• l’année dernière
Transcription
00:00 Quand j'ai su que ça l'avait fait, j'étais comme un dingue.
00:02 Je le dis, je suis trop content, mais c'est Spielberg qui a validé, donc ça je suis comme un ouf.
00:05 Ça a été un peu particulier parce qu'on a fait en premier les bandes annonces,
00:09 on a fait tous les trailers qui allaient sortir sur les réseaux sociaux, à la télé, partout.
00:13 Après qu'on ait fait ces trailers, il devait y avoir des essais avec sans doute des stars talent, etc.
00:18 Et au final, on a été pris, on a été gardés.
00:21 Les 4 tortues, pour les autres, ils ont pris Gérard Darmant, Sofiane, plein de gens assez connus.
00:25 Et pour les 4 tortues, ils nous ont gardés Arthur, Kylian et Aloïs et moi.
00:28 Et c'était trop cool parce qu'on se connaissait et donc il y avait une vraie alchimie de groupe qui marchait super bien à l'image.
00:33 On est vraiment désolés, Maître, il voulait aller manger une pizza, j'ai essayé de les raisonner.
00:36 Hé ho ! On est fait comme des rats.
00:38 Hé ! N'utilise pas cette expression.
00:40 C'est ça, c'est ça. Alors, énorme.
00:43 Oui, non, en doublage, je pense que c'est mon plus gros rôle, de par l'ampleur du projet.
00:47 Quand on passe les essais, on voyait juste la tête.
00:49 Il y avait un cercle noir pour la confidentialité, je ne voyais même pas à qui je parlais,
00:52 je ne savais pas qu'il y avait Paul Dano.
00:54 Il y avait mon personnage, un cercle noir et rien autour.
00:57 Donc c'était assez drôle.
00:58 J'ai passé les essais, j'ai eu les réponses deux semaines après.
01:00 Et puis après, c'était un film où il y avait tellement à jouer.
01:03 C'est un peu Spielberg qui raconte comment il a commencé, d'une certaine manière,
01:07 comment il a aimé très tôt la réalisation, le cinéma.
01:11 On fait partie un peu de cette histoire de Spielberg et c'est ouf en fait, c'est dingue.
01:14 J'ai mis du temps à réaliser que j'allais le faire.
01:16 Quand j'ai vu le film pour la première fois avant de le doubler, je suis sorti, j'ai été comme un ouf.
01:21 Et puis après, on a enregistré, on avait le temps, on a bien fait les choses.
01:24 C'était important parce que ce n'était pas facile.
01:26 Le film est sur 3-4 ans, et donc il commence à 15-16 ans et finit à 20 ans.
01:31 Et donc je parlais un peu plus léger au début du film,
01:33 et au fur et à mesure, je retrouvais ma vraie voix que j'ai actuellement.
01:36 Mais donc c'était trop cool, trop trop cool.
01:38 Vous vous approchez d'un passage à niveau sans aucune signalisation et la visibilité est réduite.
01:43 La vitesse est limitée à...
01:44 Ce que je voulais te dire à propos de mon nouveau film, c'est que le sujet...
01:47 C'est ta guerre, la Deuxième Guerre Mondiale.
01:50 Ça va être terrible, je tourne avec une Bolex H8.
01:53 Je vais enfin utiliser un format double 8.
01:55 Tu sais que c'est 6 minutes sans avoir à changer la pellicule.
01:57 Ça t'a coûté combien d'allouer cette caméra ?
01:59 Alors, comment dire ?
02:03 Papa ? Benoît Dupac, évidemment.
02:05 Bah oui, bah oui, parce que depuis très tôt...
02:07 Petit merdeux ! Si je ne deviens pas le plus grêle prof du Japon, ce sera de votre faim !
02:12 Il me dirige sur plein de trucs, ça m'arrive vraiment souvent de bosser avec lui.
02:16 Et c'est trop bien, on a cette chance de travailler ensemble.
02:19 On s'entend super bien, on a une complicité de ouf.
02:21 Et c'est trop bien de pouvoir faire ça en famille.
02:23 Après, il a toujours été de bons conseils, mais tellement, tellement.
02:26 Quand j'avais des questions, même par rapport à certaines façons de diriger d'autres personnes,
02:30 avec d'autres comédiens qui peuvent être un peu intimidants.
02:33 Il y a toujours eu ce truc où, l'air de rien, comme j'ai baigné dedans,
02:36 j'ai toujours été assez à l'aise avec ça et c'est trop bien.
02:39 Et je lui dois énormément, donc oui, si je devais avoir un directeur artistique,
02:42 un comédien à qui je dois quelque chose, c'est évidemment Benoît Dupac, mon père.
02:47 Oh, un comédien ou un personnage de fiction ?
02:49 Perso de fiction, mon perso de fiction préféré, c'est Iron Man, ça va être un peu compliqué.
02:52 Voilà, je pense que c'est un peu révolu.
02:54 Moi, qui fasse un Iron Man, enfant, ado, je sais pas.
02:57 Sinon, un comédien que j'aime beaucoup, qui est un peu pas loin de mon âge,
03:02 Timothée Chalamet, évidemment, que j'admire énormément,
03:06 qui est doublé par Gauthier Batou et qui le fait trop bien,
03:08 et qui est un super ami, donc c'est trop chouette.
03:10 Ouais, Timothée Chalamet, qui me surprend à chaque fois, en fait.
03:13 Enfin, dans tout ce qu'il fait.
03:14 Le film que je préfère de Timothée Chalamet, celui qu'il a révélé, c'est Call Me By Your Name.
03:18 Et je trouve que ce qu'il fait dedans, ce qu'il donne dedans, ça fait partie de mes films préférés.
03:23 C'est énorme.
03:24 Et puis cet acteur, ouais, voilà, je le connais depuis ce film,
03:26 et depuis, je le suis tout le temps, à fond, à fond.
03:29 Une série ou un film que je peux voir qu'un en VF ?
03:31 Oh, il y en a plein.
03:32 Bah, des films.
03:33 J'ai dit que j'étais fan de Super-Hero, tous les Avengers, évidemment,
03:36 puisque la VF est tellement bien.
03:38 Voilà, il y a que Décador, c'est génial.
03:40 En série, il y a une qui est très réussie, je vais parler de...
03:43 C'est pas parce que c'est mon père, mais il y en a deux que je kiffe en VF,
03:47 c'est The Boys et Succession.
03:48 Et voilà, c'est des trucs, même, c'est des VF qui sont...
03:52 Moi, je les adore tous.
03:53 Une VF en particulier que j'aime beaucoup, je crois que c'est Bernard Gabert, Robert Downey Jr.
03:57 Moi, j'adore l'acteur, et je trouve qu'il arrive à le choper d'une manière,
04:01 mais tellement bien, mais c'est tellement dur de le choper en plus, cet acteur.
04:05 Moi, je suis...
04:06 Iron Man.
04:11 Iron Man.
04:13 Sous-titrage Société Radio-Canada
04:15 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
04:18 [SILENCE]

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