• il y a 9 mois
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##A_VOTRE_ECOUTE-2024-02-16##
Transcription
00:00 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.
00:05 Bonjour à tous, alors ravi de vous retrouver, de vous accompagner durant cette heure et de finir cette semaine avec vous.
00:12 Souvent, dans notre quotidien, on se sent bloqué par nos croyances, nos croyances limitantes.
00:18 Mais quelles sont les croyances limitantes ?
00:21 Eh bien, c'est notre sujet du jour.
00:22 Vous souhaitez aussi avoir des réponses à vos interrogations ou à toutes sortes de préoccupations, un seul numéro, le 0 826 300 300.
00:31 Vous pouvez aussi nous suivre en direct depuis notre site internet sudradio.fr et nous sommes en direct live sur YouTube.
00:38 Et à la réalisation de l'émission, c'est Quentin, Au Standard, Aude et Zach.
00:43 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.
00:48 Alors, est-ce que vous vous êtes déjà dit je n'en suis pas capable, ce n'est pas pour moi, je ne mérite pas ça ?
00:55 Eh bien, ces croyances découlent souvent d'un sentiment de négativité et de peur qui vous empêchent d'atteindre votre plein potentiel.
01:03 Alors, le but est d'apprendre à identifier les croyances limitantes afin de les surmonter.
01:09 C'est une croyance limitante quand il y a un état d'esprit ou une croyance à votre sujet qui vous freine et d'une manière ou d'une autre.
01:17 Eh bien, il faut essayer de dépasser le cap pour sortir de cette croyance-là.
01:22 Alors, ces croyances sont souvent de fausses idées que vous faites sur vous-même et qui peuvent entraîner un certain nombre de conséquences néfastes.
01:30 Et d'ailleurs, je vais poser la question à notre premier auditeur si lui a des croyances limitantes.
01:36 Bonjour Loïc.
01:37 Bonjour Alexandre.
01:39 Bienvenue sur Sud Radio.
01:41 Merci.
01:42 Alors Loïc, vous avez 67 ans. Vous nous appelez de Rodès dans l'Aveyron.
01:47 Et je vais vous poser la question du jour. Est-ce que vous, vous avez des croyances limitantes ou peut-être pas ?
01:54 Peu. Disons que quand j'étais plus jeune, je souffrais d'une grande timidité et que les choses se sont améliorées en vieillissant.
02:06 Donc là, il y a… Bon, je retrouve un équilibre. Non, il n'y a pas de… Je ne me sens pas concerné par des croyances limitantes.
02:17 D'accord. Alors justement, cette timidité, souvent la timidité est liée à des complexes sûrement.
02:23 Mais comment vous allez réussir à sortir de cette timidité ? Ou est-ce que vous êtes toujours timide ?
02:30 Non. Vous ne le verrez pas avec ce que je vais vous raconter.
02:37 Voilà, que vous vous passez à l'antenne, déjà c'est une preuve que vous n'êtes pas timide.
02:43 Oui. Comment j'ai guéri ? Oh, j'ai guéri en positivant. C'est-à-dire que dans ma vie, il y a des hauts et des bas.
02:53 Des échecs et des réussites. Et j'ai analysé les échecs surtout.
03:01 D'accord.
03:02 Je fais en sorte que ces échecs deviennent des remords seulement, parce que j'aimerais pas mourir avec des regrets.
03:11 D'accord. C'est une philosophie aussi. C'est bien. C'est ce qui vous donne cette force, justement, de pouvoir vous dépasser,
03:20 d'enlever ces croyances limitantes, parce qu'il est important, justement, quand on a des pensées négatives,
03:27 de les effacer au travers de pensées positives. Et c'est ce que vous avez réussi à faire.
03:33 C'est ce que j'essaie de faire tous les jours.
03:36 Exactement.
03:37 C'est jamais acquis.
03:39 Exact. Alors, pour vous, vous êtes actuellement dans une histoire un peu conflictuelle.
03:46 Racontez-nous un petit peu, Loïc.
03:49 Alors, je vous pose la scène. Donc, je suis en couple non cohabitant. C'est un choix de vie depuis 19 ans.
04:01 Oui.
04:02 120 kilomètres nous séparent. Et disons que nous avons une relation équilibrée.
04:09 C'est certainement ça l'amour. Ce n'est pas le grand amour fou. Ça a été au début. Et là, maintenant, au bout de 19 ans, ça va bien.
04:22 D'accord.
04:23 Bon, ça, c'est pour poser le cadre.
04:26 D'accord.
04:27 Bon, parallèlement, je suis atteint d'une maladie grave.
04:32 Oui.
04:33 Qui se soigne, mais qui ne se guérit pas.
04:37 Et bon, actuellement, je suis équilibré. Bon, ma maladie grave, ce n'est pas un mystère. Je vous l'admets, c'est la bipolarité de type 1.
04:52 C'est-à-dire, j'ai des tréhors et des trévats.
04:55 D'accord.
04:56 Donc, en haut, je me mets en AIG. En bas, j'ai déjà envisagé le pire.
05:02 Ah oui.
05:03 Et là, actuellement, c'est régulé. Ça va.
05:07 Mais c'est ce qui apporte des conflits et des difficultés dans votre couple, j'imagine. Ce n'est pas évident. Même pour vous, ça ne doit pas être évident.
05:15 Non, non, non. J'ai la chance que mon amie soit aide-soignante.
05:20 Oui.
05:21 Qu'elle s'intéresse de près à la psychiatrie, puisqu'il faut rappeler les choses par leurs noms.
05:31 Donc, elle est tolérante. Elle me soutient.
05:35 Alors, bien sûr, des fois, elle me dit, oui, mais je suis plus malade que toi.
05:40 Parce que oui, c'est vrai qu'actuellement, elle est plus malade que moi. Elle a de la tension.
05:45 Bon, moi, actuellement, je suis équilibré depuis trois mois, mais je varie très vite.
05:52 Il y a trois mois, je montais sur les toits.
05:56 Alors, pardonnez-moi parce qu'on n'a pas beaucoup, beaucoup de temps.
06:00 Quelle est aujourd'hui votre préoccupation et votre interrogation ?
06:04 Dans le cadre de ma maladie, je suis entouré d'un personnel soignant, exclusivement inféminin.
06:12 Oui.
06:13 Vixens, psychiatres, infirmières, pharmaciennes, etc.
06:21 Bon, je dirais que parmi, enfin, pour revenir à votre première question, je suis charmeur et séducteur.
06:33 Et bon, toutes ces personnes me plaisent bien, mais je n'irai jamais au-delà.
06:42 Et elles non plus, d'ailleurs, puisqu'il y a un mot qui est très important pour elles, c'est le mot déontologique.
06:48 Donc, on ne bouge pas.
06:50 Donc, c'est très agréable, c'est chaleureux.
06:54 Il y a du même, de la convivialité entre nous.
