Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 [Générique]
00:00:03 Bonsoir, je suis heureux de vous accueillir sur cette émission spécialement consacrée
00:00:07 à tous ces phénomènes aérospatiaux non identifiés qu'on appelle communément les ovnis.
00:00:12 Peut-être que vous-même d'ailleurs en avez déjà vu dans le ciel.
00:00:16 Et j'imagine certains déjà sourire à l'évocation du mot ovni.
00:00:20 Et bien après les témoignages que vous allez entendre ce soir, après les reportages,
00:00:24 après les témoignages des scientifiques et également des spécialistes du sujet peut-être,
00:00:29 vous ferez vous une toute nouvelle opinion sur ce sujet.
00:00:32 [Générique]
00:00:56 [Applaudissements]
00:00:58 Bienvenue à tous sur Direct 8 pour cette grande soirée spéciale consacrée aux ovnis.
00:01:03 Alors devant des milliers de témoignages recensés depuis plusieurs années,
00:01:07 et bien effectivement le sujet ovni, il fallait qu'on s'y intéresse
00:01:10 et ce qu'on va faire de façon sérieuse au cours de cette émission.
00:01:13 Avant de vous présenter les invités de ce soir, voici résumé en quelques images
00:01:17 ce que vous allez voir au cours de cette soirée.
00:01:20 [Musique]
00:01:21 Il serait des milliers dans le monde à avoir aperçu des ovnis dans le ciel.
00:01:24 Ici dans le ciel, vous entendrez les témoignages saisissants de pilotes et de militaires
00:01:28 qui ont été confrontés à un tel phénomène.
00:01:31 Certains ont accepté de témoigner pour la première fois sur notre plateau.
00:01:35 L'étude scientifique des ovnis a-t-elle pu nous faire découvrir de nouvelles technologies ?
00:01:39 Des scientifiques de haut niveau nous feront part de leurs opinions.
00:01:43 Comment se comportent les autorités face à la question ovni ?
00:01:46 En France, une lettre ouverte écrite par des spécialistes a été envoyée au gouvernement en avril 2008.
00:01:51 Nous en parlerons.
00:01:53 Depuis plus de 40 ans, les Etats-Unis refusent de s'exprimer sur le sujet ovni.
00:01:57 Ont-ils réellement cessé leurs études sur le sujet comme ils le déclarent officiellement ?
00:02:01 En Europe, des spécialistes se réunissent afin d'élaborer des protocoles
00:02:05 pour étudier au mieux les phénomènes aérospatiaux non identifiés.
00:02:09 Ils nous expliqueront lesquels.
00:02:11 Certains n'hésitent pas à tourner le sujet ovni au ridicule.
00:02:14 Nous reviendrons sur l'affaire des lumières de Phénix aux Etats-Unis
00:02:17 et nous essaierons de comprendre pourquoi.
00:02:20 En l'hypothèse d'un éventuel contact avec des extraterrestres,
00:02:23 comment réagirions-nous ?
00:02:25 Des spécialistes de la question nous livreront leur analyse en fin d'émission.
00:02:28 Alors l'élan commencerait-t-elle à se délier sur le sujet ?
00:02:35 Pour en parler avec nous ce soir, le scientifique Jean-Pierre Petit.
00:02:38 Bonsoir.
00:02:42 Vous êtes ancien directeur de recherche au CNRS, astrophysicien,
00:02:45 auteur de plusieurs ouvrages, dont "Ovni et armes secrètes américaines" aux éditions Albain Michel,
00:02:49 et puis vous sortez votre dernier bébé, "Ovni, le message",
00:02:52 édité par vous-même très récemment.
00:02:55 Quel message ? On en parlera au cours de cette émission.
00:02:57 Également avec nous, Jacques Crine.
00:03:00 Bonsoir.
00:03:04 Vous êtes colonel de réserve, dans votre carrière beaucoup d'activités,
00:03:07 pilote de chasse dans l'armée de l'air, ancien leader solo de la patrouille de France,
00:03:11 commandant de bord et instructeur sur Airbus,
00:03:14 et vous cumulez plus de 18 500 heures de vol.
00:03:17 Vous avez un témoignage très intéressant à nous livrer.
00:03:20 On en parlera dans quelques instants.
00:03:22 Daniel Michaud, bonsoir.
00:03:24 Vous êtes pilote d'essai d'hélicoptère,
00:03:29 chef de brigade vol à vue et vol aux instruments, et vous aussi.
00:03:32 Vous avez été témoin d'un phénomène ovni qui restera gravé à jamais dans votre mémoire.
00:03:37 C'était dans les années 70, début des années 70, vous nous direz tout dans quelques instants.
00:03:42 Gilles Pinon, bonsoir.
00:03:45 Dois-je vous appeler contre-amiral ?
00:03:48 Contre-amiral de réserve, en tout cas, c'est votre titre dans la marine.
00:03:51 Spécialiste des ovnis, vous avez écrit plusieurs ouvrages à ce sujet.
00:03:54 Il y a un an, vous avez envoyé une lettre ouverte au président de la République, Nicolas Sarkozy, sur le sujet.
00:03:59 On en reparlera.
00:04:00 Et enfin avec nous, Patrice Desmazeries.
00:04:02 Vous êtes journaliste, réalisateur, et vous avez enquêté durant environ un an sur le sujet ovni,
00:04:11 et vous avez réalisé le documentaire "Ovni, quand l'armée enquête", produit par TV Press,
00:04:16 et diffusé sur Canal+ il y a un an, et vous avez d'ailleurs filmé un phénomène,
00:04:20 un phénomène justement aérospatial non identifié à Esdalen, on en reparlera au cours de cette émission.
00:04:26 Alors avant d'écouter tout de suite les témoignages de deux grands personnages,
00:04:31 Jacqueline et Daniel Michaud tout de suite, je vous propose de découvrir,
00:04:34 pour se plonger dans le sujet, ces quelques images.
00:04:38 Dater le début des apparitions d'ovnis est un exercice périlleux.
00:04:43 Mais les premiers cas qui ont été étudiés remonteraient au début du XXe siècle.
00:04:48 Dans la nuit du 25 au 26 février 1942, des objets lumineux sont apparus dans le ciel de Los Angeles.
00:04:56 Pour la première fois, un ovni est visible par des milliers de personnes.
00:05:01 Le 8 juillet 1947, c'est l'affaire Roswell.
00:05:04 Au Nouveau-Mexique, un fermier découvre dans son champ des débris qui semblent être tombés du ciel.
00:05:10 D'après les premières conclusions de l'armée américaine, il s'agit d'une soucoupe volante.
00:05:15 Et finalement, changement de version, elle certifiera ensuite qu'il s'agissait d'un ballon-sonde.
00:05:21 Les témoignages d'ovnis ne cessent de se multiplier.
00:05:25 Selon l'ONU, 150 millions de témoignages ont été recensés dans le monde depuis 1947.
00:05:31 À un moment donné, j'ai levé les yeux, mais vraiment pile au-dessus de ma tête.
00:05:35 Et à ce moment-là, j'ai vu en fait une forme, un triangle qui paraissait métallique,
00:05:41 qui a glissé en fait dans les airs en fait au-dessus de moi.
00:05:46 Certains restent perplexes.
00:05:48 Je dois dire que j'y crois pas véritablement.
00:05:51 Ça me paraît trop invraisemblable quoi.
00:05:53 Je pense que c'est beaucoup de gens qui se font des films et qui aiment bien croire aux extraterrestres.
00:05:57 Selon le GIPAN, groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés
00:06:04 qui dépendent du gouvernement français,
00:06:06 28% des témoignages d'ovnis ne trouvent pas d'explication rationnelle.
00:06:11 Aujourd'hui, les ovnis et les extraterrestres sont devenus des thèmes très en vogue.
00:06:17 Au cinéma ou à la télévision, l'imagination est débordante.
00:06:22 Bien loin de ces fictions, de plus en plus de personnes se sentent réellement concernées,
00:06:27 comme en France où les interrogations fusent.
00:06:29 Qu'on nous dise la vérité, qu'on ne nous coche rien sur les ovnis.
00:06:32 Est-ce que c'est une luminescence ? Est-ce que c'est un métal ?
00:06:35 Est-ce que c'est une matière inconnue jusqu'à présent ?
00:06:39 Est-ce qu'on a fait des découvertes grâce à ça ? Est-ce que ça a permis de faire avancer la science ?
00:06:44 Est-ce que ça a permis de faire avancer la science ?
00:06:47 On en parlera au cours de cette émission, mais tout de suite,
00:06:49 comme je vous l'ai dit, des témoignages. J'en commence avec vous, Jacques Krine.
00:06:53 Le 23 septembre 1975, vous faites une mission d'entraînement dans la région de Cambrai,
00:06:59 Plastron-Mimosa. Racontez-nous tout.
00:07:02 On avait touché les Mirage 3, qui était équipé de radars très performants,
00:07:09 qui nous permettaient de faire des rassemblements de nuit.
00:07:12 Donc d'intercepter un avion de nuit, ce qui était un gros progrès par rapport à ce qui se faisait avant.
00:07:16 Une mission ?
00:07:17 Une mission d'entraînement, routine, pour l'acquisition du matériel.
00:07:21 C'est une manœuvre assez délicate, les rassemblements de nuit.
00:07:24 Nous étions deux Mirage.
00:07:26 On décolle, le secteur était Nord-Cambrai, la frontière belge du côté de Lille,
00:07:31 et puis un petit coup vers Reims.
00:07:33 J'étais Plastron sur la première mission, et mon coéquipier était éloigné par le radar du sol,
00:07:38 jusqu'à à peu près 80 km, dirigé vers moi.
00:07:41 Là, il prenait l'acquisition de target, c'est-à-dire moi-même sur son radar de bord,
00:07:45 et continuait l'interception à son compte,
00:07:48 et arrivait jusqu'au visuel, ce qu'on appelait l'interrogation,
00:07:51 pour arriver jusqu'à proximité de l'avion.
00:07:56 C'est une espèce de course-poursuite, en gros, pour caricaturer un peu ?
00:08:02 Oui, c'est un virage relatif.
00:08:04 Il faut savoir qu'on faisait la police du ciel,
00:08:06 que le ciel français ne peut pas être traversé par n'importe qui sans autorisation,
00:08:09 et que c'était un entraînement,
00:08:11 qui donnait une possibilité qu'un avion traverse le ciel français,
00:08:15 sans autorisation, de nuit, puisque c'est quand même les interceptions de nuit les plus délicates.
00:08:19 Donc on s'entraînait tout type, tout temps, comme on disait.
00:08:22 Et là, je vois, traversant un peu mon champ de vision,
00:08:25 ce que j'ai pris d'abord pour un avion en ligne, un cigar,
00:08:28 en forme un peu d'un ballon de rugby,
00:08:31 un truc ovoïde, avec pointillons debout, avec des huvelots,
00:08:35 et une immense lumière intérieure.
00:08:39 Bon, je fais le premier coup, je dis salut à un avion en ligne qui a quelques nautiques,
00:08:42 je commence à appeler le contrôleur au sol,
00:08:44 je commence à l'engueuler en disant,
00:08:47 "Si vous nous faites faire la manœuvre en étant traversé par un avion en ligne,
00:08:49 on va avoir un hermite, on va se faire engueuler, etc."
00:08:51 C'est ce travail, quoi.
00:08:52 Le mec, il me dit "Moi, j'ai rien sur mon scope."
00:08:54 J'ai écouté, voilà ce que je vois,
00:08:57 et il me dit "Non, non, j'ai rien sur mon scope."
00:08:59 Et le gars, il commence à me donner des vérifications,
00:09:01 bon oxygène, précieux,
00:09:03 c'est-à-dire de dire que bon, attendez, il y a peut-être des phénomènes,
00:09:05 il y a peut-être 45 000 pieds,
00:09:07 tout le reste, ça, c'est la sécurité,
00:09:08 et là, j'appelle mon collègue qui arrive,
00:09:09 il me dit "Est-ce que tu vois ce que je vois ?"
00:09:10 Je me dis "Tout à fait, je vois ce truc-là,
00:09:12 qu'est-ce que ça fait là, quoi."
00:09:14 Donc je réinsiste auprès du contrôleur,
00:09:16 et il me dit "Moi, je vois rien."
00:09:17 Ben moi, je lui dis "On voit quelque chose."
00:09:19 Et mon gars, comment c'est arrivé ?
00:09:21 Bon, c'est notre travail, c'était la police du ciel,
00:09:22 c'était aller voir ce que c'était,
00:09:23 donc, post-combustion,
00:09:24 - L'autre mirage, celui qui était là.
00:09:25 - L'autre mirage, oui, on n'arriva pas ensemble,
00:09:27 et ce qui m'a frappé, c'est la lumière intérieure.
00:09:29 Bon, c'est comme, je veux dire,
00:09:31 vous voyez un avion de nuit,
00:09:32 vous voyez les lumières à l'intérieur,
00:09:33 mais ça, c'était une immense, une lumière
00:09:35 qui était une blancheur,
00:09:36 une éclatante, je veux dire, extraordinaire,
00:09:39 une lumière à blanche.
00:09:40 - Un spot, comme un spot qu'on...
00:09:41 - Oui, oui, oui, mais vraiment,
00:09:42 c'était le plus éclatant de blancheur comme lumière,
00:09:45 et en plus, le drôle, c'est que ça ne blouissait pas.
00:09:48 Par contre, je voyais, je sentais l'intérieur,
00:09:50 le vide, enfin, l'intérieur de cet objet
00:09:53 à travers ces blocs, et puis en triangulaire,
00:09:54 et puis en triangulaire, et cette lumière
00:09:56 qui était d'une blancheur incroyable,
00:09:58 je n'avais jamais vu ça.
00:09:59 Bon, on fonce, on va à sa poursuite,
00:10:02 et alors, je ne sais pas,
00:10:04 on est arrivé quand même relativement près,
00:10:06 je pense, et ça, ça a disparu dans une microseconde,
00:10:09 je veux dire, c'est un peu comme,
00:10:12 je dirais les Duponts dans le Tintin,
00:10:14 où ils sont doublés par un truc,
00:10:15 et il y a l'impression de "pourquoi on est arrêtés ?"
00:10:17 On est arrêtés, plantés sur place,
00:10:19 et ce bazar-là est passé d'une accélération zéro
00:10:22 à "choum", et là, vraiment, "pouf", le...
00:10:25 - Vous pouvez l'évaluer, ou c'est même impossible ?
00:10:27 - Non, c'est au moins la vitesse de la lumière,
00:10:28 parce que de toute façon, ça a disparu,
00:10:30 ça a disparu instantanément, quand je veux dire,
00:10:32 le temps d'avoir la perception rétinienne.
00:10:34 - C'est quoi, c'est la peur, c'est l'étonnement ?
00:10:36 - Pas du tout, c'est l'étonnement.
00:10:38 C'est l'étonnement, je veux dire,
00:10:40 qu'est-ce que c'est ça ?
00:10:41 Qu'est-ce que c'est ce bazar ?
00:10:42 Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est ?
00:10:43 Alors, je rappelle le contrôle au sol,
00:10:45 et je me dis, moi, j'ai rien, j'ai toujours rien.
00:10:46 Voilà ce qu'on a vu, bon, et puis rien, et puis rien.
00:10:49 Bon, ben écoute, on va reprendre notre entraînement.
00:10:52 Ça coûte cher, les ors de mirage,
00:10:54 donc on reprend l'entraînement.
00:10:55 Là, c'est moi qui étais chasseur,
00:10:57 je passais chasseur sur mon collègue qui était targuette.
00:10:59 Donc, configuration, et pareil,
00:11:01 j'arrivais à 15 nautiques, à peu près,
00:11:03 mettons, 25 km du plastron,
00:11:05 et tac, ce bazar-là apparaît,
00:11:07 entre nous deux,
00:11:08 à l'heure de dire, je vous observe,
00:11:09 je suis avec vous, les copains, vous voyez...
00:11:11 - Entre vous deux, donc vous poursuivez votre ami,
00:11:12 enfin votre ami, votre collègue,
00:11:13 et entre vous deux, l'objet arrive.
00:11:15 - Absolument, exactement, dans une position d'observation.
00:11:17 Un peu comme nous, ça nous arrivait aussi de faire
00:11:19 dans un combat de patrouille,
00:11:20 de se mettre au-dessus, comme on dit, sur la perche,
00:11:21 et puis de voir à gauche, à droite,
00:11:22 comment l'affaire se passait.
00:11:24 Le sentiment qu'on avait, c'était pas menaçant,
00:11:26 mais enfin, ça nous gênait quand même un peu.
00:11:27 Alors, je rappelle le contrôle,
00:11:29 qui me l'écoutait, les gars,
00:11:30 non, moi, j'ai rien, j'ai pas de signature radar,
00:11:32 je vous vois bien, vous tous les deux,
00:11:33 c'est bien votre main d'oeuvre, etc.
00:11:34 Bon, tu vois, visuel, visuel, post-condition,
00:11:36 boum, on repart encore plus rapidement,
00:11:38 les avions un peu plus allégés,
00:11:40 et le même phénomène se reproduit,
00:11:42 dès qu'on arrive à une distance assez proche,
00:11:45 que peut-être l'objet sentant menaçant,
00:11:47 ça repart, je veux dire, seul les copains,
00:11:50 et, c'est-à-dire, le temps de percevoir,
00:11:52 d'une manière rétignaine, un éclair, quoi.
