• il y a 9 mois
L'entraîneur brestois était ému au moment d'évoquer la victoire de son équipe face à l'OM (1-0). Après ce succès, son équipe est le dauphin du PSG.

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Transcription
00:00 Pas indemne, c'est sûr.
00:02 Pas indemne parce qu'il y a tellement d'émotions, il y a tellement de satisfaction, il y a tellement
00:11 de fierté, il y a tellement de tout ça que forcément on est touché.
00:16 On est touché par ce que l'on vit actuellement.
00:19 Moi, je suis touché depuis que je suis là, ici, d'avoir vraiment trouvé un club où
00:27 je prends beaucoup de plaisir, où je suis complètement épanoui dans la manière de
00:31 travailler et dans ce que les joueurs me renvoient aussi tous les week-ends.
00:34 C'est aussi pour ça qu'on fait ce métier et aujourd'hui on est quand même bien servi.
00:40 De quoi tu es le plus fier ce soir ? Je suis fier de ce qu'on a essayé de mettre
00:47 en place pour perturber cette équipe marseillaise, de mettre de l'intensité, de l'agressivité
00:51 d'entrée de match, de faire une bonne entame, de essayer de créer des situations certainement
00:57 les meilleures du match.
00:58 On a eu de grosses situations.
01:00 Je pense aux deux têtes de Steve, au 1 contre 1 de Mathias Pérez-Radache face au gardien,
01:06 son duel qu'il n'a malheureusement pas remporté.
01:08 Il y a eu beaucoup de situations.
01:11 C'est vrai qu'en égalité numérique, on aurait mérité d'ouvrir le score.
01:16 Après, à partir du moment où il y a eu ce carton rouge, forcément, se réorganiser,
01:24 faire le dos rond, être bien organisé pour ne pas laisser de situation, d'occasion,
01:28 ce qu'on a réussi à faire à ce moment-là aussi.
01:29 Après, la cerise sur le gâteau, bien sûr, c'est le but.
01:32 Un but qui vient un peu d'ailleurs, avec Pierre qui est un joueur venu d'ailleurs.
01:37 A partir de là, je ne sais pas si c'est le meilleur joueur du championnat, parce que
01:40 ça ne veut tout dire et rien dire.
01:41 On ne peut pas comparer les postes, les joueurs et tout ça.
01:44 Mais il est évident que pour nous, c'est un joueur différent.
01:48 Je pense sincèrement aussi que depuis qu'il a trouvé ce poste dans la défense, je l'ai
01:56 connu à Nice.
01:57 À l'époque où je vivais à Nice, je voyais tous les matchs de Nice où il jouait plus
02:00 haut.
02:01 Il était bon déjà, mais je pense qu'il n'avait pas encore cette dimension qui est
02:04 la sienne aujourd'hui.
02:05 Parce que si vous regardez bien, c'est un joueur qui est ce qu'on appelle un registre
02:09 dans le football italien.
02:11 C'est-à-dire, c'est des joueurs dans la défense qui sont des meneurs de jeu reculés
02:14 maintenant dans le football moderne.
02:15 C'est vraiment plus difficile.
02:16 Il y a beaucoup moins d'espace, d'être vraiment très haut sur le terrain et d'avoir
02:20 cette capacité à faire jouer les autres.
02:22 Mais lui, il a cette capacité-là.
02:24 Et puis après, il a la capacité à récupérer beaucoup de ballons.
02:26 Je n'avais pas de doute sur le fait qu'il pourrait être le joueur qui pourrait mener
02:31 le tempo, organiser l'équipe, faire jouer l'équipe.
02:34 Je n'avais pas de souci par rapport à ça.
02:35 Par contre, je n'imaginais pas qu'il avait cette dimension athlétique pour récupérer
02:39 autant de ballons.
02:40 Je crois que c'est le joueur qui récupère sur l'année 2023 le plus de ballons de
02:42 la France et loin devant le deuxième.
02:44 Il a tout.
02:45 Aujourd'hui, il est évident que je pense qu'il est capable de jouer dans n'importe
02:49 quelle équipe de la Ligue 1.
02:50 Après, de dire qu'il est le meilleur joueur du championnat, je vous laisserais, vous,
02:54 les observateurs, de le dire ou pas.
02:56 Je n'ai pas de magasin de magique, en tous les cas.
02:58 Je n'ai pas de secret.
02:59 Je crois qu'on a construit des choses déjà dans l'opération maintien.
03:04 On a fait une très bonne deuxième partie de saison.
03:07 Il faut se rappeler où on était, où on a fini, en termes de points déjà, par rapport
03:10 au nombre de matchs qui restaient à jouer.
03:11 Donc ça, déjà, c'était une grande satisfaction.
