dis que tu n'as pas été surpris, je comprends, parce

00:19:44que par rapport à la dynamique des 2 derniers mois, il n'y a rien de surprenant, t'es dans

00:19:47la continuité, mais le truc c'est qu'on a tellement vu le PSG en Ligue des champions

00:19:50sur des grosses affiches comme ça, tu disais Arnaud Slott c'est renié, mais le PSG c'est

00:19:55renié un nombre incalculable de fois, on a vu le PSG en Ligue 1 imposer son jeu, imposer

00:19:59son style, et puis en Ligue des champions se soumettre complètement au jeu de l'adversaire

00:20:02et jouer le contre etc, là c'était complètement l'inverse, et c'est ça qui était surprenant,

00:20:05c'est-à-dire que le PSG a fait déjouer un grand adversaire en Ligue des champions,

00:20:10et ça franchement, des exemples comme ça sur les 15 dernières années, j'en n'ai pas 400.

00:20:14Oui bien sûr, mais moi j'aurais été surpris au début de l'année, mais là je ne l'étais pas en fait.

00:20:20C'est pour ça qu'on a tous abordé ce match en se disant qu'ils vont le faire, et même

00:20:26de se dire que ce n'est pas grave, parce que moi quand j'ai entendu Louis Sénéryké hier

00:20:29soir, Julien toi t'étais en zone mixte, mais on a écouté Louis Sénéryké, on était

00:20:33avec Xavier Monferrand de Service des sports de Radio France, et on a entendu Louis Sénéryké,

00:20:36et tu comprends très bien qu'il t'annonce qu'il y retourne, et qu'il remet la même,

00:20:41et que mardi prochain, il retente la même, et toi t'as envie de dire ok, bah vas-y quoi,

00:20:46voilà on y va, et tu te dis, mais au moins, déjà là tu sors de là, à part 10 secondes

00:20:51effectivement de foirade, et d'avoir laissé un gars partir dans ton dos, on est quasiment

00:20:55presque parfait, donc c'est assez intéressant en tout cas à développer dans cette émission.

00:21:01Julien, avec toi, ton j'aime ou ton j'aime pas ?

00:21:04Le j'aime ou le j'aime pas, on a déjà fait le j'aime pas, sur les suggestions d'ailleurs

00:21:08défensives individuelles, le j'aime, alors même si c'est vrai que l'entreprise collective

00:21:13a été d'excellentes factures, il y a quand même un joueur qu'on n'attendait pas forcément

00:21:17titulaire, enfin, qui n'était pas annoncé titulaire, avec Varas Krelia, et sincèrement

00:21:23on a compris pourquoi Paris avait mis 70 plaques sur lui cet hiver, parce que le match qu'il

00:21:29fournit, voilà, il manque un petit peu de réussite on va dire dans le dernier geste,

00:21:34mais je sais pas si on peut parler d'efficacité, parce qu'il fait quasiment tout bien, enfin

00:21:39les arrêts d'Alisson sont démentiels là, le Corgovado là, dans les buts.

00:21:44Son but est magnifique, le but est superbe, c'est un mollet qui traîne quoi, mais en

00:21:51fait c'est un peu la… je trouve qu'il apporte vraiment quelque chose de différent

00:21:56par rapport à Dembélé ou à Barcola, je trouve qu'il est plus à l'aise dans les

00:22:01petits espaces, c'est pas les mêmes dribbles, dans sa manière de provoquer, tu peux jouer

00:22:08avec lui aussi en appui justement dans ces petits espaces là, vraiment un profil hyper

00:22:11intéressant, tu sens que physiquement il commence à avoir vraiment de la caisse, et

00:22:16voilà c'est dommage que ça ne s'est pas concrétisé par un but, parce que vraiment

00:22:20son match a été assez exceptionnel.

00:22:22Tout ça avec une touche de caractère à Alex, il apporte chez les gentils garçons,

00:22:28chez les gentils garçons il y a un méchant garçon, mais dans le bon sens du terme Pierre,

00:22:32et après je viens de voir Alex.

00:22:33Ben c'est ça en fait, ça rejoindra tout à l'heure mon j'aime pas, mais ça manquait

00:22:38un peu de dalle quand même hier soir, même dès le début du match, parce que les cinq

00:22:41premières minutes on fait « wow qu'est-ce qu'il se passe », au bout de cinq minutes

00:22:45on met le pied sur le ballon, mais globalement sur la physomie générale du match, même

00:22:48par rapport aux erreurs d'arbitrage et tout, encore une fois on a envie des fois

00:22:52qu'il s'énerve, on a envie qu'il ait un petit truc un peu plus mordant, même

00:22:56sur le non-arrêt de Naroma, c'est pareil, alors que Guevara il dégage vraiment de la

00:23:01dalle, tout le temps, c'est un mec, il n'est pas là pour rigoler, et puis c'est

00:23:05vrai ce que tu dis sur ses dribbles Julien, il a un côté hyper explosif, plus explosif

00:23:09que les autres, les autres ils ont un truc hyper fluide, par exemple Dembélé ou Barcola

00:23:13c'est hyper fluide, c'est beau à regarder et tout, Guevara il explose dans son dribble

00:23:17et en fait ce n'est pas la même gestion du coup du truc, et je suis d'accord avec

00:23:20Julien, et je pense avec toute la planète, il a fait un super match hier.

00:23:24Alex Guevara effectivement, première très grosse prestation du géorgien avec le Paris

00:23:30Saint-Germain, j'ai juste un petit anecdote, je ne sais pas si vous l'avez vu, sur un

00:23:33coufran, il y a Nuno Mendes et un autre qui arrivent, il prend le ballon, il les regarde

00:23:38tous les deux, il fait « dégagez ! ».

00:23:40Sur le coufran seconde période, tu te demandes encore comment il la sort quoi ?

00:23:44Et bien sur celui-ci, il prend le ballon, il fait aux autres « allez, je prends, arrêtez

00:23:49les enfants, il y a papa qui est là ».

00:23:51C'était Hakimi à côté non ?

00:23:52C'est ça.

00:23:53Alors effectivement, moi c'est vrai que c'est un truc que je voulais souligner parce

00:23:55qu'on parle de ses dribbles et c'est un truc dont on a déjà parlé ici, la façon

00:23:59dont il a de tout de suite déclencher une course quand il fait une passe, d'être

00:24:03très à l'aise dans les petits espaces, c'est un truc hyper appréciable, mais surtout

00:24:06moi je lui découvre, parce que je ne regarde pas beaucoup la série H, je dois le confesser,

00:24:10mais je lui découvre une qualité de frappe monumentale.

00:24:13Franchement, c'est hyper plaisant, c'est-à-dire que de loin, il y a le coufran, il y en a

00:24:17une autre de loin où il te fait une frappe en vue à 25 mètres, où Alison pareil,

00:24:21j'en parlais mais en lui là.

00:24:23Enfin, ennemi public numéro un, on dirait, c'est fini là.

00:24:25Oui, je sais que c'est ton « j'aime pas ».

00:24:26Bref, voilà, et donc il y a son but qui est fabuleux, franchement c'est une qualité

00:24:32de frappe qui est folle et on va voir ce qu'il va devenir ce joueur, parce que c'est

00:24:37encore un joueur je pense qui est en construction, qui vient d'être poli, mais enfin c'est

00:24:42hyper prometteur quoi, c'est hyper prometteur et ça peut être un très très grand joueur

00:24:45moi je pense.

00:24:46Dans les stats, quand il est arrivé, dans les stats, il est l'un des joueurs qui frappe

00:24:51le plus en dehors de la surface de réparation en Europe, voilà, et donc je pense qu'on

00:24:56est en train de le voir aussi, c'est que c'est l'une de ses qualités et qu'en

00:24:59plus il y a une vraie qualité de frappe.

00:25:01Les amis, je voudrais juste qu'on écoute Jamie Carragher qui est désormais ancien

00:25:05de la maison Reds et qui est désormais consultant sur CBS Sports, juste un, voilà, on va continuer

00:25:11les j'aime, j'aime pas, mais juste histoire d'avoir encore un petit peu le seum et

00:25:14un peu avoir les nerfs, mais on va écouter Jamie.

00:25:16That's one of the biggest robberies you'll ever see in football, I can't believe what

00:25:21I've just seen, I can't, I mean, PSG were absolutely outstanding, brilliant, battered

00:25:26Liverpool.

00:25:27Liverpool, let's go, c'est l'une des plus gros braquages que vous verrez dans le football,

00:25:37je n'arrive pas à croire ce que je viens de voir, le PSG était absolument exceptionnel,

00:25:42ils ont dominé Liverpool, brillant, brillant, et vraiment voilà, c'est juste pour remettre

00:25:51dans le contexte, et cette presse anglaise aussi qui a été subjuguée, choquée par

00:25:58ce Paris Saint-Germain, qui a cassé la tête de Liverpool, mais alors là le braquage a

00:26:02été parfait bien évidemment par les Reds, et ça va se jouer désormais mardi prochain.

00:26:08On reprend notre tour de teint, on a déjà eu « j'aime, j'aime pas » pour Julien,

00:26:12alors je vais me retourner vers Marc Pourton, j'aime pas s'il te plaît, il ne s'en

00:26:16souvient pas, je te connais par coeur, voilà, si vous regardez la vidéo, y'a pas de soucis,

00:26:20ses yeux sont partis dans le vague, et là il s'est dit « Ah oui, I can't fight », alors

00:26:26attends, je retourne, vas-y, si quelqu'un veut parler, je vais essayer de chercher ça

00:26:29sur…

00:26:30J'avais dit, à mise à part Douille, j'ai pas aimé l'apport des deux autres entrants,

00:26:37et j'aime pas le scénario assez prévu, ouais voilà, on va partir là-dessus, comme

00:26:42ça je vais pouvoir raconter un peu le match.

