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NewsTranscription
00:00 Le président Makissal n'a pas seulement violé la constitution du Sénégal, il l'a simplement détruite.
00:08 Il a détruit la constitution parce qu'il l'a touchée aux fruits défendus.
00:14 En 2016, lorsqu'il avait cherché à raccourcir son mandat, à le réduire de 7 ans à 5 ans,
00:24 il avait contacté et saisi le conseil constitutionnel pour lui demander s'il pouvait le faire ou pas.
00:31 Le conseil constitutionnel avait répondu en lui disant "ce mandat est hors de portée, vous ne pouvez pas le toucher".
00:38 Pourquoi ? Parce que ce mandat, on l'a dit, est verrouillé, qui est déjà énoncé dans l'article 27,
00:45 est verrouillé dans l'article 103 et encore verrouillé dans la linéa 7 de l'article 103.
00:53 Moins que ce que le président Makissal a fait maintenant, en 2011-2012,
00:59 le peuple sénégalais s'était dressé comme un seul homme pour dire "ne touche pas à ma constitution".
01:05 Ce peuple est encore là et ne donnera pas à Makissal ce qu'il n'avait pas donné à son prédécesseur.
01:12 C'est pour cette raison que, je ferai très court, le peuple sénégalais mènera son combat comme il l'a toujours fait.
01:22 Je rends hommage à nos devanciers qui se sont battus pour nous léguer un pays démocratique.
01:28 Une démocratie sans doute à parfaire, mais une démocratie tout de même, qui était citée en référence partout en Afrique.
01:36 C'est ce système démocratique que le président Makissal s'est attelé pendant 12 ans à démanteler année après année,
01:45 à torpiller nos lois et nos règlements, à bafouer nos valeurs, à pervertir les mœurs politiques,
01:52 bref, à créer un sous-système qui n'a rien à voir avec notre système démocratique,
01:57 où on dit "plus rien n'est interdit, on peut faire ce qu'on veut pourvu qu'on reste simplement au pouvoir".
02:02 Et c'est cela qu'il faut arrêter. Son mandat prend fin le 2 avril 2024.
02:07 On ne lui laissera pas une seconde de plus. Il lui appartient ici et maintenant, je l'ai déjà dit,
02:14 de choisir entre l'honneur et le déshonneur. Il a le choix devant lui, il peut encore le faire.
02:20 Nous lui souhaitons une sortie encore honorable, si cela est encore possible, puisqu'il a fait tellement de mal.
02:28 J'ai en pensé ces 3 derniers jeunes tombés il y a tout juste quelques jours, fauchés à la fleur de l'âge,
02:34 parce que simplement ils étaient sortis dans l'université, à Colobane, et Landingieyu à Ziegenchor,
02:41 le drapeau à la main pour scanner un peuple un but une fois.
02:44 Ce président ne mérite plus notre respect. Il doit partir et le peuple mènera sa lutte, son combat.
02:51 J'appelle la communauté internationale. La semaine prochaine, les 17 et 18 février, l'Union africaine tiendra son sommet.
03:01 Nous ne l'avons pas encore entendue l'Union africaine.
03:05 Je veux qu'elle comprenne qu'elle n'a aucune autre possibilité que de se mettre du bon côté de l'histoire, c'est-à-dire du côté du peuple sénégalais.
03:12 Il n'y aura pas de louvoiement. Le peuple sénégalais comptera, identifiera ses amis, ses frères et soeurs africains,
03:21 qui auront été à ses côtés dans les moments difficiles.
03:24 Je demande aux chefs d'État africains lors de ce sommet de mettre le Sénégal sur leur table,
03:31 de mettre le Sénégal, Makissal, l'apprenti dictateur sur la table et d'agir conformément à l'esprit de nos lois communautaires.
03:38 Je demande à la CA de Yao qui avait pris un premier décret, une première décision, un communiqué,
03:45 qui n'allait nulle part, qui ne voulait rien dire, qui s'est rattrapé dans le deuxième communiqué.
03:50 Je leur demande d'aller encore plus loin, de prendre leurs responsabilités conformément à l'esprit du protocole A.
03:59 Je demande à la CA de Yao de se mettre en l'esprit de tout ce qu'on avait dit sur la démocratie et la bonne gouvernance.
04:07 Pour beaucoup moins que ce que Makissal a fait, la CA a sanctionné des jeunes et des militaires dans d'autres pays.
04:14 Makissal n'a fait rien de moins qu'un coup d'État et ce n'est même pas un coup d'État civil.
04:19 Makissal est le chef suprême de nos armées, il est le commandant in chief, parce que c'est à lui que nos armées rendent l'honneur.
04:26 Donc s'il est capable de poser un acte qui est manifestement illégal et de dire aux militaires, aux gendarmes et aux policiers
04:32 "Allez brimer et persécuter le peuple", il a usé de son pouvoir en tant que chef suprême pour poser cet acte.
04:37 Les militaires ne font rien d'autre, quand ils prennent le pouvoir, ils sortent les chars.
04:41 C'est ce qu'on a vu ces derniers jours.
04:43 J'invite l'Union européenne à prendre ses responsabilités.
04:47 On ne peut pas être là à sortir des communiqués sans rien dire.
04:51 Il est temps de défendre ces valeurs partagées auxquelles nous croyons tous.
04:56 Qu'ils condamnent Makissal, ils ont une panoplie de sanctions qu'ils savent comment utiliser à des moments donnés.
05:01 De manière graduelle, je les invite à se mettre du bon côté et à prendre ses mesures.
05:06 Je félicite les États-Unis d'Amérique pour prendre ses responsabilités.
05:11 On les a vu la semaine dernière sortir par deux fois.
05:15 Pour prendre des positions extrêmement claires, je les encourage à aller de l'avant.
05:20 C'est le moment ou jamais de dire qui est avec nous et qui n'est pas contre nous.
05:24 On ne veut pas être manichéen mais on en est là.
05:27 Ce peuple veut sa survie, son honneur, préserver et sauvegarder sa démocratie.
05:32 Je veux juste, comme vous l'avez dit, lancer un appel au peuple sénégalais.
05:38 Ce peuple de refus, si on nous tue, on ne nous déshonore pas.
05:42 Je prends cet engagement solennel.
05:47 Je me battrai de toutes mes forces avec tous les moyens que nous donne notre constitution et notre démocratie.
05:52 Par tous les moyens légaux et pacifiques, je ne reculerai devant rien du tout.
05:57 Pour que Macky Salle quitte le pouvoir car on n'acceptera pas qu'il s'impose à nous.
06:01 Car si on le fait, on trahira nos enfants, nos enfants et nos enfants de la famille.
06:07 Pour qu'on se rende compte que tout le monde est en paix.
06:10 On a besoin de ce que vous avez dit, de la politique et de la coalition.
06:16 Si on ne fait que ça, on va perdre la tête.
06:21 Pour que nous puissions nous unir et qu'on se donne la main.
06:26 Il ne s'agit pas de combattre un ou deux parties.
06:29 On ne veut pas qu'on se batte pour se faire ennuyer.
06:32 Allons-nous tous sous le drapeau, société civile, syndicats,
06:36 femmes, professeurs d'université,
06:38 on ne laisse personne qui nous laisse en prison pour préserver la démocratie et sauver le Sénégal.
06:44 On ne va pas laisser personne de Macky Salle en prison.
06:49 Le président Abidji.
06:51 Le président Abidji.
06:54 Le président Abidji.
06:57 - C'est la réalité.