06:58 Et il se trouve que dans le cadre de mes soins, je participe à des groupes de parole.
07:06 J'en avais un hier soir, d'ailleurs.
07:10 Et au cours de ces groupes de parole, j'ai sympathisé, dirons-nous, avec deux patientes.
07:19 Alors, ce n'est pas un hasard si elles sont là.
07:21 Elles ont des problèmes d'addiction ou de...
07:25 Alors, pardonnez-moi, vraiment, Loïc, ce n'est pas que je ne veux pas m'intéresser à ce que vous nous dites.
07:30 Bien au contraire, vous êtes là pour qu'on vous écoute.
07:34 Mais comme on doit avancer, est-ce que vous pouvez poser votre question ?
07:40 Oui, bien sûr.
07:42 Donc, il y a une marque d'adréalité certaine, des mains qui se frôlent, des bises appusées, des sourires complices, etc.
07:53 Et vous voulez savoir s'il y a une relation possible ?
07:59 Si il y a une relation possible, oui. Sachant très bien que je risque d'y laisser mon couple.
08:05 Eh oui, eh oui.
08:07 C'est dangereux.
08:09 C'est dangereux, et attention, parce qu'effectivement, je pense qu'aujourd'hui, il y a cette tentation.
08:15 C'est-à-dire qu'il y a cette envie chez vous de s'autoriser à un moment donné à une autre découverte.
08:22 Et ça peut se comprendre. Attention, je ne porte pas de jugement sur ça.
08:26 C'est à vous après de décider. Mais effectivement, je crois que si vous le faites, votre compagne, si elle l'apprend,
08:35 peut-être que son seuil de tolérance va être justement atteint.
08:42 Et là, vous risquez d'avoir des fragilités, des difficultés.
08:45 Donc, pour moi, justement, quand vous parlez de séduction, de jeu de séduction, vous êtes un peu construit à travers ça.
08:54 Et pourquoi pas, bien sûr. Mais aujourd'hui, attention de ne pas dériver.
09:01 Et je sens que là, vous êtes dans un risque où ça peut être dangereux.
09:06 Et pour répondre très clairement à votre question, si vous allez vers ce chemin-là, je sens que votre couple risque d'être en danger sérieusement.
09:18 Oui, surtout qu'il y a deux ans, j'ai donné un gros coup de canif au contrat.
09:24 Elle l'a appris. De toute façon, elle l'aurait appris parce qu'elle me connaît par cœur.
09:29 Et je ne sais pas tenir un secret. Donc, je crois que si elle m'a pardonné une fois, elle ne me pardonnerait pas une fois.
09:38 Exactement. Et je crois que vous le savez au fond de vous.
09:41 Vous avez juste eu besoin aujourd'hui d'avoir cette confirmation et vous l'avez, cette confirmation.
09:46 Donc après, c'est de votre responsabilité. D'accord ?
09:50 D'accord.
09:51 Merci vraiment Loïc pour votre témoignage.
09:54 Merci beaucoup pour votre soutien Alexandre.
09:57 Merci. N'hésitez pas à nous tenir au courant.
09:59 Merci. Prenez soin de vous.
10:02 Merci. Bonne soirée.
10:04 Merci. Allez, on se retrouve dans quelques minutes avec Jacques.
10:07 Jacques était associé à une femme dans le secteur de l'immobilier.
10:10 Et aujourd'hui, il se retrouve au RSA.
10:13 A-t-il vécu de fausses croyances ? On en parle juste après.
10:17 Le temps d'une pause. Ne bougez pas.
10:19 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.
10:24 Et de retour sur Sud Radio. Merci d'être à l'écoute de cette émission au programme Les Croyances Limitantes.
10:30 Alors, si vous, vous avez des croyances limitantes, venez en parler ou poser tout simplement des questions concernant votre devenir.
10:36 Je suis à votre écoute au 0826 300 300.
10:40 Vous pouvez aussi réagir sur le groupe à votre écoute sur Facebook.
10:44 Et c'est le moment du "Saviez-vous ?".
10:47 Le "Saviez-vous ?". Les croyances limitantes sont personnelles et nombreuses.
10:51 Mais le manque d'espoir, le manque de capacité et le manque de mérite permettent d'identifier une croyance limitante
10:58 afin de les transformer et de retrouver un espoir futur, une confiance en soi et un sens de responsabilité.
11:06 Et si à présent, on écoutait Jacques. Bonjour Jacques.
11:10 Bonjour Alexandre.
11:12 Bienvenue sur Sud Radio.
11:14 Merci.
11:16 Alors Jacques, vous avez 61 ans.
11:18 Oui, tout à fait.
11:19 Vous êtes de Bordeaux, en Gironde.
11:21 Oui.
11:22 Et est-ce que vous, vous avez des croyances limitantes ?
11:26 Oui, je pense comme tout le monde. Après, moi j'associe plutôt ça à la pensée négative.
11:33 Donc j'évite de faire de la pensée négative et j'essaye toujours de trouver quelque chose pour que ça se transforme en positif.
11:42 Exactement. Alors je rappelle, et c'est intéressant ce que vous dites, mais je rappelle qu'une croyance limitante c'est surtout,
11:47 effectivement, c'est-à-dire que ça se forme, c'est fondé par de la pensée négative,
11:51 mais on appelle une croyance limitante quand on n'arrive pas à se réaliser, qu'on est bloqué dans notre existence et qu'on ne fait plus rien.
11:59 Vous voyez, c'est là où on est, parce qu'on croit vraiment qu'en faisant ça, ça ne sera pas possible d'avancer de telle manière ou alors qu'on ne le fait pas.
12:07 Et c'est pour ça qu'il y a toute cette différence entre la pensée négative et cette croyance limitante.
12:13 Mais est-ce que dans votre vie, est-ce que vous avez le sentiment de ne pas avoir fait certaines choses parce qu'au fond de vous,
12:22 vous avez cru que c'était pas bon et puis pour en finir, vous avez eu une frustration en disant,
12:27 si j'avais su, je l'aurais fait et ça aurait peut-être été très bien ?
12:30 Oh, plein de fois !
12:32 Voilà !
12:33 On est sur une croyance limitante !
12:36 Le mauvais choix, qu'on appelle.
12:38 Exactement. Alors, Jacques, vous êtes dans l'immobilier.
12:44 Oui, j'étais dans l'immobilier. Aujourd'hui, je ne suis pas dans l'immobilier.
12:51 Vous êtes au RSA aujourd'hui.
12:52 Oui, je suis au RSA. J'ai trouvé un tout petit truc en plaiement pour pouvoir me mener à mes besoins.
12:59 Et la question que je me pose, c'est est-ce que je vais retrouver un emploi ?
13:03 Pas forcément dans l'immobilier, d'ailleurs, surtout pas dans l'immobilier.
13:07 Est-ce que je vais retrouver un emploi ? Parce qu'à mon âge, en fait, c'est très, très compliqué.