00:26:45Hier j'étais à côté de mon ami Abdéla Boulemah pendant le match, et je lui ai dit

00:26:51« Tu vas voir, Liverpool va en avoir une, ça va jouer sur Didiot », et c'est ce

00:26:58qui s'est passé, et en fait, après match, j'en ai reparlé avec d'autres confrères,

00:27:01j'ai écouté aussi un peu ce qui s'est dit sur d'autres antennes, et j'ai un

00:27:05confrère qui m'a dit « J'ai envoyé un message à un de mes amis, et il a dit exactement

00:27:10la même chose que moi sur cet ami, et puis sur une radio concurrente, c'était aussi

00:27:18un des débats, enfin un des chroniqueurs raconte à peu près la même chose, et je

00:27:23me suis dit « C'est quand même fou qu'on soit plusieurs à le penser, je pense qu'autour

00:27:28de cette table, il y en a certains qui se sont fait la réflexion, qu'ils allaient

00:27:32en avoir une, et qu'il va falloir qu'il y ait un grand gardien en face, ou en tout

00:27:38cas qu'il fasse l'arrêt décisif, et en fait c'est ce qui s'est passé au final,

00:27:42et ça prouve quand même qu'il y a des effets de répétition dans ce PSG, des mots

00:27:49récurrents, et je te fais presque une PSD pour le prochain débat, mais je parlais

00:27:56des gemmes, parce qu'il y a des axes de réflexion, ce match va permettre au PSG de

00:28:03pouvoir travailler dans une projection sur sa progression et sur la composition de son

00:28:07effectif dans les mois à venir et pour la saison prochaine, mais je pense que là, la

00:28:13question autour de Donnarumma, elle doit se poser, elle va se poser de manière beaucoup

00:28:17plus intense, même si je pense qu'en vrai, la réflexion est déjà très très avancée

00:28:21du côté du PSG.

00:28:22Et bien on va en reparler de Jean-Louis de Donnarumma dans quelques minutes, bien évidemment,

00:28:26parce qu'en plus, dans ce podcast, je tiens à le dire, lundi on avait un super invité,

00:28:31Momo Sissoko, et Momo Sissoko, vous le savez, il en a parlé, il a dit que le point noir,

00:28:37et qu'il fallait qu'il y en ait un qui se tienne bien, c'est Jean-Louis de Donnarumma,

00:28:42et on réécoutera dans quelques instants.

00:28:44Oui, mon cher, bonjour Alex.

00:28:46Bonjour.

00:28:47Ce que Marc vient de développer, ça se résume en trois lettres, c'est l'ADN, c'est

00:28:52l'ADN de ce club.

00:28:53En fait, si tout le monde le sentait, c'est qu'à un moment donné, il y a un truc qui

00:29:00est profondément ancré, c'est-à-dire que, sans être défaitiste, sans être un

00:29:04oiseau de mauvaise augure, c'est-à-dire qu'à la fin de la première période, je

00:29:07défie quiconque de me dire qu'il ne s'est pas dit, on va s'en prendre à la 87e, après

00:29:13avoir passé le match à tout rater, mais c'est parce que, en fait, c'était une évidence,

00:29:18c'est-à-dire que ça aurait très bien pu tourner dans l'autre sens, on n'en aurait

00:29:22pas parlé, mais en fait, ça tourne dans ce sens-là et personne n'est surpris.

00:29:24Tu te dis aussi que ce n'est pas des peintres, en fait, ça reste leur poule et qu'à tout

00:29:30moment, ils peuvent quand même s'en...

00:29:31C'est impensif, mais à tout moment, ils peuvent avoir au moins une occasion, et ils

00:29:36vont en avoir une.

00:29:37C'est leur spécialité, la contre-attaque.

00:29:38Ils en ont eu une, c'est ça qui est fou, ils en ont eu une.

00:29:41Après, c'est un peu la contrepartie aussi de Paris Saint-Germain, de Louis Sénériqué,

00:29:45c'est que tu surdomines, tu es au-dessus et forcément, il y a un moment où tu vas

00:29:50t'exposer à ce genre de situation et on l'a vu déjà cette saison.

00:29:54Alors, la domination, elle n'était peut-être pas de cette ampleur-là face au PSV, face

00:29:58à Atletico, mais tu avais déjà une équipe qui était largement au-dessus de son adversaire.

00:30:01Là, tu fais face à Liverpool, mais tu sais que, en effet, Liverpool, à tout moment,

00:30:06ça peut le faire pour eux et c'est ce qui s'est passé sur des miettes.

00:30:11Oui, Pierre.

00:30:12Un tout petit truc.

00:30:13En premier mi-temps, je regardais la ligne des défenseurs du Paris Saint-Germain et

00:30:16ils gardaient pas mal de distance avec leur milieu parce qu'on sentait qu'ils ne voulaient

00:30:19pas trop s'éloigner de Di Gio pour ne pas laisser trop d'espace aux avions de chasse

00:30:23de Liverpool.

00:30:24En deuxième période, ce n'était pas pareil.

00:30:25En deuxième période, ils jouaient comme ils jouent en Ligue 1, c'est-à-dire qu'ils

00:30:27étaient très avancés et pour essayer de contourner le bloc et enfermer dans l'ananas

00:30:32les joueurs de Liverpool, du coup, ils ont été pris dans le dos.

00:30:35En tout cas, c'est vrai que ça laisse des regrets, mais je te rejoins, je vous rejoins

00:30:40avec ces émarks sur le côté, oui, à un moment, même à l'antenne, nous sur l'antenne

00:30:44avec Rabet et toi, Pierre, on se le disait, c'est pas possible, il va se passer un truc

00:30:49qui...

00:30:50On va s'en marrer les doigts.

00:30:51Avec la petite poudre magique de l'arbitrage pourri, c'est ça aussi qui fait que tu sens

00:30:54le truc venir.

00:30:55Tu dis qu'il y a un truc là, c'est...

00:30:56Les planètes se sont alignées.

00:30:57Ouais, le talon de Guevara qui dépasse et qui fait qu'il y a hors-jeu, tu vois.

00:31:02D'où au but, quoi, sans déconner, ce hors-jeu, il est vraiment...

00:31:05En fait, moi, par exemple, j'ai pensé à mettre ça dans mes j'aime pas, mais je me

00:31:09suis dit que si c'était arrivé de l'autre côté, j'aurais été très content que le

00:31:11talon dépasse.

00:31:12Oui, mais bon, sauf que...

00:31:14Sauf que bon, après...

00:31:15Ça gâche le foot.

00:31:16Est-ce qu'à un moment donné...

00:31:17Là où je suis très fier, je vais vous le dire très franchement, là où je suis très

00:31:19content, c'est que Vitigna, Henrique, ne sont pas partis sur ce terrain.

00:31:24Et en fait, j'ai l'impression qu'ils veulent rester dans leur match et de se dire on part

00:31:29pas là-dessus pour l'instant, mais effectivement...

00:31:31Contrairement à Luis Campos.

00:31:32Oui, mais sauf que Campos, c'est pas grave, il joue pas au foot.

00:31:34Et il l'a pas fait publiquement, en plus.

00:31:37Voilà, il est pas fait...

00:31:38Mais David Emassa, voilà, pour être très clair, autant un j'tout de garde, mais bon,

00:31:41quand t'as un j'tout de garde, il en expulse un, bon bref, je pense qu'il doit se dire

00:31:46je vais pas expulser deux fois en deux matchs.

00:31:48Si y'a faute, y'a faute, à un moment donné, c'est bon.

00:31:51Je sais pas, Konaté, il a dit qu'il y avait pas faute, c'est juste parce qu'il est juste

00:31:53costaud.

00:31:54Non, mais juste pour revenir là-dessus très rapidement, sur cette faute-là, y'a quand

00:31:57même donc un arbitre central international, etc., un mec assez expérimenté qui a décidé

00:32:02qu'il n'y avait pas faute, et y'a 3 ou 4 mecs dans le camion-vare qui ont genre 19

00:32:06caméras en 4K, qui ont tous dit genre, ça passe, mais on s'en fout.

00:32:11Bah là, il vient d'en casser, il essaie d'en casser sa gourde.

00:32:14Non mais de toute façon, après, la VAR, ce qui est vicieux, c'est que sur cette situation-là,

00:32:20la VAR, elle pouvait être employée pour deux choses, pénalty-pas-pénalty, rouge-pas-rouge.

00:32:24La faute, elle commence un peu en dehors de la surface de réparation, donc pas-pénalty,

00:32:28donc après c'est rouge ou pas-rouge.

00:32:29Et voilà, c'est juste ça.

00:32:31Il peut pas siffler, il peut pas mettre carton jaune en fait, parce que c'est la VAR, t'as

00:32:40des 4 figures, c'est 4 figures très précises, et les 2 4 figures, c'est pénalty-pas-pénalty,

00:32:45rouge-pas-rouge.

00:32:46Bah y'a pas pénalty.

00:32:48Moi je crois qu'il y a un argument, bah si, parce que la faute, elle commence dedans,

00:32:52mais elle finit dedans.

00:32:53Bah je sais pas, en tout cas, c'est vraiment...

00:32:57En tout cas, c'est une erreur flagrante, mais bon, ça c'est un...

00:33:01Un fait de jeu.

00:33:02On en a des marres.

00:33:03Un fait de jeu.

00:33:06Pia, avec toi, t'en gênes pas.

00:33:08Alors, y'a rien qui m'énerve plus que les gens qui sont assis dans leur canapé et

00:33:12qui disent « Ah, l'ambiance au parc, elle était pourrie, les tifos ça allait pas,

00:33:16les machins, les trucs, les chants c'est trop lent », ça m'énerve.

00:33:18Moi, j'étais comme dans mon canapé hier, j'étais en studio comme pour tous les matchs

00:33:22de l'UPG, mais je dois avouer que j'ai pas complètement senti le parc au taquet,

00:33:29à fond, derrière l'équipe.

00:33:31Comme je voulais pas dire de bêtises, j'ai quand même envoyé un message à plusieurs

00:33:35potes qui étaient au parc.

00:33:36Y'en avait à Hauteuil, y'en avait en Tribune Paris, et ceux qui étaient en Tribune Paris

00:33:38qui m'ont répondu « C'est des anciens d'Hauteuil ». Ils ont commencé par me dire « Si, si,

00:33:44y'avait une grosse ambiance au début ». Alors, Tribune Paris, pour une fois, ne dormait

00:33:47pas, y'avait une vraie ambiance, et Hauteuil, très fort au début du match.

