Les ambitions olympiques des squasheurs tricolores !
Après des années d’attente, c’est désormais officiel, en 2028, le squash fera son entrée aux Jeux olympiques à Los Angeles !
À l’occasion des championnats de France Élite diffusés pour la première fois sur Sport en France, les squasheurs tricolores se sont exprimés sur le sujet.
À l’occasion des championnats de France Élite diffusés pour la première fois sur Sport en France, les squasheurs tricolores se sont exprimés sur le sujet.
Transcript
00:00 Pour l'instant on va laisser Paris 2024 passer avec un peu d'amertume.
00:05 Je ne vais pas te le cacher mais on aurait aimé en tant que scoia chère être à Paris.
00:11 Mais bon, on va vibrer pour le sport français en général.
00:15 Et puis oui, je pense qu'une fois cet été passé, on va s'asseoir et on va mettre un
00:22 programme en place sur 4 ans pour vraiment performer aux Jeux Olympiques et je l'espère
00:28 qu'on va ramener une première médaille historique dans le squash et dans le sport français.
00:32 Depuis que je suis toute petite, je crois que les premiers Jeux que j'ai vraiment suivi
00:35 à la télé c'est ceux de Pékin.
00:37 Je n'avais jamais pensé pouvoir les faire parce que pour moi le squash n'y aurait jamais
00:40 été.
00:41 On a tellement essayé, on a tellement pas réussi qu'on avait fait une croix dessus.
00:44 Et là savoir qu'il y a ça en 2028, 32 ans, je pense que c'est encore assez jeune.
00:48 Et évidemment c'est un objectif super important pour moi.
00:51 Ça m'a un peu relancée, j'étais un peu dans un creux en début de saison, je n'ai
00:54 pas gagné beaucoup de matchs, je me suis blessée.
00:56 Ça a été assez compliqué mais avoir eu l'annonce des Jeux, ça m'a reboostée et
01:00 là je suis déterminée pour essayer de me qualifier et d'y aller à Los Angeles.
01:04 Le premier point c'est qu'après avoir longuement couru après cette campagne olympique,
01:08 effectivement c'est un moment peut-être où on ne s'y attendait pas le plus, une
01:12 forme de reconnaissance déjà pour tous ceux qui jouent au squash, que ce soit les sportifs
01:17 de haut niveau mais tous les joueurs de squash à qui on demandait souvent "on ne boit pas
01:21 trop de squash au JO ?" On ne va pas, on n'y est pas encore.
01:22 Évidemment pour tous les éducateurs qui travaillent et qui étaient frustrés de
01:27 ne pas faire partie de cette famille olympique, qui pensent travailler autant que les autres,
01:30 mériter autant que les autres, c'est évidemment une forme de reconnaissance déjà pour les
01:34 sportifs et leur environnement.
01:36 Évidemment pour la FED, c'est l'opportunité de remettre un focus sur le squash, sans
01:43 doute un moyen de rouvrir des discussions des fois avec des collectivités pour créer
01:47 des structures.
01:48 Aujourd'hui on sait qu'on parle beaucoup du paddle.
01:50 Ce n'est pas réellement une concurrence, c'est une complémentarité.
01:55 En tout cas nous on pense qu'il y a de la place pour les deux.
01:57 Et effectivement aujourd'hui l'olympisme, ça permet de remettre le squash un peu sur
02:02 le devant de la scène, donc c'est vraiment important pour nous.
02:05 Honnêtement, je n'y croyais plus.
02:06 Donc franchement ça a été une grosse surprise quand en septembre on a appris qu'on passait.
02:10 Évidemment c'est une grande joie, c'est une grosse récompense pour le squash, même
02:17 si on a un tour professionnel qui est maintenant bien rodé et qui continue d'évoluer.
02:22 Je pense que ça va nous apporter encore autre chose, en tout cas de faire partie de cette
02:29 famille olympique.
02:30 Je souhaite que le meilleur à ceux qui vont pouvoir y participer.
02:34 Moi c'était un rêve.
02:36 Après, qui sait, 39 ans, on ne sait jamais.
02:40 Je ne suis pas encore au placard.
02:42 Un petit objectif LA 2028 pour Camille Serge.
02:45 Je vais peut-être m'y remettre aussi du coup.