13:12 Déjà, je vous en parlais avec le sourire et c'est très bien.
13:17 Après, j'imagine que ce que vous avez vécu au quotidien n'a pas été facile et que vous n'avez pas toujours eu le sourire.
13:24 Mais est-ce qu'on peut revenir un petit peu sur votre histoire ?
13:27 Pourquoi vous en êtes arrivé au RSA aujourd'hui ?
13:30 Parce que je pense qu'on n'arrive pas par hasard à cette situation-là.
13:34 Parce que, en fait, j'ai laissé tomber.
13:38 Si vous voulez, j'étais dans l'immobilier, j'avais rencontré quelqu'un avec qui on n'était pas associé,
13:44 mais on travaillait en étroite collaboration, puisqu'elle bénéficiait de la carte pour pouvoir exploiter et moi, je ne l'avais pas.
13:51 Et donc, il était question que je développe un secteur dans l'immobilier ancien,
13:56 ce que j'ai fait, et m'occuper des agents commerciaux qui ont été recrutés.
14:00 Bon, ça ne s'est pas très, très bien passé.
14:03 En plus, aujourd'hui, cette personne a quelques problèmes d'argent,
14:07 donc elle a du mal à régler les factures et tout ça.
14:11 Donc, j'ai dit, bon, moi, j'arrête, je me retire de ça.
14:15 D'accord.
14:17 Et ça s'est bien terminé ?
14:19 Comment ?
14:20 Ça s'est bien terminé ?
14:21 Oui, oui, ça s'est bien terminé.
14:23 Oui, on est toujours en relation, mais ça s'arrête là.
14:27 Ça s'arrête là. D'accord.
14:29 Et à la suite de cet arrêt, un peu brutal peut-être,
14:34 est-ce que vous avez pu anticiper ou est-ce qu'il y a eu d'autres choses qui vous ont amené ?
14:39 Pas du tout.
14:40 Pas du tout.
14:41 Je ne suis pas quelqu'un qui anticipe.
14:44 Donc, vous avez pris le risque de dire, moi, j'arrête tout, on verra demain.
14:49 Exactement.
14:50 Voilà. Et sauf que demain est passé, après demain est passé, et on en est là.
14:55 Et on en est là.
14:56 Et c'était il y a combien de temps que vous avez arrêté cette activité ?
14:59 Ça fait un an à peu près.
15:01 D'accord.
15:02 Donc, neuf mois de RSA et je vous dis, petit boulot à côté.
15:08 Alors, aujourd'hui, j'imagine que vous êtes un peu ambitieux quand même.
15:12 Un petit peu.
15:14 Un petit peu. Un minimum.
15:15 Oui, un minimum.
15:17 Parce que si vous appelez aujourd'hui à l'antenne, c'est parce que vous avez envie de savoir ce qui va se passer dans votre devenir, non ?
15:23 Tout à fait.
15:24 Eh oui.
15:25 Il n'y a que vous qui allez pouvoir me le dire.
15:27 Alors, je ne sais pas s'il n'y a que moi, mais en attendant, je vais essayer de vous aiguiller dans la voie qui semblerait vous correspondre.
15:35 Vous faites vous-même des recherches aujourd'hui dans des secteurs différents ?
15:41 Dans tous les secteurs à partir du moment où c'est du commercial.
15:44 Oui. Alors, justement, j'allais venir sur l'activité commerciale.
15:47 Parce que pour moi, je pense que vous avez cette capacité sur le côté commercial à retrouver un poste ou une activité.
15:56 Alors, ça ne va pas être facile.
15:58 Ça ne va pas être facile parce que ça fait partie un peu de votre chemin de vie.
16:01 Ça fait partie un peu de vous.
16:02 Et peut-être parce qu'au fond de vous, vous avez besoin de ça pour vous nourrir, pour avancer dans la vie et pour vous donner du véritable challenge.
16:11 Parce que vous aimez le challenge, vous.
16:13 D'accord.
16:14 Et je pense qu'à la fois, il y a chez vous une possibilité, une opportunité qui va se présenter.
16:22 Mais à la fois, il y a des risques, je ne vais pas dire des conséquences, mais il y a des risques à prendre.
16:29 Et vous allez peut-être admettre et vous allez peut-être vouloir aller dans ce sens-là.
16:34 Alors, je m'explique un petit peu dans le sens où, pour moi, on dirait que vous avez une connaissance qui peut vous parler d'une structure qui est en train de faire faillite ou qui est en difficulté.
16:48 Et nous avons besoin d'une personne un peu comme vous qui donnerait cette capacité ou cette possibilité à remonter cette structure et à développer quelque chose sur le plan commercial.
16:59 Et vous avez toutes les compétences pour pouvoir faire face à cette demande et à cette exigence.
17:09 Mais malheureusement, l'entreprise ne la voit pas bien se gérer.
17:16 Et même si vous apportez tous les efforts possibles et que vous dynamisez l'activité, ça fait un peu pas opposition, mais ça tiraille un peu,
17:27 puisque l'entreprise a des problèmes de gestion, c'est peut-être lié à des antécédents qui font qu'elle n'arrive pas à remonter et qu'elle se retrouve en difficulté.
17:36 Et vous risquez de vous, à nouveau, vous retrouver dans une fragilité, dans une difficulté.
17:41 Pour moi, je vous dis ça parce que ça ne veut pas dire qu'il faut fuir, ça ne veut pas dire qu'il faut ne pas répondre favorablement à cette proposition.
17:50 Bien au contraire, c'est peut-être vous qui avez été choisi, c'est peut-être vous qui allez donner du sens à cette entreprise-là et donner la possibilité à nouveau un souffle.
17:59 Et leur donner la chance aussi d'épurer quelques dettes qu'ils n'auraient pas pu faire si vous n'étiez pas là.
18:05 Mais il faudra peut-être anticiper et continuer à faire des recherches et non pas agir comme vous avez pu agir auparavant,
18:14 d'être sur vos acquis et puis on verra demain ou vous voyez, soyez un peu plus visionnaire, on va dire, sur les choses.
18:21 Oui, oui.
18:23 Parce que vous l'avez, dans l'esprit de l'entreprise, vous l'avez ce côté visionnaire, mais vous ne l'avez peut-être pas pour vous-même.
18:31 Et je crois que c'est peut-être un apprentissage pour vous sur lequel vous devez absolument essayer de travailler dessus,
18:41 d'être vigilant pour permettre justement à bien rebondir et aussi avancer sans trop de risque.
18:48 Et ça, vous verrez que ça va se faire avec succès, ça va se faire avec une bonne réalisation pour vous,
18:57 puisque à la suite de cette expérience-là que vous allez vivre, vous allez avoir une opportunité qui va vous permettre d'enchaîner,
19:06 de partir et sans vous retrouver dans une situation comme vous l'êtes aujourd'hui.
