L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 22 février 2024

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 22 février 2024 avec Vincent Parizot.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:09 Et oui c'est à vous de jouer au 3210 pour réagir à l'actualité.
00:00:13 On va parler des dépassements d'honneuraire des médecins spécialistes.
00:00:17 Plus de la moitié aujourd'hui pratiquent ces dépassements.
00:00:20 Est-ce que vous trouvez ça normal ?
00:00:22 Notamment par exemple les gynécologues.
00:00:24 Plus de 71% des gynécos sont effectivement dans cette situation.
00:00:30 Et donc en secteur 2, on en parle avec vous au 3210.
00:00:34 Ce kit pédagogique, on va distribuer une pièce de 2 euros commémorative
00:00:39 à tous les enfants de CM1 au CM2, du CP au CM2.
00:00:43 4 millions d'élèves.
00:00:44 Évidemment on en parle avec vous parce que certains profs,
00:00:47 certains enseignants sont assez choqués de cette annonce.
00:00:50 Tout de suite l'info, c'est avec vous Agnès Bonfillon.
00:00:53 Pour la quatrième journée consécutive, la Tour Eiffel est fermée aux touristes.
00:00:58 Les employés en grève reprochent à la direction la gestion financière du site.
00:01:04 Ils mettent également en cause la mairie de Paris.
00:01:07 Les syndicats rencontrent en ce moment même la direction.
00:01:12 Pour évoquer les principales revendications.
00:01:19 L'OM joue ce soir pour une place en 8ème de finale de la Ligue Europe.
00:01:22 Match retour au stade Vélodrome à 21h face aux Ukrainiens du Shakhtar Donetsk.
00:01:26 Un match à suivre sur W9.
00:01:28 Trois autres clubs français sont à suivre.
00:01:31 Rennes qui reçoit la Cémilon.
00:01:33 Toulouse le bénéfique à Lisbonne.
00:01:34 Et puis Lens qui ira à Fribourg.
00:01:36 Là les matchs ont lieu un petit peu plus tôt.
00:01:38 Coup d'envoi à 18h45.
00:01:41 Et puis il y a cette alerte orange.
00:01:43 28 départements pour vents violents ou pluie, inondation.
00:01:47 En Bretagne ça souffle déjà très fort.
00:01:49 Écoutez Vincent, il est restaurateur sur le port de Brest.
00:01:52 Nos tables de terrasse et nos chaises se sont un peu envolées.
00:01:55 On a dû tout ramasser comme on sait faire d'habitude.
00:01:58 Et puis surtout bien fermé, on a toute une grande façade vitrée.
00:02:00 Donc bien les fermer, les verrouiller, les bloquer en supplément avec des tables et des chaises.
00:02:06 Un peu de tabac donc.
00:02:07 Oui, Vincent à Brest.
00:02:08 Donc, joint par Gabriel, la Prade pour RTL.
00:02:12 La météo justement, Claire, on l'aura compris.
00:02:14 Mieux vaut rester à la Brice d'après-midi.
00:02:16 En effet, c'est la dépression de Louis qui va faire des siennes.
00:02:18 Donc elle va générer des vents violents.
00:02:20 Pour commencer sur le carnet ouest du pays.
00:02:23 Puis ensuite, ces vents vont s'étendre vers la moitié nord jusqu'en direction du sud-ouest.
00:02:28 Et surtout des Pyrénées.
00:02:29 Sur les départements en alerte, les pointes pourraient localement atteindre les 120 km/h.
00:02:34 Voir 130 km/h le long des côtes.
00:02:37 Et puis associés à ces vents, de la pluie, parfois soutenue, qui va balayer le pays.
00:02:41 On surveille d'ailleurs en particulier la Vendée et les Deux-Sèvres.
00:02:45 Placées elles aussi en alerte pluie, inondation.
00:02:47 Également l'amont de la Sèvre North-Est.
00:02:50 Qui, quant à elle, est placée sous surveillance crue.
00:02:53 Les sols risquant d'être très vite saturés par les pluies copieuses.
00:02:57 Ensuite, le front va se décaler en soirée sur le flanc est.
00:03:00 Ainsi qu'en Méditerranée et puis l'Occitanie.
00:03:02 Apportant là aussi son lot de pluie, du vent.
00:03:05 Même en légère atténuation, ça restera quand même fort jusqu'à 80 km/h.
00:03:09 Et donc, côté température, on a un très léger fraîchissement.
00:03:12 Que ce soit vers le nord-ouest et le sud-est.
00:03:14 On aura cet après-midi 12 degrés à Lille, 12 degrés à Paris, 11 degrés à Metz, 12 degrés à La Rochelle.
00:03:19 Merci beaucoup Claire.
00:03:20 A l'instant, cette information, Vincent, l'imam de Bagnoles sur 16, dans le Gard.
00:03:27 L'imam Joubi, oui.
00:03:27 Exactement.
00:03:28 Vient d'être interpellé.
00:03:30 Il a reçu un arrêté d'expulsion signé par Gérald Darmanin.
00:03:34 Le ministre de l'Intérieur s'était engagé à expulser cet imam après ses propos anti-France lors d'un prêche.
00:03:41 Évidemment, vous pouvez réagir.
00:03:43 Au 3210, vous avez la parole, l'antenne vous est ouverte.
00:03:48 Avant d'écouter la répondeur, justement, on va prendre la température au 3210.
00:03:53 Bonjour Dorian.
00:03:54 Bonjour.
00:03:55 Vous êtes vous-même agriculteur ?
00:03:57 Je suis chef d'exploitation.
00:03:58 Chef d'exploitation.
00:04:00 Emmanuel Macron va faire un grand débat au Salon de l'agriculture.
00:04:04 Qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous en attendez ?
00:04:07 Un nouveau grand blabla, comme en 2019.
00:04:09 Des paroles, des paroles, mais jamais rien.
00:04:11 Écoutez, vous allez pouvoir nous expliquer ça un petit peu plus longuement.
00:04:15 Le temps d'accueillir évidemment Lisa-Marie Marques.
00:04:17 Bonjour Lisa-Marie.
00:04:18 Bonjour Vincent.
00:04:19 Bonjour à tous.
00:04:20 Et d'écouter votre répondeur, enfin le nôtre, celui des auditeurs.
00:04:22 Absolument.
00:04:23 Un message de Gabriel pour démarrer tout en douceur sur notre répondeur.
00:04:26 Écoutez.
00:04:27 Bonjour RPL.
00:04:29 Je m'appelle Gabriela, la petite fille de Marie-Ève.
00:04:34 Et j'habite à Rédy-Saïm et mon école s'appelle Ceinture-Sul.
00:04:40 J'aimerais vous dire quelque chose.
00:04:43 Moi je me lève à 7h du matin pour aller à l'école.
00:04:47 Et c'est les vacances.
00:04:49 Youpi !
00:04:50 Ah bah oui, youpi ! C'est adorable Gabriela.
00:04:53 Un petit côté Jacques Martin.
00:04:54 Merci de nous... Vous ne l'avez même pas connu.
00:04:57 Bien sûr que j'ai connu.
00:04:58 Merci en tout cas Gabriela de nous avoir laissé ce message.
00:05:02 Ah bah ça, ça me fait drôlement plaisir.
00:05:04 Tiens, j'en profite d'ailleurs.
00:05:06 Ça peut être sympa si vous êtes vous-même des grands-parents.
00:05:08 Vous vous accueillez en ce moment, cette semaine, vos petits-enfants.
00:05:11 On peut parler de ce bonheur.
00:05:13 Bonheur fugace qui dure quelques jours.
00:05:15 Certains se surnomment les grands-parents chicouf.
00:05:18 Vous savez, c'est chic, ils arrivent et ouf, ils repartent.
00:05:21 Chic, ouf.
00:05:22 Voilà.
00:05:23 Et si vous êtes comme ça, évidemment on peut en parler.
00:05:25 Au 3210.
00:05:26 Vous pouvez également nous appeler pour parler fromage.
00:05:29 RTL a lancé cette semaine un concours pour choisir le fromage préféré des Français
00:05:33 parmi le Pont-l'Evêque, le Maroilles, le Roquefort, l'Abondance et le Sainte-Mort de Touraine.
00:05:38 Pour Monique, le choix est fait.
00:05:40 Oui, bonjour. J'appelais au sujet du fromage.
00:05:44 Je préfère le Roquefort. Voilà, dites-nous.
00:05:47 Voilà, c'est dit.
00:05:48 Je suis d'accord avec vous Monique.
00:05:49 Vive le Roquefort.
00:05:50 Et vous composez le 3210 pour nous donner votre avis.
00:05:53 Et peut-être nous partager vos meilleures recettes avec l'un de ces fromages.
00:05:57 Et ce concours est organisé à l'occasion du Salon de l'Agriculture qui débute dans deux jours à présent.
00:06:02 Emmanuel Macron y sera, non pas pour uniquement déambuler, mais aussi pour débattre.
00:06:07 Il reviendra sûrement sur la question de l'origine France de certains produits.
00:06:10 Une origine trompeuse pour les consommateurs dans certains cas.
00:06:14 Cet auditeur a un exemple très concret à nous donner. Écoutez.
00:06:17 Bonjour RTL. C'était juste pour signaler les pastilles lavogènes qui sont fabriquées en Espagne.
00:06:24 Voilà, bon, c'est marqué sur la boîte, effectivement. On ne fait pas attention.
00:06:28 Ingrédients, sucre, sirop de glucose, miel, menthol, huile essentielle, extrait de réglisse.
00:06:34 Voilà, mais fabriquées en Espagne. Merci, au revoir.
00:06:37 Au moins c'est marqué dessus.
00:06:38 C'est marqué dessus, c'est vrai.
00:06:39 C'est marqué dessus. Effectivement, il faut faire attention.
00:06:42 Mais le nom est trompeur quand même.
00:06:43 Surtout, on ne s'attend pas à ce que ces bonbons, on les connaît tous ces bonbons.
00:06:46 L'odeur de pain, vous voyez. Eh ben, voilà, ils viennent d'Espagne.
00:06:50 Des pains d'Espagne, ça doit être ça sans doute. Je ne l'ai jamais vu.
00:06:53 On a fait le tour du répondeur pour l'instant.
00:06:55 Pour réagir à votre tour, vous composez le 3210, vous nous écrivez sur l'application RTL.
00:07:00 C'est à vous, vous avez la parole.
00:07:01 Évidemment, et on va retrouver Dorian dans un court instant.
00:07:05 Emmanuel Macron, son grand débat, il n'attend pas grand-chose. A tout de suite.
00:07:21 Alors, Dorian, on vous retrouve.
00:07:23 Vous nous disiez que vous n'attendiez pas grand-chose du grand débat qui va être réalisé par Emmanuel Macron.
00:07:32 Il y aura des agriculteurs, il y aura aussi des représentants de la grande distribution.
00:07:36 Vous ne pensez pas que c'est aussi l'occasion de faire tomber les masques, ce genre d'opération ?
00:07:43 Non, non, non, ça ne changera pas grand-chose.
00:07:45 Je vous l'ai dit, en 2018 ou 2019, je ne sais plus, début d'année,
00:07:49 il y a eu un grand débat avec les Gilets jaunes.
00:07:52 Ça a apporté quelque chose ? Non.
00:07:54 Donc ça va être des paroles, il va endormir encore tout le monde avec ces belles paroles,
00:07:58 et puis il n'y aura jamais rien, comme d'habitude.
00:08:00 Même là, nous, les céréaliers, qu'est-ce qu'on a gagné à part la taxe sur le GNR qui est partie ?
00:08:06 Les jachères, c'est très bien.
00:08:08 Oui, c'est pas mal ça quand même, les jachères, la fin des 4% de jachères.
00:08:12 Ah oui, c'est top, c'est top, sauf que ce que vous oubliez de dire, c'est que les 4% de jachères,
00:08:16 au mois de septembre 2024, ça recommence, pour la nouvelle campagne.
00:08:20 C'est une mesure qui n'est prise que pour une année ?
00:08:23 Oui, c'est juste pour cette année-là.
00:08:25 En fait, ce n'est même pas une annulation, c'est une dérogation.
00:08:27 Ils ont demandé une dérogation, et cette année, les jachères, on ne les aura pas,
00:08:31 mais l'année prochaine, on les aura.
00:08:33 Sauf si d'ici là, on a réussi à faire pression sur l'Europe ?
00:08:38 Oui, mais ça, je n'y crois pas trop, parce qu'en plus, avec le plan éco-phyto,
00:08:41 les jachères doivent passer à 30%, d'ici 2030.
00:08:48 Alors, ils ne reviendront pas en arrière.
00:08:51 Donc là, c'est juste pour calmer un petit peu la foule.
00:08:53 Vous auriez voulu une annulation, tout simplement ?
00:08:55 Ne plus entendre parler de ces 4% de jachères ?
00:08:58 Oui, une annulation totale, parce que nous, sur les jachères, on ne gagne pas d'argent,
00:09:01 on est obligé de payer un loyer, parce qu'on n'est pas forcément propriétaire des terres.
00:09:04 Donc on paye un loyer pour ne rien cultiver dessus, pour ne pas gagner d'argent.
00:09:07 Donc c'est n'importe quoi.
00:09:09 C'est pas question de néophytes, Dorian, mais les jachères,
00:09:14 ils ne font pas ça uniquement pour ennuyer les agriculteurs.
00:09:17 Normalement, c'est meilleur pour la terre, pour qu'elle se régénère un peu, non ?
00:09:22 Justement non, parce que comme on n'a pas le droit de travailler les sols dans les jachères,
00:09:26 elles vont se salir, donc il y aura plein de mauvaises herbes.
00:09:29 Je ne vois pas en quoi ça va aider le sol à se régénérer.
00:09:32 Mais ça, vous savez, c'est des personnes, ça s'appelle des écologistes qui sont à Bruxelles,
00:09:37 qui n'ont jamais vu un champ ou une plaine, et qui prennent des décisions pour nous.
00:09:41 Alors que nous, on est les agriculteurs, on est les premiers écologistes.
00:09:44 Oui, bien sûr, Dorian.
00:09:46 Et nous, si la France, elle est aussi belle que ça, c'est grâce aux agriculteurs, aux éleveurs,
00:09:50 c'est nous qui entretenons tout le territoire.
00:09:53 C'est certain, c'est certain.
00:09:55 Donc vous n'attendez rien d'Emmanuel Macron ?
00:09:57 Oh non, ça fait bien longtemps que je n'attends plus rien de notre président.
00:10:00 A part faire des câlins, vous savez, à Zelensky,
00:10:04 et balancer de l'argent à tout va pour l'Ukraine,
00:10:06 parce qu'en plus, nos dirigeants sont super bien.
00:10:08 Pour arrêter une guerre, ils donnent de l'argent pour acheter des armes.
00:10:11 Alors je ne comprends pas trop leur système,
00:10:13 qui est notre argent en plus, parce que c'est notre pognon qu'ils balancent.
00:10:16 A Zelensky, en plus, j'ai appris que l'Ukraine, c'est l'un des pays les plus corrompus au monde.
00:10:21 Alors là, on change un petit peu de débat, mais effectivement, à l'occasion...
00:10:25 C'est toujours notre président, qui prend les décisions.
00:10:28 À l'occasion, on fera peut-être d'ailleurs un débat sur l'aide à l'Ukraine.
00:10:32 En tout cas, ce qui est évident, et ce qui a été dit par le Premier ministre,
00:10:37 par le ministre de l'Agriculture, c'est que le soutien à l'Ukraine,
00:10:40 ça ne doit pas se faire sur le dos des agriculteurs,
00:10:42 notamment sur la question des céréales, des volailles, des poulets en provenance d'Ukraine.