00:33:51Mais je leur dis « Mais les gars, vous avez pas trouvé que les vingt dernières minutes,

00:33:55ça manquait de patate, y'avait le chant, de tout ? ». Ils m'ont dit « Ouais, j'avoue,

00:33:59c'est vrai ». Après, on est parti sur le sujet du tifo.

00:34:02Donc hier, je rappelle, y'a pas eu de tifo, du tout.

00:34:05Y'a eu une banderole victoire, avec trois points d'exclamation, et y'a eu une banderole

00:34:10pour défoncer Loïc Tanzy, du Journal de l'équipe, et Arnaud Hermand, au passage.

00:34:15La belle perdue pour Arnaud.

00:34:17Alors, on s'est dit, tout de suite, c'est parce que Marseille arrive la semaine prochaine,

00:34:22ils sont en train de préparer les tifos, donc j'ai demandé la confirmation, j'ai eu

00:34:26confirmation effectivement qu'ils sont en train de préparer le tifo de Marseille.

00:34:29Sur trois tribunes.

00:34:30Ce qui se comprend complètement, et c'est pas moi ou quiconque qui fait pas partie du

00:34:34CIP2.

00:34:35Mais il faut reconnaître que quand on a vu les regards des joueurs, au moment de l'hymne

00:34:39de la Ligue des Champions, les joueurs parisiens, j'ai vu ce truc-là, sur l'écran.

00:34:44Faire le tour du sade avec leurs yeux et se dire « oh, y'a pas de tifo ». Peut-être

00:34:48qu'il y a quelque chose qui leur a manqué dans le côté « nous aussi on part à la

00:34:52guerre ». Moi j'ai pas senti un parc hier soir qui partait à la guerre, je ne juge

00:34:56pas, mais je pense que ça peut aussi participer au fait que, peut-être en fin de match, les

00:35:00gens qui étaient au parc étaient tellement crispés de voir que ça rentrait pas et de

00:35:04sentir le scénario qui allait arriver, que le parc, au lieu de continuer à pousser,

00:35:08s'est crispé.

00:35:09Et ça peut avoir joué peut-être.

00:35:12Je pense qu'il y en a quelques-uns aussi qui ont revendu leur place et qui ont fait

00:35:16du business là-dessus.

00:35:17Moi j'ai été voir les prix le matin du match, notamment en Boulogne, on était sur

00:35:24du 200 euros la place en Boulogne, et en Borélie, pour être très proche du terrain, il y avait

00:35:30des places qui passaient les 1000 euros.

00:35:32Pour ça c'est une procédure habituelle.

00:35:35Je pense que cette ambiance qui était un peu moyenne, c'est aussi parce que tu avais

00:35:40des membres d'Auteuil, des ultras, pas forcément du Cube, qui ont été encore dispatchés

00:35:45en Boulogne pour essayer d'entraîner la tribune.

00:35:49Ça se répondait pas mal d'ailleurs, sur la première mi-temps, ça se répondait bien.

00:35:52Il y avait un effet d'entraînement en effet, mais c'est vrai qu'il a manqué la petite

00:35:57étincelle, le petit truc.

00:35:58Après, est-ce que c'est aussi...

00:36:00Quand t'es venu le but à la 21ème, c'était le feu quand même.

00:36:04C'est ça, exactement.

00:36:05Je pense que c'est en fait, t'avais la mèche, et t'attendais juste de péter, et malheureusement,

00:36:11le pétard a un petit peu mouillé, et voilà quoi.

00:36:13Si je peux me permettre de faire un parallèle, ça m'a fait penser à la finale des Jeux

00:36:16Olympiques de basket, où je ne sais plus quel joueur de France avait dit qu'il y avait

00:36:26un manque de connaissances, de culture basket, et que le public n'avait pas poussé dans

00:36:31les moments où il fallait.

00:36:32Et moi, hier, après le but, il y a eu deux remontées de bain, il y en a une de Désiré

00:36:38Doué, ou celle de Nuno Méndez qui finit dans les bras d'Alisson.

00:36:41Je ne sens pas le parc s'enflammer.

00:36:43Alors que c'est les dernières minutes, c'est peut-être le moment où...

00:36:46Et en fait, moi j'étais en haut de la tribune presse, j'étais en train d'applaudir, je

00:36:51disais, allez, c'est le moment.

00:36:52Et en fait, je me disais, le parc, ils n'y vont pas.

00:36:55C'est quoi le truc ? Alors qu'il y a des moments où, évidemment, quand Barcola vient

00:36:59tacler de manière un peu rageuse en première période, le parc applaudit.

00:37:03Mais là, dans ce moment qui était un peu le money time, où tu aurais peut-être pu

00:37:07avoir cette dernière poussée, il n'y avait pas.

00:37:10Quelque part, il y avait une sorte de manque de foi, c'est-à-dire qu'on revoit le scénario

00:37:13qui revient et on voit les joueurs qui n'arrivent pas à faire comme ils font en Ligue 1, c'est-à-dire

00:37:18à tout de suite remettre un but derrière, on sent que le truc n'est pas en train de

00:37:21se passer.

00:37:22Et bon, voilà, je pense que les gens qui étaient au parc, ils ont eu la même réaction

00:37:24que tout le monde.

00:37:25C'est-à-dire, punaise, c'est encore en train de se passer.

00:37:29Je me dis que pour les joueurs, ça peut sans doute faire une différence.

00:37:31Ce qui est sûr, c'est que du côté d'Anfield Road, ils seront plus de 3000 à supporter

00:37:37le Paris Saint-Germain.

00:37:38Les billets sont partis en moins de dix minutes lundi pour partir du côté de Liverpool.

00:37:43Il faut avoir la foi un mercredi et surtout pour monter un mardi.

00:37:48En tout cas, ce n'est pas toujours simple de monter du côté de Liverpool.

00:37:541-1-1, Alex et Bayo.

00:37:56Il reste le meilleur pour la fin.

00:37:57Ah, voilà ! Alors ?

00:37:59Écoutez, hier soir, il n'y a qu'une seule personne qui m'a plus écoeuré que l'arbitre.

00:38:04C'était un autre homme en jaune, c'était Alisson.

00:38:07Moi, j'aime pas sur le PSG, là je suis désolé, mais le match qui sort, c'est inhumain, en fait.

00:38:13Alisson Becker, le gardien.

00:38:15Le match d'Alisson, le gardien de Liverpool, est complètement inhumain.

00:38:20Je pèse mes mots parce que des performances de gardien, on en a vu quelques-unes, etc.

00:38:25Moi, j'ai notamment en tête celle de Thibaut Courtois en finale de la Ligue des Champions à trois ans, contre Liverpool d'ailleurs, où il sort un match absolu, etc.

00:38:33Il prend neuf dans l'équipe, je ne sais pas ce qu'il aurait pu faire de plus pour avoir dix.

00:38:37Je ne comprends pas ce qu'il aurait dû faire de plus pour avoir dix.

00:38:40C'est-à-dire qu'il fait le match parfait, il arrête quatre buts.

00:38:46Il y a quatre situations, neuf fois sur dix ses buts, là il l'arrête.

00:38:51C'est écœurant, le match qu'il a sorti.

00:38:53Et franchement, j'ai eu ce débat-là hier soir avec un pote qui me disait, non mais le PSG, ils ont fait exactement comme au début de saison, c'est comme contre le PSG, comme contre l'Atlético, etc.

00:39:09Je lui ai dit, mais pourquoi tu as regardé le match ? En face, tu avais un mur.

00:39:15Je pense qu'on aurait pu jouer quatre heures, tirer cinquante-sept fois, faire soixante-et-un tirs cadrés, Alisson aurait tout arrêté.

00:39:26C'était le match de sa vie, il l'a dit lui-même à la fin du match.

00:39:28Homme du match, bien évidemment, selon toute logique.

00:39:31Et ce match m'a dégoûté du foot.

00:39:35Juste question, il a été élu homme du match, est-ce que c'est le meilleur match de votre saison ?

00:39:42Et il a dit non, c'est le meilleur match de ma vie.

00:39:45Le gardien brésilien de 32 ans, je le vois encore aller saluer les supporters de Liverpool qui le chantaient.

00:39:53Il peut, oui.

00:39:54Ce qui est terrible, c'est que ça fait deux ans que l'Arabie Saoudite essaie de faire un énorme forcing pour le faire.

00:39:59Et que lui, il hésite, et puis en fait il n'y va pas.

00:40:02Il aurait bien fait d'y aller.

00:40:04La preuve, c'est que l'été dernier, ils ont recruté un gardien georgien, Liverpool, pour préparer sa succession.

00:40:12J'aurais préféré le voir, lui, dans les cages.

00:40:15Il est fort aussi, ma main d'agilité.

00:40:16Peut-être qu'il n'a pas l'expérience d'Alisson Baker, qui a déjà une petite ligue des champions dans les jambes.

00:40:21En tout cas, Momo Sissoko, dans son 11 idéal pour le match d'hier dans l'équipe,

00:40:24il avait mis, évidemment, Alisson Baker et pas Donnarumma.

00:40:28C'est sans commune mesure, aucun débat.

00:40:30Il avait dit, en plus, qu'il a un très bon jeu au pied.

00:40:32Franchement, c'est un gardien qui peut être décisif plusieurs fois dans un match.

00:40:34Je le mets dans les trois meilleurs gardiens du monde.

00:40:36Et c'est le type de gardien avec lequel j'ai aimé évoluer.

00:40:41Tu veux entendre Momo Sissoko ?

00:40:42Ah bah oui.

00:40:43Tu veux entendre Momo Sissoko ?

00:40:44Juste pour un dernier mot, ce qui fait la différence au match d'hier...

00:40:47C'est pas grave, vas-y Alex.

00:40:49Vas-y, vas-y, c'est pas grave.

00:40:51C'est pas grave, vas-y, vas-y.

00:40:52Ce qui fait la différence au match d'hier, c'est qu'Alisson aurait arrêté la frappe d'Eliott.

00:40:55C'est tout.

00:40:56Alisson aurait arrêté la frappe d'Eliott.

00:40:58Bon, ça, ça va.

00:40:59Si c'est pour me faire une passe dès comme ça...

00:41:00Est-ce que tu t'as décisif, Momo ?

00:41:01Merci beaucoup.