19:11 Donc, bien sûr que le RSA est une solution de dépannage, mais pas une solution de vie pour autant.
19:17 Ah bah tout à fait.
19:19 Mais vous savez dans quel domaine, dans quel secteur d'activité vous parlez ?
19:22 Alors pour moi, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui peut toucher, soit ça se déplace,
19:28 donc ça soit au niveau du transport, soit je ne sais pas si ça touche de la mécanique ou l'automobile ou d'autres choses.
19:39 Je ne pourrais pas vous donner vraiment exactement l'idée en elle-même,
19:47 mais peut-être que ça touche de la nouvelle technologie qui s'adapte sur des secteurs d'activité,
19:53 tels que peut-être des choses qui vous permettent de se déplacer ou liées au transport, des choses comme ça.
20:00 Pour moi, on dirait qu'on touche un peu à ça.
20:03 Mais attention, là je n'ai pas de véritable précision, donc soyez vigilants et prudents,
20:09 et surtout ayez cette capacité, cette possibilité d'élargir votre champ de recherche
20:17 pour vous permettre de vous donner du choix et puis aussi de trouver le bon poste qui vous correspond.
20:23 Mais vous verrez que ça viendra plutôt par réseau, par relation, par contact,
20:29 et même vous allez très vite cerner que cette entreprise a des fragilités,
20:34 mais il y a quelque chose au fond de vous qui vous poussera à y aller, à dire "allons-y, tentons l'expérience"
20:41 parce que c'est vous ça, vous aimez ce côté un peu défi, challenge, et vous aimez l'aventure,
20:46 parce que vous êtes un aventurier quand même.
20:48 Oui, tout à fait, tout à fait, un peu trop peut-être.
20:52 Un peu trop, parce que vous avez quel âge là aujourd'hui ?
20:55 61 ans.
20:57 Il va falloir s'assagir un petit peu quand même, je plaisante.
21:01 Oui, il faudrait, mais après je vais me sentir vieux.
21:05 Exactement, et puis on ne change pas.
21:07 Non, tout à fait.
21:09 On peut s'améliorer, mais on ne change pas.
21:11 N'hésitez pas à nous tenir au courant, vous allez avoir des nouvelles bientôt.
21:14 C'est très gentil.
21:15 Voilà, sous 4 mois, ça change pour vous.
21:17 D'accord, merci beaucoup Alexandre.
21:19 Prenez soin de vous.
21:20 Oui, au revoir.
21:22 A présent, si vous, vous souhaitez poser des questions sur votre devenir sentimental, professionnel,
21:29 ou bien sûr d'autres sujets, un seul numéro, le 0826 300 300.
21:34 Nous, on se retrouve dans un instant avec Laurent.
21:37 Alors, Laurent vit une relation compliquée avec sa sœur, et ça le pèse.
21:41 Alors, va-t-il retrouver une relation saine et équilibrée entre eux ?
21:44 On en parle dans quelques minutes.
21:46 Et de retour sur Sud Radio, il est bientôt 16h30.
21:54 Alors, bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent pour cette dernière partie.
21:58 Vous pouvez nous suivre en direct depuis notre site sudradio.fr et sur le live de YouTube.
22:05 Et aussi, vous pouvez retrouver toutes les émissions sur Dailymotion.
22:09 Mais surtout, n'oubliez pas de télécharger notre application.
22:13 Et si à présent, vous voulez témoigner ou agir dans l'émission de lundi, le sujet sera sur l'humeur.
22:19 Alors, êtes-vous sensible à l'humeur de votre entourage ?
22:22 Moi, je le sais, et surtout à l'ambiance du studio actuellement.
22:25 Je suis sensible avec notre réalisateur, Quentin.
22:28 Allez, venez en parler à l'antenne lundi.
22:31 Aude Austandard vous répondra au 0826-300-300.
22:35 Et j'accueille à présent Laurent. Bonjour Laurent.
22:38 Bonjour Alexandre.
22:39 Bienvenue sur Sud Radio.
22:41 Merci beaucoup. Très heureux de participer à votre émission et de converser avec vous.
22:46 Et moi, ravi de vous accueillir Laurent.
22:48 Vous avez 50... Non, vous avez quel âge ? 49 ans ?
22:54 49 ans.
22:56 Je suis en train de vous vieillir, qu'est-ce qui se passe ?
22:59 Pourtant, vous êtes sympa avec moi.
23:01 Non, mais je comprends.
23:03 Mais ça va arriver, effectivement.
23:05 Ça va arriver petit à petit.
23:07 Oui, exactement.
23:08 D'ici le mois de mai.
23:09 D'ici le mois de mai, ça arrive très vite.
23:12 Pour vous donner un peu de... Vous voyez, je suis gentil, je continue.
23:17 Alors, vous habitez Cares, dans les Pyrénées-Atlantiques.
23:20 C'est un jolino de ville.
23:22 Oui, c'est un jolino de village, oui.
23:24 Et est-ce que l'esprit est dans ce même état d'esprit, dans le même nom que cette ville, Cares ?
23:31 Justement, c'est un petit village, un endroit très sympathique, où il y a souvent des concerts.
23:39 On aime beaucoup se retrouver, on aime beaucoup festoyer et tout ça.
23:43 Et c'est vrai que le nom Cares, c'est... J'habite à côté d'un lieu, enfin au-dessus d'un lieu, qui est magnifique.
23:50 Puisque toutes les personnes, tout âge sont bienvenues.
23:53 Il y a un esprit de convivialité, festif, enfin toujours, et de respect mutuel.
23:58 C'est quelque chose de très prenant et on aime beaucoup y aller.
24:05 Mais c'est un village près du Tarn-et-Garonne, de Berbéride ? C'est vers où ?
24:12 Donc, c'est un village entre Peyron-Rabe, qui est dans la frontière des Landes, et Salis-de-Béarnes.
24:17 Qui est à cheval entre le Béarnes, le Pays Basque qui n'est pas loin, à 8-9 km,
24:23 la Chalosse, les Landes qui sont de l'autre côté du Gave.
24:26 Et c'est un carrefour aussi multiculturel local entre les Béarnais, les Basques, les Landes et tout ça.
24:35 C'est un lieu de retrouvailles. Et on apprécie beaucoup de se retrouver.
24:40 C'est vraiment génial. Petit village très sympa.
24:44 Et vous avez une implication au sein de la commune ?
24:46 Non, je n'ai pas d'implication. Non, non, non.
24:50 Il va falloir, Laurent.
24:53 Je me suis beaucoup impliqué autrefois, bénévole et tout.
24:57 Il m'a fallu une pause, une pause un petit peu, pour recharger les batteries, pour penser à moi.
25:02 Parce que j'ai tendance aussi à penser beaucoup aux autres.
25:05 Et là, je tenais quand même à penser un petit peu à moi.
