• l’année dernière
Le président d'Horizons et maire du Havre s'est confié aux Tamponnais. Il n'y a pas eu d'annonce officielle mais “quand on s'apprête à affronter quelque chose de difficile, on se prépare”, a livré Edouard Philippe.

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Transcription
00:00 Je suis venu parler d'un futur projet, je ne suis pas venu parler de 2027. Je suis venu découvrir une
00:08 île que je ne connaissais pas, rencontrer des acteurs économiques, des acteurs sociaux, des
00:14 acteurs politiques de la Réunion, réfléchir à ce que sont les sujets locaux, les aspirations locales
00:21 et comment est-ce que cela peut permettre de nourrir une réflexion nationale. Je ne suis pas venu
00:29 faire campagne, il n'y a pas encore de campagne, mais en revanche je suis très heureux d'être à
00:34 la rencontre des réunionnaises et des réunionnais et je suis très impressionné et je dois dire
00:37 assez émerveillé par ce que je vois, à la fois par la beauté de l'île mais aussi par la qualité
00:44 des échanges que je peux avoir jusqu'à présent. Quel regard vous aviez sur la Réunion quand vous étiez Premier ministre et aujourd'hui,
00:49 est-ce que cela correspond à la réalité que vous nous en choisiez ?
00:53 Quand vous êtes obligé de réfléchir à un territoire que vous ne connaissez pas, parce que malheureusement vous ne connaissez pas tous les territoires,
01:02 vous le connaissez à travers des notes, vous le connaissez à travers ce que les gens qui le connaissent vous en racontent et
01:07 cela permet souvent de vous faire une idée qui n'est pas complètement fausse. Mais cela n'a rien à voir avec le fait de pouvoir mettre des images,
01:15 des souvenirs que vous avez vécu et pas simplement des lignes dans un dossier. Cela n'a rien à voir avec le fait de mieux saisir les nuances ou les aspérités.
01:26 Cela permet de comprendre ce qui est dit et ce qui parfois n'est pas dit. Et parfois ce qui n'est pas dit est aussi intéressant que ce qui est dit.
01:32 Donc cela n'a rien à voir en vérité. Il faut toujours préférer retourner vers le terrain, il faut toujours préférer rencontrer les gens et la politique.
01:39 C'est d'abord et avant tout cela. C'est d'abord et avant tout rencontrer, comprendre, parler, échanger, boire un coup, manger, espérer ensemble,
01:49 parfois s'engueuler. C'est cela la vie. Et c'est comme cela qu'on réfléchit, c'est comme cela qu'on vit avec ses concitoyens.
01:55 Et d'un autre côté, quel est l'enjeu que vous retiendrez pour vous qui vous semblez préautaires sur le territoire ?
02:00 Il y a beaucoup d'enjeux. Hier, j'en ai vu un qui m'a semblé extrêmement vif. C'est le cas de le dire.
02:07 C'est toutes ces violences intra-familiales entre époux, envers les enfants ou parfois envers les parents qui sont le signe d'une très grande violence.
02:15 C'est le signe que nous n'avons pas encore complètement réussi, en dépit de moyens qui sont réels, à trouver des solutions, à éduquer suffisamment
02:22 et à trouver des solutions pour réparer lorsque c'est nécessaire. Je donne cet exemple, il y en a d'autres.
02:27 J'ai parlé lors de cette réunion de l'impact sur la Réunion de la crise à Mayotte qui est évidemment déstabilisatrice pour la Réunion
02:35 et dont on doit prendre en compte quand on réfléchit à l'avenir de la Réunion parce que sinon on pourrait avoir des mauvaises surprises.
02:43 [Musique]
02:46 Merci.
02:47 Merci à tous !
02:49 [SILENCE]

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