00:41:03J'étais quand même parti pour te faire écouter.

00:41:05Excuse-moi, Momo Sissoko.

00:41:06Momo Sissoko, invité lundi dans cette émission, puisqu'on y arrive, bien évidemment, on n'a pas bien le choix.

00:41:11Il va falloir discuter de Gianluigi Donnarumma.

00:41:14Voilà ce que nous disait l'ancien milieu de terrain du Paris Saint-Germain et de Liverpool sur la rencontre.

00:41:20Il nous parle de la bataille, du milieu de terrain, etc.

00:41:23Il nous dit hop, attention, par contre, il y a un petit truc aussi en plus.

00:41:26Il faut que Donnarumma sorte un gros match.

00:41:28Deux gros matchs, d'ailleurs.

00:41:30Deux gros matchs, parce que c'est vrai qu'on parle du milieu de terrain, mais Donnarumma, il faut qu'il sorte un gros match.

00:41:37Voilà, il faut qu'il sorte un gros match.

00:41:40Gianluigi Donnarumma, pas un arrêt à faire avant la 87ème minute de jeu.

00:41:47Et il y a ce but, alors il y a eu un petit ballon qui arrive dans les airs, où il a dû s'emprunter par deux fois pour aller le chercher.

00:41:54Mais à part ça, il n'y a rien eu à faire de toute la soirée.

00:41:58Même pas des petites relances, au pire, rien du tout.

00:42:00Il a arrêté un genou avec sa joue, quand même.

00:42:02C'est ça, il l'a pris en pleine poire.

00:42:03Par contre, l'arbitre, Davide Massa, s'il avait été honnête, ça peut être une agression, quand même.

00:42:08Le genou en pleine tête, il a le droit de lui mettre un carton jaune.

00:42:11Mais ça, c'est autre chose.

00:42:13C'était la soirée.

00:42:16Il prend la pointe du genou, ici, là où il est blessé.

00:42:20Là, il est tout rouge derrière.

00:42:22Et je pense même que, dans ce qui lui arrive sur la fin du match, sur le but, ça peut jouer.

00:42:27Vraiment.

00:42:29Franchement, il prend une patate.

00:42:31Et vraiment, juste à côté de sa blessure.

00:42:33C'est très égal avec Toldo.

00:42:34Je ne sais pas, ça ressemble un peu à ça.

00:42:36C'est une référence de la finale de l'Euro 2000.

00:42:39Oui, mais c'est bien.

00:42:41J'avais 12 ans.

00:42:43Ça veut dire que je suis vraiment vieux.

00:42:45J'attaquais à Radio France.

00:42:48Les amis, est-ce que c'est la boulette de trop pour Gianluigi Donnarumma ?

00:42:54Quand je veux dire ça, c'est que, tu as déjà un peu défloré tout cela, Marc, de nous annoncer que Gianluigi Donnarumma,

00:43:01avec des prestations comme ça en Ligue des champions, à un moment donné, la vraie question va être de se demander

00:43:06est-ce que ça sert vraiment à quelque chose de le prolonger et de le garder ?

00:43:10Les amis, Donnarumma a-t-il fait la boulette de trop ?

00:43:14On le rappelle, deux tirs sur sa cage.

00:43:17Un tir cadré.

00:43:19Enfin, deux tirs, il a repris.

00:43:21Un tir cadré.

00:43:22Un but, 87ème, cette main molle qui pousse le ballon sur cette frappe d'Eliott,

00:43:27qui n'a pas l'air non plus complètement dingue.

00:43:29Il frappe sur lui.

00:43:31C'est ça.

00:43:32Il frappe sur lui.

00:43:33Alors, juste pour vous expliquer, pour ceux qui nous retrouvent en télé,

00:43:35vous ne l'avez pas vu tout à l'heure, on a des écrans devant nous.

00:43:37Pour ceux qui nous écoutent en radio, on a des écrans devant nous.

00:43:40Et c'est une habitude d'Alex Aflalo, c'est de mettre le match et de se le revoir.

00:43:45Le résumé.

00:43:46Le résumé, non, mais c'est pas…

00:43:48Et donc, je suis arrivé dans le studio, il était là, non mais regarde-moi le truc.

00:43:52Il est en train de lui tirer dessus.

00:43:54C'était ça, Alex.

00:43:55Non mais, c'est-à-dire que, à la limite, j'aurais pu pardonner si c'était vraiment une frappe placée,

00:44:00qu'il avait touché du bout des doigts et tout.

00:44:02Franchement, vous pouvez le regarder autant que vous voulez, il frappe au milieu de la cage.

00:44:06Franchement, cet arrêt, ce non-arrêt, c'est impardonnable à ce niveau.

00:44:12C'est impardonnable à ce niveau.

00:44:14Pas quand t'as fait ce match-là, pas quand tu prends une frappe dans le match.

00:44:17Pardon.

00:44:18Non, c'est pas grave.

00:44:19Sacre bleu.

00:44:20Celui-ci, c'est pour moi.

00:44:21C'est moi qui paierai et qui mettrai dans la boîte à sous.

00:44:24On l'a dit, on le répète et on le répétera encore, t'as un arrêt à faire du match.

00:44:27Si t'es pas capable de le faire, change de métier, quoi.

00:44:29Et je dis ça dans le confort de mon siège, devant mon micro, comme un idiot.

00:44:34Franchement, c'est rageant.

00:44:36Et moi, pour être honnête, j'ai été team Donnarumma pendant très longtemps.

00:44:39Je l'ai défendu pendant très longtemps parce que c'est un gardien dont j'ai toujours pensé qu'il pouvait s'améliorer.

00:44:44Là, franchement, pour moi, c'est un peu la goutte d'eau.

00:44:48C'est un peu la goutte d'eau parce que trop d'erreurs en Ligue des Champions, c'est pas possible.

00:44:51Julien, est-ce que c'est la boulette de trop pour un Donnarumma qui, cette saison,

00:44:56certes, pendant trois mois après sa blessure, a fait des grandes choses,

00:44:59mais le soir où on attendait de lui, il se plante ?

00:45:03Je crois que c'est un certain Éric Rabesandratana qui disait

00:45:07qu'en Ligue des Champions, il faut être efficace dans les deux surfaces.

00:45:10Quand il est pas offensivement, il faut l'être défensivement.

00:45:13Et là, Didiot, il est payé pour ça.

00:45:15Il est payé pour être vigilant et faire la manchette au moment où il faut la faire.

00:45:19Il l'a pas faite.

00:45:21Non, c'est récurrent.

00:45:23C'est récurrent.

00:45:24À chaque fois, on sait que la différence peut se faire à ce niveau-là,

00:45:29dans les buts, avec Donnarumma.

00:45:31Et tu vois, dans une équipe de Liverpool, où je pense qu'Alisson, mine de rien,

00:45:36même si l'équipe était à la rue et a plié 150 fois,

00:45:40les joueurs savaient que derrière, t'avais un mec, c'était le dernier rempart,

00:45:43qui sortait tout et qui pouvait un peu les sortir de la nasse.

00:45:47Au PSG, je suis pas sûr qu'il instille la même sérénité,

00:45:51la même confiance à son équipe, Donnarumma.

00:45:53Et ouais, il y a un moment, il est en fin de contrat,

00:45:57peut-être que le PSG l'a recruté gratuitement, je crois.

00:46:01Tu fais ta BA, tu le laisses partir aussi gratuitement et t'investis.

00:46:05C'est compliqué à faire partir Donnarumma.

00:46:08Il est en fin de contrat ?

00:46:09Non, il n'est pas en fin de contrat, il reste un an.

00:46:11Ah oui, il reste un an, pardon.

00:46:12Bah tu le vends, là.

00:46:13Tu le vends, un an de son contrat.

00:46:14La question, c'est celle de son salaire, en fait.

00:46:16On l'a déjà dit ici, il a un salaire très important.

00:46:20Et en vrai, on a beau parler de la nouvelle politique salariale du club,

00:46:24on reste quand même avec des salaires très élevés

00:46:27et qui refroidissent beaucoup de clubs

00:46:30ou qui sont inaccessibles pour beaucoup de clubs.

00:46:32C'est d'ailleurs pour ça que le PSG prête et a du mal à vendre.

00:46:35Donc voilà, ça va être très compliqué s'il tentait qu'il parte.

00:46:42Moi, ma théorie, c'est que le choix est fait,

00:46:47mais il est encore trop tôt pour faire un choix.

00:46:50Je l'ai à faire à chaque émission.

00:46:52Marc !

00:46:53Mais il est encore trop tôt pour faire un choix.

00:46:56Je crois, après, j'étais en train de regarder...

00:47:00Est-ce que Louis Sénériqué, il ne s'est pas fait son idée depuis bien longtemps sur Donnarumma ?

00:47:05Il a déjà fait passer le message.

00:47:06Il y a deux choses.

00:47:08La première, c'est que je voudrais rappeler que nos confrères de RMC ont sorti quand même au début février.

00:47:15Fabrice Hawkins, qui est quand même un journaliste bien informé et très fiable,

00:47:21a sorti qu'il y avait une forme d'optimisme autour de la prolongation de Didier Donnarumma.

00:47:27Ça, c'est la première chose.

00:47:29L'agent de Donnarumma, qui est le neveu de Mino Raiola, Enzo Raiola,

00:47:36a fait une déclaration il n'y a pas longtemps.

00:47:37Donc, je l'ai sous les yeux.

00:47:38Je ne sais pas si ça vous intéresse.

00:47:39Ben, vas-y.

00:47:40Pas en entier.

00:47:41Non, non, non.

00:47:42En gros, il dit qu'on a accepté la nouvelle politique du PSG en termes de gestion des contraintes,

00:47:46en travaillant sur l'hypothèse du renouvellement, en essayant de trouver la meilleure solution.

00:47:49Mais pour le moment, il n'y a pas d'urgence.

00:47:51L'Inter n'a pas eu de contact.

00:47:53Il dit, je crois que si le joueur est mis sur le marché, il n'aura aucun problème à trouver des équipes intéressées par lui.

00:47:58Si quelque chose devait changer dans les mois à venir, alors nous ferons nos évaluations.

00:48:03Moi, cette sortie, elle m'interpelle.