25:09 Je vous pose cette question parce que c'est très étrange, mais je voudrais bien vu maire de ce petit village.
25:14 Mais je ne sais pas, je vous sens être déjà très convivial.
25:19 Enfin, en tous les cas, dans cette empathie envers l'individu.
25:23 Et je pense que voilà, mais ce n'est peut-être pas le cas et ce ne sera pas le cas.
25:27 Mais en attendant, oui.
25:30 C'est bizarre, Alexandre, parce que moi, je n'y ai toujours pensé à cette fonction.
25:35 J'y ai toujours pensé. J'aime le contact avec les gens.
25:38 Mon métier, je suis artisan. J'aime beaucoup rencontrer des gens.
25:42 Même si on ne se connaît pas, découvrir, parler, aider.
25:45 Ça, c'est beaucoup d'humanité.
25:48 Je ne concevais pas une activité de salarié.
25:51 Moi, j'essaye d'apporter beaucoup d'humanité dans ma profession, dans mon entourage.
25:57 Beaucoup de chaleur humaine.
25:58 C'est très important de se retrouver, de parler, de chanter.
26:01 Enfin, même d'assumer des choses.
26:06 Quand le temps est grave, d'assumer, d'aller voir les gens, les réconforter ou se faire réconforter de plus en plus.
26:13 C'est très important, le côté humain.
26:15 On l'a oublié, mais bon, il faut revenir absolument à l'humain.
26:19 On n'est que des hommes. On est de passage sur Terre.
26:22 Il faut beaucoup de respect. Il faut beaucoup de choses d'humanisme.
26:27 Exactement. Et c'est ce que nous faisons là, actuellement.
26:31 Je pense que tous les auditeurs nous écoutent et partagent ce même avis, Laurent.
26:36 Vous savez qu'aujourd'hui, on parle un peu de croyances limitantes.
26:40 Est-ce que vous avez ce sentiment d'avoir des croyances limitantes ou pas ?
26:46 Oui, j'en avais, des croyances limitantes.
26:49 Et depuis, avec l'âge, j'ai eu beaucoup de réflexions et de discussions,
26:53 notamment avec un kiné, Kinesio, qui m'a fait beaucoup, beaucoup de bien.
26:57 Il y a 6-7 ans déjà, ou même plus.
27:01 C'est vrai que les croyances limitantes nous interdisent, nous bloquent dans la vie.
27:06 Nous bloquent beaucoup.
27:07 Mais c'est vrai que dans les religions, notamment la mienne, on a le droit de choisir.
27:12 On a le droit d'écouter. Les prêcheurs ne doivent pas diriger notre vie.
27:18 Ils doivent être nos guides.
27:20 Et c'est un non dans notre intérieur, dans notre réflexion de vivre notre vie comme on l'entend,
27:28 mais surtout dans le respect des autres, de respecter les autres.
27:32 Et vous savez, lundi, j'ai cité une phrase en disant que la véritable croyance spirituelle,
27:41 elle est de ne pas nous imposer les choix, mais tout simplement en fonction de notre attitude,
27:48 de la manière dont on vit.
27:50 Et c'est ça, je crois, ce qui reflète vraiment d'une véritable croyance.
27:54 Et non pas d'imposer aux autres toutes les règles.
27:58 Bon, il en faut des règles, mais après on pourrait en faire un grand débat.
28:02 Et comme on n'a pas beaucoup de temps et qu'il faut quand même avancer,
28:06 vous, vous avez des fragilités avec votre sœur, c'est ça ?
28:12 C'est ça, oui, c'est ça.
28:14 Parce que là, je n'ai plus peur d'affronter les affres du passé, les blessures et tout ça.
28:19 C'est pour ça que j'ai besoin de cette pause pour me réaffirmer moi,
28:23 pour me recentrer sur moi et justement d'affronter, je n'ai jamais eu peur,
28:27 mais d'affronter les affres du passé, le passé.
28:30 C'est vrai qu'avec ma sœur, on a des relations très spéciales, on va dire,
28:35 depuis tout petit, on se chamaille, chien-chat, entre frères et sœurs, ça arrive,
28:41 c'est des choses qui arrivent.
28:43 Là, depuis quelques années, on ne se parle plus, on n'a plus aucun dialogue.
28:47 Et chaque fois qu'on essaie d'avoir un dialogue, parce que ma mère est âgée,
28:53 elle est malvoyante, elle vit toute seule, c'est toujours des conflits, des conflits,
28:58 des conflits et même, c'était des conversations par SMS,
29:04 mais c'est moi qui charge, comme on dit, je reçois des SMS,
29:08 alors que ma sœur me traite de toxique, d'humiliant, etc.
29:12 Et je pense que, comment dire, c'est très compliqué à vivre.
29:19 Moi, ce que je voudrais, c'est vrai qu'on a des caractères différents,
29:27 mais au moins, ce que je voudrais, c'est d'avoir une entente cordiale,
29:31 une entente et du respect, parce que malgré tout, même si on se dispute,
29:35 c'est ma sœur, ma sœur, je l'aime toujours.
29:37 - Pardonnez-moi, vraiment, parce qu'on n'a pas beaucoup de temps,
29:41 mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a des petites, je dirais,
29:45 des petites jalousies qui semblent ressortir.
29:47 Et ce ne sont pas forcément des jalousies conscientes
29:50 ou des choses qui ne se disent pas, mais qui sont peut-être liées
29:54 à des frustrations du passé, de l'éducation,
29:56 de choses sur lesquelles peut-être, au niveau, il y a une responsabilité parentale,
30:00 où à un moment donné, eux-mêmes n'ont pas su affirmer les choses
30:04 ou dire les choses et votre sœur s'est construite comme ça
30:08 et vous, vous êtes construit aussi comme ça.
30:10 Et là, je ne veux pas être pessimiste sur la situation,
30:14 mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de changements à l'avenir avec votre sœur.
30:18 Alors peut-être que plus tard, peut-être sur un moment donné
30:22 où on lâche un peu avec la vie, où on s'aperçoit que la vie devient
30:25 beaucoup plus précieuse qu'avant, et donc là, il y aura la possibilité
30:29 de vous rapprocher un peu. Mais pour répondre à votre question,
30:32 moi, je ne vois pas beaucoup de changements.
30:34 Sincèrement, ça serait vous dire oui, attendez-vous à de grands espoirs,
30:38 ça serait peut-être vous laisser espérer le miroir aux alouettes.
30:42 - D'accord, je comprends. Mais le principal, c'est qu'on ne se chamaille plus,
30:47 même si on n'a pas de dialogue, on est autant, on ne se parle pas,
30:51 mais qu'on vive notre vie serait de même.
30:54 - C'est ce que je ressens, c'est ce que je ressens, Jacques.
30:56 - Voilà, voilà, Laurent. - Laurent, pardon, excusez-moi,
30:59 Jacques, c'était notre précédent auditeur.