00:11:55 Bon, et le phénomène s'est représenté une troisième fois.
00:12:00 - Encore ?
00:12:01 - Oui, donc on a vu, si vous voulez,
00:12:03 le phénomène se reproduire trois fois,
00:12:05 bon, il prenait à peu près 10 minutes
00:12:06 entre chaque représentation,
00:12:08 et la poursuite, ça servait à rien,
00:12:09 je veux dire, dès qu'on arrivait, si vous voulez...
00:12:11 - Et trois fois, en combien de temps ?
00:12:12 - Bon, en 40 minutes, à peu près,
00:12:13 les missions qu'on faisait.
00:12:14 - Donc là, la première fois,
00:12:15 vous savez pas trop ce que c'est,
00:12:16 la deuxième fois, vous êtes sûr de l'avoir vu ?
00:12:17 - Toujours pas.
00:12:18 - Et la troisième, il y a encore,
00:12:19 le cerveau, il travaille encore un peu plus, et...
00:12:20 - Et on est encore plus rapide pour lui courir aux fesses,
00:12:22 puisque là, bon, on prend pas le temps de notifier,
00:12:25 on le voit réapparaître, on le voit...
00:12:28 Mais pédard, quoi, je veux dire,
00:12:29 à l'autre, alors qu'on est quand même,
00:12:30 on a des vitesses légèrement transcendiques,
00:12:32 on se balade quand même, quoi.
00:12:34 - Et vous certifiez que le comportement
00:12:35 de cet objet volant, non identifié,
00:12:37 était intelligent ?
00:12:38 C'était un comportement intelligent,
00:12:39 on peut le définir comme ça ?
00:12:40 - Bah écoutez, si ça avait été un autre avion,
00:12:42 un autre avion de chasse,
00:12:43 qui venait voir un peu...
00:12:44 On peut dire qu'on a fait des missions,
00:12:46 on va observer ce que font les autres.
00:12:48 Bon, c'est des missions combinées, etc.,
00:12:50 donc il y a...
00:12:51 Les gens s'entraînent,
00:12:52 il peut y avoir un combat aérien,
00:12:53 on peut se mettre à l'observation,
00:12:54 ce qu'on appelle sur la plage,
00:12:55 pour voir comment ça se passe,
00:12:56 et restituer après.
00:12:57 Donc c'était une position comme ça.
00:12:59 Le problème, c'est que, d'abord,
00:13:00 on n'est pas avertis,
00:13:01 deuxièmement, ça apparaissait comme ça,
00:13:03 mais au bon moment, au bon endroit,
00:13:04 et ça disparaissait encore plus vite,
00:13:06 et ça ne correspondait évidemment à rien
00:13:08 de ce qu'on connaît,
00:13:09 d'évolution possible de tout ce qu'on a...
00:13:12 de tout ce qu'on a pu créer
00:13:13 de plus extraordinaire d'avions de chasse,
00:13:14 que ça soit le Rafale ou n'importe quoi,
00:13:15 il y a...
00:13:16 - Surtout que c'était un peu votre boulot
00:13:17 de savoir ce qui se passait dans le ciel
00:13:18 et de reconnaître un peu tout ce qu'il pouvait...
00:13:19 - Bien évidemment,
00:13:20 parce que c'était la guerre froide,
00:13:22 c'est la fin de la guerre froide.
00:13:23 - Vous vous tournez donc sur le sol,
00:13:24 et là, c'est quoi ?
00:13:25 Vous décidez de...
00:13:26 Vous faites la carpe,
00:13:27 on n'en parle à personne,
00:13:28 on réfléchit deux, trois fois,
00:13:29 quelle a été votre réaction ?
00:13:30 - On était perplexes,
00:13:31 c'était bien vu ce que j'ai vu,
00:13:32 on a vraiment eu la même restitution
00:13:34 de trajectoire, de position, etc.
00:13:36 Et c'est vrai qu'à l'époque,
00:13:37 bon, on s'est dit,
00:13:38 on était jeunes,
00:13:39 on a dit, bon,
00:13:40 nous, on aime bien voler,
00:13:41 alors si on la ramène,
00:13:42 ou on va chez le psy,
00:13:43 ou on est au secret,
00:13:44 enfin, dans tous les cas,
00:13:45 ça va être beaucoup d'ennuis,
00:13:47 vu l'ambiance actuelle,
00:13:49 donc, si vous voulez,
00:13:50 c'est une chose qu'on a gardée pour nous.
00:13:51 Quand j'ai débriefé,
00:13:52 quand on se posait,
00:13:53 on débriefait le contrôleur,
00:13:54 le contrôleur a dit,
00:13:55 bon, on voyait que c'était un type
00:13:58 qui n'avait pas son souci,
00:14:00 ce qu'il voulait,
00:14:01 c'est trois interceptions réussies,
00:14:02 donc on a gardé ça pour nous.
00:14:03 - Vous avez quand même parlé
00:14:04 un peu à vos amis au départ,
00:14:05 ou c'était vraiment secret défense ?
00:14:07 - Ecoutez, je vais vous dire,
00:14:08 l'ambiance qui évolue maintenant,
00:14:09 puisque les gens sont plus ouverts
00:14:10 à ce genre de choses,
00:14:11 c'est que, bon,
00:14:12 la première fois que je l'ai ramené,
00:14:13 pratiquement, c'était d'ailleurs
00:14:14 sur une émission qui commençait à venir,
00:14:15 c'était 10 ou 12 ans après,
00:14:17 et c'est vrai que la réaction
00:14:18 de mes proches, c'était dire,
00:14:19 "ah, bon, colonel,
00:14:20 vous avez filmé la moquette, quoi."
00:14:21 C'était exactement ça.
00:14:22 Et il y a toujours un fond de réaction
00:14:23 comme ça,
00:14:24 ce qui ne prédisposait pas les gens
00:14:25 à raconter leurs observations,
00:14:28 alors que des fois,
00:14:29 en fin de soirée,
00:14:30 quand l'ambiance est bonne,
00:14:31 si la conversation est là-dessus,
00:14:32 il y a toujours quelqu'un
00:14:33 qui dit, "mais moi, j'ai quelque chose
00:14:34 qui m'attrigue,
00:14:35 j'ai vu ceci, ceci, ceci, cela."
00:14:36 - On va écouter dans quelques instants
00:14:38 votre témoignage tout aussi saisissant,
00:14:41 Daniel Michaud.
00:14:42 Avant ça, Patrice Desmaseries,
00:14:43 vous avez fait un peu le tour du monde,
00:14:44 "Ovnique en l'armée" en quête,
00:14:45 vous avez rencontré
00:14:46 beaucoup de militaires.
00:14:47 Est-ce que vous avez recueilli
00:14:48 beaucoup de témoignages
00:14:49 comme celui de Jacques Rine,
00:14:50 pas seulement en France,
00:14:51 mais outre-Atlantique,
00:14:52 en Amérique du Sud ou ailleurs ?
00:14:53 - Oui, des témoignages comme celui-là,
00:14:55 on en trouve beaucoup, énormément,
00:14:57 notamment en Amérique latine,
00:14:58 où il y a aussi un groupe d'études
00:15:00 qui s'est ouvert, soutenu par l'armée
00:15:03 et qui travaille de manière officielle dessus.
00:15:05 Donc c'est vrai que des témoignages de pilotes,
00:15:07 il y en a énormément à travers le monde.
00:15:09 - Donc ça, c'est plus non plus tabou,
00:15:11 il y a des recherches qui sont faites
00:15:12 aussi en Amérique du Sud,
00:15:13 c'est assez récent,
00:15:14 quand vous êtes allés enquêter,
00:15:15 ils ouvrent leurs archives,
00:15:16 c'est facile ou il ne faut quand même
00:15:17 pas exagérer ?
00:15:18 - Je pense qu'en Amérique latine,
00:15:20 il y a à peu près la même démarche
00:15:21 que celle qui est établie
00:15:22 en France actuellement.
00:15:23 C'est-à-dire qu'en France,
00:15:24 il y a le GEPAN,
00:15:25 qui est le groupe d'études
00:15:26 des phénomènes aériens non identifiés.
00:15:28 Phénomène, pourquoi on parle de phénomène
00:15:30 plutôt que d'ovnis ?
00:15:31 C'est parce qu'on n'est pas sûr
00:15:32 que ça soit des objets
00:15:35 et qu'il y a beaucoup de choses
00:15:37 qui sont ou des rentrées dans l'atmosphère
00:15:39 ou des phénomènes de type plasma,
00:15:41 qui sont des phénomènes physiques
00:15:43 qui ne sont pas des objets solides.
00:15:45 Donc voilà, c'est pour ça qu'on fait
00:15:47 la différenciation entre phénomènes aériens
00:15:49 non identifiés...
00:15:50 - Les PAN, on appelle communément,
00:15:51 et les ovnis.
00:15:52 - Et les ovnis, voilà.
00:15:53 - Alors, dans quelques instants,
00:15:55 on va écouter votre témoignage,
00:15:56 Adèle Michaud.
00:15:57 Juste avant, on va revenir sur une période,
00:15:59 le 10 août 1998, en France.
00:16:02 Voilà ce qu'il s'est passé, écoutez.
00:16:04 - Ce soir-là, dans un grand nombre de sites,
00:16:08 simultanément ou quasi-simultanément,
00:16:10 en tout cas dans une période
00:16:13 de 20 minutes environ,
00:16:15 des centaines et des centaines de personnes
00:16:18 font des observations de choses
00:16:21 qui leur paraissent tout à fait incompréhensibles
00:16:23 et qui passent dans le ciel.
00:16:25 Vers-le-Grand, ça se situe
00:16:28 dans la lointaine banlieue sud de Paris.
00:16:33 Ça représente l'itinéraire
00:16:35 que suivait ce soir-là
00:16:37 une dame qui rentrait de son travail
00:16:40 à Bondoufle et qui rentrait chez elle
00:16:43 à Ile-de-Ville.
00:16:44 Elle jette un coup d'œil
00:16:45 tout en ralentissant,
00:16:47 et voilà une représentation
00:16:50 de ce qu'elle voit.
00:16:53 Une sorte de cylindre noir ou très sombre
00:16:59 avec une extrémité en forme de troncone,
00:17:03 l'autre extrémité ayant probablement aussi
00:17:06 cette forme de troncone,
00:17:07 mais elle n'en est pas certaine
00:17:09 parce qu'elle n'arrivait pas
00:17:11 à tourner suffisamment la tête
00:17:14 pour observer l'objet comme il aurait fallu,
00:17:16 tout en évitant les collisions
00:17:18 avec les voitures qui venaient en face.
00:17:20 Alors, un exemple parmi beaucoup d'autres.
00:17:24 Ce soir-là, à la même heure,
00:17:29 dans le sud de la Dordogne,
00:17:32 dans un petit village qui s'appelle
00:17:34 Verre-de-Biron,
00:17:36 il y a deux témoins qui observent
00:17:39 cette chose étrange
00:17:41 qui a une certaine épaisseur,
00:17:44 qui a une forme de triangle curviligne
00:17:48 avec des feux sur le côté.
00:17:51 Sous cet objet, il y a ce que les témoins
00:17:55 ont décrit comme un déric inversé
00:17:58 tirant à son extrémité un tube lumineux
00:18:03 qui est malheureusement représenté en jaune ici,
00:18:06 alors qu'en fait il était de couleur blanche.
00:18:08 Le même soir, à la même heure,
00:18:11 je l'ai déjà dit mais il faut le répéter,
00:18:14 plusieurs dizaines d'observations
00:18:19 aussi extraordinaires que ça,
00:18:21 ou plus extraordinaires encore,
00:18:23 ont eu lieu presque simultanément.
00:18:25 Qu'est-ce que c'est que ces choses-là ?
00:18:27 C'est un problème extraordinaire.
00:18:29 On ne peut quand même pas douter
00:18:31 de l'objectivité des témoins,
00:18:33 étant donné que des témoins,
00:18:37 il y en a dans 14 départements le même soir.
00:18:40 Eh bien, ça n'a donné lieu,
00:18:42 à part ce que nous avons fait à la lumière de la nuit,
00:18:44 ça n'a donné lieu à aucune étude d'ensemble,
00:18:47 à aucune synthèse de la question,
00:18:50 et tout se passe comme s'il n'y avait rien eu.
00:18:54 Les gens ignorent totalement aujourd'hui,
00:18:56 alors que nous sommes seulement 8 ans après,
00:18:59 les gens ignorent que dans la soirée du 10 août 1998,
00:19:04 il y a eu une accumulation d'observations,
00:19:08 de choses complètement non identifiées et non identifiables.
00:19:13 Alors voilà, on a un peu ce témoignage
00:19:17 d'un monsieur qui a l'air sérieux,
00:19:19 qui a recueilli tous ces différents témoignages
00:19:21 dans 14 départements de la France,
00:19:23 dont à la fin aucune étude n'a été faite.
00:19:25 Gilles Pinon, justement,
00:19:27 je me tourne vers vous, contre-amiral.
00:19:30 Vous avez envoyé, il y a maintenant un an quasiment,
00:19:33 une lettre ouverte au président de la République française,
00:19:36 Nicolas Sarkozy, qui parle du sujet,
00:19:39 en mettant en garde sur certaines choses.
00:19:42 Alors, ça arrive, on va dire,
00:19:44 presque 10 ans après le premier rapport,
00:19:46 rapport "comme État", qui était un rapport non officiel,
00:19:48 qui avait été donné au gouvernement,
00:19:49 et qui faisait un peu état d'élu, en disant,
00:19:51 voilà, c'est un phénomène à prendre au sérieux,
00:19:53 il faut développer des moyens, etc.
00:19:55 Qu'est-ce que vous avez voulu dire, il y a un an,
00:19:57 dans cette lettre que vous avez adressée au président de la République ?
00:20:00 Ecoutez, avec quelques amis, nous avons fait le constat
00:20:03 que le traitement réservé aux OVNI en France
00:20:06 n'était pas à la hauteur de l'importance
00:20:08 et de la gravité du sujet.
00:20:10 Comme vous le rappeliez, une association,
00:20:12 comme État, laquelle je n'appartiens pas,
00:20:14 a, il y a 10 ans, remis un rapport
00:20:17 au président de la République et au Premier ministre,
00:20:19 soulignant l'urgence,
00:20:22 ou en tout cas, le grand intérêt
00:20:25 de regarder de plus près cette affaire.
00:20:28 Et nous avons réfléchi à la façon
00:20:33 de débloquer cette situation.
00:20:37 Nous nous sommes rendus compte que, finalement,
00:20:40 tout le monde se tenait par la barbichette,
00:20:42 que le pouvoir politique attendait
00:20:46 que le monde politique s'en émeuve,
00:20:48 que le monde politique attendait la caution
00:20:51 de la communauté scientifique,
00:20:54 que la communauté scientifique attendait
00:20:56 une mission de la part du pouvoir politique.
00:20:58 - C'est le serpent qui se met en la queue.
00:21:00 - C'est un serpent qui se met en la queue.
00:21:01 Alors nous avons cherché le maillon faible
00:21:02 et nous nous sommes dit que, finalement,
00:21:04 la meilleure façon, peut-être, de débloquer la situation,
00:21:07 c'était de s'adresser au pouvoir politique.
00:21:09 Et à ce moment-là seulement,
00:21:11 la communauté scientifique, missionnée
00:21:13 par le pouvoir politique, pourrait
00:21:16 s'intéresser d'une façon sérieuse au sujet.
00:21:19 Alors, Dieu merci, il y a quelques scientifiques
00:21:21 qui n'ont pas attendu la mission du pouvoir politique,
00:21:25 mais il nous semble que le sujet est tellement important
00:21:29 sur le plan stratégique, sur le plan scientifique,
00:21:32 qu'il est nécessaire que, tôt ou tard,
00:21:35 le pouvoir politique s'implique.
00:21:37 Donc, une lettre au Président de la République, ouverte.
00:21:40 - Alors, lettre ouverte, on en reparlera dans quelques instants.
00:21:43 Vous parliez d'un point de vue scientifique.
00:21:45 Je me tourne sur le scientifique autour de cette table,
00:21:48 Jean-Pierre Petit.
00:21:49 Après, on a dit le rapport Cométa.
00:21:51 Qu'est-ce qui a été fait, concrètement,
00:21:53 d'un point de vue purement scientifique,
00:21:55 ces 30 dernières années ?
00:21:57 Je parle, bien sûr, en France.
00:21:59 - Moi, j'ai fait une série de publications scientifiques.
00:22:02 Les 3 dernières, c'était au mois de septembre,
00:22:04 c'est-à-dire dans un colloque international
00:22:06 de magnétohydrodynamique où je suis allé,
00:22:08 où on a présenté avec Geoffrey un travail.
00:22:11 On a donc 3 articles.
00:22:12 Ces articles sont, il y en a un,
00:22:14 sur les aérodynes d'iscoïdaux.
00:22:16 - Je parle d'un point de vue plus général,
00:22:17 d'un point de vue scientifique, au niveau du gouvernement.
00:22:19 On a parlé tout à l'heure du GIPAN,
00:22:20 qui dépend du CNES.
