Des mots difficiles à assumer, des maux impossibles à oublier

  • il y a 7 mois
Olivier, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur mineures, a cheminé depuis son incarcération, en janvier 2021. Désormais, les mots, il les accepte, les fait siens. Le pédophile, c’est lui. À ses côtés, son ancienne compagne continue de nier sa complicité

Images : Albane Wurtz
Réalisation: Angélique Toscano

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Transcript
00:00 Olivier a mis des mois, voire des années, à accepter que ce que renfermait les notions de viol et d'agression sexuelle le concernait, voire même le qualifiait.
00:11 Mais à l'audience, lorsqu'il a fallu se lever pour affronter les sept victimes, leur entourage, leurs avocats, les cinq magistrats professionnels et l'avocat général,
00:20 il a accepté de les verbaliser, il a accepté de s'envêtir même. Il a dit "j'ai eu du mal à assumer les mots parce que ce n'est pas le genre d'homme que je souhaitais être dans la vie".
00:32 Alors voilà, il a assumé. Pas l'intégralité des faits, mais presque. L'affection que ces petites filles témoignaient à leur tonton, il l'a mal interprétée.
00:40 Pour l'une d'elles, âgée de 12 ans, il croyait même entretenir une relation amoureuse. Il pensait leur donner du plaisir, s'inquiétait que ce qui leur faisait leur plaise.
00:48 Pour le viol d'une nièce par alliance, il met en cause sa compagne de l'époque, qui est sa co-accusée. Elle savait, elle a participé, elle a regardé.
00:58 La quinquagénaire s'en défend depuis le début. Si j'avais vu ça, je l'aurais dénoncée, je l'aurais quittée.
01:05 Restent encore les plaidoiries, leur histoire et le verdict au programme de ce jeudi.
01:11 (Générique)

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