Depuis la levée des blocages, les agriculteurs maintiennent la pression sur le gouvernement et menacent de nouvelles actions.
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00:00 Les premières discussions avec Gabriel Attal allaient dans le bon sens.
00:05 On avait un signe positif, mais force est de constater que nous avançons
00:11 et que les discussions qui ont suivi, qu'elles soient avec Emmanuel Macron
00:17 ou encore avec Marc Fesneau ce vendredi, nous montrent qu'il y a une forme de provocation.
00:24 Et autant les engagements concernant la simplification sont traités et renvoyés en préfecture,
00:31 aujourd'hui Marc Fesneau nous redemande de nouveau de leur envoyer des mesures de simplification.
00:38 Nous, nous voulons aller plus loin.
00:41 Si tout ce qui est trésorerie peut être résolu,
00:45 et d'abord une année blanche pour les agriculteurs qui en ont le plus besoin,
00:48 cela n'a toujours pas été annoncé.
00:52 Aucun contact avec les banques pour les mettre face à leurs responsabilités,
00:57 pour avoir des prix dans nos fermes, aucun lien avec les industriels ni les coopératives
01:03 pour faire en sorte que de la valeur revienne dans nos fermes.
01:06 Et quand on veut aller plus loin, pour essayer de connaître le contenu exact des mesures
01:12 qui raient dans le sens de la pérennisation de nos exploitations, dans leur transmissibilité,
01:18 aujourd'hui on me répond hier encore que ces mesures pourraient coûter très cher et qu'on n'en est pas là.
01:26 Franchement si ça ce n'est pas de la provocation, je ne sais plus quoi dire sur le terrain.
01:33 En tout cas les agriculteurs s'organisent, la colère est là et ce salon sera le salon de la colère.
01:39 Il ne peut pas être autrement.