00:22:22 Il y a des témoignages qui sont recueillis.
00:22:24 Il y a quand même quelques personnes qui travaillent.
00:22:26 - Je peux vous répondre.
00:22:27 Parce que disons que, je crois que c'est en 2005,
00:22:31 j'ai eu Sillard au téléphone.
00:22:33 - Sillard, c'est le créateur du GIPAN.
00:22:35 - C'est ça.
00:22:36 Je l'ai trouvé tout à fait sincère, honnête.
00:22:38 Donc, il a essayé de faire quelque chose.
00:22:40 Mais, en fait, il y a des oppositions énormes
00:22:42 à l'intérieur du CNES,
00:22:43 énormes à l'intérieur du pouvoir politique,
00:22:45 énormes à l'intérieur de l'armée.
00:22:46 Par exemple, je crois que c'était vous, Pinon,
00:22:49 qui m'avez parlé de ça.
00:22:50 Comme l'État, il y a Letty et tous ces gens-là,
00:22:53 ils ont essayé de faire quelque chose.
00:22:54 Ils en ont pris plein le nez.
00:22:56 Je veux dire que leur hiérarchie a désapprouvé leur initiative.
00:23:02 Je suis désolé de ne pas les voir ici, ce soir.
00:23:05 - D'ailleurs, je les ai invités,
00:23:06 mais ils n'ont pas accepté de venir, très clairement.
00:23:08 L'idée, justement, c'est que, quand on parle,
00:23:11 encore aujourd'hui, vous êtes un éminent scientifique,
00:23:13 vous avez publié je ne sais pas combien de revues,
00:23:16 notamment sur la magnéto-hydrodynamique.
00:23:18 Bref, même vous, vous vous êtes fait montrer du doigt,
00:23:21 limite injurier, quand vous parlez de ces phénomènes.
00:23:23 Pourquoi ?
00:23:24 - Ce n'est pas injurier, c'est crédit coupé pendant 30 ans.
00:23:27 Et quand vous avez, par exemple,
00:23:28 Bougnass, qui est biologiste,
00:23:29 qui avait fait les analyses sur l'atterrissage
00:23:32 de Transant-Provence, il en a parlé.
00:23:35 Suppression de laboratoire, suppression de moyens de travail,
00:23:37 plus rien.
00:23:38 Il s'est retrouvé avec une chaise et un bureau, c'est tout.
00:23:40 Alors moi, je pouvais travailler avec le papier-grayon,
00:23:43 donc j'ai continué à me battre papier-grayon,
00:23:44 parce que je l'ai été horicien aussi.
00:23:46 Bougnass, lui, il en est mort.
00:23:47 On peut dire, mais vraiment, on lui a tout enlevé.
00:23:49 Tous ses moyens, tout son personnel.
00:23:51 - On se sent dans une révolte,
00:23:52 dans ce que vous dites, malgré tout,
00:23:53 vous continuez un petit peu à éliminer...
00:23:54 - Mais ça ne s'appelle pas de la chaise aux sorcières, c'est tout.
00:23:55 Et c'est dans le domaine partout.
00:23:56 Par exemple, Léthy, aussi, a eu une désapprobation de sa part,
00:24:00 ça n'y arrive pas, je trouve.
00:24:01 - On s'appelle que Général Léthy,
00:24:02 donc c'est celui qui a fait le rapport comité,
00:24:03 qui en est président.
00:24:04 Patrice Desmaseries.
00:24:05 - Non, simplement préciser que le CNES,
00:24:07 quand même avec le GIPAN, relève,
00:24:09 et avec l'aide de la gendarmerie aussi,
00:24:13 essaye pour l'instant de relever tous les cas d'observation,
00:24:17 et le font de manière assez sérieuse, quand même.
00:24:20 - Mais ça ne sert à rien !
00:24:21 Ça ne sert à rien !
00:24:22 Par exemple, Pat Ney vient de donner une interview...
00:24:26 - C'est le président actuel du...
00:24:29 - Je rappelle juste, évidemment, que le CNES,
00:24:31 c'est le Centre National des Études Spatiales,
00:24:33 à l'intérieur duquel il y a une cellule qui s'appelle le GIPAN,
00:24:36 le groupe d'études et d'informations sur les phénomènes
00:24:38 d'aérospaces que vous identifiez.
00:24:39 - C'est fini, il n'y a plus un truc, aussi !
00:24:40 - Et donc voilà.
00:24:41 Donc en gros, pour l'instant, ce qu'ils font,
00:24:42 c'est quand même pas mal.
00:24:43 Ils recueillent en gros tous les témoignages.
00:24:44 - Mais non, mais non.
00:24:45 Pat Ney, actuellement,
00:24:46 il est à la retraite depuis le mois de décembre,
00:24:48 il a un successeur qui n'a pas encore pris ses fonctions.
00:24:50 Ils ont mis 60% des rapports de gendarmerie en ligne.
00:24:53 Il n'y a rien dans ces rapports,
00:24:55 strictement rien d'utilisable, rien.
00:24:57 Leveny venait de la gauche, il est allé à droite,
00:24:59 Madame Machin a dit ceci et cela, et voilà.
00:25:01 Et nous avons fait des cas...
00:25:02 Il n'y a rien !
00:25:03 - Mais j'ai envie de dire d'un côté...
00:25:04 - C'est 30 ans de recueil de rien.
00:25:05 - Mais est-ce qu'on ne peut pas étudier justement ces...
00:25:07 Pour l'instant, effectivement, vous dites "il n'y a rien".
00:25:09 Il y a quand même ces témoignages,
00:25:10 alors je ne sais pas, d'un point de vue psychiatrique,
00:25:11 on étudie les témoignages avant autre chose.
00:25:12 Est-ce qu'on peut utiliser les témoignages scientifiquement ?
00:25:15 Est-ce que c'est une donnée qu'on a
00:25:18 qui peut faire part d'une analyse scientifique ?
00:25:20 Alors Gilles Pinon, je ne sais pas,
00:25:21 ce que vous en pensez, vous ?
00:25:22 - Oui, mais enfin, le j'ai pas en fait de la collègue de données.
00:25:26 Il n'a pas pour mission de définir des actions
00:25:28 de recherche scientifique ou de renseignement.
00:25:30 Il est certain que si on veut des actions
00:25:33 de recherche scientifique,
00:25:34 comme celles qu'a déjà entreprises à titre privé
00:25:38 M. Petit, il faut que la communauté scientifique
00:25:43 soit missionnée par le pouvoir politique.
00:25:44 La communauté scientifique d'elle-même,
00:25:46 de sa propre autorité, ne se mettra pas au travail.
00:25:48 Cela a un coût, la recherche scientifique.
00:25:51 Et ce coût ne peut être supporté que par l'Etat.
00:25:55 - Simplement pour dire que c'est très compliqué aussi,
00:25:58 parce que principalement, c'est quand même des témoignages humains.
00:26:02 Donc c'est très difficile aussi d'étudier des témoignages humains
00:26:05 de manière scientifique.
00:26:06 Les cas d'atterrissage avérés,
00:26:09 où il y a des traces, sont extrêmement rares
00:26:12 et sont remis à caution pour beaucoup.
00:26:16 Donc pour l'instant, c'est très compliqué
00:26:19 de pouvoir avoir une démarche scientifique sérieuse
00:26:22 sur les témoignages humains.
00:26:24 - Non, c'est ce qu'on verra tout à l'heure.
00:26:26 Il est possible d'avoir une attitude scientifique
00:26:28 sur des traces, sur des objets lumineux.
00:26:30 - Oui, mais sur des témoignages.
00:26:31 Je vais parler des témoignages humains, c'est plus compliqué.
00:26:33 - Bon, le témoignage.
00:26:34 - On va écouter justement un témoignage humain
00:26:35 et pas des moines, celui de Daniel Michaud
00:26:37 qui était avec nous.
00:26:38 Alors, Daniel Michaud, alors là c'est pareil.
00:26:41 Un souvenir, je pense que vous allez le décrire
00:26:43 dans les moindres détails.
00:26:44 Que s'est-il passé ? Qu'avez-vous vu ?
00:26:47 - Alors, c'était en 1973.
00:26:49 J'étais jeune pilote dans la LAT.
00:26:50 La LAT étant l'aviation légère de l'armée d'ETA.
00:26:52 J'étais basé à Rennes-Saint-Jacques
00:26:54 et avec un ami qui s'appelait Jean-Luc Bideau,
00:26:56 nous allions à Caen, Carpiquet, à l'école des Pifates,
00:26:59 école des personnels féminins.
00:27:01 Elle était à Caen, elle n'était pas à Dieppe.
00:27:02 - École des personnels féminins, mission agréable.
00:27:04 - Oui, très agréable parce que, imaginez-vous,
00:27:06 vous avez 22 ans, vous allez vous poser un hélicoptère
00:27:08 au milieu de l'école des Pifates.
00:27:10 Il ne se passe rien évidemment,
00:27:11 mais le relationnel est quand même très sympathique.
00:27:13 Donc, avec Jean-Luc ce jour-là, on était très heureux.
00:27:15 Et à un quart d'heure de l'arrivée, il faisait très beau.
00:27:17 On était en condition de vol cavoque, à 1000 pieds,
00:27:19 ce qui n'est pas très haut, 330 mètres.
00:27:21 Alors que nous discutions de sujets
00:27:23 comme peuvent les aborder des jeunes,
00:27:25 Jean-Luc était à ma gauche, il m'a dit
00:27:26 "Daniel, regarde ! Oh merde !"
00:27:27 Et j'ai tourné la tête.
00:27:28 Pardon pour l'homme "Oh merde",
00:27:29 mais ça s'est passé comme ça.
00:27:30 J'ai tourné la tête et j'ai vu passer
00:27:32 la fin de quelque chose de très gros,
00:27:35 qui à l'instant T m'a paru gros comme un paquebot,
00:27:37 c'est l'image première que j'ai eue,
00:27:39 qui avait la forme de cigare.
00:27:40 Très vite, on a été en station arrière,
00:27:42 le truc nous passe à côté, la station arrière,
00:27:44 et on voit la section qui termine par un point.
00:27:46 Alors, surpris, je préciserai après les perturbations,
00:27:49 vous allez voir, il n'y a rien eu.
00:27:51 Et alors, très surpris, je dis à Jean-Luc
00:27:53 "T'as vu comment ?"
00:27:54 Il me dit "Putain, qu'est-ce que c'était ce truc ?"
00:27:56 Donc pendant les minutes qui ont suivi,
00:27:57 on n'était quand même pas dans une position
00:27:59 de grand confort psychologique,
00:28:00 je suis très honnête avec vous.
00:28:01 On avait les yeux qui tournaient un peu partout,
00:28:02 on se disait "Qu'est-ce que c'est ce truc ?"
00:28:03 Bon, on ne pensait plus à l'école des pépates
00:28:05 à ce moment-là.
00:28:06 Oui, c'est vrai.
00:28:07 J'ai appelé par radio, on avait une radio VHF à bord,
00:28:10 ce n'était pas bien équipé,
00:28:11 les Alouettes n'avaient qu'une radio VHF et HF,
00:28:13 et je vous dirai l'intérêt de la HF tout à l'heure.
00:28:15 J'appelle le contrôleur, et il me dit
00:28:18 "Oui, on a vu ça par stéroscope."
00:28:20 Voilà cette histoire.
00:28:21 - Donc en gros, une trace radar.
00:28:22 - Une trace radar qui a traversé l'osteopathe
00:28:24 à un temps très court, et qui...
00:28:26 - Donc ça, c'est rarissime quand même,
00:28:27 quand un témoignage est corroboré par une trace radar.
00:28:29 - Oui, absolument, absolument.
00:28:30 Et alors, si vous voulez, ce qui est assez étonnant dans tout cela,
00:28:33 c'est que la taille de l'objet étant gigantesque,
00:28:36 on aurait dû, avec notre petite Alouette 2,
00:28:38 qui est un petit hélicoptère magnifique de rocopter,
00:28:40 mais qui date maintenant,
00:28:41 on aurait dû être carrément...
00:28:42 on aurait dû se crasher.
00:28:43 Et alors, je vais aller beaucoup plus loin plus tard,
00:28:46 où là, ce n'est pas une aventure envenie du tout, du tout, du tout,
00:28:48 mais c'est pour expliquer ce qu'on aurait dû ressentir
00:28:51 au cours de cette rencontre.
00:28:53 Beaucoup plus tard, j'étais chef de cour et vol aux instruments à Dax,
00:28:56 dans condition indiamaïque, ce qu'on appelait le VOI,
00:28:59 et avec un monsieur Hofler, on est passé par erreur, enfin pas nous,
00:29:02 un Mirage de Monde-Marsan est sorti de la P35,
00:29:05 que connaît très bien M. Krihn,
00:29:06 et est venu mort dans l'air 40, c'est-à-dire la zone réservée à Dax.
00:29:09 On est donc passé avec une Gazelle 341 dans le souffle d'un simple Mirage.
00:29:12 - Alors, attendez, un hélicoptère, vous étiez dans un hélicoptère,
00:29:14 et vous passez à côté d'un Mirage.
00:29:15 - On passe dans le souffle.
00:29:16 Et là, de 2800 mètres, on était,
00:29:18 on s'est récupéré avec Hofler à 700 mètres.
00:29:20 Après avoir fait des roulets-boulets vers l'avant...
00:29:21 - En gros, vous avez été éjecté, il y a eu une secousse violente.
00:29:23 - Non, on a été pris dans le sillage extrêmement perturbant de cet avion.
00:29:28 Je reviens à 1913, si je compare les deux situations,
00:29:32 compte tenu de la taille de l'objet en 1973,
00:29:34 on aurait dû être tout simplement détruit.
00:29:39 - Vous ne seriez pas là pour me parler de ce qu'on va voir.
00:29:40 - Et là, il n'y a rien eu, même pas de craquement radio.
00:29:42 Alors, je vous parlais de la HF, ce système-là avait une particularité,
00:29:45 il crachotait tout le temps,
00:29:46 il était extrêmement sensible à toutes les perturbations.
00:29:49 Et quand cet OVNI, on va l'appeler comme ça, nous a doublé, rien.
00:29:53 Rien. Ni perturbations radio, ni perturbations d'ordre aérologique,
00:29:57 rien, rien, rien.
00:29:58 Ni sifflement, ni perturbations d'aucune sorte, rien.
00:30:01 Sauf de nous avoir un peu noué l'estomac.
00:30:03 Alors cet objet qui était immense, à l'instant, quand c'est arrivé,
00:30:07 l'image qui m'est venue, c'est un paquebot,
00:30:08 parce qu'un truc comme ça, c'est très gros, très très gros,
00:30:11 était d'une couleur gris-minium, c'est toujours ce que j'ai dit,
00:30:14 c'est-à-dire cette peinture qui sert à traiter le métal.
00:30:16 Alors si vous voulez, on va voir, puisqu'il y a une équipe formidable
00:30:19 qui a fait une simulation 3D, un grand merci d'ailleurs à Kidiwi,
00:30:22 on a essayé, ils ont essayé brillamment de reproduire,
00:30:26 alors ce n'est pas évident, ce que vous avez vu.
00:30:28 Alors vous allez le commenter, on va voir ces images, on les découvre.
00:30:31 Alors, donc voilà, vous survolez, on voit cet hélicoptère, c'est vous.
00:30:36 C'est nous.
00:30:37 Et tout d'un coup...
00:30:38 Voilà.
00:30:41 C'est exactement ça.
00:30:42 Donc on va le revoir sous différents plans, mais ça paraît hallucinant,
00:30:45 vous êtes...
00:30:46 C'est ça.
00:30:47 C'est un...
00:30:48 C'est effectivement, quand vous dites un paquebot, ça semble...
00:30:51 C'est à peu près la durée d'observation, en gros une seconde,
00:30:54 une seconde à peu près.
00:30:55 On voit la différence, donc vous êtes le point rouge,
00:30:58 et c'est l'ovni en fait.
00:31:00 Alors l'ombre par contre, ça je ne sais pas, je n'ai jamais parlé de ça,
00:31:02 je pense que c'est le monsieur qui l'a mise.
00:31:04 Je me suis souvent posé la question, de me dire,
00:31:07 mais comment ça se fait que plein de personnes ne l'aient pas vue au sol ?
00:31:10 Parce qu'un engin pareil.
00:31:11 Et puis plus tard, le hasard de mon métier a voulu qu'un jour,
00:31:13 en tant qu'officier, posé avec un hélicoptère derrière des artilleurs,
00:31:16 j'étais derrière un canon 155,
00:31:18 et le hasard voulait que j'étais derrière le monsieur qui tire la corde.
00:31:20 Et quand vous êtes derrière un canon, je vous assure, c'est vrai,
00:31:23 vous voyez partir l'obus.
00:31:24 Vous êtes derrière, vous voyez un petit point noir, il part.
00:31:26 Par contre, quand vous êtes latéral à un obus,
00:31:28 enfin à un canon, vous ne voyez pas.
00:31:30 Et donc je me suis dit, peut-être que c'est parce que ça allait si vite
00:31:33 que la rétine ne percevait pas.
00:31:34 Alors j'ai gardé ça pour moi très longtemps,
00:31:36 avec Jean-Luc on en a parlé beaucoup,
00:31:38 quand on est revenu à l'escadrille on en a parlé,
00:31:40 c'était le moment où j'allais passer à l'officier.