00:10:48 De toute façon, quel soutien à l'Ukraine ?
00:10:50 Parce qu'on ne nous a pas demandé, nous, le peuple français,
00:10:52 on ne nous a pas demandé si on soutenait l'Ukraine ou pas.
00:10:54 Ah non, on n'a pas fait de référendum, ça c'est sûr.
00:10:57 Ah bah non, et c'est notre argent qu'ils donnent à l'Ukraine.
00:10:59 Donc là déjà, il y a un problème.
00:11:01 Et en plus, on laisse rentrer tous leurs produits qui sont néfastes pour l'organisme.
00:11:05 Tout ce qui est poulet, tout ça qui est...
00:11:08 - Alors là, ça va changer, visiblement. Vous avez compris que...
00:11:11 - Oui, ça va changer. Vous savez, au lieu de passer par Ukraine-France,
00:11:13 ils vont passer par la Belgique pour revenir en France.
00:11:16 Donc en fait, c'est le serpent qui se mord la queue.
00:11:18 - Merci beaucoup. On comprend en tout cas votre désarroi
00:11:22 et que vous n'attendiez pas grand-chose visiblement d'Emmanuel Macron
00:11:25 lors de ce débat au Salon de l'agriculture.
00:11:29 Voyons si Marina en attend un petit peu plus.
00:11:32 Bonjour Marina. - Oui, bonjour.
00:11:34 - Vous êtes vous-même agricultrice dans quel secteur ?
00:11:36 - Moi, je suis en élevage.
00:11:38 - D'accord, mais dans quel coin, excusez-moi ? Dans quelle région ?
00:11:40 - En Auvergne. - En Auvergne. Éleveuse en Auvergne.
00:11:43 Qu'est-ce que vous attendez d'Emmanuel Macron ?
00:11:46 - Rien, rien. Qu'il parte, qu'il s'en aille vite.
00:11:49 Qu'il démissionne à l'occasion, s'il avait encore un peu d'honneur.
00:11:53 Non, parce qu'avec Attal, on dirait qu'il découvre les problèmes
00:11:57 qui sont là depuis plus de 30 ans.
00:12:01 Et là, depuis qu'il y a eu les manifestations,
00:12:04 on dirait qu'ils veulent tout révolutionner.
00:12:06 Mais en fait, c'est de la poudre aux yeux, parce qu'ils ne font rien du tout.
00:12:09 Parce qu'il y a quand même des députés, des sénateurs, des corporations
00:12:14 qui ont fait remonter les informations depuis longtemps.
00:12:17 Et on n'a jamais rien eu en retour.
00:12:19 Les retraites des agriculteurs, elles ont augmenté
00:12:21 depuis le temps qu'ils le promettent.
00:12:23 Toujours pas. Il n'y a rien.
00:12:25 - Il y a eu des choses quand même, on l'a entendu,
00:12:28 sur les jachères, sur le gasoil non routier,
00:12:32 sur la simplification administrative qui a été annoncée,
00:12:36 la transmission d'exploitation.
00:12:39 J'essaie de positiver un peu, Marida.
00:12:42 - Oui, oui, positivement.
00:12:44 Mon collègue Céréali a très bien dit que les jachères,
00:12:47 pour l'instant, c'est une dérogation.
00:12:49 C'est-à-dire que ça ne va durer que jusqu'en fin 2024.
00:12:53 - Une saison, oui, c'est ça.
00:12:55 - Une saison, c'est juste pour calmer les esprits.
00:12:57 Ils vont nous en retrouver une autre l'année prochaine.
00:12:59 De toute façon, ça sera sous une autre forme.
00:13:01 Pour les transmissions, il n'y a toujours rien.
00:13:03 Ce n'est même pas dans les tuyaux.
00:13:05 Vous pouvez téléphoner à n'importe quelle administration,
00:13:07 ils vous diront que pour l'instant, il n'y a rien.
00:13:09 Pour la PAC 2024, c'est encore pas ouvert.
00:13:13 - Le bichet ?
00:13:15 - Voilà, c'est encore pas ouvert.
00:13:17 On ne sait pas quelle sauce on va être mangé.
00:13:19 Par contre, il a fallu faire en janvier
00:13:21 les déclarations Caprine pour pouvoir prétendre aux subventions.
00:13:25 Et également Bovin.
00:13:27 Mais on ne sait toujours rien.
00:13:29 On ne sait absolument rien de rien.
00:13:31 Par contre, ce que je voudrais, c'est qu'il y ait
00:13:33 deux sortes de ministères en agriculture.
00:13:35 Un ministère pour les céréaliens,
00:13:37 un ministère pour l'élevage.
00:13:39 Parce que ça n'a rien à voir.
00:13:41 On a des problèmes complètement différents.
00:13:43 Et le représentant de la FNSEA, c'est pareil.
00:13:45 C'est qui cet homme-là ?
00:13:47 - C'est sûr que les problèmes des céréaliens
00:13:49 n'ont pas grand-chose à voir avec ceux
00:13:51 des éleveurs du sud-ouest ou du sud-est.
00:13:53 - Mais tout à fait.
00:13:55 Il faudrait deux sortes de ministères.
00:13:57 Et ensuite, le président de la FNSEA,
00:14:01 il n'est pas d'abord agriculteur ou céréalier.
00:14:05 Il est directeur d'une urine, je pense.
00:14:09 Donc il a deux casquettes.
00:14:11 Et puis la meilleure, on s'inquiète.
00:14:13 - Il n'a pas le sentiment d'être représenté ?
00:14:15 - Pas du tout. Il est acheté.
00:14:17 C'est tout de la manipulation.
00:14:19 - Acheté en deux mots ?
00:14:21 Ou en un seul mot ?
00:14:23 Acheté par les lobbies ?
00:14:25 - Oui, et puis même par les politiques.
00:14:27 Plus tard, il aura une place au gouvernement.
00:14:29 On peut en mettre un autre marinet.
00:14:33 - Ça s'est vu dans le passé.
00:14:35 - Oui, ça s'est vu.
00:14:37 Et ça se reverra.
00:14:39 Pourquoi il fait des biocarburants ?
00:14:41 Pourquoi il fait des méthanisations ?
00:14:43 Parce qu'il sait très bien que dans 15 ans,
00:14:45 il ne va plus de vaches en France.
00:14:47 Et que nos terres nourricières
00:14:49 qui sont propres pour la consommation
00:14:51 et qui sont fertiles,
00:14:53 et depuis le temps qu'on fait des sacrifices
00:14:55 sur comment la France est propre,
00:14:57 nos terres nourricières sont rachetées
00:14:59 par des groupes dont ce monsieur.
00:15:03 - Pour faire des céréales, c'est ça ?
00:15:07 - Non, mais pas pour des céréales pour les animaux.
00:15:10 Pour faire des céréales pour les biocarburants
00:15:12 ou la méthanisation.
00:15:14 C'est-à-dire que nous, pour nos animaux,
00:15:16 on importe des céréales qui ne sont pas forcément propres,
00:15:19 comme le soja et tout ça,
00:15:21 et on est obligé de les prendre parce qu'on n'a rien d'autre.
00:15:23 Et que quand on commande de l'aliment,
00:15:25 c'est pas nous qui commandons l'aliment.
00:15:27 - Et pourquoi vous dites qu'ils veulent supprimer les élevages ?
00:15:30 - Parce qu'on les coûte en permanence.
00:15:32 Ça pollue. Une vache, ça pollue.
00:15:34 Il ne faut plus de paysans.
00:15:36 On veut une France verte, comme la Hollande,
00:15:38 où il n'y a plus rien.
00:15:40 Seulement quand il n'y aura plus de paysans,
00:15:42 déjà on est le secteur primaire.
00:15:44 C'est comme tous les artisans.
00:15:46 Quand on ne sera plus là, il n'y aura plus le secteur secondaire,
00:15:48 ni tertiaire, ni rien. Il n'y aura plus rien.
00:15:50 Il ne faut pas l'oublier, ça.
00:15:52 Je pense que nos gouvernants, ils ont carrément oublié
00:15:54 les fondamentaux de toute l'économie.
00:15:57 Si on ne donne pas un peu plus d'oxygène au secteur primaire,
00:16:01 tout va découler derrière.
00:16:03 - On sent bien, oui.
00:16:05 - Excusez-moi, mais pour les contrôles,
00:16:07 j'ai une toute petite fromagerie.
00:16:09 C'est petit, ce que j'ai, moi.
00:16:11 Quand ils viennent me contrôler,
00:16:13 qu'ils me demandent si j'ai mes masques,
00:16:15 mes trucs pour les cheveux et mes surbottes,
00:16:17 moi je rigole.
00:16:19 Je leur dis par contre, j'y ai, regardez.
00:16:21 Mais si j'y avais pas, on me ferait perdre
00:16:23 ma petite fromagerie ?
00:16:25 - Oui, c'est vrai que ça n'a pas grand sens.
00:16:27 Combien vous sortez de fromage ?
00:16:29 C'est de la brebis que vous faites, Marina ?
00:16:31 - Non, non, non, mais c'est minime.
00:16:33 C'est une diversification pour pouvoir m'en sortir.
00:16:35 - D'accord.
00:16:37 - Pour pouvoir m'en sortir avec 40 chèvres,
00:16:39 en plus de mes vaches à l'étante et de mes plantes médicinales.
00:16:41 Et avec tout ça, je ne me sors pas de salaire.
00:16:43 - Oui, on imagine.
00:16:45 - Mais c'est une passion. C'est une passion sur mes terres.
00:16:47 Mais par contre, aujourd'hui, je ne suis plus maître
00:16:49 de mes terres, parce que le gouvernement décide pour nous.
00:16:51 - En tout cas, on comprend que la colère
00:16:53 n'est pas retombée pour les plus gros
00:16:55 comme pour les plus petits,
00:16:57 ce qui était votre cas.
00:16:59 Merci beaucoup, Marina. On vous souhaite une bonne journée.
00:17:01 On va marquer une courte pause
00:17:03 et puis vous retrouvez agriculteurs, agricultrices
00:17:05 pas vraiment convaincus,
00:17:07 pas vraiment rentrés dans le rang,
00:17:09 visiblement toujours mobilisés.
00:17:11 Marie-Claire et Patrick, par exemple,
00:17:13 qui nous attendent au 3210.
00:17:15 A tout de suite.
00:17:17 - Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
00:17:19 ou au 3210.
00:17:21 - 50 centimes l'ami.
00:17:23 - Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole
00:17:25 avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:17:27 - Bonjour, Olivier, 59 ans,
00:17:29 de la région d'Ancienne.
00:17:31 Alors, moi, c'est un grand coup de gueule
00:17:33 pour ces agriculteurs
00:17:35 qui dégueulassent tout,
00:17:37 qui salissent tout et après s'en vont
00:17:39 tranquillement en laissant les municipalités
00:17:41 tout nettoyées à leur prêt.
00:17:43 Eh bien, voilà, c'est toujours
00:17:45 le rapport de force et j'ai bien peur
00:17:47 qu'au sein de l'agriculture, il se passe
00:17:49 des choses qui soient verbalisables
00:17:51 voire condamnables.
00:17:53 - Voilà, c'est dit par Olivier
00:17:55 et il a raison, Olivier,
00:17:57 qu'on avait souligné lorsque les
00:17:59 agriculteurs ont levé les barrages
00:18:01 à l'issue de leur mobilisation
00:18:03 il y a environ un mois.
00:18:05 Eh bien, il a fallu nettoyer
00:18:07 et à l'arrivée, ça a coûté bonbon.
00:18:09 On parle de centaines de milliers
00:18:11 d'euros à l'arrivée
00:18:13 quand même de nettoyage.
00:18:15 - On a un autre message qu'on a reçu pendant l'émission.
00:18:17 Un message où vous vous faites un petit peu
00:18:19 anguirlandais. - C'est pas vrai, qui veut me tirer les oreilles ?
00:18:21 - Oui, bonjour, eh bien,
00:18:23 je viens d'entendre, les auditeurs
00:18:25 ont la parole et j'entends le présentateur
00:18:27 dire "Macron".
00:18:29 Quel que soit ce que l'on pense de Président,
00:18:31 je trouve qu'il serait raisonnable
00:18:33 de l'appeler "Monsieur le Président"
00:18:35 ou "Monsieur Macron".
00:18:37 Merci ! - Je suis assez d'accord
00:18:39 avec vous d'ailleurs, je vais me faire un pan sur le bec.
00:18:41 Cela dit, j'ai pas l'habitude
00:18:43 de dire "Macron"
00:18:45 en parlant du chef de l'État. - Vous l'avez peut-être dit un peu vite,
00:18:47 mais vous savez qu'Éric, il se fait toujours gronder
00:18:49 par les auditeurs parce qu'Éric, il a ce
00:18:51 tic de dire "Macron" et là, vous l'avez attrapé.
00:18:53 - Voilà, mais c'est surtout que c'était,
00:18:55 c'est un petit peu technique, c'est dans ce
00:18:57 qu'on appelle un "teasing", vous voyez ?
00:18:59 Et donc, il faut que ça aille assez vite.
00:19:01 - Pour annoncer le sujet. - Pour annoncer le sujet
00:19:03 et j'ai dit "Macron" sur le bec.
00:19:05 - Mais vous êtes pardonné, Vincent. - C'est vrai, j'espère.
00:19:07 En tout cas, voilà, Monsieur le Président de la République
00:19:09 va tenir débat
00:19:11 au Salon de l'Agriculture et on en parle
00:19:13 avec vous, évidemment, aux
00:19:15 3210. Patrick, par exemple.
00:19:17 Bonjour Patrick !
00:19:19 Est-ce que Patrick,
00:19:21 qui est routier de son État,
00:19:23 est en ligne avec nous ?
00:19:25 - Oui, bonjour. - Bonjour Patrick, bienvenue.
00:19:27 Qu'est-ce que vous en pensez,
00:19:29 vous, de ce débat ?
00:19:31 Est-ce que ça vous montre,
00:19:33 est-ce que ça montre que
00:19:35 Emmanuel Macron est dans le dialogue ?
00:19:37 - Moi, je vais l'appeler "Macron" parce que
00:19:39 le respect, ça se mérite.
00:19:41 - Ça, ça vous regarde.
00:19:43 - Non, mais bon, est-ce que c'est pour revenir aux gens
00:19:45 qui font des jugements sur
00:19:47 comment on l'appelle ?
00:19:49 Moi, je sais qu'il nous manque de respect.
00:19:51 Mis à part ça, voilà.
00:19:53 Donc, le débat...
00:19:55 - Vous dites qu'il nous manque de respect ?
00:19:57 Attendez, autant aller au...
00:19:59 - Il y a plein d'exemples. Quand il parle
00:20:01 de gens, on va
00:20:03 un peu élargir pour vous dire ce que
00:20:05 je pense, vous me posez la question.
00:20:07 Quand il a parlé des gens
00:20:09 de chez le Jabi, des femmes,
00:20:11 des illettrés,
00:20:13 c'est pour ça qu'il n'a pas de boulot.
00:20:15 Quand il parle des Français, c'est pareil, ça reste.
00:20:17 Ça va se rendre au mode de fonctionnement.
00:20:19 Quand il parle de fainéants,
00:20:21 en parlant des Français,
00:20:23 de réfractaires,
00:20:25 qui dit qu'ils emmerdent
00:20:27 les gens, les non-vaccinés.
00:20:29 Bon, la liste, elle est un peu longue
00:20:31 quand même, je pense.
00:20:33 Qui parle,
00:20:35 grosso modo, des électeurs du RN
00:20:37 qui sont prépublicains.