00:48:05Elle m'interpelle parce que Didier Donnarumma, il nous a dit très clairement, je veux rester à Paris.

00:48:11Là, on comprend la même chose, mais on a quand même une petite porte ouverte en disant,

00:48:15attention, il y a peut-être une petite hypothèse que ce n'est pas acté à 100%.

00:48:20Donc, il y a des choses.

00:48:21Enfin, moi, je trouve qu'il y a des trucs qui s'amorcent autour de lui, sur son avenir.

00:48:25Ça peut peut-être aussi expliquer pourquoi à ce moment-là, il n'est pas aussi sécure.

00:48:31Je pense que ceux qui ont vu le match de Lille aussi samedi ont remarqué que sur le but, il en fait une aussi.

00:48:38Et que quelques instants plus tôt, sur le corner où Alexandro met la tête au-dessus, il se foire sur sa sortie.

00:48:45Donc, ça va être un des feuilletons à suivre d'ici la fin de saison.

00:48:50Mais quand je vois ce que j'ai vu hier, qui ressemble beaucoup à ce qu'on a vu contre l'Atlético Madrid,

00:48:56parce que dans quelques heures, les montages vidéos vont fleurir sur les réseaux sociaux.

00:49:01Je crois que le PSG, qui a montré qu'il savait trancher dans le vif ces dernières saisons,

00:49:06ils peuvent trancher dans le vif, très clairement.

00:49:08Julien, tu voulais réagir ?

00:49:10Non, je disais que tu ne pars pas à la guerre non plus avec Safonov.

00:49:13Donc, il faut que tu recrutes derrière.

00:49:15Safonov, c'est un numéro 2 devant l'éternel.

00:49:18Je veux dire, dans ce PSG-là, il ne peut pas être amené à prendre le lead dans la cage du PSG.

00:49:24Par l'état actuel des choses. Après, il peut se révéler aussi.

00:49:28Très court, je voudrais rappeler qu'après l'Atlético, où il y avait un but assez similaire,

00:49:34en tout cas dans la finition et dans la faute de main que commet Donnarumma,

00:49:38le match d'après, c'est Angers, il continue.

00:49:41Mais le match qui suit, c'est Toulouse.

00:49:43Safonov enchaîne pour préparer le match de Ligue des Champions qui suit après l'Atlético Madrid.

00:49:49C'est contre le Bayern, où il est titulaire.

00:49:51Je ne dis pas qu'il va se repasser la même chose, mais c'est qu'à ce moment-là,

00:49:55quand il commet cette erreur de main, Donnarumma,

00:49:58elle n'est pas sans conséquence dans les choix de Louis-Henrique.

00:50:01Louis-Henrique, effectivement, a tranché. Oui, Pia ?

00:50:03Je vous trouve un peu dure avec Didiot.

00:50:06J'ai revu le but comme toi, Alex, 13 fois pendant que vous parliez.

00:50:10C'est vrai que je n'avais pas ce souvenir.

00:50:13C'est vrai que quand tu le revois, tu te dis qu'il y avait quand même moyen,

00:50:17quand tu fais la taille qu'il fait, d'arrêter.

00:50:19Je ne sais pas, moi je ne suis pas gardienne.

00:50:21Il saute bizarrement, ton pote.

00:50:24Après, quand vous vous étonnez, quand vous vous doutez qu'il trouve un club,

00:50:29là, je ne comprends plus du tout.

00:50:31Là, actuellement, le PSG, si on essaie d'avoir l'esprit vraiment froid,

00:50:36on peut peut-être dire qu'actuellement, on fait partie des trois meilleurs effectifs,

00:50:40les trois meilleures équipes d'Europe, peut-être.

00:50:43Donc, on devrait avoir un des trois meilleurs gardiens d'Europe.

00:50:46Je veux bien admettre que peut-être que Didiot n'est pas un des trois meilleurs gardiens d'Europe.

00:50:50Mais ce n'est pas non plus un mec que tu peux mettre hors du top 10.

00:50:53Mais ce n'est pas une question de niveau, en fait.

00:50:58C'est juste une question de salaire, tu veux dire.

00:51:00Oui, c'est une question de salaire.

00:51:01C'est quand même un grand gardien, Didiot.

00:51:03Et en plus, contrairement à ce qu'on dit, il s'est amélioré.

00:51:05Attends, juste un truc, je vais juste finir après, je te laisse après.

00:51:08Moi, je trouve qu'il s'est amélioré cette saison.

00:51:10Et je trouve que ce n'est pas honnête de dire qu'il a toujours les mêmes défauts,

00:51:13qu'il ne sait pas jouer au pied.

00:51:15Au pied, franchement, il joue beaucoup mieux que les gars.

00:51:18Il n'arrête pas les buts.

00:51:20Il n'est pas décisif.

00:51:23Ce qui est terrifiant, c'est qu'hier, en fait, il fait une erreur.

00:51:26Je n'ai pas envie de lui tomber dessus, parce qu'il y a quand même une série d'erreurs,

00:51:29comme tu l'as souligné, Julien, tout à l'heure.

00:51:31Mais il fait une erreur sur son point fort.

00:51:34C'est quand même un gardien qui va vite au sol.

00:51:37Et en fait, il le fait deux fois dans la campagne de ligue des champions,

00:51:41deux fois dans le même instant face à l'Atletico.

00:51:44Et ça te coûte une défaite au parc.

00:51:47Et à un moment donné, Luis Henrique et la direction technique du club,

00:51:51ils se posent des questions.

00:51:53Ils cherchent des axes d'amélioration.

00:51:56Je crois que ça en est un.

00:51:58Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'avec une prestation comme ça...

00:52:03Luis Henrique, Alex, il a fait mettre en place la concurrence.

00:52:08Puisque Safonov est arrivé.

00:52:11Donc tu mets la concurrence en place.

00:52:13Donc déjà, il avait un doute sur Donnarumma.

00:52:16Là, en fait, il ne peut plus avoir de doute.

00:52:18Il se dit, j'ai bossé, j'ai mis en place.

00:52:20Mes mecs sont prêts.

00:52:21Tout le monde, on est en train de les défoncer.

00:52:23Hockey, on ne marque pas.

00:52:25Il y a le hockey, on ne marque pas aussi.

00:52:27Mais il y a une différence, c'est qu'en fait,

00:52:30oui, ça ne te fait pas gagner un match de ne pas marquer,

00:52:32mais ça ne te le fait pas perdre.

00:52:35Enfin, si.

00:52:36Techniquement, ça ne te fait pas perdre.

00:52:38L'équipe, de la façon dont elle joue, notre équipe, elle a la possession,

00:52:40mais elle court aussi beaucoup.

00:52:41Donc dans le match, ils sont aussi éclatés que Liverpool.

00:52:44C'est ce que je veux dire.

00:52:45S'ils avaient marqué, évidemment, tu finissais à un partout.

00:52:48Ou à 4-1 comme Lyon.

00:52:50Mais en fait, ce n'est pas grave pour le début, si tu en mets 4.

00:52:52La réalité, c'est que lui, il doit ne pas te faire perdre.

00:52:56Et il ne le fait pas ailleurs.

00:52:58Il ne le fait pas.

00:53:00Il y a un truc qui est clair, c'est que les gardiens, malheureusement,

00:53:03à part Alisson Nier qui sort le match de sa vie,

00:53:05ils seront toujours plus jugés sur le réservoir que sur ce qu'ils font bien.

00:53:08Moi, je suis d'accord avec Pia sur le fait que Donnarumma,

00:53:10et heureusement, il a quand même eu des améliorations dans son jeu,

00:53:15sur certains aspects du jeu, depuis 5 ans, 4 ans qu'il est là.

00:53:204 ans en 2001.

00:53:214 ans qu'il est là.

00:53:22Et encore heureux.

00:53:23Mais en fait, moi, là où, et franchement, comme je le disais tout à l'heure,

00:53:26je l'ai longtemps défendu, mais au bout d'un moment,

00:53:29le truc qui est fou, c'est qu'en Ligue 1, le mec, c'est l'aviation prime.

00:53:35Il n'y a personne qui le passe.

00:53:37Il fait des arrêts de malades et tout.

00:53:39Dès qu'il arrive en Ligue des Champions, il n'y a plus personne.

00:53:42Moi, je n'ai pas de match référence pour lui.

00:53:44Mais non, c'était en 2021-2022.

00:53:48Oui, c'est vrai.

00:53:49Il faut remonter à là.

00:53:51C'est encore un jeune en Ligue des Champions.

00:53:53Il n'a que l'expérience du PSG en tout cas.

00:53:57Mais bon, quand tu as 5 saisons de Ligue...

00:53:59J'ai demandé à Chad JPT, son meilleur match en Ligue des Champions,

00:54:02c'est contre la Real Sociedad.

00:54:04Il avait impressionné.

00:54:08Tu vois qu'il y a des gardiens qui ont peut-être besoin d'avoir

00:54:10plus de temps de maturité sur cette compétition.

00:54:13Peut-être que lui, c'est son cas.

00:54:15Le fait est qu'il n'a pas fait le taf.

00:54:18C'est malheureusement logique de le remettre en question.

00:54:21Marc ?

00:54:22On peut penser que je suis dur.

00:54:25En plus, je l'aime bien parce que je trouve que c'est un personnage

00:54:28qui a une certaine bonhomie, qui est sympathique.

00:54:32C'est dans le Parisien, dans l'équipe, où on nous annonçait mardi

00:54:35qu'il avait une certaine et un vrai rôle d'influence

00:54:39dans le vestiaire et dans la gestion.

00:54:42Je sais que c'est quelqu'un de léger,

00:54:47peut-être pas comme Ousmane Dembélé,

00:54:50mais c'est quelqu'un d'assez agréable dans la vie de tous les jours.

00:54:53Je trouve aussi que c'est un mec qui a souvent assumé

00:54:56face à nous, face aux médias, dans les soirs difficiles.

00:55:01J'ai souvenir quand le PSG perd en Coupe de France à Marseille.

00:55:06Je me souviens, souvent il vient au front.

00:55:11Mais en fait, ce qui pêche pour lui, c'est juste qu'il a un CV aussi

00:55:15sur les soirs de Ligue des Champions, qui peut-être pas en sa faveur.

