Poésie, musique, érotisme : Catherine Ringer nous offre un joli spectacle, à son image en proposant "L'érotisme de vivre, 95 ans et toute une vie avant", une lecture musicale des poèmes d'Alice Mendelson. Elle nous raconte tout au micro d'Emilie Mazoyer dans Décibels.
"Décibels", c'est chaque soir sur France Bleu à 19h avec Emilie Mazoyer. Retrouvez toutes les émissions ici : https://www.francebleu.fr/emissions/decibels
Et pour un condensé de l'actualité musicale, il y a "Décibels, la chronique" : https://www.francebleu.fr/emissions/decibels-la-chronique
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00:00 La revoilà ma joie, elle me reprend, c'est mon ange, je lui ouvre les bras, ensemble tous les trois,
00:21 ma joie, mon ange et moi, nous avançons !
00:31 Non pardon, c'était quelle autre chanson d'avant ça ?
00:33 C'est bien ça, ce hard rock, ce mash-up en direct.
00:37 Nous avançons !
00:41 Catherine Ringer est arrivée les enfants, la vie est belle, les jingles disparaissent évidemment,
00:47 et nous vous disons bonsoir Catherine Ringer, merci d'être avec nous.
00:51 Bonsoir à tout le monde, bonsoir les auditeurs, bonsoir Émilie, bonsoir La Technique.
00:58 Tout le monde est là, ça y est du monde ce soir pour vous voir Catherine Ringer,
01:01 pourquoi ? Parce qu'on vous aime évidemment, passionnément.
01:03 Merci beaucoup.
01:05 Et aussi parce que vous allez nous emmener au théâtre, écouter de la poésie,
01:11 et je vous promets qu'on va aimer ça.
01:13 Pour bien vieillir, il faut avoir le vice de la joie.
01:20 Si tes doigts bavardent, chuchotent partout ce qu'ils ont entendu,
01:26 mes joues seront violentes et mes yeux irradiés.
01:34 Je crie délivrance, je crie délivrance, je crie délivrance.
01:54 Catherine Ringer lit, joue et chante les poèmes d'Alice Mandelson
01:59 à Paris au Théâtre de l'Atelier du 1er au 6 avril.
02:02 Vous serez aussi à La Rochelle le 22 mars ou encore au Printemps de Bourges le 25 avril.
02:07 Vous avez tout de suite aimé les textes d'Alice Mandelson,
02:10 et vous les avez tout de suite imaginés en musique ?
02:13 En fait c'est Mauro Joia, qui veut dire Maurice la Joie.
02:18 J'adore ce nom !
02:21 Qui est un collègue à moi d'une comédie musicale que j'ai faite il y a 20 ans,
02:27 et qui est metteur en scène et tout ça,
02:29 et à qui j'avais demandé de me faire l'oreille et l'oeil de ses poésies
02:33 une fois que je m'étais décidée à faire cette carte blanche pour le petit théâtre de La Huchette.
02:38 Et c'est lui qui m'a dit "mais tu ne vas pas dire tout de même une heure de poésie sans musique,
02:44 ça n'est pas possible, ça va être ennuyeux".
02:47 C'est pas vraiment l'accent italien que je fais là, mais en tout cas c'est plutôt argentin.
02:55 En tout cas c'est lui qui a eu l'idée et qui est allé chercher Grégoire Hetzel,
02:59 un musicien qui fait principalement de la musique pour des films,
03:05 et qui est là, très très content d'être sur scène avec moi, ça le change en plus.
03:12 Et pour vous c'est vrai que c'est plusieurs façons d'aborder un texte,
03:16 mais j'imagine comme beaucoup de textes que vous avez écrits,
03:19 vous savez au départ si vous écrivez une chanson ou un poème ?
03:23 - Des fois c'est assez proche quand même, un poème et une chanson.
03:28 Disons que là je n'écris pas des poésies pour écrire de la poésie toute simple,
03:32 mais en fait j'écris souvent des textes qui vont devenir des chansons plutôt.
03:37 Mais c'est vrai que quand j'étais gamine, je m'imaginais que j'allais devenir poète plus tard,
03:43 c'est très chic. En fait pour raconter la petite histoire,
03:46 j'étais à l'école primaire et la maîtresse demandait "qu'est-ce que vous voulez faire plus tard comme métier ?"
03:52 Tout le monde voulait faire maîtresse d'école à l'époque.
03:55 - Ah les lèche-bottes !
03:56 - Non mais c'était un truc qu'on aimait faire à l'époque, c'était une autre époque !
04:02 Et en fait quelqu'un a dit "moi je voudrais faire actrice"
04:06 et j'ai fait "ah mais c'est super chic de dire autre chose, ah mais moi je veux dire poète !"
04:11 - Et la poète, la poétesse que vous avez rencontrée s'appelle Alice Mandelson.