00:20:39 Je suis désolé, les gens...
00:20:41 Ils méritent aussi un peu de respect.
00:20:43 Donc, on ne peut pas... Le respect, ça se mérite.
00:20:45 Le respect, ça se mérite.
00:20:47 Et il est loin de le mériter.
00:20:49 Donc, je ne vais pas m'attacher à ça.
00:20:51 Mais, plutôt parler
00:20:53 de sa façon. Il parle de débat.
00:20:55 Bon, ok. Donc, c'est le gars qui a
00:20:57 commencé le deuxième mandat
00:20:59 en refusant un débat.
00:21:01 Au présidentiel.
00:21:03 D'accord ? On est d'accord jusque-là ?
00:21:05 - Vous avez parlé avec Marine Le Pen
00:21:07 entre les deux tours ? - Normalement, il doit y avoir
00:21:09 un débat avant les deuxièmes tours,
00:21:11 avant les élections.
00:21:13 Il a refusé.
00:21:15 Donc, voilà. C'est le gars
00:21:17 qui parle à une personne
00:21:19 en...
00:21:21 on va dire, en se plaçant comme s'il était
00:21:23 professeur d'école et qui donnait des cours.
00:21:25 Il n'est pas du tout dans le dialogue.
00:21:27 - On était dans une situation assez particulière.
00:21:29 - Peu importe.
00:21:31 Peu importe.
00:21:33 Quand vous voulez, justement...
00:21:35 C'était Voltaire qui disait,
00:21:37 même s'il n'était pas d'accord...
00:21:39 Voilà. Vous laissez parler les gens.
00:21:41 Et comme ça, vous pouvez exposer vos arguments
00:21:43 et puis montrer
00:21:45 aux gens que vous êtes au-dessus.
00:21:47 Et ce n'est pas le cas de lui.
00:21:49 Donc, ce gars-là n'est jamais dans le débat.
00:21:51 - Donc, vous ne trouvez pas qu'il y a un petit peu
00:21:53 de... j'allais dire...
00:21:55 de panache, je ne sais pas, mais de dire
00:21:57 en tout cas au Salon de l'Agriculture qui lui sera hostile...
00:21:59 Je finis, Patrick.
00:22:01 - Attendez. Oui, allez-y. - Dans le cadre du Salon de l'Agriculture
00:22:03 qui, on le sait, lui sera hostile,
00:22:05 d'organiser un débat
00:22:07 justement,
00:22:09 avec des agriculteurs. Je crois qu'il y aura aussi
00:22:11 des producteurs de la grande distribution
00:22:13 et de...
00:22:15 et de y aller, on va dire,
00:22:17 argument contre argument.
00:22:19 - Vous rigolez ? Non, non, mais
00:22:21 vous êtes naïf. - Non, non, mais j'essaie
00:22:23 surtout de me faire l'avocat du diable, Patrick.
00:22:25 - Non, non, mais je comprends. Je comprends bien.
00:22:27 Je comprends bien, mais il faut vraiment être naïf
00:22:29 pour croire que, voilà, ça va se passer
00:22:31 comme ça. Il va y aller.
00:22:33 Déjà, il sera entouré de je ne sais pas combien de trucs.
00:22:35 À l'entrée, il y aura une sélection
00:22:37 de fêtes sur les gens
00:22:39 qui vont pouvoir accéder. On va les fouiller.
00:22:41 - Ah bah, les fouiller, c'est normal.
00:22:43 Ça, pour des questions de sécurité.
00:22:45 - Non, non, les fouiller pour la sécurité, mais enlever des sifflets,
00:22:47 enlever les cartons,
00:22:49 enlever les casseroles, enfin,
00:22:51 un peu de tout. Et ensuite, secondo,
00:22:53 ça va être vite fait, le débat.
00:22:55 Monsieur, il a l'air et la
00:22:57 manière de répondre aux gens et de les fracasser.
00:22:59 Et puis, comme c'est les élections européennes
00:23:01 pour les députés
00:23:03 européens,
00:23:05 il veut bien, bien dire,
00:23:07 aller abonder dans le sens des gens
00:23:09 pour essayer de pas trop,
00:23:11 avant les élections européennes, faire fracasser
00:23:13 au premier de l'élection. Et puis,
00:23:15 il est capable, quand il aura les écologistes
00:23:17 qui sont un peu contre
00:23:19 notre système actuel
00:23:21 de mode récolte,
00:23:23 de leur promettre
00:23:25 que les produits phytosanitaires
00:23:27 et Cielon, nanana, vous voyez comment ils vont
00:23:29 - En tout cas, vous ne lui accordez pas votre confiance.
00:23:31 On a bien compris, Patrick. Je vous remercie.
00:23:33 - Il a un bilan, il a un bilan. C'est pour ça.
00:23:35 - Est-ce que Marie-Claire
00:23:37 est en ligne avec nous ? Bonjour Marie-Claire.
00:23:39 - Bonjour.
00:23:41 - Vous aussi ? Oui, pardon.
00:23:43 - Moi, je fais partie des agriculteurs aussi.
00:23:45 Je suis en race à l'étante.
00:23:47 On a 100 mères à deux associés.
00:23:49 Donc, les fermes-usines, il faut arrêter de raconter
00:23:51 des conneries. Ça fait 50 chacun, vous avez que moi
00:23:53 l'usine. Et ensuite...
00:23:55 - Vous avez une centaine de bêtes, c'est ça ?
00:23:57 - À deux, oui. C'est 50
00:23:59 par associé. Et
00:24:01 pour revenir au... Bon, ça, je dis pas
00:24:03 quand on entend parler à certains écolos de fermes-usines,
00:24:05 ça me fait sourire, je voudrais qu'ils me les trouvent.
00:24:07 La plus grosse ferme en France, il y a 800 bêtes.
00:24:09 Donc, c'est pas une ferme... Enfin, c'est une usine
00:24:11 si on veut, mais en fait... - Oui, 800, ça commence
00:24:13 à être trop, quand même.
00:24:15 - Oui, mais il y en a une en France. Il y en a une.
00:24:17 - C'est pas la ferme des mille vaches, d'ailleurs, on l'avait appelée
00:24:19 comme ça. - Ça n'existe pas, parce qu'il y en a que 800.
00:24:21 - Oui, c'est ça. - Déjà, ils ont exagéré.
00:24:23 Mais bon, pour en revenir à notre débat,
00:24:25 moi, des promesses, j'en veux plus.
00:24:27 Du blabla, j'en veux plus. J'ai 59 ans.
00:24:29 J'ai deux jobs pour arriver à vivre.
00:24:31 Avec 700 euros par mois, avec deux jobs,
00:24:33 c'est super.
00:24:35 Et vous voyez, j'ai le père de ma belle-fille
00:24:37 qui s'est suicidé. Il est resté
00:24:39 en rembaissement judiciaire et un jour, il a baissé les bras
00:24:41 et il s'est suicidé.
00:24:43 Alors vous voyez, quand j'en peux en parler,
00:24:45 il faut arrêter. Nous, on veut bien tout ce qu'ils ont fait
00:24:47 jusqu'à maintenant, ce qu'ils nous ont promis,
00:24:49 on va dire pour l'instant, c'est dans le bon sens.
00:24:51 La simplification, on veut bien.
00:24:53 Moi, ça fait 4 jours que, pour changer de cabinet
00:24:55 vétérinaire, ça fait 4 jours que je passe
00:24:57 des coups de fil. 4 jours !
00:24:59 Vous vous rendez compte ? Que celui-là me dit,
00:25:01 "Maman, elle est en vacances, l'autre en congé maternité,
00:25:03 un autre, mais c'est pas elle qui s'en occupe
00:25:05 ou c'est pas lui. Là, il faut appeler la préfecture.
00:25:07 La préfecture, ils disent, "Mais nous, on connaît pas, on sait pas de quoi
00:25:09 vous parlez." Et ça, ça fait 4 jours pour un
00:25:11 changement de cabinet vétérinaire. Vous vous rendez compte ?
00:25:13 - C'est pour avoir une idée,
00:25:15 effectivement, de la paprasserie
00:25:17 et de ce qu'on vous demande
00:25:19 sur le plan administratif. - On marche sur la tête
00:25:21 pour tout. Qu'il y ait des lois
00:25:23 et qu'on soit obligé de les respecter, dans l'ensemble,
00:25:25 je suis relativement pour, puisque autrement, ça s'appelle
00:25:27 l'anarchie, et que ça sera la gamme G.
00:25:29 Ou la dictature. Chacun fait comme il veut. Moi,
00:25:31 quand tout le monde critique la démocratie en France,
00:25:33 ça me fait doucement sourire, sachant qu'il y a beaucoup de gens qui s'abstiennent,
00:25:35 parce que ça les dérange d'aller voter.
00:25:37 Moi, je vais voter à chaque fois. Il y a un président élu,
00:25:39 il a été élu, on doit le respecter,
00:25:41 que ce soit monsieur Macron ou un autre.
00:25:43 Personnellement, c'est comme ça. Ça s'appelle la majorité,
00:25:45 et c'est comme ça.
00:25:47 Après, pour ce qui est des promesses,
00:25:49 c'est bien. Mais il nous faut de l'argent pour tenir.
00:25:51 - Voilà, c'est ça. Effectivement, la question
00:25:53 de l'argent, de la rémunération,
00:25:55 elle n'est pas réglée.
00:25:57 - Le problème est là. Ils ont fait une loi égalime.
00:25:59 Moi, j'ai envoyé des lettres commandées
00:26:01 à mes marchandes d'aide.
00:26:03 Il n'y en a pas un seul qui m'a répondu.
00:26:05 - Marie-Claire, je vous interromps un instant,
00:26:07 parce qu'on doit marquer une petite rupture,
00:26:09 mais je vous reprends dans un instant,
00:26:11 parce qu'il n'est pas question
00:26:13 d'accélérer
00:26:15 sur ce point. C'est très important,
00:26:17 la question du revenu des agriculteurs.
00:26:19 A tout de suite, Marie-Claire.
00:26:21 - Jusqu'à 14h30,
00:26:23 Vincent Parizeau vous donne la parole
00:26:25 sur RTL.
00:26:27 - Vincent Parizeau. - Les auditeurs ont la parole
00:26:31 sur RTL.
00:26:33 - On va retrouver Marie-Claire. Je vais résumer
00:26:35 un petit peu, parce qu'effectivement, je pense que
00:26:37 ça va nous éclairer.
00:26:39 Vous élevez des
00:26:41 bovins.
00:26:43 Vous en avez 50, vous-même, c'est ça ?
00:26:45 - Oui, on est deux associés,
00:26:47 donc on a 100 vaches. - 100 vaches à vous deux.
00:26:49 Vous m'expliquez. En plus, avec un
00:26:51 deuxième boulot, 700 euros par mois,
00:26:53 si j'ai bien compris.
00:26:55 Et le pire, effectivement, c'est aussi ce que vous avez
00:26:57 vécu au niveau
00:26:59 familial de l'exploitation. Je crois que
00:27:01 le père de votre belle-fille
00:27:03 a préféré en finir avec la vie
00:27:05 plutôt...
00:27:07 C'est terrible de dire ça. Plutôt que de devoir affronter
00:27:09 les dettes,
00:27:11 devoir... - Non, non,
00:27:13 il était en adressement judiciaire, il était à jour
00:27:15 de ses échéances, mais il prenait
00:27:17 à peine 400 euros par mois.
00:27:19 Il travaillait tous les jours.
00:27:21 Il avait un élevage laitier.
00:27:23 Donc, cet homme, il avait pas
00:27:25 50 ans, il était bien plus jeune que moi.
00:27:27 Donc, cet homme, au bout du rouleau,
00:27:29 quand vous faites une dépression, dans n'importe quel
00:27:31 métier, vous vous suicidez.
00:27:33 Nous, en agricole,
00:27:35 il faut savoir qu'on a deux suicides par an,
00:27:37 par jour, par jour. Personne
00:27:39 n'en parle. Si vous avez trois pécosses
00:27:41 qui se suicident, on les travaille dans n'importe
00:27:43 quelle entreprise, c'est la même peine pour
00:27:45 la famille. Tout le monde,
00:27:47 les personnes n'en parlent pas. - On parle
00:27:49 quand même régulièrement de la détresse du monde
00:27:51 agricole et du nombre de suicides.
00:27:53 - Deux par jour,
00:27:55 vous pourriez ouvrir votre journal tous les jours
00:27:57 en annonçant un nouveau suicidé.
00:27:59 Mais ça serait un chose au maximum, on est bien d'accord.
00:28:01 Mais c'est pour ça que tout de suite,
00:28:03 l'éloïe Galim,
00:28:05 j'ai envoyé des lettres à trois différents
00:28:07 marchands de bêtes, avec qui on travaillait.
00:28:09 Ils ne m'ont jamais répondu.
00:28:11 Lettre commandée, avec accusé de suicide.
00:28:13 Ils ne m'ont jamais répondu. La colère m'a attrapé
00:28:15 parce que dans le principe, elle est très bien,
00:28:17 cette loi. J'ai appelé la DDT,
00:28:19 donc Direction Départementale du Territoire,
00:28:21 et je leur ai dit "Qu'est-ce que je fais ?
00:28:23 Parce que je suis hors la loi. On est bien d'accord ?
00:28:25 Parce que moi je la respecte pas."
00:28:27 J'attends leur réponse. C'était il y a
00:28:29 un an, au printemps dernier, je crois, en mars,
00:28:31 avril, un truc comme ça.
00:28:33 Alors aujourd'hui, ils font des contrôles.
00:28:35 Ils veulent récupérer du fric.
00:28:37 - Mais aujourd'hui, par exemple,
00:28:39 les bêtes que vous vendez,
00:28:41 vous perdez de l'argent sur les bêtes que vous vendez ?
00:28:43 Marie-Claire ? - Eh bien, c'est qu'on en
00:28:45 gagne pas assez. J'en perds, oui, parce que si vous voulez,
00:28:47 si je pouvais prendre un RUNE NORMAL,
00:28:49 si je pouvais prendre un RUNE NORMAL,
00:28:51 vous savez, les dernières, on est partis sept jours
00:28:53 voir notre fils, qui est un BTS,
00:28:55 production animale, qui a donc
00:28:57 les compétences, qui devrait reprendre l'exploitation,
00:28:59 mais avec mon mari, on n'est pas du tout sûrs qu'on a
00:29:01 envie, parce que nous, on lui dit "Non, réfléchis, réfléchis."
00:29:03 Et on va pousser au maximum de nos
00:29:05 forces pour qu'il ait le temps de vieillir
00:29:07 et de voir un peu d'autres choses. Donc tous les étés,
00:29:09 il part faire six mois dans différentes
00:29:11 activités agricoles. L'année dernière, il était
00:29:13 donc à La Plagne, il était dans le Beaufort,
00:29:15 il allait faire les bêtes. On devait
00:29:17 partir le voir avec sa petite copine,
00:29:19 qui elle, travaillait à l'hématicière,
00:29:21 donc c'était prévu. - Vous êtes partis une semaine ?
00:29:23 - Enfin, sept jours exactement,
00:29:25 et on était accueillis dans le
00:29:27 chalet d'Alpages où il était résident.
00:29:29 On a eu un contrôle,
00:29:31 on m'a prévenu le mercredi pour le vendredi.
00:29:33 Il m'a dit "Vous faites ce que vous voulez, moi vendredi je me casse."
00:29:35 Vous savez, au bout d'un moment, vous en avez plus. - Oui, je comprends,
00:29:37 je comprends qu'à un moment, on craque.
00:29:39 Marie-Claire, on a bien... - Mon mari m'a dit
00:29:41 "On va les appeler, ils vont venir." Bon, finalement,
00:29:43 ils ont été sympas, ils ont dit "Attendez."
