Crise agricole : Des éleveurs envahissent le siège de Lactalis

  • il y a 7 mois
Le 21 février, environ 200 agriculteurs ont envhai le siège de Lactalis, à Laval, pour dénoncer les pratiques du géant de l'industrie laitière et réclamer une meilleure rémunération.

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Transcript
00:00 [Cris de la foule]
00:04 Vous venez, vous pénétrez dans les bureaux.
00:05 Mais bien sûr qu'on vient parce que la semaine dernière on sait où se sont conclues les négociations commerciales.
00:10 Vous dites qu'il y a une médiation auquel, nous aujourd'hui on vient vraiment réclamer des comptes.
00:13 [Cris de la foule]
00:23 [Musique]
00:29 Et on va arrêter de tourner autour du pot.
00:31 C'est le cas de le dire, on va se dire que là, aujourd'hui,
00:34 on demande à voir la famille Bénier, on demande l'application
00:37 de cette interdiction de transaction en deçà du prix de revient pour le lait.
00:41 Un prix de revient pour le lait, c'est à peu près autour de 500 euros la tonne.
00:46 Si le premier producteur mondial donne le lait, derrière ça va suivre.
00:52 Donc c'est vraiment à eux de dire, bon, c'est vrai qu'on a compris vos difficultés,
00:59 et on fait un geste significatif.
01:02 Si on veut que ça perdure dans ces conditions-là,
01:03 il faut un prix rémunérateur et une reconnaissance de notre travail.
01:06 La priorité des priorités, on ne va pas attendre l'été.
01:09 C'est maintenant, plutôt que, voilà, en deux, trois mois on peut défaire des arrêtés préfectoraux,
01:13 en deux semaines on peut défaire des questions sur les fitos.
01:15 Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas, en deux semaines ou en un mois,
01:19 se doter d'une loi qui protège le revenu des paysans ?
01:21 Ça c'est la première chose. Et l'autre chose, si vous les avez bien entendues,
01:24 il n'a pas garanti un prix minimum qui permette de couvrir
01:28 notre émunération et nos coûts de production.
01:30 Ça on n'a pas entendu, on sera très vigilants, c'est aussi pour ça qu'on est là aujourd'hui.
01:34 Merci.
01:35 [SILENCE]

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