31:01 C'est la fin de la semaine, c'est pour ça.
31:03 Bien, Laurent, merci à vous. N'hésitez pas à nous tenir au courant.
31:06 Et puis le jour où vous êtes maire, appelez-nous.
31:09 - Écoutez, je vous tiens au courant. Je vous remercie encore pour votre émission,
31:13 pour votre chaleur humaine. Et puis, voilà, prenez soin de vous aussi,
31:17 comme vous dites aussi. - Merci, merci.
31:20 - Au revoir. Merci, Alexandre.
31:22 - Allez, avant de retrouver notre prochaine auditrice Véronique,
31:25 je vais vous donner les étapes pour cesser d'avoir des croyances limitantes.
31:29 Alors, étape une, il faut repérer les croyances limitantes.
31:33 Il s'agit de prendre conscience des certitudes irrationnelles, insidieuses,
31:38 des croyances ancrées dont vous avez su vous convaincre de la véracité
31:43 et pour aussi amorcer un processus de transformation.
31:47 La deuxième chose, c'est nommer la croyance.
31:50 Vous avez repéré peut-être cette petite voix en vous qui vous dit
31:55 « Jamais tu pourras être ainsi, tu ne peux pas, je ne suis pas »
31:59 ou d'autres choses. Dressez la liste de toutes les croyances limitantes
32:03 que vous aurez repérées pour avoir la pleine conscience de ce qui ne va pas.
32:08 Et la troisième étape, c'est peut-être de visualiser la transformation
32:11 d'une phrase négative, la corriger en phrase positive,
32:15 afin de corriger ce langage. La visualisation va vous permettre
32:20 au cerveau de se libérer de ces croyances limitantes.
32:23 Et puis, la dernière chose, c'est ancrer une croyance positive.
32:27 De ces phrases positives, le but consiste à vous créer de nouvelles croyances.
32:32 En choisissant des phrases positives, elles vous aideront à atteindre
32:36 ce qui est important pour votre vie. Et dites-vous qu'à présent,
32:40 toutes ces anciennes phrases de blocage doivent être remplacées
32:43 par des phrases positives. Un exemple de croyance limitante
32:46 que je pourrais vous donner, c'est de dire « Je ne serai jamais doué
32:50 pour gérer mes finances », alors vous vous remplacez par une croyance positive
32:55 associée qui pourrait très bien se dire « Pour devenir un bon gestionnaire,
32:59 je dois davantage m'intéresser aux analyses financières et prendre conseil
33:03 à de bons gestionnaires ». Et les croyances positives vont vous permettre
33:07 de croire en soi, d'être heureux, de dépasser vos limites.
33:10 Et si vous n'arrivez pas seul, vous pouvez faire appel à l'analyse transactionnelle,
33:14 à certaines thérapies brèves et même au coaching pour sortir du cercle vicieux
33:18 de ces croyances limitantes. Et la parole est à Véronique.
33:21 Bonjour Véronique.
33:23 Bonjour Alexandre.
33:25 Bienvenue sur Sud Radio.
33:27 Je vous remercie. Merci de m'accueillir, à toute l'équipe.
33:31 J'écoute depuis très longtemps et je suis très contente
33:35 qu'on ait pu me reprendre ce soir.
33:37 C'est très gentil. Merci à vous et ravi de vous accueillir aussi
33:41 à l'antenne de Sud Radio. Véronique, vous avez 52 ans,
33:44 vous êtes secrétaire en mairie.
33:47 Tout à fait.
33:49 Vous ne nous avez pas contacté auparavant.
33:54 Non, c'est la première fois.
33:56 Exactement.
33:58 Est-ce que vous êtes sensible ou avez-vous des croyances limitantes ?
34:04 Alors, en croyance limitante, je ne me dis pas toujours que je ne vais pas y arriver.
34:09 Je me pose la question, est-ce que je vais y arriver.
34:12 J'écoute au fond de moi.
34:15 J'ai ma petite voix qui me guide, qui me dit comment je dois faire ou pas faire.
34:20 Ça m'arrive quand j'ai du stress, me sentir débordée.
34:24 Je me pose, deux minutes, je sauve et après j'écoute.
34:28 Mais je suis aussi protégée.
34:31 J'ai quelqu'un qui est autour de moi, qui m'aide beaucoup aussi.
34:35 D'accord. Donc c'est bien.
34:37 Vous savez écouter cette petite voix qui va vous donner du réconfort
34:41 et vous permettre d'avancer, Véronique.
34:44 Oui, c'est ça.
34:46 Vous nous appelez pour votre fille.
34:49 Tout à fait, Alexandra.
34:51 C'est bizarre, c'est pour ça que je pensais que vous nous avez déjà appelés.
34:55 J'ai eu une auditrice qui a un peu la même histoire avec sa fille.
35:00 J'ai confondu.
35:02 Votre fille était auparavant en Indonésie, à Bali.
35:06 Et aujourd'hui, elle souhaite partir au Mexique.
35:10 Tout à fait, Alexandra.
35:12 Si vous voulez, elle vient de finir ses études en septembre.
35:16 Elle a été diplômée d'un master en marketing, en cosmétique.
35:20 Déjà dans le cadre de ses études, elle a fait un voyage.
35:23 Elle a fait une année sur l'Islande.
35:25 Elle a fait une année aussi sur Paris.
35:28 Et là, elle a terminé à Toulouse.
35:30 C'est quelqu'un qui aime voyager, qui nous avait toujours dit
35:34 qu'avant de travailler, elle voyagerait.
35:37 Mais honnêtement, Alexandra, je ne m'attendais pas à ce qu'elle parte autant.
35:40 Elle est partie trois mois à Bali avec sa meilleure amie.
35:43 Ça s'est très bien passé.
35:45 Elles ont beaucoup voyagé.
35:47 Elle a fait beaucoup de visites.
35:50 Elle s'en va dans deux jours, mercredi matin, avec toujours une personne, sa meilleure amie.
35:56 Mais là, elles sont du côté du Mexique, mais côté Pacifique.
36:00 C'est une ville touristique, qui est plutôt côté surfeur.
36:05 Le voyage a un coût, n'est-ce pas, Alexandre?
36:09 À un moment donné, il va falloir penser aussi à comment vivre.
36:13 Donc, elles ont fait le choix de se poser sur une ville touristique
36:19 et essayer de travailler pour pouvoir vivre le temps de ce voyage.
36:27 Ça m'angoisse un tout petit peu.
36:30 Ce qui me rassure, c'est qu'elle a un billet de retour.
36:33 Je voudrais savoir votre ressenti par rapport à ce voyage.
36:37 Quand elle va rentrer, est-ce qu'elle va trouver du travail dans ce qu'elle a fait?
36:43 Pardonnez-moi, Véronique, c'est prévu pour combien de temps ce voyage?
36:47 Cinq mois, Alexandre.
36:49 Elle rentre début juillet.