04:15 Alors elle a une particularité sur laquelle beaucoup de gens insistent,
04:19 c'est qu'elle est très vieille aujourd'hui, elle a 98 ans et qu'elle n'a jamais cessé d'écrire
04:24 donc les poèmes que vous lisez, certains datent des années 50 et d'autres sont extrêmement récents.
04:32 Le spectacle s'appelle "L'érotisme de vivre" parce qu'elle a un truc.
04:36 - 95 ans et toute une vie avant qui est le sous-titre du spectacle.
04:40 - Et elle a un truc génial, c'est qu'en fait elle kiffe, elle n'a pas honte de kiffer.
04:45 - Oui par exemple elle écrit "mes ambitions du grand âge, mieux vieillir, mieux écrire et dire, mieux rire, écouter et aimer"
04:56 et une chose que j'aime beaucoup aussi c'est "porter mes peurs simplement".
05:01 Et ça, ça date de 2018, ça fait quand même un moment mais bon voilà, une femme pleine de ressources.
05:09 - Exactement, ça vous a parlé ces textes, également quand elle parle de désir, quand elle parle de sexe,
05:16 le sexe comme concept et le sexe aussi comme organe, elle parle du sexe de l'homme qu'elle aime,
05:22 elle le décrit, elle utilise des mots qui sont finalement très simples mais qu'on n'a plus trop l'habitude d'entendre aujourd'hui.
05:29 - Oui ces temps-ci on est moins...
05:33 - Par exemple alors, je vous dis "la pénombre revient, ton blouson épouse l'arrondi de la chaise, tu te laves les dents,
05:42 ta chemise, ça sera moi, l'étoffe me chauffe, autre flash, les poils bouclent sur tous les chemins de ton torse,
05:53 une veine bat fort au cou".
05:56 C'est vrai que maintenant on est là "ah non les poils, pas de poils, épilez-vous les gars".
06:02 Là au contraire elle chante l'ondulation des poils sur le torse de son amant qu'elle retrouve à l'hôtel dans cette histoire.
06:11 - Et alors justement, je sais pas à quelle date vous avez découvert les poèmes d'Alice Mondelson
06:16 mais je trouve que je vous trouve beaucoup de points communs.
06:18 Quand par exemple on réécoute Variety et la chanson, le tube Ding Dang Dong
06:24 * Extrait *
06:27 Vous avez une façon très érotique de parler de ça, d'une envie de faire l'amour.
06:32 "Mon amour, la belle heure pour s'aimer, l'aurore dans mon corps fait couler la rosée,
06:38 le ciel est clair et l'air est encore frais, par la fenêtre ouverte triomphe l'été".
06:42 Donc comme Alice Mondelson finalement, vous utilisez des mots très beaux, très simples, très purs
06:48 pour parler du sexe qui peut donc être très beau, très simple, très pur.
06:52 - Qui le sexe ?
06:54 - Non mais c'est vrai ! Aujourd'hui soit c'est dégueulasse, soit c'est dangereux.
06:58 - Ah bon ?
06:59 - Beaucoup quand même quand on parle de sexe.
07:02 - Ça dépend qui, oui, parce que là, dangereux... Bon oui d'accord.
07:08 - Je veux dire en ce moment, quand on se prend à parler notamment dans les médias de sexe,
07:13 c'est pas un prisme très joyeux.
07:15 Or là, dans l'érotisme de vivre, 95 ans et toute une vie avant,
07:19 c'est quand même archi joyeux.
07:23 - Oui c'est l'amour en fait, on dit sexe mais c'est l'amour.
07:27 - Oui mais l'érotisme dans le titre évidemment, vous nous avez moustillés.
07:30 - Oui c'est vrai.
07:31 - Tout le monde vous parle de cul depuis que vous avez commencé le spectacle.
07:35 - En fait l'érotisme c'est une sensualité de vivre.
07:38 Il y a des poèmes d'amour, il y a des poèmes de joie, des poèmes d'amour, de la lumière,
07:46 de la couleur, de ces petits enfants quand elle est une vieille dame,
07:52 de la vie en général.
07:54 - C'est beau comme tout.
07:55 - Et ça fait du bien.
07:56 - Alice Mandelson, ses textes font énormément de bien, c'est vrai, ils touchent beaucoup.
08:00 Et elle parle très bien du fait que quand on est une vieille femme,
08:07 elle a 98 ans aujourd'hui,
08:10 voilà c'est pas parce qu'en gros on peut plus faire d'enfant,
08:14 parce qu'en gros c'est ça, la société décide qu'on est vieille quand on peut plus se reproduire,
08:18 mais que les désirs sont toujours là, l'envie est toujours là, la volupté est toujours là aussi.