00:29:45 Ils ont été très gentils, ils ont dit "Non, mais attendez,
00:29:47 on viendra la semaine prochaine." Donc on remit à vendredi
00:29:49 le suivant. Eh bien, pour arriver
00:29:51 à avoir la validation de son
00:29:53 contrôle, il a fallu que mon fils,
00:29:55 donc vous parlez d'une valeur juatique,
00:29:57 il y avait pas de soucis, il avait une feuille de paie.
00:29:59 - Ah oui, il a fallu justifier. - Il avait pas d'attestation
00:30:01 sur l'honneur qu'on croit qu'il m'avait hébergé.
00:30:03 Vous vous rendez compte ? On va où, là ?
00:30:05 - C'est vrai que c'est un peu marché sur la tête. Marie-Claire, on comprend
00:30:07 votre colère, en tout cas, et on comprend que vous
00:30:09 n'attendiez, vous, non plus, pas grand-chose
00:30:11 du débat annoncé
00:30:13 par Emmanuel Macron, annoncé
00:30:15 par l'Elysée. Merci beaucoup.
00:30:17 Alors, Victor,
00:30:19 on va changer de sujet. On vous retrouve
00:30:21 derrière, à la glace, en régie.
00:30:23 Dites-nous quels sont les messages
00:30:25 que vous avez pu voir sur les réseaux,
00:30:27 sur la PRTL ? - Eh bien, écoutez, on va commencer par
00:30:29 Thierry, si le président n'y va pas, on va dire
00:30:31 manque de courage. S'il y va, on va dire
00:30:33 provocation. C'est toujours comme ça.
00:30:35 Et d'ailleurs, beaucoup d'auditeurs pensent
00:30:37 la même chose, Sylvie, William, Pierre.
00:30:39 Marine ajoute "Monsieur va encore
00:30:41 vouloir tirer la couverture".
00:30:43 Et puis Isabelle nous a contactés sur le
00:30:45 sujet des dépassements d'honoraires.
00:30:47 - Ah oui, bah voilà. - On en parle
00:30:49 dans un instant. J'ai payé ma consultation
00:30:51 chez l'ORL 93 euros
00:30:53 pour m'entendre dire la même chose que
00:30:55 le généraliste, mais lui m'avait facturé 25 euros.
00:30:57 - Effectivement,
00:30:59 ce sont les spécialistes, cette fois,
00:31:01 qui sont épinglés par l'UFC. Que choisir ?
00:31:03 C'est spécialistes libéraux.
00:31:05 Ils sont 52,2%
00:31:07 exactement, à appliquer
00:31:09 un dépassement d'honoraires.
00:31:11 En tout cas, c'était le taux en 2021.
00:31:13 Contre 45,8%.
00:31:15 Donc une très forte hausse
00:31:17 un an plus tôt. Les 8 spécialités
00:31:19 qui dépassent le plus,
00:31:21 c'est les gynécologues,
00:31:23 les ophtalmologues,
00:31:25 les anesthésistes.
00:31:27 Et dans ce secteur,
00:31:29 c'est Paris qui arrive en tête.
00:31:31 Vous êtes assez nombreux, d'ailleurs,
00:31:33 médecins ou non, à vouloir intervenir.
00:31:35 Médecins ou patients,
00:31:37 par exemple, une patiente.
00:31:39 On va aller du côté de Metz,
00:31:41 retrouver Elisabeth. Bonjour Elisabeth.
00:31:43 - Bonjour Vincent.
00:31:45 - Alors, ça va être du vécu, j'ai l'impression,
00:31:47 votre témoignage.
00:31:49 - Eh bien oui, c'est mon mari qui s'est fait opérer
00:31:51 jeudi dernier.
00:31:53 Et on est sorti avec un dépassement d'honneuraire
00:31:55 de 400 euros.
00:31:57 Et on attend peut-être encore 100 euros
00:31:59 pour l'anesthésiste, on sait pas.
00:32:01 - C'est-à-dire que c'était une intervention
00:32:03 de quel spécialiste ?
00:32:05 - Un chirurgien orthopédiste.
00:32:07 - Un chirurgien orthopédiste.
00:32:09 Alors, est-ce que vous étiez au courant de ce dépassement d'honneuraire ?
00:32:11 - Oui, on était au courant, heureusement.
00:32:13 Mais enfin, je veux dire, nous on a de la chance,
00:32:15 on a mis de l'argent de côté.
00:32:17 Mais je veux dire, les gens qui n'ont pas les moyens,
00:32:19 on se fait pas soigner.
00:32:21 - Oui, c'est ça.
00:32:23 De toute façon, est-ce que vous aviez le choix ?
00:32:25 - Bah non, on avait pas le choix.
00:32:27 C'est pour mon mari
00:32:29 qui est arrêté,
00:32:31 du coup il peut plus travailler pour l'instant.
00:32:33 Donc on a préféré casser la tirelire
00:32:35 et puis choisir tout de suite.
00:32:37 Et encore, on a été dans le privé.
00:32:39 - Sinon, il aurait fallu attendre
00:32:41 beaucoup plus pour trouver
00:32:43 un chirurgien
00:32:45 qui ne soit pas en dépassement d'honneuraire ?
00:32:47 - Oh oui, là, je pense.
00:32:49 Je dois dire que je suis refroidie
00:32:51 parce que j'ai ma belle-sœur qui s'est fait opérer de la main
00:32:53 et quand je vois comment ça s'est opéré dans le public,
00:32:55 ça m'a vite refroidie.
00:32:57 Je dis, on va aller voir vers le privé.
00:32:59 - Alors ça, c'est une question de point de vue,
00:33:01 c'est un autre débat.
00:33:03 Je ne suis pas persuadé
00:33:05 qu'il y ait une différence
00:33:07 en ce qui concerne, en tout cas,
00:33:09 j'allais dire, les praticiens.
00:33:11 - Le problème, c'est qu'on cumule aussi les dépassements d'honneuraire
00:33:13 parce que là, on doit aller voir dans une clinique
00:33:15 pour se faire opérer, mais il faut payer en plus
00:33:17 maintenant les frais de parking.
00:33:19 Donc une visite, deux visites, trois visites,
00:33:21 quatre, cinq, on cumule les frais
00:33:23 et ça, c'est pas pris en charge par notre mutuel.
00:33:25 - Alors, ce que je vous propose,
00:33:27 on va en discuter. Il y a Claudine
00:33:29 qui a fait le 3210, il y a Rose France également,
00:33:31 mais on a un médecin chirurgien,
00:33:33 je crois, urologue
00:33:35 qui veut intervenir,
00:33:37 qui nous appelle de Melun. Bonjour, Denis.
00:33:39 - Oui, bonjour, je vous ai parlé il y a déjà une quinzaine de jours,
00:33:41 trois semaines, je ne sais plus exactement quand.
00:33:43 - Ah bah écoutez, dans tout cas... - J'étais sur les tarifs des médecins,
00:33:45 je me suis dit que ma voix était un peu hâchée.
00:33:47 - Ah oui, en tout cas, là, c'est parfait.
00:33:49 - Alors moi, je vais vous faire un petit historique, parce qu'en fait,
00:33:51 les gens, ce qui s'en passe bien compris,
00:33:53 c'est qu'à la base, les médecins
00:33:55 n'ont pas demandé de dépassement d'honneuraire.
00:33:57 Ça a paru dans les années 80 par un certain Raymond Barr,
00:33:59 et qui a dit, comme ça,
00:34:01 on va créer un secteur 2, comme ça,
00:34:03 les médecins vont prendre des dépassements et ça
00:34:05 évitera à la Sécurité Sociale de réévaluer
00:34:07 les tarifs des médecins, et comme ça, hop...
00:34:09 - Donc ce sont les mutuels qui vont payer la différence,
00:34:11 ou ce sont les particuliers éventuellement ?
00:34:13 - Exactement. Donc au début, personne
00:34:15 ne l'a demandé, ça. Et puis, dans les années
00:34:17 qui ont suivi, la Sécurité Sociale
00:34:19 a pas réévalué les tarifs des médecins.
00:34:21 Et donc les médecins, les nouveaux médecins
00:34:23 se sont installés en secteur 2.
00:34:25 - En gros, on a dit aux médecins, si vous voulez gagner plus,
00:34:27 vous n'avez qu'à vous mettre en secteur 2.
00:34:29 - Non, on leur a rien dit du tout. On nous a donné le choix
00:34:31 de faire ce qu'on voulait.
00:34:33 On est resté en secteur 1, mais on n'est pas idiots.
00:34:35 On voit bien que nos charges,
00:34:37 par rapport aux gens qui étaient installés avant nous,
00:34:39 qui avaient leur zone horaire qui commençait à se tasser
00:34:41 alors que leurs charges commençaient à augmenter,
00:34:43 les nouvelles générations
00:34:45 se sont installées en secteur 2
00:34:47 avec la liberté tarifaire.
00:34:49 Ce qu'il faut savoir, c'est qu'au début, il y avait très peu
00:34:51 de médecins en secteur 2, on ne le demandait pas.
00:34:53 Et puis après, les nouveaux... Il faut savoir
00:34:55 que pour avoir le droit au secteur 2,
00:34:57 il faut quand même avoir été ancien chef de clinique.
00:34:59 En gros, il faut être resté 10-12 ans à l'hôpital.
00:35:01 Et puis vous vous installez en secteur 2,
00:35:03 et on a ce qu'on appelle
00:35:05 la liberté tarifaire,
00:35:07 mais cette liberté tarifaire a une contrepartie.
00:35:09 En contrepartie de cette liberté tarifaire,
00:35:11 nous avons plus de cotisations
00:35:13 sociales à payer. Ce qui veut dire
00:35:15 déjà, à la base, pour être
00:35:17 libre de mes zones horaires,
00:35:19 quand le tarif de sécu est 100,
00:35:21 je dois être à 115 ou 120
00:35:23 pour être à peu près l'équivalent de ce qui
00:35:25 est quelqu'un qui a un tarif encadré,
00:35:27 parce que je vais payer 20 euros de charge de plus.
00:35:29 Donc 100, 120.
00:35:31 Moi, j'ai 60 ans. Quand je me suis installé,
00:35:33 j'étais à peu près 40% plus cher
00:35:35 que Type Sécurité Sociale.
00:35:37 Aujourd'hui, 30 ans plus tard,
00:35:39 je suis deux fois plus cher que Type Sécurité Sociale.
00:35:41 Mais mon aide opératoire,
00:35:43 quand je me suis installé, c'était ma secrétaire.
00:35:45 Quand elle n'était pas au secrétariat,
00:35:47 elle m'aidait. Donc, sur la même journée,
00:35:49 j'avais un seul salarié. Maintenant,
00:35:51 j'ai une aide opératoire
00:35:53 diplômée d'aide opératoire
00:35:55 qui me coûte 65 euros hors taxe
00:35:57 de l'heure, en plus de ma secrétaire
00:35:59 qui est dans son bureau.
00:36:01 - C'est très intéressant, Denis.
00:36:03 Il faut avoir les deux côtés
00:36:05 de l'histoire,
00:36:07 les deux faces de l'histoire. Je vous propose,
00:36:09 je vous remarque une pause. Je vous retrouve, Denis.
00:36:11 Vous allez pouvoir conclure et nous expliquer
00:36:13 pourquoi vous, aujourd'hui,
00:36:15 vous êtes en secteur 2 avec des passements d'honneuraires.
00:36:17 On sera avec Claudine, qui est une ancienne
00:36:19 gynéco. Et ce qu'elle voit aujourd'hui,
00:36:21 la choque carrément. Allez, à tout de suite.
00:36:23 - Les auditeurs ont la parole
00:36:25 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:36:27 - Vincent Paris.
00:36:29 - Les auditeurs ont la parole
00:36:31 avec Vincent Parisot sur RTL.
00:36:33 - Bonjour, RTL.
00:36:35 C'est Denise de Paris
00:36:37 et je voulais laisser un petit message concernant
00:36:39 les dépassements d'honneuraires.
00:36:41 Il n'y a pas que les spécialistes que vous allez citer.
00:36:43 Renseignez-vous et voyez auprès
00:36:45 des cabinets de radiologie.
00:36:47 C'est une honte. Une honte.
00:36:49 On s'étonne que les hôpitaux soient pleins.
00:36:51 Les gens vont aller à l'hôpital
00:36:53 parce que c'est quand même bien moins cher.
00:36:55 Merci à vous, en tous les cas, pour vos émissions.
00:36:57 - C'est dit. La radiologie,
00:36:59 on va se renseigner.
00:37:01 On a parlé de la gynécologie, des ophtalmos,
00:37:03 des anesthésistes.
00:37:05 Vous nous dites la radiologie.
00:37:07 On va retrouver notre urologue,
00:37:09 Denis. J'aimerais bien qu'il échange avec Claudine.
00:37:11 En attendant, Lisa Marie,
00:37:13 est-ce qu'on peut avoir une idée du prochain sujet ?
00:37:15 - On va parler des Jeux Olympiques 2024,
00:37:17 les Jeux de Paris.
00:37:19 Un kit pédagogique pour les écoliers
00:37:21 va être distribué
00:37:23 aux écoliers de CP au CM2.
00:37:25 Un kit qui contient un livret
00:37:27 et une pièce de 2 euros.
00:37:29 Une opération pour sensibiliser les élèves
00:37:31 du primaire à l'événement historique
00:37:33 que seront les Jeux, c'est ce que dit le ministère.
00:37:35 Une opération qui va coûter 16 millions d'euros
00:37:37 et qui fait polémique parce que certains enseignants
00:37:39 la considèrent comme une opération
00:37:41 de propagande, coûteuse et inutile.
00:37:43 Et puis, il faut préciser que l'argent liquide
00:37:45 est interdit à l'école.
00:37:47 - Vous imaginez les affaires dans la cour de récré ?
00:37:49 "Passe-moi ta pièce de 2 euros !"
00:37:51 "Ah, maîtresse,
00:37:53 tu m'as piqué ma pièce de 2 euros !"
00:37:55 On imagine des histoires. - Alors, on vous pose la question.
00:37:57 Approuvez-vous ce kit pédagogique
00:37:59 et cette pièce de 2 euros distribuée
00:38:01 aux élèves ? Et vous nous appelez au 3210 tout de suite.
00:38:03 - Ah, tout de suite, évidemment.
00:38:05 On retrouve Denis.
00:38:07 Vous étiez en train de nous expliquer, Denis,
00:38:09 que vous avez des frais de fonctionnement qui sont
00:38:11 beaucoup plus importants qu'avant. - Exactement.
00:38:13 Je vais vous donner deux exemples. En fait, ce qu'il faut bien
00:38:15 que les gens comprennent, c'est que
00:38:17 nous, nous produisons du soin.
00:38:19 Et le coût de production du soin
00:38:21 est de plus en plus cher. C'est comme les agriculteurs.
00:38:23 - Et les remboursements de la sécu
00:38:25 n'ont pas augmenté ? - Les tarifs de la sécu
00:38:27 n'ont pas augmenté. Je vais vous donner un exemple.
00:38:29 Les gens, aujourd'hui, veulent se faire soigner
00:38:31 avec ce qu'il y a de mieux, ce qui est logique.
00:38:33 La technologie avance. Tous les gens ont entendu
00:38:35 parler de la chirurgie robotique.
00:38:37 Le robot, c'est un investissement pour
00:38:39 un établissement privé de 1 million, 1 million d'euros.
00:38:41 Les hôpitaux publics,
00:38:43 c'est l'État qui leur paye. Quand on
00:38:45 utilise un robot, c'est un coût mensuel
00:38:47 de 20 000 euros de leasing, à peu près.
