Eric Roy, l’entraîneur de Brest, était très remonté contre l’arbitrage à l’issue de la défaite de son équipe à Lyon (3-4).
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00:00 C'est une soirée difficile.
00:02 On a vécu d'autres cette année déjà.
00:05 On a quelques fois été aussi malmenés par des décisions défavorables.
00:09 Mais après, malheureusement, c'est le foot d'aujourd'hui.
00:13 C'est le foot d'aujourd'hui où le quatrième arbitre sur la tête de Mounier te dit qu'il
00:17 n'y a pas de main.
00:18 On a checké, il n'y a pas de main.
00:19 Après, quand nous on la revoit, on se dit, tiens, ils nous prennent pour des imbéciles
00:21 ou ils nous prennent pour...
00:23 Je ne sais pas.
00:25 Après, il faut considérer que ce n'est pas une main parce qu'il est trop près ou très
00:31 près ou je ne sais pas.
00:32 Mais la réalité, c'est que s'il n'y a pas une main qui traîne, qui est complètement
00:35 décollée, c'est une occasion de but réelle.
00:39 Il va falloir qu'Antonio Lopez fasse l'arrêt derrière.
00:41 Donc ça.
00:42 Et puis après, le carton...
00:44 Je perds l'esprit.
00:45 Je ne préfère même pas en parler.
00:47 Le deuxième carton jaune.
00:49 Je ne sais pas pourquoi lui prend un carton jaune.
00:51 Il est juste agressé par Atagliafico.
00:53 Mais c'est lui qui prend aussi un carton jaune.
00:55 Je ne sais pas.
00:56 Je croyais que les arbitres étaient là pour protéger les joueurs.
00:58 Mais à priori, non seulement il subit la faute, mais en plus il est sanctionné.
01:02 Je ne sais pas.
01:04 On vit quand même des moments dans le foot qui sont assez extraordinaires.
01:08 Et en plus, c'est qu'il y a des gens derrière l'arbitre qui peuvent réparer ce genre d'erreur.
01:15 Mais je ne sais pas ce qu'ils font.
01:17 Parce que moi, je suis conscient que le métier d'arbitre, c'est un métier très difficile
01:21 et que c'est impossible de tout voir.
01:22 C'est impossible.
01:23 Mais maintenant, puisqu'on a la technologie qui permet justement de réguler ce genre
01:28 de choses, je ne comprends pas quand le quatrième arbitre me dit "on a checké, il n'y a pas
01:32 main sur la tête de Mounier".
01:33 Je ne comprends pas comment il peut me dire ça alors que nous, quand on regarde après
01:36 l'image, c'est tellement flagrant qu'on se demande "tiens, on est pris pour des imbéciles".
01:43 Mais bon, ce n'est pas grave.
01:45 Après, moi, je ne retiens pas que ça.
01:46 Je retiens qu'on a fait un très bon match, qu'à 3-1, on doit être capable de fermer
01:50 le match aussi, qu'il ne faut nous en prendre qu'à nous-mêmes, qu'il fallait être capable
01:56 de garder plus de lucidité, plus de maîtrise aussi.
02:00 Mais en même temps, venir au Groupe Amiens Stadion, marquer trois buts, tirer deux fois
02:05 sur les barres, les perdre le match, c'est sûr que c'est une sacrée soirée.
02:10 Je ne suis pas du tout d'accord.
02:12 Parce que je pense que Tagliafico doit être expulsé, pas Pierre Lesmélou.
02:15 Je pense que ça doit être checké sur la tête de Mounier, et ça peut être un pénalty
02:20 ou pas, et ça c'est à voir.
02:21 Mais bon, a priori, il n'y a pas de main.
02:23 On verra les images, après chacun sera à son opinion s'il y a une main ou pas.
02:27 Mais non, je pense qu'il y a une grosse influence de l'arbitrage sur le résultat final.
02:32 Après, moi, je suis complètement conscient, je n'occulte pas le fait qu'en menant 3-1,
02:37 on doit être capable malgré tout de gagner ce match-là en fermant le match.
02:41 C'est peut-être un petit peu le revers de notre médaille.
02:44 On est une équipe qui essaye de jouer, et que quelquefois, on est aussi capable d'être
02:51 peut-être un petit peu trop joueur.
02:52 Donc, aujourd'hui, ce soir, ça nous a déjà joué des tours le dernier match dans le dernier
02:58 quart d'heure, les dernières 20 minutes.
03:00 Et ça nous a joué des tours ce soir aussi, dans cette fin de match.
03:03 Mais après, de là à dire que l'orbite n'a pas été influente, je ne vois pas comment
03:07 on peut dire ça.
03:08 Moi, j'étais joueur.
03:09 À un moment donné, quand vous avez une accumulation de décisions contre vous, on reste tous
03:16 des hommes.
03:17 On a des émotions, on les gère plus ou moins bien.
03:19 Maintenant, je crois qu'il faut qu'on travaille là-dessus.
03:24 Et je leur demande aussi de travailler là-dessus.
03:27 Mais j'ai un groupe qui est généreux et qui, quelque part, a du mal à cacher ses
03:34 émotions.
03:35 Je n'ai pas d'explication rationnelle.
03:38 Après, je l'explique par le fait que cette équipe de Lyon a beaucoup de qualité offensive.
03:42 On sait qu'à tout moment, ils sont capables aussi de te mettre en difficulté.
03:47 Ils l'ont prouvé sur les derniers matchs.
03:49 Et c'est vrai que quand ils ont des temps forts, ils sont capables avec tout leur ramadan.
03:56 En plus, c'est les trois qui démarrent devant, c'est une chose.
04:00 Et puis après, il y a les trois qui rentrent dans la suite du match.
04:04 Il y a beaucoup de qualité et qui t'amènent aussi un surplus d'énergie.
04:09 Donc, la qualité de l'adversaire et puis après aussi, nous, peut-être nos faiblesses
04:16 du moment, défensivement.
04:18 Mon discours est toujours le même.
04:21 C'est d'être acteur, d'être dans le présent, d'être focus sur notre performance collective
04:27 et individuelle.
04:28 Les joueurs savent ce qu'ils ont à faire sur le terrain.
04:31 On détaille tout ça lors de la causerie, on a étudié l'adversaire.
04:36 On essaie de mettre un plan de jeu en place pour leur poser des problèmes.
04:41 À partir de là, ce n'était pas trop mal jusqu'à ce qu'on prenne ces trois derniers
04:47 buts.
04:48 Mais globalement, je n'ai pas grand-chose à reprocher à l'équipe, à part le fait
04:52 de ne pas être des Italiens dans l'âme, avec cette capacité de pouvoir, comme je
05:02 dis, clôture un match.