• il y a 10 mois
À moins de dix jours du Salon de l'agriculture, les actions des agriculteurs reprennent de plus belle, notamment dans le Sud-Ouest, où est né le mouvement

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Transcription
00:00 Le mouvement est en train de repartir, de remonter très fort ?
00:04 Oui, bien sûr le mouvement, ça ne s'est jamais trop arrêté.
00:07 Les actions continuent toujours en interne.
00:10 Nous on a manifesté hier au niveau des banques.
00:14 Ma coprésidente a été reçue hier par Emmanuel Macron.
00:19 Il ne faut pas lâcher la pression.
00:21 Aujourd'hui il faut être là et il faut maintenir la pression jusqu'au salon au moins.
00:27 Vous dites "on veut maintenir la pression",
00:30 mais concrètement, ce que vous souhaitez voir arriver ou noter officiellement, c'est quoi ?
00:36 On a demandé hier, on demande ça depuis des semaines maintenant, c'est quand même très clair.
00:43 On a besoin, comme vous l'avez dit précédemment sur le plateau, de trésorerie.
00:46 En mesure d'urgence, nous avons besoin de trésorerie, de mesures de trésorerie immédiates.
00:52 C'est pour ça qu'on a fait cette action simultanée de terrain auprès de l'ensemble des banques de notre secteur.
00:58 On a fait cette revendication en direct auprès du président de la République.
01:03 Et nous avons besoin aussi d'un calendrier pour pouvoir se projeter dans toutes les mesures qui vont être mises en place,
01:16 de façon à ce que chacun d'entre nous puisse se projeter et savoir à quel terme, à quel échéance nous allons…
01:23 – D'accord, mais Karine Duc, Josée Perez, vous dites "on a besoin de trésorerie",
01:26 mais qu'on comprenne bien cette trésorerie, c'est-à-dire de l'argent, pour être clair,
01:30 qui vous soit versé, de quelle manière, quand et pourquoi ?
01:33 – Aujourd'hui on ne demande pas d'argent, on demande des reports d'un cours bancaire, en fin de tableau.
01:39 C'est-à-dire ne pas payer une annuité, pas payer un crédit en 2024.
01:44 On est prêt à accepter de payer les intérêts et que tous nos frais de 2024 soient reportés en fin de tableau.
01:52 C'est-à-dire si on devait finir en 2030, on finira en 2031.
01:56 Ce sont des mesures que l'on demande depuis le premier jour.
02:00 C'est très facile à mettre en place, les banquiers, c'est hyper facile à mettre en place,
02:06 mais les banquiers se retournent vers l'État, puisqu'ils disent que si l'État nous le demandait, ça serait beaucoup plus facile.
02:11 – Il veut que l'État soit garant, c'est ça ?
02:14 – Pas garant, il n'y a pas besoin de garantie, il faut juste que l'État donne l'ordre.
02:18 Aujourd'hui on ne demande pas de garantie, puisque ces crédits on va les payer quand même.
02:22 Mais sauf qu'on se donne une année sans crédit pour donner une grosse bouffée d'oxygène.
02:28 Entre temps, les mesures, on l'espère, seront mises en place et on pourra générer du revenu sur nos exploitations,
02:35 parce qu'on aura moins de charges, moins de contraintes,
02:38 et on aura eu cette année 100 emplois, 100 emplois bancaires pour souffler et pour que les agriculteurs repartent.
02:46 Mais repartent…
02:47 – Alors, José Pérez, carrément.

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