00:38:49 Derrière, sur chaque intervention,
00:38:51 on utilise 1 500 euros
00:38:53 de consommables. La clinique,
00:38:55 dans une clinique privée, le budget
00:38:57 alloué par la sécu pour l'hospitalisation
00:38:59 et l'opération du patient,
00:39:01 c'est entre 3 et 5 000 euros.
00:39:03 Chaque patient, il y a 1 500 euros
00:39:05 de coûts supplémentaires rien qu'en matériel.
00:39:07 - On comprend bien, Denis, ce que vous nous dites.
00:39:09 Beaucoup de fonctionnements ont augmenté.
00:39:11 Le soin, lui-même, aujourd'hui, coûte plus cher.
00:39:13 Mais je voudrais...
00:39:15 - Attendez, je finis. La clinique,
00:39:17 pour utiliser cet appareil, demande aux urologues
00:39:19 une redevance spéciale, qui est en moyenne
00:39:21 en France, de 500 euros.
00:39:23 Moi, je suis payé 1 200 euros pour opérer
00:39:25 ce patient par la sécu,
00:39:27 et là, la clinique me demande 500 euros.
00:39:29 - Pour la journée, la clinique vous demande 500 euros ?
00:39:31 Non ? Ou pour juste une intervention ?
00:39:33 - Non, elle demande qu'on participe
00:39:35 aux frais du consommable du robot, à hauteur
00:39:37 de 500 euros. C'est une redevance spéciale.
00:39:39 Toutes les cliniques font ça. - Oui, mais c'est pas pour une seule
00:39:41 intervention. Vous dites...
00:39:43 - C'est pour chaque intervention.
00:39:45 - Pour chaque intervention, 500 euros.
00:39:47 - Oui. - Je crois, c'est intéressant, ça nous éclaire
00:39:49 beaucoup. Mais restez, Denis, parce que
00:39:51 j'aime bien qu'on dialogue dans cette émission.
00:39:53 Et on a en ligne une ex-gynécologue
00:39:55 qui veut intervenir, c'est Claudine,
00:39:57 du côté des Vreux. Bonjour Claudine !
00:39:59 - Bonjour !
00:40:01 Bien sûr.
00:40:03 Je peux comprendre ce qui
00:40:05 vient d'être dit. Mais par contre,
00:40:07 je dirais que c'est pas
00:40:09 le quotidien des
00:40:11 médecins médicaux.
00:40:13 Moi, j'étais gynécologue
00:40:15 avec des consultations
00:40:17 très longues. - Vous étiez gynécologue
00:40:19 en secteur 2, Claudine ? - En secteur
00:40:21 2. J'étais non seulement
00:40:23 spécialisée en stérilité,
00:40:25 mais j'étais une des rares, à l'époque,
00:40:27 qui faisait des colposcopies,
00:40:29 c'est-à-dire des dépistages précis
00:40:31 du cancer du col, avec
00:40:33 des biopsies. Donc c'était des consultations
00:40:35 longues.
00:40:37 Bien sûr, je n'étais pas du tout...
00:40:39 Mon prix de
00:40:41 consultation était au maximum de 30 euros.
00:40:43 C'est-à-dire qu'il est aujourd'hui...
00:40:45 - Aujourd'hui, le prix de la consultation,
00:40:47 c'est 30 euros. Et pour les gynécologues,
00:40:49 ce sont ceux qui... Non ? Non ? Je dis une bêtise ?
00:40:51 - Pour 31,5.
00:40:53 - Oui, pardon.
00:40:55 - Normal. Le prix normal.
00:40:57 - Oui, 31,50.
00:40:59 Mais pour les gynécologues,
00:41:01 près de...
00:41:03 71% des gynécologues
00:41:05 font des dépassements à hauteur de
00:41:07 20,60 euros. Donc ça fait la consultation
00:41:09 à 51,
00:41:11 52 euros, vous voyez.
00:41:13 - C'est à la limite du raisonnable.
00:41:15 C'est-à-dire qu'en fait, le secteur
00:41:17 E2 avait été
00:41:19 fait pour qu'il
00:41:21 puisse y avoir une augmentation.
00:41:23 Alors je ne parle pas des... On est
00:41:25 dans un tout autre domaine que l'Urologue.
00:41:27 Pour permettre à des états spécialistes
00:41:31 de prendre le temps nécessaire
00:41:33 pour faire une consultation correcte
00:41:35 avec... Voilà.
00:41:37 - Un quart d'heure comme ça, oui, effectivement.
00:41:39 - Mais c'était avec tas de
00:41:41 mesures. Donc tas de mesures,
00:41:43 de montants, c'était 35 euros.
00:41:45 Voilà, on va dire. Alors que
00:41:47 la consultation était à 25,
00:41:49 on va dire.
00:41:51 Une consultation à
00:41:53 70 euros, de gynécologues,
00:41:55 c'est inadmissible.
00:41:57 Mais pourquoi
00:41:59 il y a cette...
00:42:01 je dirais cette dérive financière ?
00:42:03 Et cette disparition
00:42:05 de ces spécialités en même temps.
00:42:07 Parce que il y a cette
00:42:09 dérive financière parce qu'il n'y en a plus.
00:42:11 - Eh oui, c'est ça, effectivement.
00:42:13 - À Évore, il y a un gynécologue en ville.
00:42:15 À Louvier, il y en a 2 ou 3
00:42:17 qui sont à 40 ou
00:42:19 50 euros.
00:42:21 À Rouen, ils n'étaient pas
00:42:23 tellement... Ils n'étaient pas
00:42:25 à 70 euros en ville.
00:42:27 Donc plus il y a de gynécologues
00:42:29 dans une ville,
00:42:31 moins il y a de...
00:42:33 - C'est la dérive...
00:42:35 - Bien sûr, c'est la concurrence qui fait ça aussi.
00:42:37 Puisque c'est un secteur libéral.
00:42:39 Vous vouliez ajouter quelque chose pour conclure,
00:42:41 Denis ? - Oui, je voulais...
00:42:43 Je voulais ajouter quelque chose de très
00:42:45 très important. C'est quand les gens
00:42:47 choisissent leur spécialité,
00:42:49 ils vont choisir aujourd'hui
00:42:51 la spécialité qui rapporte le plus.
00:42:53 - Ah, vous voulez dire les étudiants en médecine ?
00:42:55 - C'est pour ça qu'il n'y a plus
00:42:57 de gynécologues, il n'y a plus de pédiatres.
00:42:59 - Vous êtes d'accord, Denis, avec ça aussi ?
00:43:01 - Oui, oui, oui, tout à fait. Les mentalités ont changé.
00:43:03 Pour revenir à ce que je disais, si vous voulez...
00:43:05 - Très vite.
00:43:07 - Le problème, c'est que si on veut faire de la technicité
00:43:09 aujourd'hui, elle a un coût.
00:43:11 Ce coût n'est pas assumé par la Sécu.
00:43:13 Et donc pour pouvoir faire de la technicité,
00:43:15 des matériels qui coûtent cher, des traitements qui
00:43:17 coûtent cher, des techniques chirurgicales qui coûtent cher,
00:43:19 on n'a pas le choix. Bien sûr, il faut rester
00:43:21 dans l'illique du raisonnable. Je suis en termes d'accueil.
00:43:23 Après, il y a des dépassements qui sont quand même un peu
00:43:25 excèsifs. - Bien sûr, évidemment.
00:43:27 Et des dépassements
00:43:29 inacceptables, quand même.
00:43:31 Il faut le dire. Merci, Denis.
00:43:33 Merci, Claudine. On vous souhaite une bonne
00:43:35 journée. Là, on avait les médecins.
00:43:37 On avait les spécialistes.
00:43:39 On va avoir les patients. Ils sont remontés, les patients.
00:43:41 Rose France et Marie nous attendent
00:43:43 au 3210. A tout de suite.
00:43:45 - Envoyez-nous vos messages sur l'application
00:43:47 RTL ou appelez-nous au 3210.
00:43:49 - 50 centimes la minute.
00:43:51 - Jusqu'à 14h30,
00:43:53 les auditeurs ont la parole
00:43:55 avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:43:57 - Vous l'avez entendu, on était avec
00:43:59 notamment un chirurgien
00:44:01 urologue
00:44:03 qui nous expliquait que soigner
00:44:05 coûte aujourd'hui beaucoup plus cher,
00:44:07 que son fonctionnement, le fonctionnement
00:44:09 de son cabinet lui coûte beaucoup
00:44:11 plus cher. La technique,
00:44:13 les machines utilisées coûtent plus cher.
00:44:15 Ce qui explique aussi ces dépassements
00:44:17 d'honneuraire. Mais certains sont effectivement
00:44:19 exagérés et c'est aussi ce que
00:44:21 nous disait Claudine, ancienne
00:44:23 gynécologue du côté des
00:44:25 Vreux qui expliquait qu'elle aussi, elle avait été
00:44:27 en secteur 2, mais que ces dépassements d'honneuraire
00:44:29 ils étaient beaucoup plus modérés qu'aujourd'hui.
00:44:31 Marie veut intervenir. Bonjour Marie.
00:44:35 - Bonjour. - Bienvenue.
00:44:37 - Bonjour, je vous appelle parce que lorsque j'ai
00:44:39 entendu la dame qui avait eu un dépassement
00:44:41 d'honneuraire de 400 euros,
00:44:43 elle était un petit peu affolée.
00:44:45 Moi je vais vous dire, il y aura
00:44:47 bientôt un an, une clinique
00:44:49 du Paris 15ème,
00:44:51 eh bien j'ai eu 1400
00:44:53 euros de dépassement
00:44:55 d'honneuraire. - 1400 ?
00:44:57 - 1400 euros.
00:44:59 - Vous le saviez auparavant, enfin avant d'entrer
00:45:01 au bloc ? - Ah ben oui.
00:45:03 Lorsque vous êtes reçu
00:45:05 en consultation,
00:45:07 le chirurgien vous dit,
00:45:09 voilà madame, pour moi ça sera 800 euros
00:45:11 de dépassement d'honneuraire, et pour
00:45:13 l'anesthésiste ça sera 600.
00:45:15 - Quelle a été
00:45:17 la prise en charge de la Mutuelle,
00:45:19 Marie, là-dessus ? - Oh, pas grand-chose.
00:45:21 Pas grand-chose.
00:45:23 Alors la Sécurité
00:45:25 Sociale, non pardon pas,
00:45:27 mais la Mutuelle, pas grand-chose.
00:45:29 Alors je le savais, c'est vrai.
00:45:31 - Oui c'est ça, vous auriez pu aller ailleurs.
00:45:33 - Ah ben j'aurais pu aller ailleurs.
00:45:35 - Je vois en plus,
00:45:37 vous êtes d'Orléans,
00:45:39 c'est ma ville d'origine, vous voyez, mais donc vous avez
00:45:41 décidé de venir vous faire opérer à Paris.
00:45:43 - J'ai pas eu le choix.
00:45:45 Je n'ai pas trouvé de généraliste
00:45:47 à Orléans. Donc ma
00:45:49 généraliste étant à Paris,
00:45:51 elle m'a conseillé
00:45:53 et elle est unique. - Ah d'accord.
00:45:55 - J'ai pas eu le choix. Et là actuellement
00:45:57 ma généraliste de Paris
00:45:59 vient de prendre sa retraite.
00:46:01 - Vous n'avez pas de généraliste à Orléans,
00:46:03 donc vous avez gardé votre généraliste
00:46:05 de Paris, et quand vous avez
00:46:07 un problème, quand vous êtes malade, vous allez
00:46:09 chez le médecin à Paris. - Absolument.
00:46:11 - Ah oui, c'est fou ça.
00:46:13 Donc ça vous coûte un voyage en train ?
00:46:15 - Dentiste, dermatologue,
00:46:17 optique,
00:46:19 ophtalmo... - Mais ne me dites pas
00:46:21 Marie que vous ne trouvez pas ces médecins
00:46:23 à Orléans ? - Eh bien écoutez, moi je veux
00:46:25 bien que les Orléanais vous appellent.
00:46:27 - Ah bah écoutez, on va faire
00:46:29 une émission spéciale à Orléans. - J'ai téléphoné
00:46:31 il y a 2-3 jours,
00:46:33 3 jours de suite,
00:46:35 pour avoir un généraliste
00:46:37 que l'on m'avait conseillé, un médecin
00:46:39 ami m'avait dit
00:46:41 "Appelle ce médecin",
00:46:43 la secrétaire m'a dit "Madame,
00:46:45 rappelez-nous au mois de juin, on verra
00:46:47 si on peut vous mettre en rendez-vous".
00:46:49 - D'accord, sympa. - En juin.
00:46:51 - En tout cas, 1 400 euros
00:46:53 de dépassement d'honoraire,
00:46:55 effectivement ça fait mal,
00:46:57 c'est le moins qu'on puisse dire.
00:46:59 Mais vous étiez prévenu,
00:47:01 et vous auriez pu
00:47:03 refuser, même si vous n'aviez pas vraiment
00:47:05 d'alternative, on a bien compris.
00:47:07 Rose France, bonne journée Marie,
00:47:09 en tout cas, merci de nous avoir
00:47:11 appelé. Rose France,
00:47:13 expliquez-nous votre situation.
00:47:15 Bonjour, vous êtes à Massy,
00:47:17 près de Paris ? - C'est ça. Bonjour M. Parizeau.
00:47:19 - Bonjour Rose France. - Alors,
00:47:21 mon cas est moins
00:47:23 important que la personne précédente.
00:47:25 - Oui, bon, enfin bon.
00:47:27 - Voilà, donc moi j'ai vu une
00:47:29 hostel bleu.
00:47:31 Alors déjà, la consultation
00:47:33 170 euros,
00:47:35 elle me donne
00:47:37 la conclusion qu'il fallait que je me fasse opérer
00:47:39 de la cataracte des deux yeux,
00:47:41 parce que j'avais une cataracte très importante.
00:47:43 Et j'ai
00:47:45 300 euros par oeil, c'est-à-dire
00:47:47 600 euros le dépassement de l'honneuraire.
00:47:49 - Oh là là là là,
00:47:51 en plus des 170 euros,
00:47:53 si je comprends bien,
00:47:55 de la consultation.
00:47:57 - Oui, oui, plus le parking, ça a été évoqué
00:47:59 tout à l'heure, bon effectivement à chaque fois
00:48:01 on paye le parking, des parkings
00:48:03 d'un cycle coûtent très cher.
00:48:05 Plus l'anesthésiste.
00:48:07 - Là, on touche
00:48:09 du doigt ce qu'on appelle la médecine à deux vitesses.
00:48:11 - Mais oui.
00:48:13 - Une médecine pour les riches, une médecine pour les autres,
00:48:15 c'est pas forcément la même. Mais alors du coup,
00:48:17 vous économisez pour
00:48:19 payer ces dépassements de l'honneuraire ?
00:48:21 - Pour l'instant,
00:48:23 je me fais pas opérer.
00:48:25 Alors que c'est une opération
00:48:27 qui est classique, courante,
00:48:29 qui est un ambulatoire, donc c'est pas
00:48:31 une opération du cœur, c'est pas une opération
00:48:33 hyper importante.
00:48:35 Et je trouve que 600 euros
00:48:37 de dépassement de l'honneuraire, je trouve ça scandaleux.
00:48:39 Parce que je pense que la chirurgienne,
00:48:41 puisque c'est une femme,
00:48:43 elle doit en faire évidemment plusieurs
00:48:45 dans le mois,
00:48:47 je pense qu'elle gagne très bien sa vie.
