• il y a 10 mois
L'UFC-Que-Choisir alerte sur le nombre de spécialistes qui pratiquent les dépassements d'honoraires. Que ce soit des gynécologues, des anesthésistes ou bien des dermatologues, 52,2% des médecins spécialistes libéraux applique des dépassements d'honoraires. L'association alerte face aux inégalités d'accessibilité à la médecin et au renoncement aux soins de certains patients, faute de moyens. 

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Transcription
00:00 7 gynécologues sur 10 ne respectent pas le tarif conventionnel fixé par la Sécurité sociale.
00:05 Si le coût moyen d'une consultation chez ce spécialiste dépasse légèrement les 50 euros,
00:10 à Paris c'est beaucoup plus cher, 80,5 euros en moyenne selon l'UFC.
00:14 Que choisir ? Un dépassement d'honoraires de 30 euros compréhensible pour ce praticien.
00:19 Le prix de revient de la consultation, il dépend de plein de trucs,
00:22 le prix du personnel, le prix des loyers.
00:26 Donc il faut effectivement se tourner vers la Sécurité sociale,
00:28 mais pour leur dire de rembourser le juste prix,
00:31 et pas un prix artificiellement bas auquel personne ne peut travailler.
00:35 Les gynécologues ne sont pas les seuls épinglés par l'UFC. Que choisir ?
00:39 Depuis 5 ans, la part de praticiens effectuant des dépassements d'honoraires
00:42 augmente chez les médecins de 8 spécialités,
00:44 parmi lesquelles on retrouve les anesthésistes, les pédiatres, les ophtalmologues ou encore les dermatologues.
00:50 C'est déjà une médecine à deux vitesses,
00:52 parce qu'on a un rendez-vous beaucoup plus rapidement auprès des praticiens qui font des dépassements.
00:57 On court le risque de voir les renoncements aux soins pour raisons financières augmenter,
01:02 puisque si on ne trouve plus de praticiens secteur 1,
01:04 ça veut dire que les ménages qui ont le moins de revenus vont reporter ou ne pas consulter du tout,
01:09 et au risque de perte de chance pour leur état de santé.
01:11 Pour éviter ces cas de figure, l'UFC que choisir demande notamment de conditionner
01:15 d'éventuelles augmentations des tarifs de base de la Sécurité sociale
01:19 à une réduction effective des restes à charge pour les usagers.

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