00:31:42 - Vous parliez officiellement ou comme Jacqueline vous étiez avant ?
00:31:44 - Moi, gentiment conseillé, de peut-être ne pas forcément parler trop de ça,
00:31:47 parce que ce n'était pas une façon d'appuyer ou de crédibiliser mon dossier.
00:31:50 Alors on a gardé ça pour nous, on en a parlé souvent.
00:31:53 De ce jour-là, si vous voulez, j'ai été passionné par le problème OVNI,
00:31:56 il y a de quoi.
00:31:57 Je ne suis pas dans la position de quelqu'un qui croit, parce qu'on lui a dit,
00:31:59 ça c'est bien pour un chrétien par exemple,
00:32:01 qui n'a pas vu la Passion du Christ.
00:32:02 Moi je suis dans la position de quelqu'un qui croit, parce qu'il a vu.
00:32:04 C'est très difficile à ce parti de là de l'ignorer.
00:32:06 - Mais vous croyez quand vous dites vous croyez ?
00:32:08 Là aujourd'hui, effectivement, vous avez vu, vous croyez à quoi j'ai envie de vous dire ?
00:32:12 - Eh bien je crois à ce que j'ai vu.
00:32:14 Je ne peux pas donner d'explication.
00:32:16 À mon modeste niveau, je pense que le développement technologique
00:32:20 de la race humaine ne permet pas de faire quelque chose comme ça.
00:32:23 Ou si c'était aussi gros, ça n'irait pas aussi vite.
00:32:25 Et si ça allait aussi vite, il y aurait des perturbations horologiques extraordinaires.
00:32:28 Il n'y avait rien de tout ça.
00:32:29 - Donc vous confirmez que vous étiez dans votre hélicoptère quand je vois ces images ?
00:32:32 - Et dans un état absolument normal.
00:32:34 - Je me suis fait vraiment halluciner, il n'y a pas d'autre mot.
00:32:35 Et votre hélicoptère ne bouge pas d'un poil ?
00:32:37 - Pas d'un poil.
00:32:38 C'est quelque chose d'incroyable, pas d'un poil.
00:32:40 Aucune perturbation.
00:32:41 C'est pour ça que je vous ai donné l'exemple tout à l'heure vécu, beaucoup plus tard.
00:32:44 - Alors j'imagine que ça allait à la vitesse subsonique, n'en parlons pas.
00:32:47 C'est-à-dire au-dessus de la vitesse du son.
00:32:48 Normalement il y a un espèce de bang.
00:32:49 - Très très vite.
00:32:50 - Ça aujourd'hui, Jean-Pierre Petit, scientifique,
00:32:53 ancien directeur de recherche au CNRS, astrophysicien,
00:32:57 ce qu'on vient de décrire, ce que Daniel Michaud vient de décrire,
00:33:00 aujourd'hui, avec les connaissances actuelles d'un point de vue scientifique,
00:33:04 ce phénomène est-il réalisable sur Terre, aujourd'hui ?
00:33:07 - Mais écoutez, ça, ça a été le point de départ de mes recherches.
00:33:10 C'est-à-dire que vous disiez par exemple, qu'est-ce qu'on peut tirer d'un témoignage ?
00:33:13 Il y a des gens qui ont dit, j'ai vu passer ça d'ailleurs le clocher devant la montagne
00:33:17 et ça a duré une seconde et demie.
00:33:19 Bon, ça devait aller à 4000 km/h.
00:33:21 Il n'y a pas eu de bang.
00:33:22 Donc, question pour un scientifique, est-il possible de voler à une vitesse pareille sans faire de bang ?
00:33:26 C'est la question que je me suis posée.
00:33:28 J'ai travaillé 30 ans dessus, j'ai dirigé une thèse de doctorat,
00:33:30 j'ai publié des tas de travaux là-dessus.
00:33:32 Bon, c'est sûr qu'il y aurait des expériences à faire.
00:33:34 Mais moi, ma conviction est faite, les publications scientifiques sont faites.
00:33:39 Technologiquement, on saurait faire ça.
00:33:42 - Alors, mais, répondez, c'est de me répondre à ma question.
00:33:44 Ça, aujourd'hui, donc, après vos recherches, vos 30 années de recherche,
00:33:47 est-ce que ce phénomène, aujourd'hui, en France, aux États-Unis, en Russie,
00:33:51 je ne sais pas où, est-ce que c'est possible, aujourd'hui ?
00:33:54 - Moi, je pense que oui.
00:33:55 Mais disons, par rapport à ce que racontait Michaud,
00:33:57 arriver à faire passer un truc de la taille d'un dirigeable à 9 000 km/h,
00:34:01 je ne suis pas sûr.
00:34:02 Mais par contre, il y a des témoignages où des gens voient passer des choses à vitesse supersonique
00:34:06 et ils n'entendent rien, ça, c'est faisable.
00:34:08 - D'accord.
00:34:09 Mais ce témoignage de Daniel Michaud, justement, ça, ça paraît encore, a priori, difficilement réaliste.
00:34:14 - Écoutez, on ne peut pas tout expliquer d'un coup.
00:34:16 - Parce que là, on en revient, c'est qu'effectivement, le son, oui,
00:34:18 mais l'onde de choc, non.
00:34:21 Et si, normalement, un objet avec un volume pareil en supersonique,
00:34:24 ça vous balance une onde de choc, c'est pire qu'une déferlante en bateau dans la mer.
00:34:27 - Ça effondre les toits.
00:34:28 - Oui, exactement.
00:34:29 Vous savez, vous avez une différence de pression atmosphérique,
00:34:31 les cardiaques meurent, les maisons s'écroulent, les cheminées aussi,
00:34:34 et lui, il aurait fait une série de voltiges extraordinaires,
00:34:37 qu'il aurait pu pulvériser, quoi.
00:34:39 Déjà, quand vous passez dans le sou d'un reiter, c'est redoutable,
00:34:43 mais il y a des gens qui sont passés dans l'onde de choc en basse altitude
00:34:46 d'un avion de chasse en supersonique en basse altitude,
00:34:48 je peux vous dire, ça, vous en souvenez longtemps.
00:34:51 - Donc, en gros, ce que vous avez vécu ne peut pas être ce que vous décrivez,
00:34:54 vous, en tout cas, Jacques Krihn, c'est-à-dire une chose,
00:34:56 sous-tenue, qu'on connaîtrait aujourd'hui.
00:34:58 - Surtout que la valeur de l'onde de choc, c'est la valeur du volume.
00:35:01 Je veux dire que là, ça aurait dû perturber tout le département.
00:35:04 - Absolument.
00:35:05 - Alors, on va parler, bien sûr, aussi des États-Unis.
00:35:08 Alors, on entend beaucoup de choses sur les États-Unis.
00:35:10 Sont-ils en avance largement sur nous, sur le phénomène ?
00:35:13 Jean-Pierre Petit, vous avez écrit "OVNI et armes secrètes américaines,
00:35:17 l'extraordinaire témoignage d'un scientifique" aux éditions Albain Michel.
00:35:21 Là, quand on lit ça... - En 2003.
00:35:23 - En 2003, donc il y a maintenant 6 ans.
00:35:26 - 6 ans.
00:35:27 - Quand on lit ce livre, il y a des révélations absolument extraordinaires.
00:35:31 Alors, on va en parler dans quelques instants, si vous voulez bien.
00:35:34 Avant ça, Patrice Emmasry, je me tourne vers vous.
00:35:36 Pareil, vous avez enquêté pendant un an quasiment sur le sujet.
00:35:39 - Pas un an sur les États-Unis, mais...
00:35:41 - Sur le sujet OVNI, je parle, bien sûr.
00:35:43 Vous êtes allé aux États-Unis.
00:35:45 On va voir quelques images, et vous allez nous dire si les portes étaient si faciles à ouvrir.
00:35:48 On regarde justement un extrait de votre documentaire OVNI,
00:35:51 qu'en la met en quête, pour savoir si les États-Unis étaient tout le temps,
00:35:54 de tout temps, aussi fermés à parler de ce sujet. Regardez.
00:35:58 - 1952 à Washington.
00:36:01 Les écrans radars signalent soudain la présence d'objets volants non identifiés.
00:36:06 Les objets se déplacent à environ 200 km/h.
00:36:10 Puis ils accélèrent brusquement jusqu'à 12 000 km/h.
00:36:14 Ils effectuent des arrêts soudains et des virages à 90 degrés.
00:36:19 Ils sont poursuivis par les avions de l'US Air Force.
00:36:23 Mais à chaque fois que les avions s'approchent des OVNI,
00:36:26 ils disparaissent des écrans radars, puis ils réapparaissent.
00:36:30 La Maison-Blanche est submergée d'appels téléphoniques de témoins.
00:36:40 L'événement fait la une de la presse.
00:36:43 Un général d'état-major de l'armée de l'air donne alors une conférence de presse.
00:36:48 - Je suis ici pour parler des soi-disant soucoupes volantes.
00:36:55 L'intérêt manifesté par l'US Air Force pour ce problème
00:36:59 résulte de l'obligation d'identifier et d'analyser de notre mieux
00:37:04 tout objet se trouvant dans l'espace spatial.
00:37:07 Tout objet se trouvant dans l'espace aérien américain
00:37:10 et pouvant constituer une menace pour les États-Unis.
00:37:14 La presse titre sur les soucoupes volantes,
00:37:19 mais la version officielle évoque une inversion de température tout à fait naturelle.
00:37:24 Une couche d'air chaud dans le ciel aurait renvoyé des échos radars
00:37:27 qui venaient en réalité du sol.
00:37:29 Une version qui n'explique pas les manœuvres de ces objets.
00:37:33 Cette conférence de presse fut la première et la dernière d'un général sur le sujet.
00:37:38 Dans les années 50 et 60, l'armée de l'air poursuit son programme de recherche sur les ovnis,
00:37:43 mais elle ne communique plus.
00:37:45 Elle enquête sur toutes les observations signalées.
00:37:48 13 000 rapports qui dorment aujourd'hui aux archives nationales de Washington.
00:37:52 Nous avons pu les consulter.
00:37:54 La plupart des phénomènes ont une explication, comme ces photos.
00:38:01 Là, c'est en réalité un avion au-dessus du Capitole.
00:38:04 Ici, une réflexion de la lumière sur l'objectif de l'appareil photo.
00:38:08 Synthèse, mois par mois, des phénomènes non identifiés en 1951.
00:38:15 Au mois d'août, 15 observations sont faites par des pilotes civils ou militaires.
00:38:20 En face, le résultat de l'enquête.
00:38:25 Pas de conclusion.
00:38:29 Pas d'explication non plus aux phénomènes.
00:38:32 Dossier classé.
00:38:34 Au total, près de 700 cas sont restés inexpliqués.
00:38:39 Il y a aussi des dessins faits d'après les observations de militaires américains.
00:38:44 Ici, le 24 juillet 1948, un pilote et son copilote ont vu cet engin passer à proximité de leur avion.
00:38:51 Un engin de 15 mètres de long, les passagers ont confirmé leur témoignage.
00:38:58 Mais en 1969, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils arrêtaient d'enquêter sur les OVNIs.
00:39:03 Officiellement, selon l'armée de l'air, l'étude des phénomènes aériens non identifiés n'a jamais rien apporté de concluant.
00:39:11 Voilà donc pour cet extrait de votre documentaire, Patrice Desmaseries.
00:39:16 Alors voilà, on entend la dernière phrase, ça n'a jamais rien apporté de concluant.
00:39:20 Est-ce que c'est vraiment le cas ? Il n'y a rien qui a été fait depuis ?
00:39:23 Non, disons que les différentes agences américaines continuent de relever les témoignages.
00:39:28 Il y a eu des rapports de la CIA qui ont pu être déclassifiés, on a assez aperçu effectivement
00:39:33 qu'ils continuent de recueillir des témoignages quand ça concerne une partie de la population qui est importante.
00:39:40 Mais moi je n'ai pas découvert, en tout cas avec le travail que j'ai fait, un bureau d'études spécial consacré aux OVNIs ou aux phénomènes aériens non identifiés.
00:39:50 Il n'y a même pas l'équivalent du GIPAN aux États-Unis, ça n'existe pas ?
00:39:53 Pas du tout, non, pas du tout.
00:39:54 Officiellement, depuis la publication du rapport Condon, qui était le rapport d'une université américaine
00:40:01 qui concluait au non-intérêt de ces études, ils ont officiellement tout arrêté.
00:40:09 Ce qui est vrai, c'est qu'on a aujourd'hui quand même des phénomènes aux États-Unis qui sont assez nombreux,
00:40:16 avec des témoignages quelquefois particulièrement troublants,
00:40:20 et c'est quand même bizarre de voir que dans ce cas-là, le gouvernement américain, enfin les autorités américaines, ne communiquent absolument pas.
00:40:27 C'est-à-dire qu'il n'y a même pas une enquête qui devrait être menée, notamment sur les Lumières de Phénix,
00:40:34 ou des phénomènes qui sont particulièrement troublants.
00:40:36 On parlera des Lumières de Phénix en fin d'émission, mais justement vous avez essayé de prendre contact avec les institutions américaines,
00:40:43 et à chaque fois c'est quoi ? C'est refus ?
00:40:45 C'est "on ne communique plus", c'est "ça n'existe plus, tout a brûlé" ?
00:40:48 Oui, ça n'a aucun intérêt, on ne communique plus dessus, et voilà, c'est "no comment".
00:40:54 Alors Jean-Pierre Petit, justement, je me tourne vers vous maintenant, avec ce livre "OVNI et armes secrètes américaines".
00:41:00 Vous, récemment, on n'est pas dans les années 50, on est beaucoup plus tard dans le temps,
00:41:06 vous avez rencontré des personnes lors de conférences, lors de congrès à droite à gauche,
00:41:11 vous avez rencontré des personnes qui connaissent ce qui se passe aux États-Unis.
00:41:14 Et pour vous, justement, la recherche aux États-Unis est toujours active sur ce sujet ?
00:41:18 C'est exactement ce que j'ai entendu, moi, à Brighton, en décembre 2000,
00:41:24 et j'ai rencontré des gens qui étaient impliqués dans des procès de ce genre,
00:41:27 et en discutant avec eux, je me suis rendu compte que c'était des gens compétents, c'est tout.
00:41:31 Par exemple, c'est là que j'ai découvert qu'il y avait des torpilles hyper-véloces,
00:41:34 qui allaient à des vitesses phénoménales.
00:41:36 A cette époque-là, personne ne le savait.
00:41:38 Maintenant, on commence à savoir qu'il y a des torpilles qui vont à 500 km/h,
00:41:41 mais à l'époque, quand j'ai entendu ça, moi j'ai ouvert aussi un petit peu des yeux ronds.
00:41:44 Je me dis "Maintenant, ce n'est pas 500 km/h, c'est 2000, il y a des torpilles MHD !"
00:41:48 Et quand j'ai discuté avec ce gars-là, dont je ne vais pas donner le nom,
00:41:51 parce que je préfère que ce soit confidentiel, je lui ai dit "Mais comment est-ce que vous savez tout ça ?"
00:41:54 Il me dit "C'est moi qui ai développé la torpille MHD américaine."
00:41:57 Voilà.
00:41:58 Alors le rapport entre la torpille MHD américaine, dont vous parlez,
00:42:01 et le rapport avec les ovnis dont on parle, est-ce que justement, est-ce qu'il y a un lien ?
00:42:04 Est-ce que ces phénomènes sont étudiés concrètement aux États-Unis ?
00:42:07 Quand j'ai parlé à ces gens-là, ils m'ont dit "Bien sûr, nous on est au courant depuis 1947, il n'y a pas de problème."
00:42:12 Pour eux, c'est une chose naturelle. Je vous assure, c'était un soir décroché.
00:42:16 "Pour eux" c'est qui pour eux ? C'est-à-dire c'est une élite gouvernementale, c'est les services secrets,
00:42:19 enfin, qui est au courant ? Parce qu'officiellement, on n'a jamais entendu dire,
00:42:22 on parlait de Rosewall en début d'émission dans le petit sujet,
00:42:24 "Oui, nous avons eu contact avec un cas d'ovni avéré."
00:42:28 Ce n'est carrément pas le discours qu'ils tiennent, au contraire.
00:42:31 Je veux dire, il y a des strates comme ça, il y a des étages où on ne pénètre pas, c'est tout.
00:42:37 Et là, tout d'un coup, vous vous retrouvez avec des gens qui ont les "credentials",
00:42:41 ils ont l'accréditation, c'est tout. Ils sont dans le coup.
00:42:44 Mais, par exemple, les gens que vous avez rencontrés, eux, ils ont ordre de ne rien dire,
00:42:49 ou ils ne sont pas au courant. Mais il y a des études très intenses aux États-Unis.
00:42:53 Il n'y a pas de problème.
00:42:54 Mais ces recherches dont vous parlez, elles ont été concrètement, je veux dire,
00:42:57 apportées par des études sur les ovnis ?
00:43:00 Bien sûr. Totalement. Mais bien sûr.
00:43:03 Et des ovnis, je pousse encore le bouchon un peu plus loin, pour vous,
00:43:06 forcément d'une intelligence non terrestre ?