00:48:49 Au détriment des...
00:48:51 - Alors vous avez entendu ce que
00:48:53 nous expliquait tout à l'heure cette urologue,
00:48:55 et sans doute que pour
00:48:57 chez les ophtalmo, c'est pareil,
00:48:59 il y a aujourd'hui
00:49:01 des machines qui coûtent de plus en plus
00:49:03 cher, on a toujours envie d'être
00:49:05 le mieux soigné possible,
00:49:07 et que les soins eux-mêmes
00:49:09 coûtent plus cher, sans compter le mode
00:49:11 de fonctionnement. Mais c'est vrai que 600 euros
00:49:13 pour chaque oeil,
00:49:15 non plutôt 300 euros pour chaque oeil,
00:49:17 600 euros pour les deux,
00:49:19 on comprend que...
00:49:21 - Et alors j'ai une autre opération
00:49:23 qui doit être prévue,
00:49:25 donc je me dis que c'est pas possible,
00:49:27 je suis retraitée, j'ai une petite retraite,
00:49:29 et je me dis que je ne peux pas me faire
00:49:31 soigner.
00:49:33 Donc je trouve ça scandaleux.
00:49:35 - Vous allez reporter
00:49:37 cette opération
00:49:39 jusqu'à quand ?
00:49:41 - Ah ben je sais pas.
00:49:43 Alors évidemment,
00:49:45 elle opère dans
00:49:47 un hôpital privé.
00:49:49 - On va penser à une clinique.
00:49:51 - Non, non,
00:49:53 c'est un hôpital privé.
00:49:55 Alors il y a évidemment,
00:49:57 on a un hôpital
00:49:59 public, mais qui a très mauvaise
00:50:01 réputation, donc j'ai pas envie
00:50:03 d'avoir des problèmes.
00:50:05 - Oui, vous avez la liberté d'aller
00:50:07 effectivement où vous le voulez,
00:50:09 mais c'est au prix, effectivement,
00:50:11 là de ces dépassements d'honneuraires.
00:50:13 Aujourd'hui, vous ne pouvez pas, et donc vous devez
00:50:15 reculer, c'est ça qui est...
00:50:17 - Ah ben oui, bien sûr.
00:50:19 - Vous allez pouvoir rester longtemps avec ces problèmes de cataractes ?
00:50:21 - Je sais pas,
00:50:23 parce que j'ai une autre
00:50:25 intervention
00:50:27 qui doit être prévue aussi,
00:50:29 je sais pas, là je suis
00:50:31 dans le flou complet.
00:50:33 Je téléphonnais à la Mutuelle
00:50:35 qui n'a pas pu me donner de réponse,
00:50:37 donc déjà je suis un peu inquiète,
00:50:39 et je sais pas si ma Mutuelle
00:50:41 prend en charge une partie,
00:50:43 enfin je sais pas.
00:50:45 - Bon, ben écoutez, en tout cas on vous souhaite du courage,
00:50:47 et que vous ayez un moment les moyens de
00:50:49 financer ces deux opérations de la cataracte.
00:50:51 Je voudrais qu'on conclue avec Gilles.
00:50:53 Bonjour Gilles ! - Bonjour !
00:50:55 - Alors qu'il a un point de vue assez tranché,
00:50:57 et finalement assez éloigné de ce qu'on a pu entendre,
00:50:59 aujourd'hui vous nous dites
00:51:01 "les médecins d'une certaine manière
00:51:03 ils ont raison".
00:51:05 - Ben attendez, moi j'ai vécu à l'étranger,
00:51:07 alors on va pas parler de parité de monnaie,
00:51:09 parce qu'évidemment la monnaie valait pas le même prix,
00:51:11 mais en gros un salaire minimum c'était
00:51:13 1200 unités, un peu comme en France.
00:51:15 Un médecin c'était pas 25 balles,
00:51:17 c'est 100 balles.
00:51:19 Et si vous vouliez un certificat
00:51:21 pour une activité sportive,
00:51:23 par exemple, c'était +30.
00:51:25 - C'était en quelle pays ça Gilles ?
00:51:27 - C'était à la Dominique,
00:51:29 c'était une île qui est entre la Martinique et la Guadeloupe.
00:51:31 Donc qui tournait en dollars carhaïdes.
00:51:33 Mais en l'occurrence
00:51:35 le salaire minimum étant aux alentours de 1200 dollars carhaïdes,
00:51:37 le médecin était à 100 dollars carhaïdes.
00:51:39 Et en fait, je trouve
00:51:41 bizarre qu'on trouve choquant
00:51:43 qu'un médecin soit payé
00:51:45 moins cher qu'un plombier, moi ça me colle les glandes.
00:51:47 Quand vous voyez un professeur
00:51:49 qui a fait 10 ans d'études
00:51:51 + 2 ou 3 ou 4 ans de spécialisation
00:51:53 qui commence type là,
00:51:55 s'il est bon,
00:51:57 il a envie d'être payé comme un bon.
00:51:59 Alors moi je comprends que tout le monde ait envie de se faire soigner
00:52:01 pour le moins cher possible,
00:52:03 mais je pense que c'est notre système général qui est corrompu.
00:52:05 Parce qu'il n'est pas normal
00:52:07 qu'un médecin 12 ans d'études,
00:52:09 avec les responsabilités que ça implique,
00:52:11 gagne finalement moins cher qu'un plombier qui fait du dépanage.
00:52:13 - Et bien voilà, effectivement,
00:52:15 et vous n'êtes pas le seul à être choqué.
00:52:17 Effectivement, les années d'études
00:52:19 et la responsabilité,
00:52:21 ça a un coût, ça a un prix.
00:52:23 Bon, après, ce qui n'est pas
00:52:25 forcément normal et acceptable,
00:52:27 ce sont ces dépassements
00:52:29 excessifs que certains pratiquent.
00:52:31 Merci beaucoup Gilles,
00:52:33 qui nous appelait du côté de Montreau-Fontienne.
00:52:35 C'est pas normal qu'après 12 ans
00:52:37 d'études, un médecin soit payé comme un plombier,
00:52:39 voire même moins bien.
00:52:41 On marque une courte pause, et puis après,
00:52:43 on va se demander avec vous si vous trouvez logique,
00:52:45 normal, bien, formidable ou pas,
00:52:47 qu'on donne une pièce de 2 euros
00:52:49 à l'occasion des Jeux Olympiques
00:52:51 à nos écoliers de CP
00:52:53 ou CM2, pièce commémorative
00:52:55 évidemment de la monnaie de Paris.
00:52:57 A tout de suite.
00:52:59 - Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
00:53:01 ou au 3210.
00:53:03 - 50 centimes la nuit.
00:53:05 - RTL.
00:53:07 - Il est 14h.
00:53:09 ...
00:53:11 Elisa Marie Marques
00:53:13 est là, elle est au rendez-vous
00:53:15 pour vous informer, Elisa Marie,
00:53:17 de l'information de ce début d'après-midi.
00:53:19 C'est l'interpellation de l'imam
00:53:21 tunisien de la mosquée de Bagnoles-sur-Cesse,
00:53:23 dans le Gard. - Oui, Majoubi
00:53:25 a été arrêté en vue de son expulsion.
00:53:27 Le ministre de l'Intérieur
00:53:29 avait demandé dimanche le retrait
00:53:31 de son titre de séjour en raison
00:53:33 d'appel à la haine après la publication
00:53:35 d'une vidéo dans laquelle il qualifie
00:53:37 le drapeau tricolore de satanique.
00:53:39 - Alors, l'imam doit maintenant être placé
00:53:41 dans un centre de rétention.
00:53:43 Je crois que son avocat a décidé de faire
00:53:45 appel de cette décision. Dans l'actualité,
00:53:47 également, pour la quatrième journée
00:53:49 consécutive, la Tour Eiffel est fermée aux touristes.
00:53:51 - Les employés sont en grève.
00:53:53 Ils reprochent à la direction la gestion financière
00:53:55 du site. Ils mettent également en cause
00:53:57 la mairie de Paris. Ils l'accusent
00:53:59 de faire de la dame de fer une vache à lait.
00:54:01 - Alors, justement, on parle
00:54:03 des vaches à lait. Nous, on est dans les starting
00:54:05 blocks, parce qu'on est à deux jours du Salon de l'Agriculture,
00:54:07 dans le groupe MCC et partenaires.
00:54:09 Et on vous demande quel est votre fromage
00:54:11 préféré. - Oui, depuis le début de la semaine,
00:54:13 on vous a déjà présenté trois des cinq fromages
00:54:15 en compétition, le Pont-l'Evêque, le Maroilles
00:54:17 et le Roquefort. Demain,
00:54:19 ce sera au tour du Sainte-Mort de Touraine.
00:54:21 Et aujourd'hui, nous partons à Châtel,
00:54:23 en Haute-Savoie, où la famille David
00:54:25 produit son abondance.
00:54:27 - Dans cet imposant chaudron cuivre,
00:54:29 800 litres de lait sont légèrement
00:54:31 chauffés, puis brassés,
00:54:33 avant que les grains solidifiés ne soient
00:54:35 extraits, un peu comme à la pêche, explique
00:54:37 Julien David. - Nous, on appelle ça "lever le fromage".
00:54:39 Donc, en fait, je soutire le
00:54:41 cahier avec une toile de lin
00:54:43 tout au fond de la cuve, donc c'est
00:54:45 vrai que c'est assez physique, cette partie-là.
00:54:47 - Et là, si je puis dire, dans votre filet, vous avez quel
00:54:49 poids ? - Là, il y a une bonne quinzaine de kilos
00:54:51 entre le cahier et le petit lait.
00:54:53 À la fin des 100 jours d'affinage, le fromage
00:54:55 y fait 9 kilos. - Ce matin-là,
00:54:57 8 fromages, 8 meules sont confectionnés,
00:54:59 placés dans des moules, pressés 24 heures,
00:55:01 puis affinés entre 3 et 6 mois
00:55:03 pour obtenir ce goût incomparable
00:55:05 de fromage au lait cru, grâce aux
00:55:07 50 vaches abondance de l'exploitation
00:55:09 qui passent la moitié de l'année
00:55:11 en altitude dans les alpages
00:55:13 à près de 2000 mètres. - C'est vrai que l'été,
00:55:15 quand elles pâturent en alpage, on trouve
00:55:17 une flore assez diversifiée.
00:55:19 Ça apporte beaucoup de goût au lait,
00:55:21 de la matière grasse, donc tout ce qu'il faut
00:55:23 pour faire un bon fromage. - Et le goût,
00:55:25 il est assez unique ? - Oui, c'est un goût
00:55:27 fruité, noisette,
00:55:29 typique. Tout ce que les vaches
00:55:31 pâturent, ça apporte beaucoup au lait.
00:55:33 - Corinne David, qui n'est pas peu fière de son
00:55:35 abondance à la plaque verte et ovale,
00:55:37 synonyme de fromage
00:55:39 fermier. - Et pour défendre
00:55:41 votre fromage préféré, rendez-vous sur
00:55:43 l'application RTL ou sur la page d'accueil
00:55:45 du site rtl.fr.
00:55:47 Vous avez jusqu'à vendredi soir,
00:55:49 demain soir pour voter. Le gagnant sera
00:55:51 annoncé dans le journal inattendu, samedi,
00:55:53 en direct du Salon de l'Agriculture. - C'est toujours
00:55:55 le maroilles qui est en tête. - C'est toujours le maroilles qui est
00:55:57 en tête. - Voilà, sachez-le, donc si vous
00:55:59 préférez un autre fromage que
00:56:01 le maroilles, c'est l'occasion d'aller
00:56:03 voter aussi.
00:56:05 On en parle évidemment dans
00:56:07 quelques minutes, 30 de 10, donc pour
00:56:09 si vous le souhaitez, partager
00:56:11 pour vous les recettes les plus originales
00:56:13 de fromage. Dites-nous comment vous
00:56:15 consommez le fromage de manière non
00:56:17 conventionnelle. - Pas avec du fromage,
00:56:19 pas avec du pain. - Non, pas le classique.
00:56:21 - Pas le classique avec une tranche de pain.
00:56:23 - Non, non, et un verre de rouge quand même.
00:56:25 Le ciel peut-être
00:56:27 maintenant. - D'abord à vous
00:56:29 signaler cette alerte orange dans 28
00:56:31 départements pour vent violent ou pluie,
00:56:33 c'est l'expectation, ça c'est pour cet après-midi
00:56:35 et demain vendredi, le temps restera
00:56:37 très instable sur toute la France
00:56:39 avec nuages, rares éclaircies
00:56:41 et fréquentes averses. Il neigera
00:56:43 en montagne des 900 mètres.
00:56:45 - Merci Lisa Marie.
00:56:47 - Les auditeurs ont la parole
00:56:49 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:56:51 - Vincent
00:56:53 Parisot. - Bonjour,
00:56:55 j'appelais au sujet du fromage,
00:56:57 je préfère le Roquefort, voilà.
00:56:59 - Elle
00:57:01 préfère le Roquefort, écoutez, très bien.
00:57:03 Alors nous aussi,
00:57:05 on a tendance à bien aimer le Roquefort.
00:57:07 - Encore une belle idée, une pièce
00:57:09 de 2 euros aux enfants dans les
00:57:11 écoles primaires, très bien vu, un livret.
00:57:13 Mais peut-être qu'il aurait été plus judicieux
00:57:15 de mettre cette
00:57:17 somme au niveau du budget
00:57:19 de l'éducation nationale ou
00:57:21 d'activités pour des enfants défavorisés.
00:57:23 Que d'argent dépenser,
00:57:25 mais on en a autant que ça.
00:57:27 - Et bien voilà, c'est dit,
00:57:29 on entendait cette femme,
00:57:31 Françoise, dire que
00:57:33 finalement cet argent, parce que l'opération
00:57:35 va coûter 16 millions d'euros,
00:57:37 on aurait pu cet argent
00:57:39 le mettre au budget de l'éducation
00:57:41 nationale. De quoi parle-t-on ?
00:57:43 De ce kit pédagogique qui va être distribué
00:57:45 à tous les écoliers de CP et de CM2,
00:57:47 ça fait 4 millions d'élèves,
00:57:49 à l'occasion des Jeux Olympiques,
00:57:51 dedans il y aura un livret, et donc
00:57:53 cette fameuse pièce de 2 euros,
00:57:55 pièce commémorative frappée
00:57:57 par la monnaie de Paris, et qui est au cœur
00:57:59 de la polémique, parce que certains
00:58:01 enseignants parlent d'une opération de
00:58:03 propagande, coûteuse, inutile,
00:58:05 rappellent que l'argent est interdit
00:58:07 à l'école, que ça peut
00:58:09 faire l'objet
00:58:11 de contentieux si on fait,
00:58:13 si on donne des pièces à des jeunes
00:58:15 enfants. Rappelons quand même que
00:58:17 une opération de ce type avait été
00:58:19 lancée avec une pièce de 1 franc,
00:58:21 à l'époque, c'était à l'occasion
00:58:23 du bicentenaire de la révolution
00:58:25 en 1989.
00:58:27 Benoît,
00:58:29 bonjour, vous êtes enseignant, je crois ?
00:58:31 - Oui, bonjour Vincent.
00:58:33 - Bienvenue du côté de Lille.
00:58:35 Alors pas pour des petites classes, je crois
00:58:37 que vous êtes enseignant au lycée,
00:58:39 mais enfin vous êtes quand même assez concerné.
00:58:41 Qu'est-ce que vous répondez à cette femme qui disait
00:58:43 que ces 16 millions, on aurait dû les mettre
00:58:45 dans le budget de l'éducation nationale ?