00:55:18Il y avait faute de Benzema.

00:55:21Sauf que c'est pareil, David De Massa, l'arbitre peut...

00:55:26Tu voulais rajouter quelque chose ?

00:55:28Je voulais juste rajouter...

00:55:30Je suis allée chercher un article sur le match contre la Real Sociedad

00:55:33pour voir comment on en parlait à un moment.

00:55:36Là, on est en mars 2024, il y a un peu plus d'un an.

00:55:40Gio Donnarumma a encore livré un match de haute volée

00:55:43lors de la victoire du PSG dans l'Antre de la Real Sociedad, mardi.

00:55:46Après un passage à vide en fin d'année dernière,

00:55:48le gardien italien, plus fiable au pied et toujours aussi efficace sur sa ligne,

00:55:51se montre irrésistible ces dernières semaines.

00:55:53Et ce jour-là, il y a 7 tirs cadrés, il en arrête 6.

00:55:57Ça laisse sans voix toute la bande.

00:56:00Moi, je comprends que des erreurs comme ça, ça nous coûte très cher.

00:56:05À côté de ça, tu as des attaquants qui n'ont pas réussi à marquer.

00:56:09Certes, parce qu'il y avait justement un grand gardien en face.

00:56:11Donc ça, c'est peut-être encore en défaveur de Gio.

00:56:14Mais en tout cas, il ne faut pas non plus oublier le nombre de trucs de fous

00:56:18qu'il nous a sortis, Gio. Il fait quand même des arrêts de malade.

00:56:20C'est quand même un grand gardien.

00:56:21Sauf que le soir du grand soir...

00:56:23On a été loin en Ligue des Champions avec Kevin Trapp, je vous rappelle.

00:56:26C'est ça qu'il faut aussi qu'on ait en tête.

00:56:28Il a été ébloui par les spots de Bernabéu.

00:56:30Michel Bakker et Colin Dagba dans les couloirs.

00:56:33Donc ça veut rien dire, ça.

00:56:35Ce que je veux dire, c'est qu'on a un passif de gardien.

00:56:38Je trouve que Gio, c'est loin d'être le pire de notre histoire.

00:56:41Oui, en fait, c'est...

00:56:44Dans quelques heures, sur les réseaux sociaux, je disais,

00:56:48certainement vont fleurir ces montages vidéo où tu colles deux images

00:56:52et puis tu fais le parallèle entre le but de l'Atletico

00:56:55et le but d'hier soir contre Liverpool.

00:56:58C'était pendant le match contre Arsenal.

00:57:00Après le match contre Arsenal, j'ai reçu une vidéo

00:57:05qui faisait le point sur ses sorties aériennes

00:57:08et ses erreurs sur ses sorties aériennes.

00:57:10Et en fait, ce qui est problématique pour lui,

00:57:12c'est qu'il y a une récurrence sur certaines situations.

00:57:17Et ce n'est pas son jeu au pied, finalement.

00:57:20C'est juste que quand il faut sortir dans le jeu aérien,

00:57:24ça peut être problématique, même s'il bosse dessus.

00:57:27Là, sur sa ligne, qui est censée être son point fort,

00:57:30c'est problématique.

00:57:32Donc, évidemment que la direction sportive, que le PSG,

00:57:36ils vont réfléchir et ils vont voir ce qu'ils font.

00:57:39Et puis, on a beaucoup parlé de Lucas Chevalier.

00:57:41Je peux le dire, ce n'est clairement pas une rumeur.

00:57:46Ce n'est pas une rumeur ?

00:57:47Non, ce n'est pas une rumeur.

00:57:48Après, le club, la direction sportive,

00:57:51Louis Skampos, il passe des coups de fil,

00:57:55il entretient un réseau,

00:57:56il prend des nouvelles à droite, à gauche,

00:57:57même sur des joueurs sur lesquels il n'ira pas.

00:57:59Et je pense sur beaucoup plus de joueurs, d'ailleurs,

00:58:01sur lesquels il ne va pas que sur lesquels il va au final.

00:58:03Et Lucas Chevalier, ça en fait partie

00:58:06parce que c'est lui qui l'a fait signer son premier contrat professionnel,

00:58:09qu'il est proche de l'environnement.

00:58:12Les lois, il connaît bien.

00:58:14Il connaît bien l'environnement de Lucas Chevalier.

00:58:17Il prend des nouvelles.

00:58:18Il assure un suivi.

00:58:19Sur Luigi, Donnarumma, peut-être sur Lacelette.

00:58:22On verra.

00:58:23En tout cas, il a intérêt de nous sortir une masterclass

00:58:25du côté de Liverpool.

00:58:27Désormais, il aura la pression

00:58:29et on va voir un petit peu sa prestation.

00:58:32Non, c'est fini.

00:58:33Là, il faut que je lance vraiment la pub

00:58:34parce qu'après, derrière, il y a une autre émission.

00:58:36Lucas Chevalier n'est même pas numéro 1 en équipe nationale.

00:58:38Tu voulais mettre Lucas Chevalier à la place de Dido.

00:58:40Moi, je préférerais Mike Mannion

00:58:42parce que je ne suis pas sûr qu'on a fait partir Mike Mannion

00:58:45parce qu'il fallait l'enlever du giron parisien

00:58:48et de tout son environnement parisien.

00:58:50On ne va pas le faire revenir maintenant.

00:58:52Je ne suis pas sûr que...

00:58:53Je ne sais pas.

00:58:54Bref, on en...

00:58:55Pas maintenant.

00:58:56Pas maintenant, Pierre.

00:58:57Je dois lancer la pub.

00:58:58Justin, il est prêt.

00:58:59Il veut nous lancer la pub.

00:59:00Donc, on va se poser.

00:59:01Et quelques instants.

00:59:02Tout ça, en plus, pour entendre ta voix, Pierre.

00:59:04Alors, c'est parti.

00:59:05Ça va, alors.

00:59:06Ici, on est 100% PSG.

00:59:09Ce samedi, le Paris Saint-Germain

00:59:11se déplace sur la pelouse du Stade Rennais.

00:59:14Le football ne s'arrête jamais avec le Paris Saint-Germain.

00:59:17Match à 17h et prise d'antenne sur Ici Paris Lille de France

00:59:21à l'heure du coup d'envoi.

00:59:22Ici Paris Lille de France,

00:59:24100% supporters du PSG.

00:59:27100% PSG.

00:59:29La Tribune.

00:59:34De retour pour la suite et la fin de ce podcast

00:59:36100% PSG La Tribune.

00:59:38Merci à toutes et à tous de votre fidélité.

00:59:40Pia, Julien, Marc et Alex sont avec nous

00:59:43pour débriefer ce match qui fait mal à la tête

00:59:45mais qui donne de l'espoir, bien évidemment,

00:59:47pour ce Paris Saint-Germain qui nous a livré

00:59:49une excellente prestation,

00:59:51même si le résultat, un but à zéro,

00:59:54ça fait quand même bien mal.

00:59:56Mais moi, j'ai entendu.

00:59:57J'ai entendu Vitigna nous dire

00:59:59mais il n'y a pas de problème,

01:00:00on va aller gagner là-bas,

01:00:02du côté d'Anfield.

01:00:04C'est un discours qu'on n'entendait pas souvent au Paris Saint-Germain.

01:00:07D'habitude, c'est des trucs de façade.

01:00:08Là, on a senti qu'avec le cœur,

01:00:10même avec beaucoup d'amertume

01:00:12sur le résultat du soir,

01:00:14déjà, ils sont tournés, les Parisiens, vers la suite.

01:00:16Et je vais vous la poser, la question.

01:00:18Peut-on espérer, très franchement,

01:00:21une qualification du Paris Saint-Germain

01:00:23du côté d'Anfield Road, mardi prochain ?

01:00:25Je rappelle, c'est à 21h, vous allez le vivre

01:00:27sur l'antenne d'ici Paris Île-de-France.

01:00:29Est-ce qu'on peut vraiment espérer cette victoire ?

01:00:31Parce que le bus de Liverpool,

01:00:34je ne le vois pas deux fois.

01:00:35Je ne vois pas cela nous poser une bouse,

01:00:38pareil, deux fois.

01:00:40Je ne vois pas tout ça.

01:00:42Est-ce que ce PSG est capable de refaire un grand match

01:00:45et d'imposer ses idées dans un stade mythique

01:00:48face à une équipe qui, normalement,

01:00:50parce qu'on ne le sait pas,

01:00:52elle ne l'a pas fait hier soir,

01:00:53sait jouer au football ?

01:00:55Qui veut y aller ? Alex ?

01:00:57Oui, c'est bon.

01:00:58Moi, je...

01:01:00On parlait tout à l'heure,

01:01:02je ne sais pas si c'est le débat d'après,

01:01:03ou si c'est parce que la défaite est belle.

01:01:05En fait, tu l'as englobé dans notre discussion.

01:01:08Il y a beaucoup, beaucoup, pour moi,

01:01:09de motifs d'espoir dans cette défaite.

01:01:11C'est paradoxal à dire,

01:01:12mais moi, quand je vois le match d'hier,

01:01:13j'ai l'impression de voir une victoire

01:01:15qui nous a été volée

01:01:16plutôt qu'une défaite qu'on a méritée.

01:01:19Et je ne sais pas si tu te souviens,

01:01:21il y a une ou deux semaines,

01:01:23quand on faisait le débat sur

01:01:24qui on préférait tirer avec des champions,

01:01:25je te disais que moi,

01:01:26je préférais aller crever les armes à la main

01:01:27contre Liverpool plutôt que reprendre le Barça.

01:01:29Pour l'instant, c'est un peu ce qui est en train de se passer.

01:01:31Mais tout ça pour dire que,

01:01:32moi, dans l'absolu,

01:01:34je vois plus le PSG refaire le match d'hier

01:01:36que Alisson refaire le match d'hier.

01:01:38Et du coup, si le PSG finit par être éliminé,

01:01:40c'est que vraiment,

01:01:42tu sors par la très, très grande porte.

01:01:44Et tu sors parce qu'il y a un déficit d'expérience

01:01:46et tu tombes contre une équipe

01:01:48qui est juste un peu plus rodée

01:01:49et ce sera juste un motif d'apprentissage.