00:43:09 Ça me paraît difficile qu'il y ait une autre hypothèse, vous savez.
00:43:12 Franchement, étonnez les témoignages, les histoires des années 50.
00:43:16 On ne peut pas faire marcher des trucs comme ce que racontait Michaud en 1975.
00:43:21 On ne peut pas circuler indirigeable à 9000 km/h avec la technologie de 1975.
00:43:25 Ce n'est pas possible. Ou alors, j'ai loupé un épisode.
00:43:29 Oui. Même encore maintenant.
00:43:32 Alors, Gilles Pilon, vous avez entendu un petit peu ce qui se passe autour de cette table.
00:43:37 Donc voilà, on a des cas concrets.
00:43:39 On a, a priori, les États-Unis qui ont plus qu'une longueur d'avance sur nous.
00:43:44 Dixit, Jean-Pierre Petit.
00:43:46 On a pas mal de cas concrets, en tout cas souvent avérés.
00:43:50 Le gouvernement, donc le gouvernement français, vous, c'est un petit peu votre cible, en gros.
00:43:54 Il va falloir se bouger. Et pourquoi ?
00:43:56 Par rapport aux États-Unis, vous savez qu'ils ont plus d'avance que nous.
00:43:59 Les autres pays, la France en est vraiment en retard. Il est temps qu'on se lève un petit peu les manches.
00:44:02 Il y a quelques éléments qui laissent à penser, effectivement, qu'ils ont pris beaucoup d'avance sur nous.
00:44:07 En tout cas, moi, je suis certain d'une chose, c'est qu'aux États-Unis, on ne fait pas d'impasse.
00:44:12 Et il est impensable que les États-majors et que le Patagone n'aient pas été mis au travail
00:44:18 sur des événements aussi extraordinaires que ceux qui nous ont été décrits tout à l'heure.
00:44:24 Et il faut savoir que les États-majors ont des méthodes de travail.
00:44:29 Or là, nous sommes en présence d'un phénomène, vous l'évoquiez à l'instant, qui est vraisemblablement intelligent,
00:44:35 qui ne répond pas aux lois ordinaires de la nature, qui est discret, furtif, brouillé.
00:44:43 Or, les États-majors disposent d'une méthode pour étudier ce genre de phénomène.
00:44:48 C'est la méthode des États-majors qui a été mise au point aux États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale,
00:44:53 en même temps qu'à la même époque que la recherche opérationnelle.
00:44:56 La recherche opérationnelle, c'est ce qui permet de faire une analyse d'une situation
00:45:02 lorsqu'il n'y a que des données, disons, naturelles, modélisables.
00:45:07 Mais lorsqu'il y a une intelligence dont les motifs sont incertains,
00:45:13 lorsqu'on est en présence d'une menace qui n'est pas avérée mais qui est incertaine,
00:45:19 eh bien il faut utiliser les bonnes méthodes, qui sont les méthodes d'États-majors employées par tous les grands États-majors,
00:45:25 mises au point par les Américains, encore une fois.
00:45:27 Il est impensable que cette méthode n'ait pas été appliquée aux OVNI.
00:45:31 Nous nous demandons à ce que le gouvernement français veuille bien mettre nos États-majors au travail.
00:45:37 Et je vous assure que s'ils sont mis au travail en appliquant la bonne méthode,
00:45:42 ils arriveront aux conclusions auxquelles quelques-uns d'entre nous sommes déjà parvenus.
00:45:46 Alors, vous dites clairement dans cette lettre, vous évoquez largement aussi l'hypothèse extraterrestre, soyons clairs.
00:45:51 Nous nous installons dans l'hypothèse d'une intrusion extraterrestre.
00:45:54 Voilà, des êtres intelligents au niveau de connaissances inégaux et au développement psychique et biologique éloignés seraient capables de se comprendre.
00:46:00 C'est ce que dit son tête.
00:46:02 En gros, quand vous envoyez cette lettre au gouvernement il y a un an, aujourd'hui, réponse, ou bilan, il y a eu des...
00:46:09 Alors nous avons reçu des réponses fort aimables mais très évasives,
00:46:12 et de la part du cabinet du président de la République qui nous dit que la lettre a été transmise au ministre de la Recherche.
00:46:18 Le Premier ministre nous a répondu que lui aussi transmettait la lettre au ministre de la Recherche,
00:46:22 et le ministre de la Recherche, enfin son cabinet, nous a répondu que il ne manquerait pas d'en tenir compte et de lancer les bonnes études.
00:46:30 Nous demandons une étude exhaustive sur le phénomène, sur une intrusion extraterrestre.
00:46:37 Nous demandons une étude de validation de l'hypothèse extraterrestre.
00:46:42 En deuxième partie de la mission, on parlera d'un point de vue stratégique, qui est aussi au cœur du jeu, justement.
00:46:45 Oui, parce qu'il est certain que si effectivement l'étude valide l'hypothèse de l'intrusion extraterrestre,
00:46:52 il faut bien voir que nous sommes en présence donc d'une civilisation qui nous observe, qui a une politique,
00:47:00 qui est certaine qu'en application de cette politique, elle a une stratégie, et qu'il est donc urgent de réfléchir à la stratégie qu'il faut lui opposer.
00:47:07 Or, nous, nous sommes parvenus à la conclusion que le phénomène n'était vraisemblablement pas hostile,
00:47:13 mais qu'il était peut-être éminemment dangereux pour des raisons de choc culturel.
00:47:17 C'est un sujet extrêmement intéressant de savoir qu'est-ce qui se passerait si il y avait un éventuel contact.
00:47:22 Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? On va revenir aussi avec vous après Jean-Pierre Petit.
00:47:25 Concrètement, scientifiquement, il y a des choses à faire.
00:47:27 On va découvrir ça dans une deuxième partie d'émission, mais avant ça, je voulais quand même vous présenter un sujet qui n'est pas si éloigné des ovnis.
00:47:35 C'est un sujet aussi qui est traité de la même manière, à savoir il y a des études scientifiques qui vont être validées,
00:47:42 d'autres qui vont dire que c'est une supercherie, il va y avoir des canulars autour de ça.
00:47:45 On les appelle les crop circles. Regardez.
00:47:49 Ils sont observés essentiellement dans le sud de l'Angleterre depuis les années 60, et plus récemment, sur toute la surface du globe.
00:47:58 À ce jour, leur nombre est évalué à plus de 5000. On les appelle les crop circles ou cercles de culture.
00:48:15 Si on en croit les sceptiques, un nombre croissant de personnes passerait des nuits blanches à réaliser ces œuvres d'art.
00:48:22 Pourtant, pour les dessins les plus compliqués, les scientifiques sont perplexes et ont de plus en plus de mal à attribuer ce phénomène à quelques faucheurs farceurs.
00:48:33 La chercheuse Lucy Pringle a rassemblé une impressionnante base de données de ce phénomène mystérieux.
00:48:40 En observant ces dessins de près, un certain nombre d'éléments reste inexpliqués.
00:48:46 Les épis de blé ne sont pas coupés, mais pliés en forme de spirale comme écrasés par un tourbillon.
00:48:53 Les tiges ont subi des malformations tout à fait troublantes.
00:48:58 Et surtout, certains dessins récemment découverts présentent une structure mathématique extrêmement complexe, impossible à réaliser en une nuit dans l'obscurité.
00:49:09 Le mystère de l'origine de certains crop circles est-il si éloigné de celui des ovnis ?
00:49:19 Voilà, le mystère de l'origine de ces crop circles.
00:49:22 Alors évidemment, on pourrait faire une émission entièrement consacrée à ce sujet, on ne va pas en parler pendant des heures.
00:49:28 Malgré tout, quelle est votre réaction à vous messieurs par rapport à ça, Jean-Pierre Petit ?
00:49:33 Moi, j'en ai une réaction. Je me rappelle en 91, j'étais passé une émission de télévision sur la 5,
00:49:38 et il y avait un spécialiste des effets spéciaux qui me disait "vous savez, des ovnis, je vous réalise ça quand vous voulez".
00:49:44 Bon, peut-être qu'on peut faire des faux crop circles.
00:49:47 C'est sûr, il y a des faux, il y a même des sur internet avec "création de crop circle".
00:49:50 Il y a des films là-dessus.
00:49:52 Je dis à ce type là, ne me dites pas qu'on peut faire marcher un objet matériel à vitesse supersonique sans faire de borne,
00:49:59 parce que ça, ce n'est pas un effet spécial, c'est de la physique, ce n'est pas pareil.
00:50:02 Ce qui est le cas aussi quand on voit des dessins très compliqués, Jacqueline.
00:50:04 C'est très facile de déstabiliser.
00:50:06 Vous tournez certaines observations, certaines choses comme ça, vous pouvez les re-réaliser,
00:50:10 ou tourner un canular en vous disant "moi je vous fais balancer un ballon,
00:50:13 l'ovni que vous avez vu, c'était le lampadaire".
00:50:15 C'est un peu le problème du phénomène ovni, comme si c'était non identifié.
00:50:19 On peut très bien reproduire tout ce qu'on veut, qui ressemble, donc c'est très déstabilisant.
00:50:23 En gros, c'est l'être humain qui auto-ridiculise, qui auto...
00:50:27 Et à un moment, ça devient un phénomène de croyance.
00:50:29 Alors vous avez un côté, vous avez une intelligence logique rare qui va vous déstabiliser ça,
00:50:34 d'autant plus, on met beaucoup plus d'énergie, si vous voulez, dans la destruction d'une chose
00:50:37 que dans l'information de...
00:50:39 Et c'est ça qu'il va vous expliquer, ça. Il va vous expliquer pourquoi.
00:50:42 Parce que les gens ont peur. Ils veulent exorciser leur peur, c'est tout.
00:50:45 Justement, merci beaucoup Jean-Pierre Peut-il, vous faites parfaitement la transition avec sa deuxième partie d'émission.
00:50:49 Juste le temps de remercier, puisqu'il faut laisser malgré tout de la place sur ce plateau,
00:50:53 Monsieur Daniel Michaud, merci beaucoup...
00:50:55 [Applaudissements]
00:50:56 ... d'avoir été avec nous, d'avoir apporté ce témoignage.
00:50:59 D'ailleurs, vous l'îtes en rigolant, vous n'avez rien à vendre, vous êtes juste là pour apporter un témoignage,
00:51:03 pour essayer de faire un peu avancer le schmilblick.
00:51:05 Merci beaucoup d'avoir été avec nous. On se retrouve après une courte pause.
00:51:10 [Applaudissements]
00:51:13 En Europe, des spécialistes se réunissent afin d'élaborer des protocoles
00:51:17 pour étudier au mieux les phénomènes aérospatiaux non identifiés.
00:51:21 Ils nous expliqueront lesquels.
00:51:23 Certains n'hésitent pas à tourner le sujet OVNI au ridicule.
00:51:26 Nous reviendrons sur l'affaire des lumières de Phénix aux États-Unis
00:51:29 et nous essaierons de comprendre pourquoi.
00:51:31 Dans l'hypothèse d'un éventuel contact avec des extraterrestres, comment réagirions-nous ?
00:51:36 Des spécialistes de la question nous livreront leur analyse en fin d'émission.
00:51:40 [Applaudissements]
00:51:43 Bienvenue sur cette grande soirée spéciale OVNI, pour ceux qui nous rejoignent.
00:51:48 Et nous accueillons nos nouveaux invités, Christelle Seval, bonsoir.
00:51:52 [Applaudissements]
00:51:54 Vous êtes ingénieure et vous avez écrit, alors, un nombre incalculable de livres
00:51:58 sur le sujet OVNI, le plan pour sauver la Terre, les extraterrestres et l'avenir de l'humanité,
00:52:02 et plus récemment, Contact et Impact, et encore même un roman,
00:52:06 dernièrement tout nouveau venu, Backdoor, sur le sujet, que j'ai dans les mains actuellement.
00:52:12 Avec vous, on va voir l'aspect un peu psychologique,
00:52:14 qu'on en parlait en première partie d'émission, dans quelques instants.
00:52:17 Julien Geffray également.
00:52:19 [Applaudissements]
00:52:21 Bonsoir.
00:52:23 Un peu de jeunesse dans ce plateau, vous ne m'en voulez pas messieurs si je dis ça,
00:52:25 mais il y a des gens jeunes qui s'intéressent également au sujet OVNI,
00:52:29 vous avez fondé l'association UfoScience.
00:52:31 Quelle est un peu cette association UfoScience en deux mots ?
00:52:35 La question qu'on s'est posée c'est, est-ce que ce phénomène mérite une approche scientifique ?
00:52:41 Et on est parti avec Jean-Pierre Petit d'un constat, c'est que,
00:52:44 il y a d'un côté des services officiels comme le GEPAN, CNES,
00:52:48 qui ne font que collecter des données.
00:52:50 Et de l'autre côté, il y a quelques scientifiques,
00:52:53 qui ont des idées et qui n'ont pas eu de crédit,
00:52:56 alors qu'ils étaient en place dans l'establishment.
00:52:59 Et on s'est dit, est-ce qu'on peut faire quelque chose aujourd'hui ?
00:53:03 Jean-Pierre Petit, lui, il avait essayé il y a 20 ans de lancer une association,
00:53:06 mais il n'y avait pas Internet.
00:53:08 Et la grosse nouveauté aujourd'hui, c'est qu'il y a Internet.
00:53:10 Et les gens peuvent être mis au courant en dehors des médias traditionnels.
00:53:14 Et donc, on a fait l'essai et on a fait un appel à dons.
00:53:20 Et ça a marché.
00:53:22 C'est-à-dire que vous avez collecté des fonds,
00:53:23 mais pour faire une étude scientifique du sujet ?
00:53:25 C'est-à-dire que pour démarcher, pour étudier scientifiquement ce phénomène,
00:53:30 parce qu'il y a les prises scientifiques sur ce phénomène.
00:53:32 Alors lesquelles, on va les voir dans quelques instants.
00:53:34 Je vous représente rapidement, pour ceux qui nous rejoignent,
00:53:36 les invités qui étaient là depuis le début de cette émission.
00:53:38 Donc on parlait de vous à l'instant, Jean-Pierre Petit,
00:53:40 réalisateur de recherche au CNRS, astrophysicien et auteur de plusieurs livres,
00:53:45 dont le dernier, OVNI, Le Message.
00:53:47 Jacqueline, toujours avec nous.
00:53:49 Remarquable avec ses moustaches, colonel de réserve dans votre carrière,
00:53:53 beaucoup d'activités, dont pilote de chasse, leader, ancien leader de la patrouille de France.
00:53:58 Leader solo, je précise.
00:53:59 Solo. Ah, vous aimez ce mot, solo.
00:54:01 Commandant de bord et instructeur sur Airbus.
00:54:03 Et puis, également avec nous depuis le début de l'émission, Gilles Pinon.
00:54:07 Contre-amiral de réserve dans la marine, spécialiste des OVNI,
00:54:12 enfin Patrice Desmazeries, journaliste, réalisateur.
00:54:15 Vous avez notamment réalisé le très bon film OVNI, quand l'armée enquête,
00:54:20 produit par TV Press.
00:54:21 Alors justement, on parlait de science, ça tombe bien.
00:54:24 Julien Geffray, vous nous disiez qu'il y avait des choses à faire,
00:54:27 des petites choses à faire.
00:54:28 Vous nous avez même donné des documents.
00:54:29 Concrètement, aujourd'hui, est-ce qu'il y a des choses abordables,
00:54:33 scientifiquement, qui peuvent être mises en œuvre,
00:54:35 pour aider simplement le corps scientifique à mettre en évidence les OVNI ?
00:54:39 Tout à fait. D'abord, il y a quelque chose qui avait été démontré
00:54:42 déjà dans les années 80, au tout début des années 80,
00:54:45 c'est que quand il y a un phénomène anormal qui atterrit quelque part,
00:54:49 il y a une modification biochimique profonde dans les végétaux.
00:54:53 Et ça, ça a été démontré scientifiquement par Michel Bounias en 1981.
00:54:57 Et donc, les végétaux avaient été prélevés et analysés en laboratoire.
00:55:01 C'est-à-dire, concrètement, c'est quand un objet volant non identifié se pose quelque part,
00:55:05 il faut étudier les traces ?
00:55:07 Il faut étudier les traces au sol qui sont visibles,
00:55:09 et les traces invisibles qui sont dans les végétaux,
00:55:11 au niveau composition chimique des végétaux.
00:55:13 Et Michel Bounias a démontré qu'il y avait une modification chimique profonde
00:55:19 dans les végétaux, et qu'en plus, c'était un phénomène radiatif
00:55:23 qui disparaissait très vite avec la distance.
00:55:25 Excusez-moi, Julien, mais ça a l'air, j'allais dire, évident.
00:55:28 Si vous dites qu'il faut faire ça, c'est qu'aujourd'hui...
00:55:30 Ça a été fait une fois, une première fois,
00:55:32 et il y a eu un deuxième cas quelques années plus tard,
00:55:36 et cette fois, ça a été complètement raté.
00:55:38 C'est-à-dire que les gendarmes qui sont chargés de ce type d'enquête,
00:55:41 ils sont arrivés sur le terrain et ont coupé les plantes au ciseau,
00:55:44 les ont enfermées dans des sachets plastiques hermétiques,
00:55:47 et ont mis ça dans le bac à légumes de la brigade.