08:24 - Oui, par exemple elle dit souvent qu'elle arrive à avoir une sensualité, un érotisme par le regard,
08:33 ce qui n'est pas si souvent chez nous autres femmes,
08:36 puisqu'on est plutôt dans l'écoute de mots d'amour qui nous font de l'effet,
08:40 et que ce serait plutôt les hommes qui seraient dans le regard, etc.
08:44 Et alors elle écrit par exemple quand elle est toute vieille,
08:46 "à te voir, à te voir seulement, à te voir seulement tout entier,
08:52 à pleine mesure, mes yeux font l'amour".
08:57 Et il y a pas mal de moments comme ça dans ses poésies.
09:02 Il y a un truc aussi qui est amusant à dire,
09:06 parce que c'est vraiment pas le truc de l'époque en ce moment,
09:09 mais donc ça me plaît bien.
09:11 - Allez-y Catherine.
09:12 - "Comme bonne bouteille, sans fin par toi, je veux être bouchée".
09:17 (rires)
09:20 C'est vrai que c'est des trucs quand même.
09:22 - Mais oui !
09:23 - Et celle-là, "de ton sexe, tu m'as battu comme un tapis, et tu m'as bâti comme une église".
09:31 - Alice Mandelson, lue par Catherine Ringer.
09:35 (musique)
09:43 - "Décibel", deuxième partie, Catherine Ringer toujours dans la place,
09:47 et vous allez filer au théâtre.
09:49 Si, si, je vous jure !
09:51 (musique)
09:55 L'érotisme de vivre, 95 ans et toute une vie avant,
09:58 à Paris au théâtre de l'Atelier du 1er au 6 avril,
10:01 au Printemps de Bourges le 25 avril,
10:03 et les poèmes d'Alice Mandelson, lues, joués, chantés par Catherine Ringer.
10:08 - Et Grégoire Etzel.
10:09 - Merci.
10:10 (musique)
10:12 - Je peux être amoureuse de qui je veux.
10:16 Plus aucun risque, plusieurs ou quelques-uns,
10:22 mais toujours, partout, cette même chaleur,
10:26 la joie d'exister.
10:29 Serait-ce ne pas être amoureuse ?
10:34 Mais quel régal de mon passé,
10:38 parti, la peur d'être rejeté,
10:42 jouir seule de l'attirance.
10:47 Mon passé d'amour ?
10:50 Non.
10:51 Mais de verglas ?
10:53 Oui !
10:54 Mon passé d'amour ?
10:56 Non, mais de verglas, oui !
10:58 C'est génial.
11:00 Alice Mandelson, donc, qui a écrit ce texte.
11:03 Ça, ça fait partie des textes assez récents, d'ailleurs.
11:08 Ça parle tout de suite.
11:10 C'est de la poésie, bien sûr.
11:12 La poésie, parfois, c'est hyper impressionnant, Catherine Ringer,
11:14 mais sa poésie, elle, dite par vous, lue par vous, jouée par vous,
11:18 on comprend tout de suite.
11:19 C'est quoi ? C'est le choix des mots ?
11:21 - Je crois que c'est un style de poème,
11:24 par exemple, quand on lisait Jacques Prévert aussi,
11:28 il y a des poésies qui sont plutôt obscures et complexes,
11:33 et puis d'autres qui coulent facilement dans nos cœurs.
11:38 Et elle en fait partie de cette école-là, disons.
11:45 - Oui, c'est ça.
11:46 Elle n'a pas besoin de faire des saltos arrière en nous montrant qu'elle connaît tout le dictionnaire par cœur.
11:49 Non, mais c'est très chouette, en fait.
11:51 Et du coup, on se sent très vite très proche d'elle.
11:55 Vous aussi, ça vous a fait cet effet-là, quand vous avez découvert ces poèmes ?
11:58 Vous vous êtes dit "elle me ressemble un peu, cette femme" ou pas ?
12:01 - Je ne sais pas dans ces termes-là, mais c'est possible que j'ai eu ce sentiment,
12:06 en tout cas, de plonger dans ces textes,
12:10 et qu'ils me soient utiles.
12:12 Oui, ça doit être ça, une espèce de ressemblance.
12:17 - Au-delà du fait qu'ils sont utiles, je trouve qu'ils vous ressemblent.
12:21 Vous avez énormément de points communs.
12:23 Je parlais tout à l'heure de votre façon très poétique et joyeuse
12:27 d'écrire le sexe dans les chansons d'Erita Mitsouko,
12:31 mais elle-même, ce qu'elle vient de dire sur le fait que l'amour est le verglas, ça vous dit ?
12:36 - Oui, c'est vrai.
12:37 D'ailleurs, des fois, quand je vais la voir,
12:39 parfois, elle commence une poésie,
12:42 et comme elle est aveugle, elle est couchée maintenant.