00:58:47 - Bon, écoutez, les 16 millions
00:58:49 de cette dame,
00:58:51 vous faites bien de commencer par ça, parce que 16 millions
00:58:53 de partie sur 850 000 enseignants,
00:58:55 je vais commencer par penser à nous-mêmes avant,
00:58:57 ça fait un peu moins de 19 euros d'augmentation
00:58:59 par an. - On voit le prof de maths
00:59:01 que vous êtes là. - Moins de 1,60 euro
00:59:03 par mois. Donc je pense
00:59:05 que c'est encore une fausse polémique.
00:59:07 De même que les 16 millions
00:59:09 sur les 10 milliards d'économies
00:59:11 qui sont demandées, c'est 0,16%
00:59:13 de ces économies.
00:59:15 Donc il faut arrêter, je pense que c'est
00:59:17 une posture idéologique,
00:59:19 il faut être contre tout ce qui est pour.
00:59:21 Et je vois surtout là-dedans
00:59:23 un projet
00:59:25 commémoratif. On a les Jeux
00:59:27 Olympiques d'été, on va dire, une fois par siècle,
00:59:29 c'est ce qui se passe. Je ne parle pas des Jeux
00:59:31 d'hiver, où on les a eu plus souvent,
00:59:33 mais pour moi, je vois ça comme un élément
00:59:35 commémoratif. - Donc vous, c'est positif
00:59:37 parce que ça va faire un
00:59:39 beau souvenir pour les enfants, pour les
00:59:41 élèves ? - Ça fera un souvenir
00:59:43 dans le sens où
00:59:45 certains vont peut-être garder la pièce
00:59:47 et d'autres iront acheter des bonbons, OK, avec,
00:59:49 écoutez, tant mieux, le boulanger
00:59:51 récupérera une pièce, il récupérera
00:59:53 une pièce originale,
00:59:55 qui prendra peut-être de la valeur,
00:59:57 n'oublions pas. - Et bien oui, parce que cette pièce
00:59:59 de 20 francs distribuée en 1989
01:00:01 à l'occasion du bicentenaire,
01:00:03 on a regardé, aujourd'hui,
01:00:05 elle vaut souvent plus de 10 euros.
01:00:07 C'est marrant, vous voyez ?
01:00:09 - Maintenant, j'attends d'autres polémiques,
01:00:11 vous savez, j'ai regardé la pièce,
01:00:13 à quoi ressemblait cette pièce. Il se trouve que
01:00:15 à côté de la Tour Eiffel, il y a la basilique du
01:00:17 Pétriteur de Montmartre. Alors, au moins que je sois tombé
01:00:19 sur une série limitée pour le lycée Stanislas,
01:00:21 mais je pense pas.
01:00:23 - Et donc, on va faire entrer ça
01:00:25 dans l'école publique, c'est ça,
01:00:27 effectivement ? - Oui, c'est ça, j'attends la prochaine polémique.
01:00:29 Franchement, il faudrait t'aider.
01:00:31 - On est les champions du monde en France, hein, des polémiques,
01:00:33 à deux balles, j'ai envie de dire, c'est le cas de le dire.
01:00:35 - Contre tout ce qui est pour, quoi.
01:00:37 - Voilà, effectivement.
01:00:39 En tout cas, merci, on a bien compris, Benoît, que vous ne faites pas
01:00:41 partie de ces enseignants, parce que certains, quand même,
01:00:43 protestent,
01:00:45 en disant notamment que
01:00:47 l'argent liquide, c'est interdit, normalement, à l'école.
01:00:49 - Eh bien, on donne la pièce aux parents, et les parents
01:00:51 les donnent aux enfants, et voilà, c'est terminé.
01:00:53 - On serait contents et on arrête de polémiquer.
01:00:55 Je vous remercie, Benoît.
01:00:57 La logique du prof de maths, vous voyez, c'est
01:00:59 direct, carré. Merci,
01:01:01 bonne journée du côté de Lille.
01:01:03 Marie-Paul
01:01:05 nous appelle d'Arras, c'est pas loin,
01:01:07 ça, Lille-Arras. Bonjour, Marie-Paul.
01:01:09 - Oui, bonjour. - Alors, bonne idée,
01:01:11 cette pièce de 2 euros,
01:01:13 c'est un peu discommémoratif, on rappelle.
01:01:15 - Oui, très bonne idée, c'est un événement
01:01:17 historique, et je pense que les enfants
01:01:19 de l'école primaire peuvent avoir
01:01:21 une pièce pour garder
01:01:23 en mémoire cet événement.
01:01:25 Certes, c'est certainement coûteux,
01:01:27 encore qu'effectivement, si on calcule,
01:01:29 le prix n'est pas si... - 16 millions d'euros.
01:01:31 - Oui, je sais bien, mais
01:01:33 quand on donne des tablettes aux enfants
01:01:35 en 6ème, il n'y a personne qui râle
01:01:37 pour le prix des tablettes,
01:01:39 pourtant, ça coûte bien plus cher qu'une pièce de 2 euros.
01:01:41 - C'est peut-être un peu plus utile,
01:01:43 diront certains. - La tablette ?
01:01:45 - Oui. - La tablette ? Je pense que les livres sont
01:01:47 plus utiles que la tablette, en tant que parent,
01:01:49 on se bat contre les écrans. - Je suis d'accord.
01:01:51 Mais plus utile qu'une pièce de 2 euros, c'est ce que je voulais dire.
01:01:53 - Mais c'est un souvenir, c'est quoi un souvenir ?
01:01:55 C'est historique.
01:01:57 Les jeux, on les a une fois par siècle,
01:01:59 effectivement, c'est à Paris, que les
01:02:01 enfants s'en souviennent.
01:02:03 Moi, je trouve ça très bien, il faut arrêter
01:02:05 d'être contre tout.
01:02:07 - Oui, c'est ça, Gronchon, c'est ce qu'on disait,
01:02:09 on est quand même les champions du monde
01:02:11 de la polémique, pour pas grand-chose.
01:02:13 Mais vous allez voir, parce que
01:02:15 Jean-Michel,
01:02:17 Hervé, vont également
01:02:19 intervenir. Bon, ils disent pas forcément
01:02:21 c'est un scandale.
01:02:23 Mais, bon, ils doutent quand même,
01:02:25 j'allais dire, du bon sens
01:02:27 autour de cette mesure. On va voir.
01:02:29 Merci beaucoup de votre appel, Marie-Paul.
01:02:31 - Je vote pour le maroilles !
01:02:33 - Ah, ben voilà, ça m'étonne pas, vous êtes du côté d'Arras.
01:02:35 - Voilà, tout à fait. - Vous êtes un peu
01:02:37 un petit prenant dans l'histoire, mais vous avez raison.
01:02:39 - Voilà. - Et le maroilles,
01:02:41 il sent fort, mais au niveau du goût, ça passe.
01:02:43 On est bien d'accord. - Tout à fait.
01:02:45 - Je vous souhaite une bonne journée, Marie-Paul.
01:02:47 A bientôt. Merci de votre fidélité à RTL.
01:02:49 Courte pause, on vous retrouve dans un instant.
01:02:51 - Les auditeurs ont la parole
01:02:53 jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:02:55 - Vincent Parizeau.
01:02:59 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
01:03:01 - Oui, bonjour, c'est
01:03:03 Marie Dorenne, et je voulais vous dire
01:03:05 que concernant le don
01:03:07 de la pièce commémorative
01:03:09 pour les Jeux olympiques aux élèves de primaire,
01:03:11 ça ne me choque pas du tout. Si c'est
01:03:13 l'occasion de leur expliquer ce que sont
01:03:15 les Jeux olympiques, à quoi ça sert,
01:03:17 et qu'est-ce que peut être une pièce commémorative.
01:03:19 Évidemment, si c'est distribué comme ça,
01:03:21 là bas, vite, ce n'est pas une bonne chose.
01:03:23 - C'est l'or !
01:03:25 Il est l'or ! - Ah oui,
01:03:29 il est l'or, mon seigneur !
01:03:31 Louis de Funès avec Yves Montand,
01:03:33 on entend les pièces qui défilent
01:03:35 dans la folie des grandeurs, évidemment.
01:03:37 Alors, vous êtes plutôt
01:03:39 d'accord avec cette femme qui vient de s'exprimer
01:03:41 sur le répondeur RTL,
01:03:43 vous trouvez plutôt positif
01:03:45 cette initiative, donc
01:03:47 distribuer à 4 millions d'élèves
01:03:49 un kit,
01:03:51 un livret avec une pièce de 2 euros.
01:03:53 C'est pour ça que l'ensemble
01:03:55 fait 16 millions d'euros
01:03:57 au total.
01:03:59 Ça veut dire que le kit
01:04:01 plus la pièce, ça représente
01:04:03 environ un coût de 4 euros.
01:04:05 Certains sont choqués, d'autres
01:04:07 pas, d'autres s'interrogent. C'est votre cas,
01:04:09 Jean-Michel, bonjour Jean-Michel. - Bonjour,
01:04:11 bah oui, pourquoi faire ?
01:04:13 Encore, nous dépenser
01:04:15 16 millions d'euros pour des pièces
01:04:17 qui n'en valent que
01:04:19 4 fois moins.
01:04:21 - 2, à priori, elles valent 2 euros.
01:04:23 - Oui, elles valent 2 euros, bah
01:04:25 4 millions d'élèves par 2 euros,
01:04:27 ça fait 8 millions, c'est pas 16.
01:04:29 - Mais sauf qu'il y a le kit qui va avec.
01:04:31 En fait, le kit,
01:04:33 il vaut également 2 euros, donc
01:04:35 2 euros de la pièce plus 2 euros du kit,
01:04:37 ça fait 4 euros, le kit pédagogique,
01:04:39 et 4 euros par 4 millions d'élèves,
01:04:41 ça fait 16 millions d'euros. On peut rappeler le prof de
01:04:43 maths si vous voulez, mais c'était
01:04:45 ça l'idée. - Moi, sincèrement, je pense
01:04:47 que ça n'a aucune utilité. Ma fille est
01:04:49 en CM1, elle a absolument pas
01:04:51 vu arriver cette pièce.
01:04:53 - Ah bah non, ça va arriver, c'est annoncé.
01:04:55 - Et moi, je n'en vois
01:04:57 pas d'utilité. Que cette pièce soit en circulation,
01:04:59 qu'elle soit en vente, je suis d'accord,
01:05:01 mais de là à la distiller comme ça
01:05:03 des enfants, je vois pas.
01:05:05 - Et bah voilà, et vous n'êtes
01:05:07 pas le seul, par exemple Hervé,
01:05:09 restez avec nous si vous le souhaitez, en tout cas, merci
01:05:11 de votre appel Jean-Michel. - On n'a pas les moyens.
01:05:13 - On n'a pas les moyens, même si c'est
01:05:15 uniquement 16 millions d'euros, ce qui représente
01:05:17 quelque chose, c'est une goutte d'eau dans le budget
01:05:19 de l'État, mais bon, effectivement.
01:05:21 Il y a les parents qui disent "bah c'est très bien
01:05:23 parce que comme ça, ça va marquer le coup",
01:05:25 et il y a ceux qui doutent, comme vous Jean-Michel,
01:05:27 ou comme Hervé, bonjour Hervé.
01:05:29 - Bonjour ! - Bonjour !
01:05:31 Mécanicien, c'est ça en région parisienne.
01:05:33 - Je suis complètement contre,
01:05:35 c'est complètement illogique,
01:05:37 c'est n'importe quoi, je veux dire,
01:05:39 les mômes, ils en ont rien à foutre,
01:05:41 excusez-moi l'expression,
01:05:43 c'est déjà dramatique.
01:05:45 On va pas mettre une pièce de 2 euros, ils ont qu'à donner ça
01:05:47 aux agriculteurs qui crèvent
01:05:49 la dalle, qui ont des revenus
01:05:51 modestes, je trouve ça complètement illogique.
01:05:53 - Vous ne pensez pas que ces enfants,
01:05:55 ce sont des petits enfants en plus,
01:05:57 CP, CM2. - Oui, je veux dire,
01:05:59 en plus tout ça pour porter des voix,
01:06:01 pour les futurs votes, pour plus tard...
01:06:03 - Vous aussi, vous êtes d'accord avec ceux
01:06:05 qui parlent d'une opération de propagande ?
01:06:07 - Bah voilà, ni plus ni moins,
01:06:09 c'est tout, c'est juste ça en fait.
01:06:11 Ces gens-là ont peur, je veux dire,
01:06:13 mais bon, il faut arrêter un moment
01:06:15 de mettre ça sur le dos des enfants,
01:06:17 les enfants ils s'en foutent,
01:06:19 à part une minorité qui sont
01:06:21 des footballeurs qui font du sport,
01:06:23 mais bon, je veux dire, ils vont être
01:06:25 plutôt devant la console de jeu, ou à traîner
01:06:27 dans les rues, ou à faire des conneries,
01:06:29 enfin bref, on verra bien. Mais bon, je veux dire,
01:06:31 enfin, je souhaite que les Jeux Olympiques seraient
01:06:33 un gros fiasco pour la France, et qu'on
01:06:35 va prendre les doigts pour plus tard.
01:06:37 - Pourquoi Hervé, pourquoi être si pessimiste ?
01:06:39 Et si j'allais dire...
01:06:41 J'allais vous dire,
01:06:43 vous êtes oiseau de mauvaise augure,
01:06:45 pour pas dire... - Non, c'est pas...
01:06:47 - Pourquoi vous souhaitez que ce soit un échec ?
01:06:49 - Quand vous voyez que, je veux dire, pour les Jeux Olympiques,
01:06:51 on va foutre tous les gens
01:06:53 indésirables
01:06:55 de Paris, dans des petits villages,
01:06:57 pour que Paris
01:06:59 soit vraiment la ville lumière,
01:07:01 enfin, la ville du roi Louis XIV...
01:07:03 - Enfin, si c'est un succès, c'est bien pour l'image
01:07:05 de la France à l'étranger, quand même, Hervé.
01:07:07 - Oui, d'accord, c'est une bonne chose, c'est vrai, on organise des jeux,
01:07:09 mais enfin, je veux dire, ça va nous coûter un maximum de pognon,
01:07:11 on est dans la crotte, on va dire,
01:07:13 en parlant poliment, mais enfin, je veux dire,
01:07:15 c'est complètement stupide, quoi, je veux dire,
01:07:17 c'est n'importe quoi, c'est du foutage de gueule,
01:07:19 c'est tout, moi, je...
01:07:21 Je suis le premier, je suis pas
01:07:23 sportif pour deux ronds...
01:07:25 - Non, mais bon, voilà, de là
01:07:27 à souhaiter un échec, c'est un peu...
01:07:29 Après, vous avez le droit
01:07:31 de penser ce que vous voulez penser, Hervé.
01:07:33 - Je veux dire, je suis peut-être le seul,
01:07:35 mais enfin, je veux dire, à un moment donné,
01:07:37 il faut arrêter de prendre les gens pour des cons, quoi.
01:07:39 - Voilà, on a compris, oui.
01:07:41 On comprend en tout cas votre colère, Hervé.
01:07:43 Et puis, ce que je vous propose,
01:07:45 c'est qu'on se rappelle au moment des Jeux Olympiques.
01:07:47 Je serai là, et on a gardé votre numéro.
01:07:49 - Eh ben, y a pas de problème, je serai toujours au travail.
01:07:51 - Et si on peut... - Je vous remercie beaucoup
01:07:53 d'avoir pris mon appel. - On échangera.
01:07:55 - Merci beaucoup, Hervé. - Bon courage à vous.
01:07:57 - A bientôt. - Vous faites une super émission.
