«Je me réjouis que la justice fasse son œuvre», a indiqué Martin Garagnon, vice-président Renaissance 92 concernant la condamnation d'un influenceur qui appelait à la violence contre des policiers, dans l'émission 180 Minutes Info.
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00:00 Je me réjouis que la justice fasse son œuvre, plusieurs mois après les émeutes, ça montre qu'on est toujours sur une ligne.
00:05 Il y a eu une première vague de condamnations par la justice dès le lendemain des émeutes.
00:09 Il y a eu beaucoup de comparutions immédiates, beaucoup de condamnations à l'époque, ça a été d'ailleurs salué par tout le monde,
00:14 et c'était aussi une attente de nos concitoyens de faire preuve de fermeté, de réactivité dans les prononciations de peine,
00:22 notamment dans les cas les plus graves, les flaques en délit, les atteintes aux biens et aux personnes, etc.
00:26 On voit que plusieurs mois après, la justice continue son œuvre de sanctions, 12 mois avec sursis, la procureure avait demandé deux ans ferme.
00:33 Il y a une condamnation qui est claire et sans appel.
00:35 - Elle est légère, par exemple ?
00:38 - Elle est légère, après, effectivement, les propos qui ont été tenus, ils sont quand même d'une violence assez explicite,
00:45 puisque sur ses réseaux sociaux, ce jeune homme de 20 ans, quand même, appelle à faire du sale à ses fils de pute de keuf.
00:51 Je cite ce qui a été, voilà, c'est quand même extrêmement explicite, c'est effectivement des appels au meurtre.
00:57 Ce jeune homme a beaucoup de chance qu'il n'y ait pas eu de policier violenté ou agressé ou meurtri suite à son appel à Brest.
01:04 - À ce moment-là, ça n'a pas été réellement considéré comme tel par la justice ?
01:08 - En tout cas, il y a une condamnation, donc c'est bien la preuve qu'on a considéré que ce jeune homme faisait de l'incitation à la violence et faisait un appel à la violence.
01:16 Quelqu'un qui est soi-disant influenceur, qui a 50 000 et quelques abonnés sur son compte TikTok, il a aussi un devoir de responsabilité.
01:24 Donc je serais même... Enfin, moi, je serais même pour qu'on supprime les réseaux sociaux de ces personnes-là,
01:29 puisqu'à partir du moment où ils exploitent, on sait très bien comment ça fonctionne, ils veulent faire du buzz.
01:33 Donc pour faire du buzz, il faut avoir des déclarations fracassantes qui vont un peu dans le sens qu'on estime avoir de ces followers.
01:38 - Mais vous savez très bien qu'il reviendrait sous d'autres pseudos, sur d'autres plateformes, c'est impossible.
01:43 - Moi, ce qui me pose aussi un problème, c'est que c'est un jeune homme qui a été accueilli en France à 9 ans, qui a fui la guerre civile dans son pays en Centrafrique.
01:50 Je m'étonne que quelqu'un qui a fui les violences fasse lui-même quelques années après des appels aussi explicites à la violence dans le pays qu'il a accueilli
01:58 et qu'il a protégé des violences dont il était victime dans son pays d'origine.
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