03:14 Paradoxalement, cette équipe n'a pas énormément bougé parce qu'on n'avait pas d'argent.
03:19 On a perdu deux ou trois joueurs importants qui étaient des titulaires, comme Belkébla,
03:23 comme Onora, comme Gica Duverne.
03:26 Mais les joueurs sont venus les remplacer avec très peu de moyens.
03:29 Mais c'est vrai que la colonne vertébrale est restée la même.
03:31 Des automatismes se sont créés.
03:34 Il y a un groupe qui est aussi né de cette opération maintien.
03:39 Même si on repartait d'une feuille blanche à zéro, parce que quand tu redémarres une
03:44 saison, il ne faut pas rester la tête dans les étoiles parce que tu as fait un sauvetage
03:48 un mois avant.
03:49 Il faut repartir avec aussi une évolution dans ton jeu.
03:53 Parce que Franco Onora était un joueur très différent de Romain Nel Castillo, par exemple,
03:58 qui le remplace poste pour poste.
04:00 Donc, c'était de faire aussi évoluer cette équipe, qu'elle ait plus de maîtrise.
04:04 C'est un travail au quotidien de lui redonner confiance et puis après de créer du lien
04:10 avec les joueurs.
04:11 Je crois que c'est la base du métier d'entraîneur.
04:14 C'est d'avoir la relation avec ces joueurs qui sont capables, à mon avis, de tout donner,
04:18 bien sûr pour vous, mais aussi pour eux et pour le club.
04:22 Quelque part, aujourd'hui, c'est ce collectif que je pense que vous voyez week-end après
04:29 week-end qui est notre plus belle réussite.
04:32 Félicitations aux garçons et bravo à eux.
04:35 C'est le match du maintien.
04:39 C'était le match du maintien ce soir.
04:41 Ah oui, on est maintenu.
04:43 Alors, on ne joue plus le maintien puisqu'on avait dit que c'était 38 points pour nous
04:48 et qu'aujourd'hui, on en a 40.
04:50 Donc, aujourd'hui, on peut dire que c'était le match du maintien et qu'on a rempli le
04:53 premier objectif qui était l'objectif club.
04:54 Donc, c'était l'objectif club, c'était déjà de se maintenir.
04:58 Après, les joueurs, comme ils étaient un petit peu plus portés par leur bonne fin
05:04 de saison, un peu plus ambitieux, ils s'étaient fixés d'obtenir un maintien confortable.
05:10 Donc, ils s'étaient fixés un nombre de points supérieur.
05:12 Donc, on va voir si on est capable d'atteindre le deuxième objectif.
05:17 Et puis après, on mettra des objectifs différents et avec un peu plus d'ambition si on atteint
05:26 le deuxième.
05:27 On verra dans les prochaines semaines.
05:28 C'est vrai, c'est vrai.
05:29 Mais j'aime bien faire les choses petit à petit.
05:32 Donc, déjà, obtenons et atteignons l'objectif des joueurs.
05:37 Ça, c'est quelque chose qu'on a entre nous.
05:40 Et puis, quand on l'aura atteint, on se fixera effectivement notre objectif.
05:44 Déjà, on s'était fixé sur la reprise sur les quatre premiers matchs.
05:48 Et là, on est dans une série de cinq matchs.
05:50 Le premier match, c'était ce match à Marseille.
05:52 Donc, on va voir.
05:54 On va voir en tous les cas.
05:57 Chaque jour suffit sa peine, comme on dit.
06:00 Il y a du bonheur quand même.
06:03 Du bonheur ? Ouais, il y a beaucoup de bonheur.
06:06 Il y a beaucoup de bonheur, oui.
06:08 Alors, ça ne se voit peut-être pas sur mon visage ou dans le ton de ma voix.
06:12 Mais en même temps, avec l'explosion de, j'allais dire, de sentiments.
06:18 Et puis après, forcément, une demi-heure après, trois quarts d'heure après, on redescend
06:22 aussi un peu.
06:23 On ne peut pas rester comme ça, suspendu.
06:26 Donc, voilà, c'est important de les vivre.
06:29 C'est important d'en profiter aussi.
06:30 Parce qu'on sait que c'est un métier qui va très vite.
06:32 On sait que les dynamiques aussi collectives d'une équipe, elles peuvent s'inverser aussi
06:36 très rapidement.
06:37 Donc, nous, on est un petit peu, quelque part, en essai avec le staff d'être un peu garde-fou
06:45 de tout ça.
06:46 Donc, il y a beaucoup de bonheur.
06:47 Il faut en profiter ce soir, demain, pour notre journée de repos.
06:49 Et puis, les mardis et l'après-midi, on se projettera sur le prochain.

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