• il y a 9 mois
Eric Roy revient sur la victoire de Brest contre l'OM (1-0).

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Transcription
00:00 Pas indemne, c'est sûr.
00:07 Pas indemne parce qu'il y a tellement d'émotions, il y a tellement de satisfaction, il y a tellement
00:16 de fierté, il y a tellement de tout ça que forcément on est touché.
00:21 On est touché par ce que l'on vit actuellement.
00:24 Moi je suis touché depuis que je suis là ici, d'avoir vraiment trouvé un club où
00:32 je prends beaucoup de plaisir, où je suis complètement épanoui, dans la manière de
00:35 travailler et dans ce que les joueurs me renvoient aussi tous les week-ends.
00:39 Donc non, forcément, c'est aussi pour ça qu'on fait ce métier et aujourd'hui on est
00:44 quand même bien servi.
00:45 Je suis fier de ce qu'on a essayé de mettre en place pour perturber cette équipe marseillaise,
00:53 de l'intensité, de l'agressivité d'entrée de match, de faire une bonne entame, de créer
00:58 des situations certainement les meilleures du match.
01:01 On a eu de grosses situations, je pense aux deux têtes de Steve, ou un contrainte de Mathias
01:06 Pérez-Hallage face au gardien, son duel qu'il n'a malheureusement pas remporté.
01:11 Il y a eu beaucoup de situations et c'est vrai qu'en égalité numérique, on aurait
01:18 mérité d'ouvrir le score.
01:19 Puis après, à partir du moment où il y a eu ce carton rouge, forcément, se réorganiser,
01:27 faire le dos rond, être bien organisé pour ne pas laisser de situation, d'occasion,
01:31 ce qu'on a réussi à faire à ce moment-là aussi.
01:32 Après, la cerise sur le gâteau, bien sûr, c'est le but.
01:35 Un but qui vient un peu d'ailleurs avec Pierre qui est un joueur venu d'ailleurs.
01:40 A partir de là, moi je n'ai pas envie de parler de mes adversaires tout simplement
01:46 parce que quand je coache, je regarde beaucoup mon équipe et j'ai du mal à regarder.
01:55 Oui, je vois ce qu'ils peuvent faire, je vois leur schéma tactique, j'essaie de lire le
02:00 match, comme je demande beaucoup à mes joueurs de le faire aussi.
02:02 Mais après, d'être capable d'analyser s'ils ont été bons ou pas bons, c'est compliqué
02:08 pour moi.
02:09 On a toujours l'impression qu'ils sont bons les adversaires quand tu les joues parce que
02:13 tu es toujours sur le qui-vive, tu es toujours à un moment donné, quand tu vois un joueur
02:16 qui est un de tes joueurs qui se fait éliminer, tu te dis sur quoi ça va déboucher.
02:19 Donc, tu as toujours l'impression qu'ils sont bons.
02:21 Par contre, il y a quand même un truc que j'ai ressenti.
02:23 Je pouvais imaginer qu'ils pourraient être fatigués par rapport au match jeudi et je
02:28 n'ai pas ressenti ça sur le terrain.
02:30 Alors, après, je les ai trouvés.
02:31 Alors, ils avaient fait aussi pas mal tourner.
02:33 Je les ai trouvés quand même alertes et tout ça.
02:35 Après, c'est vrai que peut-être qu'il aura manqué, quand ils étaient en supériorité
02:39 numérique, d'être capables de se créer de véritables occasions.
02:42 Mais après, je n'ai pas envie de juger cette équipe marseillaise.
02:46 Marseille, c'est un très grand club.
02:49 De jouer contre eux, c'est toujours un événement.
02:50 Les moyens qu'ils ont par rapport aux nôtres, c'est tellement démesuré qu'aujourd'hui,
02:56 on veut juste savourer.
02:57 Je laisse le soin à Gennaro de trouver les solutions pour pouvoir remettre son équipe

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