12:45 Elle ne fait pas qu'avec moi, d'ailleurs,
12:47 mais elle demande qu'on l'écrive nous-mêmes.
12:51 Et puis, par moments, elle me dit "Qu'est-ce que je pourrais écrire ?"
12:54 Et puis, moi, je pars aussi, donc on improvise comme ça, toutes les deux.
12:58 Ça nous est arrivé quelques fois, et elle me dit "Mais on a vraiment un style commun !"
13:03 Donc, effectivement, c'est vrai ce que vous dites.
13:06 - J'en suis sûre. Réécoutons "Les Amants".
13:09 * Extrait de "Les Amants" *
13:16 Dans la chanson, "Les Amants", Madame, elle est sur une sacrée plaque de verglas,
13:20 comme dirait Alice Mendelssohn, parce que Monsieur se glissait dans la nuit
13:23 pour aller chercher des hommes, des types langoureux sur le port,
13:26 où les marins fument et dégorgent leur amour.
13:30 Vous auriez pu l'écrire ensemble, ce truc-là, c'est fou.
13:33 - Oui, c'est vrai.
13:34 - C'est fou, quand même. Comment l'avez-vous rencontré, Alice Mendelssohn ?
13:38 - Je l'ai rencontrée parce qu'elle était une amie de mon père,
13:42 que je ne connaissais d'ailleurs pas. Pas mon père, mais elle.
13:46 * Rires *
13:49 - Et à la suite du décès de mon père, j'ai cherché à rencontrer les gens qu'il avait connus
13:54 pour parler de lui, et donc je l'ai rencontrée comme ça.
13:59 - Et tout ça, il y a longtemps.
14:01 - Ces poésies, par contre, je ne les ai connues que beaucoup plus tard,
14:05 parce qu'elle est devenue conteuse après avoir été professeur de français,
14:10 et c'est ce conteur que je connaissais qui m'a dit
14:13 "Mais tu sais qu'Alice Mendelssohn, elle écrit des poèmes et des tas de trucs,
14:17 dont des merveilleuses poésies variées,
14:22 et c'est comme ça que je me suis dit "Tiens, je pourrais peut-être en lire".
14:27 Et quand je les ai lus, ils m'ont plu.
14:29 J'ai demandé à Mahoro "Ils te plaisent, toi aussi ?"
14:32 Il m'a dit "Oui, ils sont très beaux". Donc voilà comment est né ce spectacle.
14:37 - Alors vous avez déjà donné pas mal de représentations en français et en italien.
14:41 - Une trentaine déjà, pardon.
14:42 - Vous l'avez joué en italien aussi. Vous êtes incroyable.
14:45 - En fait, je parle un peu italien, parce que j'ai travaillé en Italie
14:51 une comédie musicale en 2005, que j'avais faite en France,
14:57 qui s'est jouée en Italie. C'était chouette, on a joué et chanté.
15:02 J'ai tout appris le spectacle en italien, j'adorais.
15:06 Et après là, Mahoro Gioia qui programmait un festival dans la merveilleuse île de Capri.
15:16 - C'est fini !
15:17 - Voilà, ça a commencé pour nous. Il a demandé à un poète de traduire en italien.
15:24 Le poète a adoré aussi ses poésies. Mais en fait, comme je les lis,
15:29 j'ai pas non plus besoin de les apprendre. Par contre, ce sont les accents toniques
15:34 auxquels il faut faire bien attention en italien. En italien, en italien, en italien.
15:40 - En italien, en tp nulle tiemme, je crois.
15:43 - Toutes ces choses-là, c'est ça qu'il faut faire attention.
15:45 - Mais oui, et ça augmente encore plus votre rôle, je trouve, de passeuse de ces poèmes,
15:52 de ces textes d'Alice Mandelson. Parce que voilà, maintenant, grâce à cette représentation,
15:58 ça existe en italien. Et allez savoir quel voyage ça va faire aussi.
16:01 - C'est vrai, c'est vrai. Et puis moi, j'adore faire l'interprète pendant que je compose
16:06 et que j'écris des nouveaux trucs. Comme ça, ça me fait une belle vie, d'une part,
16:13 de faire l'interprète, et puis d'autre part, de me replonger dans les affres de la création,
16:20 comme dirait Gainsbourg.
16:22 - 22 mars à La Rochelle, 25 avril au Printemps de Bourges, et la billetterie est ouverte, ça y est,
16:28 pour Paris, le théâtre de l'Atelier, Catherine Ringer, l'érotisme de vivre, 95 ans et toute une vie avant,
16:35 du 1er au 6 avril dans ce joli théâtre de l'Atelier. Et puis on vous souhaite d'autres représentations
16:42 bientôt 2024-2025, vous nous tenez au courant.
16:46 - D'accord.
16:47 - On vous envoie un petit carton.
16:48 - Merci.
16:49 - Ok.