01:01:50Mais tu ne sors pas minable

01:01:52comme on a pu sortir des fois

01:01:53de Ligue des champions

01:01:54où tu te réveillais le lendemain matin

01:01:56avec la gueule de bois.

01:01:57Avec honte, des fois.

01:01:58Hein ?

01:01:59Avec honte, des fois.

01:02:00Oui, mais oui.

01:02:01Ils ont été vraiment...

01:02:02Là, non.

01:02:03Là, honnêtement,

01:02:04je ne vais pas dire que le réveil était agréable ce matin,

01:02:06mais on a vraiment connu pire.

01:02:10Bref, tout ça pour dire que,

01:02:12oui, Anfield, c'est légendaire.

01:02:14Liverpool, je crois que c'est Marc

01:02:15que tu me disais ça tout à l'heure,

01:02:16Liverpool n'a pas perdu de match

01:02:18par début d'écart cette saison à domicile.

01:02:20Je ne sais pas.

01:02:21C'est moi, c'est moi.

01:02:22Non, pardon, excuse-moi.

01:02:23C'est Julien.

01:02:24Excuse-moi, mon jus.

01:02:25Tu es sur une autre statistique.

01:02:26Pardon.

01:02:27Donc, comme Julien le soulignait très justement

01:02:29tout à l'heure,

01:02:30Liverpool n'a pas perdu

01:02:31par début d'écart à domicile cette saison.

01:02:33Je sais à quoi je lui ai répondu.

01:02:34Eh bien, mon Julien,

01:02:35il y a une première à tout.

01:02:36Et donc, voilà,

01:02:37le PSG a montré qu'ils avaient les armes,

01:02:39qu'ils avaient l'envie,

01:02:40qu'ils avaient la niaque.

01:02:41Le PSG, on peut le dire aussi,

01:02:42le PSG a souvent été très fort à l'extérieur,

01:02:44dans les grands stades.

01:02:45Camp Nou, Allianz Arena,

01:02:47Bernabeu, enfin, il y a des...

01:02:49Bernabeu, peut-être pas,

01:02:50mais il y a des exemples.

01:02:52On ne peut pas baisser les armes à 1-0, quoi.

01:02:56On ne peut pas baisser les armes à 1-0.

01:02:57Cette équipe, en tout cas,

01:02:58nous l'a montré,

01:02:59Enrique nous l'a montré.

01:03:00Cette équipe, elle est vaillante,

01:03:01elle a envie.

01:03:02Et ils le montreront encore

01:03:03au mardi prochain.

01:03:04Quels sont les motifs d'espoir, Julien ?

01:03:06De se dire, oui, c'est envisageable,

01:03:08c'est faisable.

01:03:09Toi, tu y crois ?

01:03:10Tu penses que ça peut le faire ?

01:03:12Non.

01:03:13Je ne sais pas.

01:03:14C'est un peu bizarre.

01:03:15En fait, j'ai quand même l'impression,

01:03:17le sentiment que la chance du PSG est passée,

01:03:19quand même, tu vois.

01:03:20Parce que le match était vraiment abouti,

01:03:23enfin, à des buts.

01:03:24Et voilà, tu vois,

01:03:26Hakimi qui dit,

01:03:27on ne fera pas de match comme ça de suite,

01:03:29en Ligue des Champions,

01:03:30mais Liverpool non plus, tu vois.

01:03:32Et après, je ne sais pas,

01:03:33dans quelle mesure,

01:03:34si Liverpool joue plus,

01:03:36est-ce que ça va donner plus d'opportunités

01:03:38au PSG de marquer ?

01:03:39Je ne sais pas, c'est hyper...

01:03:41J'ai un peu du mal à y croire.

01:03:43Après, encore une fois,

01:03:44la grande différence avec les années précédentes,

01:03:46c'est que là,

01:03:47si Paris se fait sortir en 8e,

01:03:49ce n'est pas grave, en fait.

01:03:50Parce que tu sais que tu joues Liverpool,

01:03:52que tu es encore dans cet espace d'apprentissage

01:03:55où tu as une équipe qui est jeune,

01:03:56qui est là pour apprendre

01:03:57et qui va tirer bien plus de bénéfices

01:04:00qu'autre chose de cette double confrontation.

01:04:03Voilà, je crois que ça fait 15 ans

01:04:06qu'un club français n'a pas gagné en on-field.

01:04:07C'était Lyon à l'époque.

01:04:09Et encore avant, c'était Marseille.

01:04:11Ce n'est pas une terre propice aux exploits

01:04:13pour les clubs tricolores.

01:04:15Après, motif d'espoir,

01:04:17c'est que le PSG va jouer comme il le fait

01:04:19depuis 4 mois.

01:04:20Enrique l'a annoncé.

01:04:21Ils ne vont pas changer une ligne

01:04:22de ce qu'ils ont fait.

01:04:24Après, ils vont mourir avec leurs idées.

01:04:26Rien que ça déjà, on peut les applaudir.

01:04:29Mourir pour ses idées,

01:04:30l'idée est excellente, Pierre Clément.

01:04:32C'est beau.

01:04:33C'est du brassin, c'est vrai.

01:04:37Là où je vous rejoins, les garçons,

01:04:40je vous rejoins sur tout ce que vous avez dit,

01:04:41de toute façon,

01:04:42Alisson Becker, il sort le match de sa vie.

01:04:44Reproduire à 6 jours d'intervalle,

01:04:46ce n'est vraiment pas facile.

01:04:47Là où on a un vrai motif d'espoir,

01:04:48ce que tu viens de dire, Julien,

01:04:49c'est que le PSG,

01:04:50ce n'est pas la première fois

01:04:51qu'ils nous font un match comme ça.

01:04:52Ils ont explosé Lyon,

01:04:53éparpillé Lyon en première mi-temps

01:04:55la semaine dernière.

01:04:56Ils ont fait beaucoup...

01:04:59Oui, t'inquiètes.

01:05:00Lille, Liverpool, Lyon,

01:05:01il y a trop de L.

01:05:02Limoges, Libourne...

01:05:04On devrait faire une ligue avec les L.

01:05:06Est-ce qu'on aurait pas explosé Lyon récemment aussi ?

01:05:08Oui, aussi.

01:05:09Lille le Hammer.

01:05:12Maintenant, on sait comment joue le Paris Saint-Germain.

01:05:14Les adversaires le savent aussi.

01:05:16Mais ce qui est génial,

01:05:17c'est qu'on a des vraies certitudes dans le jeu.

01:05:19Honnêtement, ce qu'ils ont montré hier

01:05:20était tellement supérieur

01:05:22à ce qu'a montré Liverpool,

01:05:23mais tellement...

01:05:24Il y avait un tel écart entre les deux équipes,

01:05:27ce qui était presque décevant.

01:05:28Moi, je ne m'attendais vraiment pas à ça

01:05:29de la part de Liverpool.

01:05:30Je m'attendais à une vraie confrontation.

01:05:34On a quand même des certitudes

01:05:35sur ce qu'ils peuvent proposer.

01:05:36Maintenant, tu as Mamadou Sakho

01:05:37qui dit dans Le Parisien

01:05:39que les Anglais,

01:05:41quand ils jouent à Liverpool,

01:05:42c'est comme s'ils avaient mangé

01:05:43la boîte d'épinards de Popeye.

01:05:45Il y a vraiment un truc en plus

01:05:47que nous, justement,

01:05:48on n'avait pas hier soir.

01:05:49Donc, c'est une réalité.

01:05:50Il faut vraiment, effectivement,

01:05:51s'attendre à ce que le match

01:05:52soit beaucoup plus difficile.

01:05:54Mais quand même, il y a moyen.

01:05:58Après, tu n'es pas à l'abri

01:05:59que ça fasse comme l'année dernière.

01:06:00Dortmund, la demi-finale,

01:06:01l'aller-retour, tu es au-dessus.

01:06:03Bien sûr, tu n'es pas du tout à l'abri.

01:06:05Ça fait Dortmund qui passe.

01:06:06Oui, tu n'es pas au-dessus à ce point.

01:06:07Tu n'es pas à l'abri de tout ça.

01:06:08Tu n'es pas à l'abri d'un 1-1, par exemple,

01:06:10où au final, tu passes pas.

01:06:13Maître Méchenou,

01:06:14vous êtes en train de...

01:06:15Vous entendez les réflexions,

01:06:16je vous sens pensif.

01:06:17Je repensais à un pote, hier soir,

01:06:20qui me dit...

01:06:21En plus, Liverpool,

01:06:22ils n'ont pas perdu à domicile depuis 2014.

01:06:24Donc, je suis allé regarder.

01:06:25Évidemment, en vrai,

01:06:26je regardais les résultats l'année dernière.

01:06:27Ils ont pris quand même 3-0 à domicile

01:06:29en quart de finale de Ligue Europe

01:06:31par la Talenta Bergam.

01:06:33Merci.

01:06:34L'année d'avant...

01:06:35L'équipe qui jouait avec intensité,

01:06:37pressing contre pressing,

01:06:38tout ça, c'était dans la boîte ?

01:06:42Ils en ont pris 5 contre la Madrid

01:06:44l'année d'avant, à domicile.

01:06:46Donc, je n'ai pas envie de faire naître

01:06:48un motif d'espoir.

01:06:49Je pense que, d'ailleurs,

01:06:50l'équipe de Liverpool,

01:06:52elle est clairement à un cran

01:06:53au-dessus de ces deux dernières années.

01:06:55Il n'y a rien à dire.

01:06:57Mais ce n'est pas non plus infaisable.

01:06:59Ce n'est pas une place forte

01:07:04depuis des années.

01:07:06Toi, tu penses que ce Paris-Saint-Germain...

01:07:08Mais quels sont les motifs d'espoir ?

01:07:11J'ai une théorie sur les clubs français

01:07:13et le sport français,

01:07:14globalement,

01:07:15c'est qu'on est des perdants magnifiques.

01:07:17On n'est pas loin.

01:07:18On n'est jamais loin.

01:07:19Je me demande si on n'a pas déjà entendu cette théorie.

01:07:21On n'est jamais loin.

01:07:23Mais, malheureusement...