00:55:50 Ah, d'accord.
00:55:51 Voilà. Et donc, le temps que ça arrive au labo, les échantillons étaient pourris.
00:55:55 Ah oui, ben oui. D'accord.
00:55:57 Et le deuxième cas, qui aurait pu confirmer le premier en 1981,
00:56:01 n'a pas été concluant à cause de ça.
00:56:03 Donc il manque en fait des équipes dédiées, spécialisées,
00:56:07 pour étudier ce phénomène in situ,
00:56:10 faire les prélèvements adéquats, et les analyser ensuite.
00:56:14 Justement, vous nous avez confié une petite vidéo,
00:56:16 qui est une simulation, tout simplement, de ce qu'il faudrait faire.
00:56:20 On la découvre et on en parle après. Regardez.
00:56:22 Un objet volant non identifié aurait atterri,
00:56:26 laissant une trace visible sur le sol.
00:56:29 Suite à une enquête préalable corroborant le sérieux du témoignage,
00:56:33 une équipe d'intervention spécialisée est dépêchée sur le terrain.
00:56:37 L'équipe procède en premier lieu au balisage de la zone.
00:56:45 Une balise par mètre est placée sur chacun des axes gradués.
00:56:53 L'acidité du sol est mesurée, la terre est prélevée.
00:56:57 Et les végétaux sont coupés, puis enfermés dans des sachets hermétiques numérotés.
00:57:02 Ils sont alors conservés dans de la glace carbonique à -80°C.
00:57:07 A cette température très basse, leur métabolisme est totalement stoppé.
00:57:13 Les échantillons ainsi conservés sont transportés jusqu'au laboratoire d'analyse,
00:57:19 qui déterminera l'origine du phénomène.
00:57:22 - Alors voilà, petite simulation.
00:57:24 Qu'est-ce qu'il faudrait faire, tout simplement, pour faire fonctionner ce protocole, concrètement ?
00:57:29 - Après, il y a le circuit de l'information.
00:57:32 Ça arrive plus souvent qu'on croit, mais les gens ne parlent pas forcément.
00:57:35 Il y a la peur du ridicule.
00:57:37 Mais bon, qui contacter, quand on voit ça ?
00:57:41 Normalement, il faut contacter la gendarmerie.
00:57:43 - Donc en gros, ce serait la gendarmerie qu'il faudrait apprendre ça, je ne sais pas, Jean-Pierre Petit,
00:57:46 ou ce seraient les méthodes à apprendre à la gendarmerie ?
00:57:49 - Oui, je pense qu'il y a quand même une chose, c'est qu'il y a un territoire assez vaste à couvrir.
00:57:53 Qui peut faire ça ?
00:57:54 Je crois qu'effectivement, on ne peut pas confier ça à n'importe qui.
00:57:57 Il faudrait former les gendarmes, mais sur ce genre de choses.
00:58:00 Par exemple, pour qu'ils comprennent qu'il faut conserver ça à -80°C,
00:58:03 et pas dans un bac à légumes.
00:58:05 Donc il faut leur expliquer, mais personne ne le fait.
00:58:07 - Donc en gros, c'est un peu, on va dire, le but du Geosciences aussi,
00:58:11 de s'un peu sensibiliser sur tous ces sujets ?
00:58:13 - On a la forme d'une police scientifique qui commence à être sacrément pointue.
00:58:17 Je pense qu'une information, je veux dire, de ce qu'ils savent faire,
00:58:20 pour certaines choses, d'une protocole qui serait pour ce genre de choses,
00:58:23 il n'y a pas grand chose à faire qu'une bonne information, je veux dire.
00:58:25 - Sauf que ça n'a pas coûté cher.
00:58:26 Je ne sais pas l'équipement en tout de ce qu'on a pu voir.
00:58:28 - L'équipement, c'est quelque chose, ce qu'on a vu là,
00:58:31 300, 400 euros.
00:58:33 - Même les analyses, on les a reconstituées, c'est pas très cher.
00:58:35 C'est pas ruineux.
00:58:37 - Et là, il va vous parler aussi de ce qu'on a vu.
00:58:39 - Alors voilà, on va venir au deuxième sujet tout de suite.
00:58:42 C'est fameux, alors vous allez voir, je vais vous dire un mot,
00:58:44 chers téléspectateurs, vous allez me regarder avec des yeux écarquillés.
00:58:46 Je vous lis, je me lance.
00:58:48 Des bonnettes à réseau de diffraction.
00:58:50 Alors évidemment, qu'est-ce que c'est, à quoi ça sert ?
00:58:52 Regardez.
00:58:53 - Une lumière étrange est observée dans le ciel nocturne.
00:58:58 Il existe un unique moyen de déterminer la nature d'une telle source.
00:59:04 Il faut placer un réseau de diffraction
00:59:07 qui est un filtre spécial devant l'objectif de l'appareil photo.
00:59:13 Le filtre a imprimé sur la photo une bande colorée,
00:59:16 véritable carte d'identité chimique.
00:59:18 Son analyse déterminera si le phénomène est d'origine humaine,
00:59:22 naturelle ou inconnue.
00:59:24 On peut également filmer en adaptant le filtre
00:59:26 sur un caméscope ou une caméra de surveillance.
00:59:29 Un réseau de diffraction est utilisable avec tous les appareils photos,
00:59:33 y compris les téléphones portables.
00:59:35 - Voilà, donc après cette explication,
00:59:39 un réseau de diffraction permettrait à quelqu'un,
00:59:42 lorsqu'il découvre un ovni, de prendre en photo
00:59:45 et on pourrait en faire quelque chose de scientifique.
00:59:47 - On peut analyser chimiquement l'origine de la lumière.
00:59:51 - Je voudrais dire une chose, c'est que ça date de 1951.
00:59:54 Je pense qu'on va pouvoir le montrer à l'image.
00:59:56 Il y a une photographie que Jean-Christophe Doré
00:59:59 a trouvée dans une revue américaine de 1951.
01:00:01 L'armée américaine avait mis au point un appareil
01:00:04 qui prenait deux vues.
01:00:05 Il y avait une vue avec un objectif normal
01:00:07 et l'autre avec un réseau.
01:00:09 En 1951.
01:00:10 La légende, c'est que grâce à ce dispositif,
01:00:14 l'armée espère pouvoir percer le missile des ovnis.
01:00:17 Puis après, ça a disparu.
01:00:18 Mais parce qu'ils savaient.
01:00:19 Ils n'en avaient plus besoin.
01:00:20 - On voit la photo d'ailleurs de cet appareil
01:00:22 qui était disponible dès 1951.
01:00:24 Pourquoi alors ?
01:00:25 Est-ce qu'on n'en a jamais entendu parler de ce gadget ?
01:00:28 - Parce qu'après, il y a eu une prise de conscience tout à fait autre.
01:00:31 On n'en avait plus besoin de cet appareil.
01:00:33 - C'est plus qu'un gadget.
01:00:35 C'est tout simplement un procédé physique
01:00:37 qui est utilisé par certains scientifiques,
01:00:39 notamment en Norvège ou à d'autres endroits
01:00:42 où on s'en sert actuellement pour étudier différents phénomènes physiques
01:00:45 et essayer de comprendre ce que c'est.
01:00:47 - Mais ce qu'il faut dire, c'est qu'un truc comme ça,
01:00:49 on peut le faire avec une bonnette autocollante.
01:00:51 Tu n'en as pas une ici ?
01:00:52 - Non, si.
01:00:53 - Les Japonais mettent des petites bonnettes autocollantes
01:00:58 pour trafiquer les images sur leur téléphone portable.
01:01:00 - Un réseau, c'est ça.
01:01:02 - C'est comme une diapositive.
01:01:03 - Mais ce qui est le plus intéressant, c'est...
01:01:05 - Aujourd'hui, les téléphones portables ont un objectif...
01:01:09 - Montez-le, ce qu'on va pas voir.
01:01:11 - ...ridiculement petit.
01:01:12 On peut faire une bonnette autocollante
01:01:14 qu'on attache sur son téléphone
01:01:16 et quand on voit un truc, on la colle et on prend la photo.
01:01:19 - Voilà.
01:01:20 - D'accord.
01:01:21 - Et ça, ça vaut moins d'un euro.
01:01:23 - Ça coûte...
01:01:24 - Ça veut dire que si on arrosait tout le monde,
01:01:26 c'est-à-dire qu'on offrait ça,
01:01:28 on accrochait à notre téléphone portable,
01:01:30 on croit avoir quelque chose,
01:01:32 on met ça sur la bonnette...
01:01:33 - C'est une question de statistique, après, c'est vrai.
01:01:35 - Une petite question, c'est-à-dire que la qualité de la photo
01:01:38 sur un téléphone portable serait suffisante
01:01:40 pour que le spectre donne des informations intéressantes ?
01:01:43 - Après, il y a la résolution de l'objectif.
01:01:45 Aujourd'hui, les téléphones portables,
01:01:47 on atteint couramment, sur les nouveaux modèles,
01:01:49 5, 7 mégapixels, c'est suffisant.
01:01:51 Même sur des 2 mégapixels, c'est suffisant.
01:01:53 - D'accord.
01:01:54 Donc, en tout cas, pour résumer, ce petit gadget
01:01:56 qui en est un pourrait être distribué à très grande échelle
01:01:58 et pas forcément à des gendarmes ou à des autorités,
01:02:01 mais à tout le monde.
01:02:02 Ce qui permettrait d'avoir beaucoup de traces de ces sujets
01:02:05 et pouvoir en tirer des conclusions.
01:02:07 Il ne reste qu'à le faire si ça ne coûte pas cher.
01:02:09 J'ai envie de le dire, ça paraît facile.
01:02:10 Mais personne n'y a pensé.
01:02:11 - 2 000 exemplaires, 5 000 euros.
01:02:12 On a un devis.
01:02:13 - D'accord.
01:02:14 - On a un devis.
01:02:15 - On tient une idée sur le plateau, peut-être, là.
01:02:17 Il va falloir, s'il y a un fabricant qui le regarde...
01:02:19 - Si il y a un fabricant qui le regarde,
01:02:20 il va vouloir sponsoriser ça.
01:02:21 Sinon, on va être obligés de le faire.
01:02:22 - Alors, ce sujet, malgré tout, sur ces réseaux de diffraction,
01:02:25 on va en parler avec vous, Patrice Desmazry,
01:02:27 puisque votre enquête vous a mené également en Norvège,
01:02:31 à Esdalen, dans un village où il se passe beaucoup de choses,
01:02:35 beaucoup, en tout cas, d'observations ont été faites.
01:02:37 Et je pense que là, vous avez été clairement bluffé.
01:02:39 Il n'y a pas d'autre mot, puisque votre caméra, votre équipe,
01:02:42 c'est vous qui filmez, même, je crois.
01:02:44 - Oui, tout à fait, c'est moi qui filmais, oui.
01:02:46 J'ai été bluffé, mais je tiens à préciser quand même
01:02:48 que moi, je suis assez sceptique de nature.
01:02:51 Donc, on va sur des phénomènes de type lumineux
01:02:54 qui ne sont pas encore expliqués aujourd'hui,
01:02:56 mais qui ne sont pas forcément de type
01:02:59 intelligence extraterrestre.
01:03:01 Donc, je tenais quand même à préciser que sur Esdalen,
01:03:04 on n'a pas d'élément de preuve concrète.
01:03:07 - Mais sur pas grand-chose, d'ailleurs.
01:03:09 Excusez-moi de vous dire, il n'y a pas de preuve concrète
01:03:13 sur un élément qui prouve par A+B officiellement
01:03:15 que c'est extraterrestre. - Non, ça se saurait.
01:03:17 - Voilà, ça se saurait, évidemment.
01:03:19 On ne fera même pas d'émission comme ça,
01:03:21 on parlera d'autre chose.
01:03:23 On va passer de ce film documentaire que vous avez réalisé
01:03:26 à Esdalen, regardez.
01:03:28 Esdalen, un petit village de quelques centaines d'habitants
01:03:31 perdu au milieu de la campagne norvégienne.
01:03:34 Ce village, cerné par les montagnes,
01:03:37 intrigue les scientifiques de toute l'Europe.
01:03:39 Depuis des années, les habitants sont témoins
01:03:41 d'étranges apparitions.
01:03:43 4 décembre 1999, voici le lieu de jour.
01:03:49 Et le voici filmé à 17h20 de nuit.
01:03:53 La lumière n'a pas disparu, c'est la caméra
01:04:06 qui a cessé de tourner au bout de 12 secondes.
01:04:09 Nous avons agrandi l'image.
01:04:13 Cette lumière qui traverse le champ de la caméra
01:04:18 fait partie des phénomènes d'Esdalen
01:04:20 comme les ont plusieurs fois photographiés les scientifiques.
01:04:23 Nous décidons de passer la nuit dans la montagne.
01:04:26 Nous retrouvons un groupe d'étudiants et de lycéens
01:04:29 qui part en observation.
01:04:31 Dans cette zone, il y a eu beaucoup d'observations
01:04:37 au-dessus de ces montagnes.
01:04:39 La plupart des photos, des phénomènes
01:04:47 ont été faits sur cette côte de montagne.
01:04:52 Le matériel est déployé, l'attente commence.
01:04:56 Le froid s'installe avec la nuit, il fait -5°C.
01:05:01 Et tout à coup, à 22h10, des cris.
01:05:06 Nous avons ralenti l'image.
01:05:20 Traversant le ciel comme un bolide, une lumière.
01:05:23 Le temps de zoomer et de faire la mise au point,
01:05:26 elle disparaît.
01:05:28 L'observation a duré 8 secondes.
01:05:31 Voici la même image agrandie.
01:05:40 Le lendemain, séance de débriefing au PC.
01:05:48 Une photo de ce que nous avons vu pendant la nuit a été prise.
01:05:51 C'est la photo la plus fantastique que nous ayons jamais prise.
01:05:57 Si vous pouvez voir, avec les différents mouvements,
01:06:04 ça ne se déplace pas en ligne droite.
01:06:07 Le temps de pause est de 30 secondes,
01:06:10 ce qui donne cette traînée lumineuse,
01:06:12 qui est en réalité le déplacement de la lumière.
01:06:16 Mais ce qui intéresse le plus les scientifiques,
01:06:18 c'est cet arc-en-ciel, en bas de la photo.
01:06:21 C'est le spectre lumineux.
01:06:30 Cet arc-en-ciel contient les empreintes digitales
01:06:33 et les éléments chimiques qui composent le phénomène d'Essdalen.
01:06:37 On peut voir en analysant ce spectre
01:06:43 si c'est un objet solide ou non,
01:06:46 comme du plasma ou du gaz.
01:06:49 Mon premier sentiment, je ne suis pas sûr,
01:06:54 ça ressemble à quelque chose de solide.
01:07:00 Oui, ça ressemble à quelque chose de solide comme du métal.
01:07:04 Patrice Desmaseries, les yeux se tournent vers vous.
01:07:09 C'est vous qui êtes à l'origine de ces images.
01:07:12 Que s'est-il passé après cette analyse ?
01:07:15 Qu'est-ce qu'elle a donné ?
01:07:17 J'imagine que là, plus que le journaliste,
01:07:19 il y a l'homme qui reprend dessus en disant
01:07:21 "J'étais témoin d'un phénomène, je veux en savoir plus."
01:07:24 Il y a déjà le choc du phénomène visuel,
01:07:27 le trouble que ça peut susciter chez quelqu'un
01:07:30 qui ne croit pas au phénomène OVNI de manière directe.
01:07:34 Vous ne croyez pas aux extraterrestres au départ,
01:07:40 vous êtes très précis sur les phénomènes.
01:07:43 Pour être très précis, je pense que ça relève,
01:07:46 pour l'instant, tant qu'on n'aura pas démontré
01:07:49 de manière claire que les extraterrestres existent,
01:07:52 enfin je pense qu'il y a une forme de vie dans l'univers,
01:07:55 mais après qu'ils viennent sur Terre, c'est une autre histoire.
01:07:58 Donc sur ça, un choc, on se met en question.
01:08:01 Après, il y a une chose qui est coupée dans le film,
01:08:04 il y a eu aussi un écho radar,
01:08:07 beaucoup d'éléments qui, scientifiquement,
01:08:10 permettent d'étudier ce phénomène plus à fond,
01:08:13 et là, les scientifiques norvégiens travaillent dessus,
01:08:16 une équipe de scientifiques italiens aussi,
01:08:19 qui travaille dessus.
01:08:21 - Il y a eu des publications de ces phénomènes ?
01:08:24 - Sur cette observation qui a été faite il y a 2 ans,
01:08:27 il y a eu une publication dans une revue scientifique.
01:08:30 C'est toujours assez long, M. Petit le sait,
01:08:33 il doit y avoir vérification,
01:08:36 mais effectivement, c'est quelque chose de solide.
01:08:39 Ce qu'il est intéressant de savoir,
01:08:42 c'est que le Centre national d'études spatiales français
01:08:45 a décidé, peut-être, d'envoyer une équipe aussi
01:08:48 pour collaborer avec les scientifiques norvégiens et italiens.