36:52 J'ai un remède pour vous enlever de cette angoisse.
36:57 Vous connaissez ce remède?
36:59 Non.
37:00 C'est de partir avec elle.
37:02 Oui, c'est magnifique le Mexique.
37:07 Je serai à votre place ou je partirai.
37:11 Ma thérapie, c'est de partir avec toi.
37:15 Je ne chercherai pas à comprendre.
37:17 N'ayez aucune crainte.
37:19 Votre fille la sent très responsable.
37:22 Elle a vraiment envie de voyager.
37:24 Elle a bien raison.
37:26 On est dans un monde où c'est tellement lourd à porter.
37:29 Certaines choses sont tellement difficiles pour certaines personnes.
37:33 Aujourd'hui, si elle ne profite pas de ça, elle le regrettera plus tard.
37:38 Il n'y a aucun danger.
37:40 Au contraire, ça va la faire grandir, ça va la faire évoluer.
37:44 Je pense même qu'elle va revenir avec des idées encore plus motivées qu'avant.
37:50 Peut-être même une idée pour aller vers une direction professionnelle par la suite.
37:57 En France, bien sûr, mais ça va l'amener vers quelque chose de positif.
38:02 Donc pour moi, aucun souci.
38:04 Je vous invite à nous rappeler dans cinq mois pour nous dire comment s'est passé ce voyage.
38:10 Ou même avant, pour nous dire comment ça se passe.
38:13 Je peux juste vous savoir si elle va travailler derrière.
38:16 Si elle va trouver du travail.
38:18 Complètement.
38:20 Pour moi, c'est totalement positif.
38:22 Merci à vous Véronique.
38:24 Merci beaucoup Alexandre, je reviendrai vers vous.
38:28 Avec plaisir.
38:30 Nous, on se retrouve dans quelques minutes avec Michèle.
38:32 Michèle songe à demander une mutation dans l'outre-mer.
38:35 Est-ce une bonne idée pour elle ?
38:38 La réponse est dans quelques minutes.
38:40 Ne bougez pas.
38:41 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delovane.
38:45 Et de retour sur Sud Radio pour cette dernière partie.
38:49 Avant de retrouver les vrais voix, présentées par Philippe David et Cécile Demilbus.
38:53 Il vous reste encore quelques minutes pour passer à l'antenne de Sud Radio.
38:57 La parole est à Michèle. Bonjour Michèle.
39:00 Bonjour Alexandre.
39:02 Bienvenue sur Sud Radio.
39:04 Merci, j'étais impatiente de vous parler.
39:07 C'est très gentil. Je suis ravi de vous accueillir à l'antenne.
39:10 Michèle, vous avez 55 ans.
39:12 Vous travaillez dans la santé scolaire.
39:15 C'est ça.
39:16 Vous habitez Leroux.
39:18 Est-ce que vous avez des croyances limitantes qui vous freinent ?
39:23 Des croyances et même des attitudes limitantes.
39:28 Parce que finalement, je reconnais que parfois,
39:32 si j'ai la mauvaise idée de me comparer,
39:38 ça va me déstabiliser, je vais me dévaloriser.
39:42 Je pense que c'est de ça dont il s'agit.
39:45 J'ai bien compris la question.
39:47 Ça vous ramène à vos complexes, à un sentiment d'infériorité ?
39:51 C'est ça.
39:52 Et à ce moment-là, au lieu d'être...
39:55 Si de nature je suis plutôt sociable,
39:59 et il suffit que je me retrouve dans cette position
40:02 où je ne me sens pas à la hauteur,
40:04 parce que je me compare à quelqu'un,
40:06 c'est terrible.
40:07 Je m'isole, je me rétracte,
40:11 je n'ai plus l'élan que j'avais à aller ou être confiante.
40:14 Je perds confiance en moi.
40:16 Mais c'est terrible, parce que j'en souffre beaucoup.
40:19 Pour essayer de contrer tout ça,
40:23 est-ce que vous vous dites, face à un complexe ou autre,
40:28 au contraire, je suis une femme belle,
40:31 je ne suis pas nulle ?
40:33 Est-ce que vous êtes dans cette énergie-là ?
40:37 Si je suis au moment où je vais me comparer à quelqu'un,
40:42 et si j'ai le regard de mon compagnon qui, à ce moment-là,
40:48 n'est pas attentif à ça,
40:50 je ne vais pas être objective.
40:53 Et c'est avec le recul, indépendamment,
40:57 si je ne suis pas exposée à une situation où je vais me comparer,
41:00 là ça va, j'arrive à me trouver des qualités.
41:03 Mais sinon, je me déstabilise toute seule.
41:07 - Mais souvent, les croyances limitantes,
41:09 malheureusement, elles sont formées,
41:13 ou en tout cas, elles sont créées,
41:15 en fonction de notre enfance, de notre éducation,
41:18 aussi par rapport à ce que nous avons vécu,
41:21 en termes d'expérience,
41:24 parfois même d'expérience professionnelle, sentimentale.
41:27 Quand vous avez quelqu'un qui a vécu, par exemple,
41:30 avec un pervers narcissique,
41:32 ou cette personne a toujours fait en sorte de rabaisser cette personne,
41:35 et bien, ça crée des croyances, évidemment.
41:38 - Oui, c'est ancré en nous, après.
41:40 - Ça se voit, là.
41:41 - Voilà, ce n'est pas toujours la faute des autres,
41:43 mais c'est vrai que l'expérience nous forge un peu,
41:46 d'un sens ou de l'autre,
41:48 et puis, après, bien sûr, c'est des, comment dire,
41:51 c'est une mauvaise habitude,
41:54 qui est un peu intrinsèque, c'est aussi notre nature, malheureusement.
41:57 - Tout à fait.
41:58 - Du coup, j'ai du mal à me corriger,
42:00 pourtant, en vieillissant, je pensais être plus confiante,
42:03 et bien, je n'y parviens pas vraiment.
42:06 - C'est toute une rééducation de l'esprit et de la pensée,
42:13 et il faut vraiment travailler dessus,
42:15 et à chaque fois que vous avez une pensée négative,
42:18 il faut la lister et trouver une phrase
42:21 qui va permettre de la corriger et de réadapter tout ça.
42:25 Bon, on y arrive avec le temps, on y arrive.
42:27 - J'allais vous demander justement s'il y avait des solutions,
42:30 parce que c'est des fois un peu décourageant.
42:32 Heureusement que j'ai des gens que j'aime,
42:34 proches de moi, ma fille, ma sœur,
42:36 ce sont toujours les deux figures qui me disent
42:39 "Non, mais là, tu te trompes, c'est ton regard sur toi qui est trop sévère,
42:42 cette personne ne vaut pas plus que toi,
42:44 elle n'est pas plus belle, vous voyez ?"
42:46 - Bien sûr.