01:07:25Là, tu vas me défoncer de nouveau.

01:07:27Malheureusement, ça ne passe pas.

01:07:29Je ne trouve pas qu'ils aient

01:07:31cet ADN de perdants magnifiques,

01:07:33ce PSG-là.

01:07:34On l'a eu par le passé.

01:07:35Mais eux, je ne trouve pas.

01:07:36Je trouve qu'ils ont un sang-froid qui est...

01:07:38Si, mais la question,

01:07:40c'est que s'ils sont les ministres,

01:07:42ils seront des perdants magnifiques.

01:07:44Parce que je pense qu'ils ne vont pas se renier à Liverpool.

01:07:46Qu'ils vont essayer de faire.

01:07:48Et puis, ça ne va pas passer loin.

01:07:50Ils vont avoir des occasions si tentées

01:07:52qu'ils soient éliminés.

01:07:54Mais voilà, j'ai peur qu'on rentre

01:07:56dans la lignée des perdants magnifiques.

01:07:58Est-ce qu'il faut

01:08:00décider de faire

01:08:02une armslot ?

01:08:03Voilà, allons-y.

01:08:04Et de se dire, ben,

01:08:05on défend, on sert...

01:08:07Non, ça ne peut pas faire.

01:08:09Surtout pas.

01:08:10Je suis d'accord.

01:08:11Surtout pas.

01:08:12Surtout, c'est impossible.

01:08:13Et en plus, je pense qu'il ne faut pas poser

01:08:15ce genre de scénario,

01:08:17parce que Louis Sénériqué,

01:08:19il a des choses

01:08:21quand même qu'il répète à longueur

01:08:23de conférences de presse.

01:08:25Il ne se reniera pas.

01:08:26Il ne fera pas un plan en se disant

01:08:28non, en fait, il vient avec ses idées.

01:08:30Il les impose.

01:08:32Basta.

01:08:33Et donc, à Anfield,

01:08:35ça passera comme ça ?

01:08:36Non, mais surtout...

01:08:39Pardon de le rappeler,

01:08:41mais le PSG a un but de retard, en fait.

01:08:43Oui, il n'y a qu'un zéro.

01:08:44Le PSG a un but de retard.

01:08:45Si tu mets le but, il faut quand même marquer

01:08:47à un moment donné.

01:08:48Ce n'est pas en mettant le but que tu marques.

01:08:50Liverpool l'a fait hier.

01:08:52Le Diodre Mazzarri aussi cru,

01:08:54ils ont eu de la chatte.

01:08:56Ça, c'est un rouleau.

01:08:58Ils ont eu de la chance.

01:08:59On salue tous les chats du quartier.

01:09:01On salue tous les chats du quartier.

01:09:03Liverpool l'a fait hier,

01:09:04mais c'est un match qui arrive...

01:09:06Ce match, tu le joues 25 fois,

01:09:0824 fois, le PSG le gagne,

01:09:09mais c'est hors-sol.

01:09:11Ça fait 4 matchs en 2024 où on dit ça.

01:09:13C'est ça le truc qui est chiant aussi.

01:09:15On a fait ça contre Dortmund,

01:09:16on a fait ça contre l'Atlético,

01:09:17on a fait ça contre le Bayern.

01:09:19Tu joues mieux et tu ne gagnes pas.

01:09:20Et le PSV aussi.

01:09:21Le PSV, maintenant...

01:09:22Le Bayern...

01:09:23Ce n'est pas comme si c'était...

01:09:25On avait fait un super bon match

01:09:26et on avait gagné contre le Bayern.

01:09:27Mais ça fait partie de leur...

01:09:28Tu perds un zéro là-bas.

01:09:29Ça fait partie de l'apprentissage global.

01:09:30Non, pas le Bayern.

01:09:31Je pense que Paris, en fait,

01:09:34le projet du club,

01:09:35c'est une équipe sur 4 ans.

01:09:36On est dans l'année 2.

01:09:41Cette année,

01:09:42tu as posé des bases très solides.

01:09:43Si tu passes Liverpool,

01:09:44tant mieux.

01:09:45Ton projet progresse.

01:09:46Et si tu ne passes pas,

01:09:47il te permet de voir

01:09:49ce qu'il y a encore à ajuster

01:09:51pour passer le step suivant

01:09:53l'année prochaine.

01:09:55Malheureusement,

01:09:56ce qui est dommage,

01:09:57c'est que tu tombes Liverpool là

01:09:58et que si tu le tombes un peu plus tard

01:09:59dans la saison,

01:10:00tu as encore gagné en confiance.

01:10:02Et le match d'hier,

01:10:03tu le gagnes.

01:10:04En tout cas,

01:10:05est-ce que vous pensez,

01:10:06dernier tour de table

01:10:07et après on va se dire vraiment,

01:10:08mais est-ce que vous pensez

01:10:09que hier,

01:10:10Paris a quand même

01:10:11encore marqué les esprits

01:10:12en termes de football ?

01:10:14La presse anglaise

01:10:15est en train de dire

01:10:16que Liverpool a joué

01:10:17comme Roger ou Le Havre.

01:10:19T'as entendu Carragher ?

01:10:20Oui.

01:10:22Ils ont gagné en crédibilité.

01:10:25La personne va bien dormir

01:10:26à Liverpool cette semaine.

01:10:27C'est impossible.

01:10:28Ni les joueurs,

01:10:29ni les supporters,

01:10:30pour faire des cauchemars.

01:10:31C'est obligé.

01:10:32Vous avez Brunssens,

01:10:33moi j'ai Bouba.

01:10:34Les vainqueurs l'écrivent,

01:10:35les vainqueurs racontent l'histoire.

01:10:36C'est comme ça que ça se passe.

01:10:37C'est que nous,

01:10:38on la refait l'histoire

01:10:39et ils ont perdu hier.

01:10:40Eux, ils sont contents,

01:10:41ils sont à la maison,

01:10:42ils vont préparer tranquillement

01:10:43leur retour.

01:10:44Mais Youssoupha a dit,

01:10:45en citant Nelson Mandela

01:10:46dans mon podcast

01:10:47la semaine dernière,

01:10:48les Parisiens,

01:10:49soit ils perdent,

01:10:50soit ils gagnent,

01:10:51soit ils apprennent.

01:10:52Donc t'inquiète,

01:10:53on apprend.

01:10:54C'est vraiment,

01:10:55on a élevé le niveau.

01:10:56Vous savez quoi ?

01:10:57Vas-y Justin,

01:10:58mets-moi un peu de musique,

01:10:59s'il te plaît.

01:11:00Pour des idées.

01:11:01Voilà,

01:11:02moi j'ai Brunssens.

01:11:03Je suis désolé,

01:11:04c'est le vieux,

01:11:05toi t'es pas.

01:11:06Moi je suis entre la flamme

01:11:07et Bouba,

01:11:08c'est terrible.

01:11:09Ma culture est terrible.

01:11:10Alors que moi je débarque

01:11:11avec mon Brunssens.

01:11:12Après j'avais une version

01:11:13plus rock'n'roll

01:11:14que je connais d'un groupe

01:11:15qui s'appelle Subway

01:11:16qui devait être d'Auvergne

01:11:17ou quelque chose comme ça.

01:11:18Après j'ai Francis Cabrel aussi

01:11:19si tu veux.

01:11:20Non,

01:11:21par contre,

01:11:22on va se dire au revoir.

01:11:23Là par contre,

01:11:25c'était peut-être

01:11:26depuis que le temps

01:11:27que le PSG patiente

01:11:28dans la chambre noire,

01:11:29c'est un peu ça.

01:11:30Les amis,

01:11:31il est temps de se dire au revoir.

01:11:33Sifflez,

01:11:34c'est parti.

01:11:39Voilà,

01:11:40100% PSG,

01:11:41La Tribune,

01:11:42c'est terminé pour aujourd'hui.

01:11:43J'espère que ça vous a fait du bien,

01:11:45que vous avez réussi à...

01:11:48Allez,

01:11:49on souffle un bon coup.

01:11:50C'est pas grave,

01:11:51c'est passé.

01:11:52On va se donner rendez-vous

01:11:53bien évidemment

01:11:54pour aller affronter

01:11:55The Terrible Team of Abbey Bay

01:11:59du côté de Rennes.

01:12:0017h,

01:12:01c'est à suivre en intégralité

01:12:02sur l'antenne

01:12:03de Ici Paris,

01:12:04Île-de-France.

01:12:05Ensuite,

01:12:06on aura l'occasion

01:12:07bien évidemment

01:12:08de vivre ce déplacement

01:12:09du côté de Liverpool.

01:12:10Liverpool,

01:12:11Paris Saint-Germain,

01:12:12mardi à 21h.

01:12:13Émission spéciale,

01:12:14Oui Ma Pia.

01:12:16Et le mag,

01:12:17ce sera lundi

01:12:18et l'invité,

01:12:19ce sera Paolo César.

01:12:20Très bien,

01:12:21Paolo César à suivre

01:12:22le mag 100% PSG.

01:12:24L'autre podcast

01:12:25de 100% PSG,

01:12:26La Tribune,

01:12:27pas La Tribune

01:12:28mais de 100% PSG

01:12:29et donc d'Ici Paris,

01:12:30Île-de-France.

01:12:31Merci à Julia,

01:12:32merci à Alex,

01:12:33merci à Pia,

01:12:34merci à Marc

01:12:35et on se retrouve

01:12:36dans quelques jours,

01:12:38lundi,

01:12:39pour une nouvelle tribune.

01:12:40Là,

01:12:41je laisserai les clés

01:12:42aux jeunes Padawans,

01:12:43toujours aussi excellents.

01:12:44C'est Romain Bellou

01:12:45qui sera de la partie

01:12:46parce que moi,

01:12:47je rentre dans l'avion

01:12:48avec mon Juju

01:12:49et son bonnet

01:12:50pour partir du côté

01:12:51de Liverpool

01:12:52et pour aller voir

01:12:53les Scousers.

01:12:54Allez les amis,

01:12:55il est temps de se dire au revoir.

01:12:56Ils sont en train de me pourrir

01:12:57la fin de mon truc.

01:12:58Vas-y,

01:12:59débranche l'émission.

01:13:00Ciao !

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