01:08:53 Ce qui est très intéressant avec ESDALEN,
01:08:56 c'est qu'on a un véritable laboratoire à grandeur nature
01:08:59 où on peut venir, puisque ces phénomènes sont répétitifs,
01:09:02 il y a à peu près une trentaine d'observations chaque année.
01:09:05 - Dans certaines régions du monde, il y aurait, comme là,
01:09:08 beaucoup plus de phénomènes d'apparition qu'ailleurs.
01:09:11 - Là, on ne sait absolument pas s'il s'agit de sauce volante,
01:09:14 d'autre chose ou d'ovnis.
01:09:17 - Pour le coup, c'est un phénomène aérospatial identifié.
01:09:20 - Voilà, c'est exactement ça. Avec l'écoradar
01:09:23 et le fait qu'il y ait quelque chose de solide.
01:09:26 Mais pour beaucoup de scientifiques,
01:09:29 on parle plutôt de phénomènes de plasma,
01:09:32 de naissance, un peu comme une petite étoile.
01:09:35 Dans l'ensemble des phénomènes ovnis,
01:09:38 la physique nous apportera énormément de choses,
01:09:41 sans rentrer dans les détails, mais tout ce qui est physique quantique
01:09:44 ouvre des portes qui sont immenses.
01:09:47 On parle d'univers parallèles.
01:09:50 - Quand vous avez un scientifique devant vous
01:09:53 qui a fait énormément de recherches,
01:09:56 qui a travaillé beaucoup, qui lui dit clairement
01:09:59 ce qu'on peut expliquer aujourd'hui, c'est extraterrestre.
01:10:02 Est-ce que pour vous, en tant que journaliste, c'est une chose qui vous suffit ?
01:10:05 - Sinon je changerais de métier.
01:10:08 Pour moi, il me faut un peu plus d'éléments, donc j'ai envie de questionner.
01:10:11 C'est ce que j'ai fait en partie dans ce film.
01:10:14 J'ai été questionné des personnes qui ont vu...
01:10:17 - Mais à la fin, quand on voit ce film, la sensation qu'on a, c'est...
01:10:20 Vous ne donnez pas de réponse, mais on sent quand même...
01:10:23 - Je voudrais qu'on arrête de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:26 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:29 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:32 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:35 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:38 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:41 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:44 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:47 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:50 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:53 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:56 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:10:59 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:11:02 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:11:05 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:11:08 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:11:11 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:11:14 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:11:17 - Je voudrais que vous arrêtiez de tourner ça au ridicule à chaque fois.
01:11:20 - Non, je voulais simplement dire que rien ne prouve, il est à mon avis un peu hasardeux de dire
01:11:25 que Esthladène et les ovnis qui ont survolé les silos des missiles Minutemen américains en 1967
01:11:36 relèvent de la même explication.
01:11:39 Certes, dans les deux cas, il s'agit de phénomènes aérospatiaux non identifiés,
01:11:43 mais je ne pense pas une seconde qu'il s'agit de la même origine.
01:11:47 - Vous parliez justement d'affinité, j'allais dire, du phénomène avec le nucléaire.
01:11:52 On se rend compte qu'après, et ça j'ai lu, ce n'est pas moi qui l'invente,
01:11:55 après les premières explosions atomiques, Nagasaki, Hiroshima bien sûr,
01:11:59 on a vu des survols, on a constaté des survols ostensibles très nombreux
01:12:03 au-dessus des sites nucléaires civils ou militaires.
01:12:06 C'est vous, Christelle Seval, je vous ai entendu dire ça clairement dans une interview que vous aviez donnée.
01:12:12 Est-ce que c'est un constat évident ?
01:12:15 - Je ne suis pas un spécialiste de la question.
01:12:17 Jean-Jacques Velasco, qui était l'ancien ingénieur chargé du GEPAN, enfin du CEPRA,
01:12:24 a écrit un livre justement sur le sujet parce qu'il a bien vu la corrélation qu'il y a entre...
01:12:29 - Le GEPAN, dont je rappelle le groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés.
01:12:33 - Voilà. Et donc il avait bien vu la corrélation qui existe entre le phénomène ovni et le nucléaire,
01:12:38 dans toutes ses formes.
01:12:41 - Effectivement. On peut citer par exemple la base de Malmstrom aux États-Unis,
01:12:48 où il y avait ces fameux missiles Minuteman.
01:12:52 C'est étalé sur presque des centaines de kilomètres.
01:12:56 Et il y a eu là, effectivement, un ovni qui a complètement paralysé plusieurs silos.
01:13:02 Il y a eu des enquêtes après, techniques, qui ont prouvé que l'arrêt total des missiles était totalement inexpliqué.
01:13:10 - Une question. Vous avez écrit un livre, "Contact et impact",
01:13:14 qui prend l'hypothèse, pour le coup, d'avoir un contact direct avec un extraterrestre.
01:13:20 On y va très clairement. Et vous imaginez toutes les hypothèses...
01:13:24 - C'est l'hypothèse de départ. Qu'est-ce qui se passerait en cas de contact avec des extraterrestres intelligents ?
01:13:30 - Alors j'imagine que Gilles Pinon, votre lettre qui s'adressait justement au président de la République,
01:13:35 ce cas que décrit Christel Seval, c'est une des positions importantes que vous voulez essayer de faire...
01:13:42 - Oui, oui. Dans la lettre, dans l'étude que nous demandons,
01:13:45 il faudra bien s'interroger sur la raison pour laquelle il n'y a pas eu contact.
01:13:49 Et Christel Seval et moi-même avons les mêmes conclusions, finalement.
01:13:55 C'est que si le phénomène n'est apparemment pas hostile, il est éminemment dangereux.
01:13:59 Il est éminemment dangereux parce que s'il y avait un contact brutal auquel nous ne serions pas préparés,
01:14:05 nous pourrions perdre la confiance que nous avons dans notre capacité à maîtriser notre avenir.
01:14:13 Et ce choc culturel pourrait être très dommageable.
01:14:17 Et alors il était intéressant, et Christel Seval l'a fait, d'étudier les conséquences que pourrait avoir un tel contact,
01:14:23 et on s'aperçoit qu'un tel contact serait éminemment dommageable.
01:14:27 - Alors comment ça se passerait, ce contact ? Votre analyse vous a poussé à quelle conclusion ?
01:14:32 - L'histoire nous a appris que les civilisations primitives, exposées à des civilisations technologiquement avancées,
01:14:39 sont vouées à s'effondrer.
01:14:42 A juste titre, dans le langage, on dit le choc des cultures, le choc des civilisations.
01:14:47 Et bien, lorsqu'il y a un choc, la plus faible est extrêmement vulnérable.
01:14:52 J'ai encore en tête ces photos qui ont fait la lune de la presse il y a un ou deux ans,
01:14:57 qui montraient des indiens d'Amazonie en train de tirer avec leurs arcs et des flèches,
01:15:04 sur l'hélicoptère qui survolait le village de façon tout à fait fortuite.
01:15:09 Manifestement, ces indiens n'avaient jamais rencontré d'hommes occidentaux et de technologie,
01:15:14 et c'était la première réaction qu'ils avaient instinctivement, une réaction de peur et de défense.
01:15:20 Et il ne faut pas se tromper, nous sommes...
01:15:24 - Barscala ? - Exactement, nous sommes la tribu primitive,
01:15:27 et aujourd'hui, nos arcs et nos flèches, ce sont nos avions et nos missiles.
01:15:31 Et d'ailleurs, il y a beaucoup de témoignages de pilotes qui ont tiré sur des ovnis,
01:15:36 parce qu'on leur a donné l'ordre de tirer.
01:15:39 Par exemple, Jean Kiesling, qui a témoigné il n'y a pas longtemps, un pilote français.
01:15:43 - Qui dit avoir eu l'ordre, clairement, de tirer sur un ovni.
01:15:47 - Il était instructeur aux Etats-Unis sur une base américaine, ça se passe en 1945,
01:15:53 et on lui a donné l'ordre d'aller chasser des ballons-sondes suspects.
01:15:58 Et lorsqu'il s'est approché des ballons-sondes, il a vu ceux-ci se transformer en disques,
01:16:03 et il a quand même tiré avec ses 8 mitrailleuses, et il est revenu.
01:16:09 Bon, maintenant, il témoigne, c'est dans une nouvelle association qui s'est créée,
01:16:14 dans une association savante qui s'appelle... - La 3AF.
01:16:18 - La 3AF, exactement.
01:16:20 Et il y a des tas de témoignages de pilotes comme ça qui ont tiré.
01:16:24 Donc, nous sommes une tribu primitive... - Mais ça fait ce que vous disaites concrètement,
01:16:28 le bilan est très négatif.
01:16:30 Et encore une fois, vous dites que c'est pas hostile, alors je me mets dans l'hypothèse
01:16:33 où les extraterrestres existeraient, qu'ils seraient vraiment dans ces fameux ovnis,
01:16:37 s'ils avaient voulu nous détruire, ça se serait fait depuis longtemps, c'est pas du tout le cas.
01:16:41 Et en gros, il n'y a même pas d'issue, puisque vous dites clairement qu'on serait anéanti,
01:16:45 donc c'est un petit peu... Dans cette hypothèse, c'est un petit peu compliqué.
01:16:48 - Je suis toujours stupéfié de voir que...
01:16:51 On oublie toujours l'approche sociologique lorsqu'on aborde le phénomène ovni.
01:16:55 Or, l'approche sociologique a, par exemple, une réponse quasi-évidente
01:17:00 à la question récurrente qui est au cœur du débat, qui est
01:17:04 "Si les extraterrestres sont là, pourquoi ne se manifestent-ils pas ?"
01:17:09 Je suis jaloux, je n'en ai jamais vu.
01:17:11 - La réponse, c'est que notre civilisation ne le supporterait pas.
01:17:14 Nous ne sommes pas capables d'absorber le choc culturellement.
01:17:17 - Jacques Rime.
01:17:18 - Bah oui, moi j'ai un peu le...
01:17:20 Imaginez qu'on soit à la période des Gaulois,
01:17:23 un Gaulois qui est dans son champ, à l'appui des Romains,
01:17:26 et qui voit passer un bério, c'est le centième anniversaire du bério, imaginez...
01:17:29 Imaginons, mettons-nous dans la tête d'un Gaulois,
01:17:32 avec sa pensée politiquement correcte de l'époque,
01:17:35 son analyse politiquement correcte de l'époque,
01:17:37 il voit passer ça dans son ciel.
01:17:39 Moi, dans mon expérience, que je reprends de temps en temps,
01:17:42 je dis, bon, moi j'en reste à l'objet venant de m'identifier,
01:17:45 mais ça n'empêche pas de gamberger, on peut.
01:17:47 Et après, ça devient un problème de foi, ça devient un problème de culture,
01:17:50 c'est une réponse à une peur, c'est un espoir.
01:17:52 - Moi, je veux dire une chose, c'est que c'est quand même une déception pour moi
01:17:55 qui suis dans la communauté scientifique,
01:17:57 de voir que les scientifiques qui ont les outils intellectuels
01:18:00 pour s'approcher de ces choses-là, sont les gens qui ont le plus peur.
01:18:03 Moi, j'ai appelé ça la cosmo-trouille.
01:18:05 Ils ont une trouille pas possible, les scientifiques.
01:18:08 - Alors, pour en revenir à ces fameux contacts éventuels,
01:18:11 sommes-nous prêts à un éventuel contact ?
01:18:13 La réponse, c'est quoi ?
01:18:15 - Je ne suis pas le seul à le dire, il y a eu des rapports,
01:18:18 par exemple, je cite le rapport du Brookings Institution,
01:18:21 qui a été commandé par la NASA, et qui dit qu'en cas de contact,
01:18:24 il y aurait un risque de bouleversement culturel, politique, social,
01:18:30 religieux, scientifique, philosophique,
01:18:33 et conclu par des risques de révolution.
01:18:36 - C'est la peur.
01:18:38 - C'est notre incapacité à affronter un inconnu aussi immense.
01:18:44 - Bien sûr, avec une autre chance.
01:18:46 - Et sachant cela, posez-vous la question,
01:18:48 que ferait un ethnologue extraterrestre en visite chez nous ?
01:18:51 Si cette forme d'intelligence, malgré tout,
01:18:54 est présente dans des ovnis sur notre petite Terre,
01:18:58 ce serait quoi, dans cette hypothèse, leur but ?
01:19:01 - On met la Terre en observation, comme nous le ferions
01:19:04 si nous avions les moyens d'aller dans l'espace,
01:19:08 observer une planète qui porte la vie.
01:19:12 On ferait en sorte de l'observer, de façon à accroître nos connaissances,
01:19:16 en veillant bien, en aucun cas à lui porter dommage,
01:19:20 c'est-à-dire en évitant à tout prix le contact.
01:19:22 Le contact dans l'état actuel des choses sur Terre,
01:19:25 comme le disait Sevald tout à l'heure, n'est pas possible.
01:19:27 - Malgré tout, il y a eu des contacts, enfin,
01:19:29 c'est du témoignage.
01:19:31 - Le phénomène a sa stratégie, il est furtif, il est discret, il est brouillé,
01:19:35 de façon à ce que tout contact comporte un côté absurde,
01:19:41 incompréhensible, de telle sorte qu'il est rejeté
01:19:45 par les médias et par l'opinion publique.
01:19:47 Donc, la mission se poursuit, la Terre est sous observation,
01:19:52 parce que s'il n'y avait aucun contact,
01:19:57 l'observation ne serait pas possible,
01:19:59 mais le phénomène fait en sorte que le contact ne soit pas médiatique.
01:20:03 D'où la stratégie repose sur le brouillage.
01:20:07 - Jean-Pierre Petit, vous levez le doigt ?
01:20:09 - Je voudrais vous donner mon opinion.
01:20:11 Le phénomène de Venus, il s'incentifie quand même
01:20:13 à partir des années 45-47, dans la prière, comme ça.
01:20:16 Et comme l'avait remarqué Velasco, enfin, il a vraiment assisté là-dessus,
01:20:19 c'est justement au moment où l'on entre dans l'ère nucléaire.
01:20:22 Et moi, je vais vous donner ma conviction.
01:20:24 C'est au moment où une civilisation planétaire commence à toucher à l'atome,
01:20:27 elle commence à toucher à des énergies,
01:20:29 et elle est partie dans une espèce de compte à rebours
01:20:32 qui va se terminer par le voyage extraterrestre,
01:20:34 par la capacité de changer de physique,
01:20:37 de faire des découvertes absolument phénoménales.
01:20:40 Et on a des gens qui observent, en disant,
01:20:42 "Tiens, ça y est, ils sont rentrés dans le club, on va voir."
01:20:44 Alors, effectivement, il y a deux solutions.
01:20:46 Soit on arrive à faire ce saut,
01:20:48 et on va rentrer dans le club des gens qui se connaissent,
01:20:50 on a des voisins, on va les rencontrer,
01:20:52 et peut-être qu'on arrivera à résister à ce choc culturel,
01:20:55 parce qu'on va découvrir des tas de choses.
01:20:57 Soit alors, ça va nous exploser la figure,
01:20:59 parce que cette technologie est extrêmement dangereuse, c'est tout.
01:21:02 Elle sert à quoi, aujourd'hui, concrètement,
01:21:04 cette technologie qui est de plus en plus mise en oeuvre ?
01:21:06 On ne pense pas tellement au voyage interstellaire, quoique si.
01:21:08 On essaye d'aller sur Mars, on essaye d'aller découvrir...
01:21:11 Mais c'est surtout la guerre.
01:21:12 Regardez, par exemple, le livre "Venir, Secrète Américaine",
01:21:15 moi, c'est ce que j'ai entendu à Brighton.
01:21:17 Qu'est-ce qu'ont fait les Américains ?
01:21:19 Ils ont fait des armes, c'est ce qu'ils avaient dans la tête, c'est tout.
01:21:21 Et je vous dis, l'incidence qu'a eu le fait qu'ils aient pris le sujet OVNI au sérieux,
01:21:27 c'est formidable, on va pouvoir faire des armes avec.
01:21:29 Exactement, ils m'ont dit ça naïvement.
01:21:31 Des torpilles hypervioléoses, tout ce qu'on veut.
01:21:34 - Du latex avec les Russes pendant un an et demi, dans les années 72-74.
01:21:37 - Alors, j'ai cru...
01:21:38 - Oui, il y a eu des gens qui se sont plaints d'avoir eu des contailles,
01:21:40 d'avoir été enlevés.
01:21:41 Bon, alors ça, c'est aussi le cas de la juvenile.
01:21:43 - C'est encore un sujet, alors qu'on ne pourrait pas l'essayer entièrement.
01:21:45 - Il y avait un psychiatre américain qui s'intéressait très fortement à ça.
01:21:48 - John Mack.
01:21:49 - John Mack, et si vous voulez, sans valider la valeur du récit,
01:21:53 ces gens-là avaient subi un choc très très important au niveau émotionnel, au niveau physiologique,
01:21:58 et les gens qui ont suivi des grands traumatismes ou des grands choses,
01:22:00 il y a un marqueur, après, les gens qui sont psy le retrouvent.
01:22:03 Et ces gens-là avaient tout cette espèce de marqueur d'une immense émotion, d'une immense trouille.
01:22:07 - Un traumatisme.
01:22:08 - Un traumatisme, donc il était là.