42:47 Vous savez, je crois qu'il ne faut jamais avoir un jugement dur,
42:50 c'est-à-dire qu'il faut être sincère avec soi-même,
42:53 mais si vous êtes face à une fragilité, à un complexe ou autre,
42:57 c'est d'accepter tout simplement cette différence que vous sentez vous,
43:02 c'est de l'accepter, ce n'est pas d'être dans le déni,
43:04 ce n'est pas de le rejeter, parce qu'au contraire,
43:06 si vous êtes dans cet état d'esprit-là,
43:08 vous n'allez pas avancer et ça va vous rattraper.
43:10 Donc c'est d'être dans cette acceptation de complexe,
43:14 de rejet, de différence, de choses comme ça.
43:17 Et ensuite, c'est de se dire "Non mais moi, ok, je suis comme ça,
43:22 mais je peux être comme ça aussi, et j'apporte autre chose,
43:25 j'apporte une autre valeur, j'apporte quelque chose."
43:27 Donc c'est de se respecter.
43:29 - De se convaincre de ça.
43:31 - De se convaincre et puis surtout d'être honnête,
43:33 de se respecter, d'être sur un mauvais jugement
43:36 et d'être dans le travail et d'être sur son estime de soi.
43:39 C'est tout un ensemble de choses, évidemment,
43:42 mais on peut y arriver, il faut y aller au fur et à mesure
43:49 et avec le temps, on y arrive.
43:52 - Michel. - Oui, Alexandre.
43:54 - Alors, on vous avait appelé concernant votre souhait de partir
44:01 et de demander une mutation pour aller dans les Outre-mer.
44:07 C'est où exactement que vous souhaitez aller ?
44:10 - Alors, dans mon idée, c'est un projet à plus ou moins long terme,
44:15 mais j'aurais aimé demander la Nouvelle-Calédonie.
44:18 Mais je ne sais pas, c'est pour ça que...
44:21 - Petite coupure, Michel, ça c'est les aléas du direct.
44:25 - Un projet d'abord qui ne va pas être viable.
44:27 - On vous avait perdu.
44:28 - Vous allez peut-être trouver ça pas très important,
44:31 mais moi j'ai une petite chienne, alors est-ce que ça ira ?
44:33 J'ai un conjoint qui n'a pas l'air très partant comme ça.
44:36 Est-ce que finalement je vais arriver à y aller ?
44:40 Malgré tout, est-ce que c'est une bonne idée ?
44:43 Parce que si je réussis à y aller, est-ce que là-bas,
44:45 les choses se passeraient bien ?
44:47 Ou est-ce que vous me déconseillez de demander ça ?
44:50 - Non, je vais vous répondre, je ne vous déconseille pas du tout.
44:54 Je ne vous déconseille pas du tout, parce que bien au contraire,
44:57 je pense que ça peut être une très bonne expérience pour vous,
45:00 et notamment peut-être que la Nouvelle-Calédonie...
45:03 La Guyane, non.
45:05 - C'est possible aussi, oui.
45:07 En fait, moi je m'étais mis à la Nouvelle-Calédonie
45:09 parce que c'est quelque chose qui m'attire.
45:12 Je suis allée une fois en vacances,
45:15 donc c'était un peu rapide et ça m'avait donné l'idée
45:17 de redécouvrir ça plus longuement.
45:19 La Guyane, je ne connais pas plus, vous voyez.
45:21 La Guyane, c'est un département,
45:23 mais la Nouvelle-Calédonie, je ne connais pas.
45:25 C'est un peu différent, je pense, dans la démarche, peut-être.
45:28 Mais bon, est-ce que là-bas, j'ai pas envie de me retrouver...
45:31 - Je ne veux pas vous influencer,
45:33 mais si déjà vous connaissez ce lieu-là,
45:35 eh bien, tentez de le faire.
45:37 Moi, je sens quand même un endroit assez tropical.
45:40 Et bon, vous allez me dire que toutes ces îles sont tropicales,
45:46 mais peut-être qu'il y a d'autres possibilités,
45:49 d'autres opportunités, peut-être vers les Antilles aussi,
45:51 où les choses peuvent se faire aussi.
45:53 Et il y aura peut-être plus de facilité d'adaptation là-bas.
45:57 Mais pour moi, oui, vous pouvez y aller.
46:01 Oui, ça va se faire.
46:03 Et même si votre compagnon aujourd'hui,
46:06 votre mari, vous êtes marié.
46:08 - Non, je ne suis pas marié.
46:10 - C'est tout comme.
46:12 Il ne peut pas se passer de vous, cet homme.
46:14 - Ah.
46:16 - Non, il ne peut pas se passer de vous.
46:18 Donc il vous suivra.
46:20 - Parce que lui, il a connu beaucoup de choses.
46:22 - Oui, il a connu beaucoup de choses, c'est-à-dire ?
46:25 - Et il ne pensait pas le moment de partir.
46:28 - Ah, OK.
46:30 Mais il a peur, bien sûr,
46:32 il peut être dans une peur, dans une crainte.
46:34 Mais parce qu'aujourd'hui, rien n'est fondé.
46:36 Mais le moment où ça arrivera,
46:38 eh bien, pour moi, oui,
46:40 il sera dans cette même initiative que vous.
46:43 Il va peut-être même, je ne dirais pas vous encourager,
46:47 mais vous suivre dans ce choix-là
46:49 et dans cette prise de décision.
46:51 Donc ça peut se faire sous une période d'à peu près deux ans.
46:54 - Voilà. Et ma petite chienne, il n'y aura pas de souci pour ça.
46:57 - Il n'y aura pas de souci.
46:59 Tout le monde vous aime, Michel.
47:01 Mais oui, tout le monde vous aime et tout le monde vous suivra.
47:03 D'accord ?
47:04 - J'avais peur que vous voyiez quelque chose de néfaste,
47:06 même si les choses se déclenchaient pour que je parte.
47:08 Je ne voulais pas avoir de regret là-bas.
47:10 - Non, du tout.
47:11 Tentez l'expérience.
47:13 Merci à vous.
47:14 N'hésitez pas à nous tenir au courant.
47:15 Et puis peut-être à nous envoyer d'ici là une carte postale.
47:17 - Oh mon Dieu, avec plaisir. D'accord.
47:19 - Merci. Prenez soin de vous.
47:20 - Merci, Alexandre. Au revoir.
47:22 - Et pour conclure, je dirais, ne grandissez pas avec des croyances
47:25 qui deviendront tout le temps une résistance au changement.
47:28 Allez, nous, on se donne rendez-vous lundi.
47:31 Le sujet sera comment gérer l'humeur.
47:33 Êtes-vous sensible à l'humeur de votre entourage ?
47:36 Venez en parler à l'antenne lundi.
47:39 Et c'est le moment de retrouver les vraies voix
47:42 après le Flash Info et la météo.
47:44 Prenez soin de vous. Passez un bon week-end.

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