Dans certains hôpitaux comme à Redon, en Ille et Vilaine, 40% de l'activité est aux mains des médecins intérimaires. L'avenir est donc très incertain, car rien ne dit que ces médecins intérimaires vont accepter de continuer à travailler pour un salaire moindre, et sans médecin difficile de maintenir l'activité de soins. Un impact direct de la loi RIST, qui encadre le salaire des médecins intérimaires qui interviennent dans les hôpitaux, et qui entre en vigueur ce 3 avril.
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00:00 Redon en Ille-et-Vilaine, 9500 habitants, l'hôpital intercommunal a recours à 40%
00:06 de médecins intérimaires.
00:08 En anesthésie, sur 7 praticiens, 4 viennent de l'intérim.
00:12 Avec le plafonnement des anonymités, on ne sait pas combien vont rester.
00:16 Si on ferme l'anesthésie, on ferme le bloc.
00:19 Si on ferme le bloc, on ferme la maternité.
00:21 Si on ferme la maternité, on ferme la chirurgie aussi.
00:25 Et on ferme aussi les urgences de nuit, le SMUR de nuit.
00:29 Selon la CGT, en 2022, l'hôpital de Redon a déboursé aux alentours de 2 millions d'euros
00:35 pour payer une trentaine de médecins intérimaires.
00:38 Si la nouvelle loi préserve les finances, elle dégrade le service aux patients.
00:42 Ils vont être obligés d'aller à Nantes, à Vannes ou à Rennes se faire soigner
00:45 puisqu'il n'y aura pas les médecins sur Redon.
00:48 Ce qui est une catastrophe parce qu'on est à une heure,
00:50 et donc ça fait une heure de route.
00:52 Cette loi n'est pas appliquée au privé,
00:54 et donc il y a beaucoup d'intérimaires qui fonctionnaient sur le public et qui s'en vont.
00:58 Selon les syndicats, la même problématique va se poser
01:00 pour le personnel infirmier dans les prochaines années.
01:03 La direction de l'hôpital de Redon n'a pas souhaité répondre à nos questions.
01:08 [Musique]
01:11 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]