01:07:59 - C'est super. - Franchement, c'est génial.
01:08:01 - A bientôt. Au revoir.
01:08:03 Avant de partir, loin, loin, loin,
01:08:05 ça, c'est un petit détail.
01:08:07 - Un premier indice.
01:08:09 - On va prendre Ludovic en ligne,
01:08:11 sur un tout autre sujet.
01:08:13 On avait lancé un petit appel tout à l'heure,
01:08:15 puisqu'on a notre concours des fromages sur RTL.
01:08:17 Si vous avez une manière originale
01:08:19 de manger ou de préparer le fromage...
01:08:21 Bonjour, Ludovic.
01:08:23 - Bonjour. - Expliquez-moi,
01:08:25 alors on a deux minutes à peine devant nous,
01:08:27 comment vous faites du fromage au chocolat ?
01:08:29 - En fait, je fais
01:08:31 une ganache
01:08:33 à base de fromage.
01:08:35 Et donc, une ganache blanche, ou une ganache noire,
01:08:37 ou une ganache au lait. - Il faut nous dire,
01:08:39 vous faites fondre quel type de fromage ?
01:08:41 - Du maroilles, du camembert,
01:08:43 du Sainte-Maure de Touraine.
01:08:45 - Oui. - Voilà. Et ça m'arrive même
01:08:47 d'enrober dans du chocolat
01:08:49 carrément le morceau de fromage en lui-même.
01:08:51 - Oui. - Et le mariage chocolat-fromage,
01:08:53 c'est une tuerie. - C'est vrai. Alors, je dis ça,
01:08:55 vous êtes vous-même formateur en cuisine
01:08:57 et en hygiène alimentaire, je crois.
01:08:59 - C'est ça. - Vous savez de quoi vous parlez.
01:09:01 - Oui. - Et donc, le mariage fromage-chocolat,
01:09:03 c'est une tuerie, vous dites. - Oui, oui.
01:09:05 Et je fais aussi des sauces à base de fromage
01:09:07 pour le poisson, par exemple.
01:09:09 - Donc, un pavé de cabillaud
01:09:11 en croûte de maroilles
01:09:13 avec une chapelure au maroilles
01:09:15 ou carrément même une crème
01:09:17 avec du roquefort pour les moules. - Ah bah oui.
01:09:19 - Une crème au maroilles pour les moules. - Crème au roquefort, oui.
01:09:21 Mais le mariage chocolat-fromage,
01:09:23 j'ai bien envie
01:09:25 d'essayer.
01:09:27 - Je sens que ça vous fait saliver, Vincent.
01:09:29 On vous sent curieux.
01:09:31 - C'est facile à faire ?
01:09:33 - C'est super facile à faire. Vous faites fondre
01:09:35 un chocolat 65-75 % de cacao
01:09:37 et puis vous venez
01:09:39 tremper du fromage dedans et vous mangez ça comme ça
01:09:41 et en fait le chocolat devient une épice.
01:09:43 - Oh bah oui, oui, oui.
01:09:45 - J'en connais un qui va tester.
01:09:47 - En sortant du studio.
01:09:49 Merci, Linovic. A bientôt.
01:09:51 - Merci à vous. - A bientôt.
01:09:53 J'adore comme ça quand les auditeurs appellent
01:09:55 ou débottent en disant "ah bah oui, tiens, moi je vais
01:09:57 lui parler de ça". C'est vrai que c'est assez dingue.
01:09:59 Lisa, Marie, on va partir au bout du monde,
01:10:01 c'est le cas de le dire. - Et oui, c'est un auditeur
01:10:03 du bout du monde et aujourd'hui, pour deviner
01:10:05 la destination, indice.
01:10:07 - Ah oui.
01:10:13 - Alors, est-ce que vous allez trouver ou se trouve
01:10:17 notre auditeur du bout du monde ? En tout cas, si vous avez une idée,
01:10:19 vous nous écrivez sur l'application
01:10:21 RTL pour tenter de gagner
01:10:23 un guide du routard de cette mystérieuse
01:10:25 destination. - Ah oui, vous voyez
01:10:27 comme ça, moi, à l'écoute...
01:10:29 - Ne dites pas. - Non, non, mais j'aurais pas su.
01:10:31 - Ah bon ? - Non, non. Franchement, j'aurais pas su.
01:10:33 - Est-ce que je peux donner un indice supplémentaire ?
01:10:35 - Bah oui, allez-y, tout est permis. - Alors,
01:10:37 cet endroit a accueilli
01:10:39 des Jeux Olympiques.
01:10:41 Il y a un certain temps,
01:10:43 des Jeux d'hiver, voilà, j'en dis pas plus.
01:10:45 Allez, à tout de suite, 30/10.
01:10:47 Jusqu'à 14h30,
01:10:49 Vincent Parizeau vous donne
01:10:51 la parole sur RTL.
01:10:53 Jusqu'à 14h30,
01:10:57 les auditeurs ont la parole avec
01:10:59 Vincent Parizeau sur RTL.
01:11:01 - Alors, d'abord, est-ce qu'on a trouvé
01:11:05 notre destination ? - Bah, il se demande à Victor.
01:11:07 - Victor, a-t-on un gagnant ou une gagnante ?
01:11:09 - Eh bien, c'est une gagnante aujourd'hui, et c'est
01:11:11 Jessica à Turi Hardcourt
01:11:13 qui remporte le guide du routard du Japon.
01:11:15 - Du Japon, parce que, évidemment,
01:11:17 on a... - Nous partons. - Au Japon.
01:11:19 - Au Japon. - Retrouvez Marc.
01:11:21 Bonjour Marc.
01:11:23 - Bonjour.
01:11:25 - Il y a un petit décalage, on est loin, loin,
01:11:27 on est vraiment au bout du monde.
01:11:29 Je disais Sapporo, effectivement, c'est une ville
01:11:31 qui avait accueilli des Jeux Olympiques
01:11:33 d'hiver, il y a déjà un certain temps.
01:11:35 - C'était... - Et vous ?
01:11:37 - C'était, si je me trompe pas,
01:11:39 c'était juste avant Grenoble.
01:11:41 - Oui, c'est ça, donc ça nous rajeunit pas.
01:11:43 Déjà qu'on est
01:11:45 déjà bien avancés, vous comme moi.
01:11:47 Marc,
01:11:49 qu'est-ce que vous faites au Japon ?
01:11:51 - Alors,
01:11:53 je suis arrivé au Japon comme cuisinier,
01:11:55 et maintenant, j'enseigne la cuisine
01:11:59 et j'anime les mariages.
01:12:01 - De la cuisine, mais alors de la cuisine
01:12:03 française ou de la cuisine japonaise ?
01:12:05 - Française. - Franç... - Non, non,
01:12:07 cuisine française. - Et comment
01:12:09 s'est reçu ça sur place,
01:12:11 par les japonais ?
01:12:13 - La cuisine
01:12:15 française ? Alors,
01:12:17 comparé à ce que...
01:12:19 à la manière à laquelle elle a été reçue
01:12:21 il y a 30 ans... - Ouais, aujourd'hui,
01:12:23 aujourd'hui, oui, peut-être,
01:12:25 c'est peut-être différent d'il y a 30 ans ?
01:12:27 - Ah ouais, ouais, non, il y a 30 ans,
01:12:29 quand on disait cuisine française, c'était
01:12:31 des repas hors de prix,
01:12:33 des grandes assiettes avec
01:12:35 deux petits pois et un petit morceau de viande,
01:12:37 mais maintenant, ils ont compris que la cuisine française
01:12:39 c'était très varié, qu'il y avait de tout.
01:12:41 - Ouais, et qu'est-ce que vous leur proposez,
01:12:43 par exemple,
01:12:45 à vos élèves cuisiniers,
01:12:47 de faire comme plat français ?
01:12:49 - Ce que je propose, en fait,
01:12:51 comme je suis professeur,
01:12:53 je considère que le plus important, c'est pas les recettes,
01:12:55 c'est les bases de la cuisine. - Ouais,
01:12:57 c'est ça. - Voilà, donc...
01:12:59 - C'est-à-dire les sauces, les sauces françaises,
01:13:01 des choses comme ça ?
01:13:03 - Tout...
01:13:05 La cuisine française, c'est
01:13:07 très varié, les sauces, c'est important,
01:13:09 mais tout est important, en fait. - Oui, bien sûr.
01:13:11 - Je commence par Laurent Chénier,
01:13:13 déjà, comment tenir un couteau ?
01:13:15 - Ah oui, c'est effectivement... - Les bases,
01:13:17 évidemment. - On part de loin.
01:13:19 - Et Marc, on est en train, on a un
01:13:21 concours sur RTL en ce moment,
01:13:23 le fromage préféré des Français. Est-ce que
01:13:25 au Japon, vous trouvez du fromage français ?
01:13:27 - Ah oui, on trouve
01:13:29 du fromage français, mais
01:13:31 les seuls fromages français qu'on trouve,
01:13:33 ce sont ceux qui ne
01:13:35 sont pas... - Tu ne les sentes pas ?
01:13:37 - Par exemple, un minster,
01:13:39 un minster, tout comme ça, c'est
01:13:41 pratiquement impossible de la trouver. - Il a aucune chance.
01:13:43 - Le maroilles, il n'y a pas de maroilles.
01:13:45 - Il n'y a pas de maroilles. Non, non,
01:13:47 le camembert, le gruyère,
01:13:49 des fromages faciles à manger
01:13:51 et qui ne...
01:13:53 qui n'ont pas d'odeur.
01:13:55 - Puisqu'on parle du fromage, des ingrédients,
01:13:57 est-ce que la vie est chère ?
01:13:59 Alors, je ne parle pas d'ailleurs uniquement pour l'alimentation.
01:14:03 La vie est...
01:14:05 En fait, la vie était plus chère
01:14:07 au Japon quand je suis arrivé à 30 ans,
01:14:09 mais maintenant, c'est le contraire. Maintenant, tout est moins cher.
01:14:11 - Moins cher qu'en France.
01:14:13 - Tout est moins cher qu'en France.
01:14:15 À Sapporo, du moins.
01:14:17 À Tokyo, la vie est un petit peu plus chère,
01:14:19 mais c'est quand même loin d'être la France.
01:14:21 - Et Marc, qu'est-ce que vous aimez ?
01:14:23 Qu'est-ce que vous aimez dans cette vie
01:14:25 au Japon, par rapport à la vie
01:14:27 en France ?
01:14:29 - Qu'est-ce que j'aime dans cette vie au Japon ? Déjà,
01:14:31 ce qui m'a attiré
01:14:33 dès le départ à Sapporo, c'est que
01:14:35 on est proche
01:14:37 de la mer.
01:14:39 - Mais vous êtes à la montagne !
01:14:41 Sapporo, témoin d'un doute, c'est à la montagne.
01:14:43 - Non, non, Sapporo, c'était
01:14:45 à 3 mètres au-dessus du niveau de la mer.
01:14:47 - Ah bon ? Et ils avaient fait des Jeux Olympiques d'hiver.
01:14:49 - Parce qu'il y a des montagnes
01:14:51 dans la ville.
01:14:53 La ville est immense,
01:14:55 elle fait 1100 km².
01:14:57 - Ah oui ?
01:14:59 - Oui, c'est une ville immense.
01:15:01 Il y a des stations de ski dans la ville,
01:15:03 mais la ville en elle-même, le centre-ville,
01:15:05 est pratiquement au niveau de la mer.
01:15:07 - D'accord, ok, je comprends mieux.
01:15:09 Et vous avez envie de rentrer
01:15:11 en France ou pas ?
01:15:13 - Euh... J'espère
01:15:15 que personne de ma famille m'écoute, mais
01:15:17 non.
01:15:19 - Vous êtes bien là où vous êtes. - Mais c'est fou, on a tellement
01:15:21 d'auditeurs du bout du monde qui nous disent ça,
01:15:23 et pourquoi vous ne voulez pas rentrer en France alors ?
01:15:25 Moi, j'ose vous poser la question.
01:15:27 J'ai déjà passé plus
01:15:29 de la moitié de ma vie au Japon. Je suis arrivé
01:15:31 ici, j'avais 26 ans, je suis à ma 32ème
01:15:33 année,
01:15:35 et je suis tellement habitué à la vie ici que
01:15:37 je ne pourrais pas en passer.
01:15:39 - Vous êtes plus expatrié, en fait, aujourd'hui.
01:15:41 Vous vous sentez plus expatrié.
01:15:43 - Vous vous sentez plus japonais que français aujourd'hui,
01:15:45 Marc ?
01:15:47 - Euh... Non. Non, non, non.
01:15:49 Je me sens toujours français,
01:15:51 mais
01:15:53 en étant au Japon, j'ai pas
01:15:55 l'impression d'être à l'étranger.
01:15:57 - Oui, oui.
01:15:59 - Je ne me considère pas comme japonais.
01:16:01 Si on n'a pas
01:16:03 le physique, on ne sera jamais japonais.
01:16:05 - Oui, c'est sûr.
01:16:07 - On l'a vu avec Miss Japon, la Miss qui a dû
01:16:09 rendre son titre.
01:16:11 - Vous le sentez ?
01:16:13 - Oui, oui, bien sûr. - Bon, en tout cas,
01:16:15 merci beaucoup, Marc.
01:16:17 - Je vous en prie.
01:16:19 - Toute la finesse de la culture japonaise, effectivement,
01:16:21 on pourrait en parler longtemps. Merci beaucoup.
01:16:23 - Merci, Marc. - De ce direct avec
01:16:25 Sapporo au Japon. Merci à
01:16:27 vous tous d'avoir
01:16:29 réalisé cette émission.
01:16:31 Merci Lisa Marie, merci Victor,
01:16:33 merci tout le monde.
01:16:35 - Et un petit mot spécial et un petit merci spécial
01:16:37 à Iris. - Évidemment, à Iris. Alors, cette semaine,
01:16:39 on a reçu Iris, jeune stagiaire de 3e.
01:16:41 - En seconde, seconde. - Qui est avec nous.
01:16:43 Oui, jeune stagiaire de seconde. Je dis une bêtise.
01:16:45 Bonjour, Iris. - Bonjour.
01:16:47 - Alors, t'as passé une semaine avec nous ?
01:16:49 - Deux semaines, même. - Est-ce que c'était difficile ?
01:16:51 - C'était pas
01:16:53 évident, surtout les flashs.
01:16:55 - Eh oui, parce qu'on t'a fait faire des flashs.
01:16:57 Tu as enregistré. Bon, on les a pas diffusés
01:16:59 sur l'antenne d'RTL. - Ils sont juste pour toi.
01:17:01 - Ça t'a impressionné ? T'as appris des choses
01:17:03 lors de ces deux semaines de stage ?
01:17:05 - J'ai appris énormément de choses et j'ai pris
01:17:07 beaucoup de plaisir à faire ce stage.
01:17:09 - Nous, on a pris beaucoup de plaisir à t'accueillir.
01:17:11 - Merci, Iris. - Merci, Lisa Marie.
01:17:13 Dans un instant,
01:17:15 vous allez retrouver Jean-Alphonse Richat pour
01:17:17 "L'heure du crime". On va parler de ce
01:17:19 tueur en série français qui avait défrayé
01:17:21 la chronique, Louis Poirson.
01:17:23 Bel après-midi.
01:17:25 ...
01:17:27 ...
01:17:29 ...
01:17:31 Bonjour, c'est Ophélie Meunier, le journal inattendu sur RTL.
01:17:34 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant 1 heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:17:40 Les informations du jour, avec les reportages éclairants de la rédaction,
01:17:43 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:17:46 Le journal inattendu, c'est tous les samedis, en direct à 12h30 sur RTL.
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