01:22:10 Donc sans valider le récit, que c'était d'être intéressé ou pas,
01:22:13 c'est qu'eux, ils avaient vécu une expérience qui était quand même assez extraordinaire.
01:22:16 - Quoi qu'ils aient vécu, ils n'en sortaient pas du tout indemne.
01:22:18 On peut comparer ça avec les expériences de mort imminente qui avaient fait l'objet d'une émission avant.
01:22:22 On ne sait pas trop ce qui se passe, mais on sait que les gens qui ont vécu cette expérience
01:22:26 en sortent complètement changés.
01:22:28 Alors, Jacques-Philippe, vous parliez de désinformation,
01:22:30 et bien justement, retour sur un événement qui s'est passé à Phénix, aux Etats-Unis, en 1997,
01:22:36 où un objet volant non identifié a été vu par des centaines de personnes.
01:22:41 Voilà comment a été traité l'information.
01:22:43 Que s'est-il passé le 13 mars 1997 dans le ciel de Phénix, aux Etats-Unis ?
01:22:50 De nombreux habitants de la région ont été témoins d'un phénomène toujours inexpliqué aujourd'hui,
01:22:57 et qui reste l'un des plus marquants de l'histoire du phénomène OVNI.
01:23:01 Ce soir-là, vers 22h, 10% des habitants de l'Arizona disent avoir vu la même chose.
01:23:09 Une formation de lumière en V, large de plusieurs kilomètres, qui a traversé silencieusement l'Arizona.
01:23:17 Certains n'ont pas hésité à prendre leur caméscope pour filmer la scène.
01:23:23 Trouvez celui-là. Il y a un double.
01:23:25 Et un troisième.
01:23:29 Hey Sue !
01:23:32 Dites-moi ce que c'est.
01:23:36 Oh, qu'est-ce qu'on a ?
01:23:39 Hey Sue !
01:23:42 Oh mon Dieu !
01:23:45 La heure est environ 10h, Sue ?
01:23:51 Oui.
01:23:52 10h, 13 mars, dimanche 9.
01:23:55 Le sujet prend une grande ampleur. La mairie reçoit un nombre incalculable d'appels,
01:24:03 et les médias relaient largement l'information.
01:24:07 Pourtant, le gouvernement décide de tourner l'affaire en dérision,
01:24:16 lors d'une conférence de presse, trois mois plus tard.
01:24:19 Maintenant, je demande à l'officier d'escorter l'accusé dans cette pièce,
01:24:24 afin que nous voyons tous le coupable. Ne le mettez pas trop près de moi.
01:24:28 Que s'est-il réellement passé cette nuit du 13 mars 1997 au-dessus de la ville de Phoenix ?
01:24:37 Est-il plus facile de nier ou de tourner au ridicule ce que nous ne sommes pas capables d'expliquer ?
01:24:47 Alors voilà. Politique énorme de désinformation. On tourne clairement l'affaire au ridicule.
01:24:53 Patrice Emmasry, je sais que vous êtes allé également à Phoenix mener votre enquête.
01:24:58 Quelles réactions par rapport à ça ?
01:25:00 Non, ce qui est surprenant sur ce qu'on vient de voir, c'est le témoignage du gouverneur,
01:25:04 justement, qui tourne un peu l'histoire au ridicule, mais aujourd'hui, il est revenu complètement sur ses déclarations.
01:25:10 Il avouait que lui aussi avait vu quelque chose de particulièrement étrange du fond de son jardin,
01:25:16 où il était posté à ce moment-là, et qu'il a fait cette déclaration, principalement, justement, pour rassurer la population.
01:25:24 Et donc, si un gouverneur, aujourd'hui, américain, reconnaît lui-même que ses objets ont...
01:25:31 Enfin, que lui les a vus, ce qui prouve bien qu'il s'est passé quelque chose d'étrange dans le ciel à Phoenix à ce moment-là.
01:25:37 La position de l'armée américaine est très simple. Pour elle, ce sont des flares.
01:25:41 Les flares, c'est des leurres lumineuses que lâchent les avions, et ces leurres lumineuses, c'est vrai, quand elles tombent de nuit,
01:25:48 peuvent donner une impression, quelquefois, d'observer quelques...
01:25:53 - Il y avait une géométrie parfaite, là, parce que ça pourrait être aléatoire.
01:25:56 - Voilà. Donc, ce qui est un peu troublant par rapport à des flares, c'est que, normalement, en général,
01:26:00 comme il y a une lumière qui se dégage derrière, on voit comme si... - Une traînée.
01:26:03 - On voit une traînée, on voit des petits parachutes qui maintiennent.
01:26:07 Et ça ne reste pas de manière complètement géométrique pendant plusieurs minutes.
01:26:12 - Donc, on essaye de trouver une explication à ce qui, a priori...
01:26:16 - Ce qui aurait été intéressant, c'est parce qu'il y a quand même plus de 700 témoignages, là-bas, de citoyens américains.
01:26:22 Ce qui aurait été vraiment intéressant, c'est qu'il y ait eu une enquête officielle menée, comme toujours, et ça n'a pas été le cas.
01:26:28 Donc, ce sont des témoignages avec des personnes à chaque fois qui ont vu quelque chose d'assez énorme.
01:26:35 Certains parlent de choses qui ont la taille d'un terrain de football, donc c'est quelque chose d'assez fort.
01:26:41 Parce que là, on voit une vidéo comme ça d'assez loin, mais des personnes qui ont eu une sensation physique de l'objet qui passait au-dessus d'eux quand ils le voyaient.
01:26:49 - Sans voir le contour de... - Sans arriver à voir le contour total.
01:26:53 - Alors, Christelle Seval, on se rend compte aussi, dans les témoignages, qu'il y a des contacts répétés.
01:26:58 Certaines personnes vont, bizarrement, voir plusieurs fois, vont être témoins plusieurs fois de phénomènes.
01:27:04 Est-ce qu'on a une explication par rapport à ça ?
01:27:07 - Effectivement, on a constaté dans les témoignages, à la fois les témoignages d'abduction, c'est-à-dire d'enlèvement, et à la fois les témoignages d'observation visuelle,
01:27:16 on a souvent remarqué que les témoins, en fait, n'en étaient pas à leur première observation, et que c'était récurrent dans leur vie.
01:27:25 Et on a beaucoup de mal, en fait, à dissocier, je dirais, les ovnis de phénomènes plus généraux qu'on pourrait classer dans le paranormal.
01:27:37 Parce qu'en général, ces témoins-là, lorsqu'on les interroge, ont une vie tout à fait passionnante,
01:27:43 et il leur est arrivé des tas de choses qu'on classerait, nous, aujourd'hui, dans le paranormal.
01:27:47 Donc on a l'impression qu'en fait, les gens qui ont des observations rapprochées ou des visions particulièrement fortes,
01:27:53 ont des aptitudes psychosensorielles qui les amènent à voir beaucoup d'autres choses bizarres aussi dans leur vie.
01:28:04 - Donc il y aurait des individus un peu prédisposés à voir, ou en tout cas, à observer ces phénomènes ?
01:28:10 - Si l'on écoute les témoignages, oui.
01:28:12 Par exemple, les abductions, quand on fait des régressions sous hypnose pour essayer de faire ressortir dans la mémoire des abductés ce qui s'est un petit peu passé,
01:28:24 on se rend compte souvent qu'ils ont été abductés depuis leur enfance, et que c'est récurrent chaque année,
01:28:31 enfin, on arrive à des nombres incroyables d'enlèvements.
01:28:35 Alors, est-ce que c'est vrai ? Est-ce que ce n'est pas vrai ? En tout cas, le témoignage, lui, il est sincère et il est vrai.
01:28:41 - Écoutez, je pense que cette mission arrive à son terme. On va faire un petit tour de table, où je vais donner le mot de la fin à chacun d'entre vous, en commençant par vous, Julien Geffray.
01:28:51 - Je pense qu'il y a des choses à faire aujourd'hui. On est au début du XXIe siècle.
01:28:57 Ça fait plus de 60 ans maintenant que le phénomène est massif.
01:29:02 Nous, on a décidé de reprendre des études de MHD un peu, que Jean-Pierre Petit avait menées dans les années 70,
01:29:11 pour un peu montrer aux gens, avec des vidéos, des choses qui sont peu connues, expliquer aux gens, un peu apporter de l'eau au moulin de cette thèse véhiculaire.
01:29:19 Parce qu'on a aujourd'hui des possibles explications sur comment un tel engin peut se déplacer.
01:29:25 Pendant longtemps, on a nié le phénomène parce qu'on disait que c'était impossible de se déplacer à ces vitesses-là.
01:29:30 - Donc, on court un jour, on poursuit les études et on essaie de voir plutôt dans le côté scientifique.
01:29:35 Monsieur Pinon ?
01:29:37 - Eh bien, oui, nous avons vu que le phénomène OVNI met en question la science,
01:29:43 mais il met aussi en question, comme nous l'évoquions à l'instant, notre capacité à maîtriser notre avenir.
01:29:51 Et c'est la raison pour laquelle on comprend bien que le phénomène se montre discret au point d'éviter le contact,
01:29:59 jusqu'à ce que nous soyons suffisamment préparés pour le supporter sans dommage.
01:30:06 Tôt ou tard, il faudra bien établir ce contact, mais ce contact, nous devons nous y préparer.
01:30:11 Et aujourd'hui, ça n'est certainement pas l'heure de le provoquer.
01:30:14 - Jacques Crine, qui côtoie les Cieux régulièrement.
01:30:17 - Eh bien, j'écoutais toutes ces théories, c'est vrai que...
01:30:21 Je crois qu'il faut rester en état d'écoute attentif et bienveillant,
01:30:24 parce qu'on n'est peut-être pas arrivé au niveau de conscience, au niveau technologique,
01:30:28 déjà pour expliquer ou pour comprendre, et puis pour peut-être, effectivement, avoir un contact.
01:30:34 Ça, c'est un supplément d'âme qu'on doit attendre, peut-être.
01:30:37 - Christelle Seval ?
01:30:38 - Eh bien, il y a le pionnier russe des fusées qui disait "La Terre est notre berceau,
01:30:42 mais peut-on rester toute sa vie dans un berceau ?"
01:30:45 - Belle image ! Belle image !
01:30:47 Patrice Desmaseries, journaliste.
01:30:49 - Oui, moi, sans parler d'OVNI, parce que je pense qu'on va très vite,
01:30:53 je pense qu'il serait quand même intéressant d'étudier déjà les phénomènes aériens non identifiés
01:30:57 qui traversent le ciel un peu partout, et qu'on se donne les moyens, c'est vrai,
01:31:01 d'avoir une structure qui puisse l'étudier de manière scientifique et sérieuse.
01:31:05 Pour éviter aussi certains débords et certains dérapages, quelquefois.
01:31:11 - Autacieux, et des manipulations.
01:31:13 Et enfin, Jean-Pierre Petit ?
01:31:14 - Eh bien, écoutez, moi, j'ai mis quelque chose dans ce livre, OVNI, le message,
01:31:19 et je pense qu'il y a quand même quelque chose qui...
01:31:21 - Il vient vraiment de sortir, je peux vous dire, vous me l'avez donné aujourd'hui,
01:31:23 je n'ai même pas pu le lire, il est tout frais.
01:31:25 - Voilà, c'est quelque chose qu'on peut extraire de ce message OVNI.
01:31:30 Moi, je dirais que ce que ces études m'ont apporté, c'est surtout de réfléchir
01:31:36 à ce qui se passait sur Terre.
01:31:38 Sur Terre, on a un phénomène qui est le vivant, et qu'est-ce que fait la vie ?
01:31:41 La vie, elle se complexifie, elle étend son champ relationnel.
01:31:45 Ça, c'est simplement la phénoménologie, c'est ce qu'on constate
01:31:48 depuis que la vie est apparue sur Terre.
01:31:50 Elle étend son champ relationnel.
01:31:51 Alors, à ce moment-là, si la technologie n'existe pas, ça s'arrête à la Terre,
01:31:55 parce que ce n'est pas un goéland avec des ailes gigantesques
01:31:58 qui va pouvoir aller dans les autres étoiles.
01:32:00 Donc, la technologie serait à point de passage obligée pour arriver à quitter la Terre.
01:32:04 Et dans la mesure où, moi, c'est un peu mon idée,
01:32:07 parce qu'on a toujours des croyances,
01:32:09 et le français, c'est un système organisé de croyances.
01:32:11 La vie, c'est quelque chose qui est piloté un petit peu.
01:32:14 Donc, on a une espèce mammifère qui est l'homme,
01:32:17 tout d'un coup, se voit doté de l'intelligence,
01:32:19 se voit doté de la technologie,
01:32:21 et le but, c'est le voyage interstellaire.
01:32:23 Et autour de nous, on a des gens qui se disent
01:32:25 "Quand est-ce qu'ils vont comprendre que ça sert à ça ?
01:32:27 Ils sont en train de s'en servir pour se taper dessus,
01:32:29 alors que ce n'est pas fait pour."
01:32:31 - Et vous, scientifique, ce voyage interstellaire, vous le prévoyez pour quand ?
01:32:35 - Moi, je pense... - On ne le verra pas, nos petits-enfants ne le verront pas.
01:32:37 - Je pense que c'est très proche.
01:32:39 Je pense qu'on manipule les énergies,
01:32:41 je pense qu'on est capable de changer notre vision de l'univers.
01:32:44 Actuellement, vous prenez des choses comme la théorie de la supercorde,
01:32:47 et tout ça, notre physique, elle est en crise.
01:32:49 Or, quand il y a une crise, quelque chose va se passer.
01:32:51 Regardez l'émergence de la relativité restreinte.
01:32:53 Avant, la physique, elle patinait.
01:32:56 Tout d'un coup, il y a eu une explosion, il y a eu la mécanique quantique.
01:32:58 On est exactement à la veille d'un truc comme ça.
01:33:00 Et la retombée de ces choses-là, ce sera le voyage interstellaire.
01:33:04 C'est tout.
01:33:05 - Ce sera le mot de la fin. Merci beaucoup, Jean-Pierre Petit.
01:33:07 [Applaudissements]
01:33:10 Vous avez donc publié ce livre, "OVNI, le message",
01:33:13 édité par vous-même, et puis le livre dont on a parlé au cours de l'émission,
01:33:17 "OVNI et armes secrètes américaines,
01:33:20 l'extraordinaire témoignage d'un scientifique", aux éditions Albin Michel.
01:33:23 Jacqueline, merci beaucoup d'avoir été avec nous également.
01:33:26 [Applaudissements]
01:33:28 Et vous avez également une annonce à faire.
01:33:30 Je sais que prochainement, fin mai, 30 et 31 mai,
01:33:33 vous allez faire un... une grande manifestation.
01:33:36 - 30 pages d'histoire de l'aviation.
01:33:38 La fierté allait. - La fierté allait.
01:33:40 - C'est Jean Salis. - Donc un rendez-vous à Panonké.
01:33:42 - Il y aura toute l'histoire de l'aviation jusqu'au harbor.
01:33:44 - Je viens le 30 juillet. - Ah oui, depuis le bériau.
01:33:46 - Voilà, vous avez déjà... - Il y aura des OVNI extraordinaires.
01:33:48 - Vous avez déjà un client. Christelle Seval, merci beaucoup.
01:33:50 [Applaudissements]
01:33:53 Vous êtes l'auteur de "Contact et Impact",
01:33:57 extraterrestre "Contact et Impact". Voilà, je l'ai dans la main.
01:33:59 Et vous avez également plus récemment ce roman "Backdoor"
01:34:03 qui est sorti tout récemment.
01:34:05 - "Mois d'avril". - Voilà, "Mois d'avril".
01:34:07 Merci beaucoup. Julien Geffray, merci beaucoup.
01:34:09 [Applaudissements]
01:34:12 On retrouve tous vos travaux sur un site,
01:34:14 ufo-science.com, qui apparaît à l'écran.
01:34:17 Gilles Pinon, merci beaucoup.
01:34:19 Alors vous reviendrez quand même à nous raconter un petit peu
01:34:22 les suites de cette lettre que vous avez envoyée au gouvernement.
01:34:24 On prendra rendez-vous prochainement. Merci beaucoup.
01:34:26 [Applaudissements]
01:34:28 Enfin, Patrice Desmaseries, merci d'avoir été avec nous
01:34:31 durant cette émission. On a vu les extraits du film
01:34:34 que je conseille "Venis quand l'armée enquête"
01:34:37 publié par TV Press. Merci d'avoir été avec nous.
01:34:39 [Applaudissements]
01:34:40 - Et diffusé par Canal+ - Pardon ?
01:34:42 - Et qui avait été diffusé par Canal+ - Qui avait été diffusé il y a un an.
01:34:44 qui nous a permis de produire ce film quand même qui était...
01:34:46 Voilà, merci à eux. Et puis voilà, donc c'est la fin de cette émission.
01:34:49 Merci infiniment de l'avoir suivie.
01:34:51 Moi-même, je terminerai par une citation,
01:34:53 je pense qui est de Aimé Michel, quelqu'un qui a travaillé sur le sujet,
01:34:56 qui a dit "C'est un sujet qui est envisagé, mais ne rien croire."
01:34:59 Voilà. Merci beaucoup.
01:35:01 Très bonne soirée à tous.
01:35:03 [Applaudissements]
01:35:05 [Générique]